Cette espèce d’équidé ne vivait plus à l’état sauvage depuis les années 1960. Grâce au travail d’une association française, des spécimens élevés en Lozère ont pu regagner la steppe de Khomyn Tal, à l’ouest de la Mongolie.

On les aperçoit depuis le creux d’un vallon. Sur une ligne de crête dominant le causse Méjean, une dizaine de chevaux Przewalski paissent tranquillement, à la fraîche, sous un ciel sans nuage. Plus en contrebas, une autre famille, composée d’une quinzaine de spécimens, se promène elle aussi en lisière de bois. Sur ces sommets de Lozère, la rosée matinale accentue le contraste entre une herbe jaunie par l’hiver et la robe isabelle des équidés qui vivent ici en semi-liberté.
Le tableau est pittoresque. Avec ses faux airs de steppe, ce plateau classé au patrimoine mondial de l’Unesco est en fait aujourd’hui la terre d’asile d’une espèce de chevaux originaire de Mongolie. Observés pour la première fois en Asie il y a tout juste cent quarante ans par le naturaliste Nikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski, ces chevaux ne vivent plus à l’état sauvage. En moins d’un siècle, ils ont été entièrement extraits de leur milieu naturel pour être présentés dans des zoos
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Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-franc ... i-20200107