Bonne nouvelle pour tout le monde et surtout pour les Casablancais qui rêvaient, jusque-là, d’un zoo digne d’une métropole économique. Laissé à l’abandon pendant plusieurs années, le «parc» de Aïn Sebaâ sera ressuscité sur instructions royales.
Mohamed Sajid a inscrit ce projet à l’ordre du jour de la session ordinaire du mois de février du Conseil de la ville. La convention de maîtrise d’ouvrage déléguée y afférente, dont L’Economiste détient copie, devrait être signée dans les prochains jours. Elle liera la wilaya de la région, la commune urbaine, en tant que maître d’ouvrage, et Casa-Aménagement désignée, à cet effet, maître d’ouvrage délégué. Cette société, qui pilote déjà les projets de Sindibad et du grand théâtre, se chargera de la réalisation des études et des travaux de réaménagement du «Jardin zoologique de Aïn Sebaâ».
Selon les termes de la convention, le zoo gardera son emplacement actuel (1), mais verra sa superficie se multiplier par quatre, passant ainsi de 2,5 à 10 hectares. En plus d’un jardin zoologique (2,5 ha), l’objectif est de doter la ville d’un parc de jeux de 2,5 hectares et d’un espace boisé récréatif et didactique de 5 hectares. L’extension du site se fera sur un terrain relevant du domaine public communal comprenant, entre autres, un ancien parc de jeux délaissé. Le projet se déroulera en deux phases. Les études de réaménagement du site avec ses trois composantes seront lancées dans un premier temps, puis suivies des travaux de construction.
Pour ce faire, la commune urbaine s’engage à verser au profit de Casa-Aménagement un montant de 5 millions de DH destinés à réaliser une étude topographique, un avant-projet sommaire et une estimation globale du coût des travaux de réaménagement. «Le montant arrêté et validé par un comité de pilotage devra faire l’objet d’une convention de financement spécifique», est-il noté. Cela sous-entend que la ville est amenée à rechercher des sources de financement.
B.S.
(1): L’ancien zoo de Aïn Sebaâ s’étend sur quelque 2,5 ha et se situe à l’angle de l’ancienne route de Rabat (RN1) et du boulevard Mimosa
Source : http://www.leconomiste.com