Dernier bulletin du CEPA

[Wilfried]

Bonjour,


les quelques véritables conservationnistes se trouvent içi :

http://www.cepa-association.org/magazin ... IGHT_R.pdf

Toujours riche d'enseignements, leur revue est téléchargeable gratuitement, et on y apprend beaucoup...au menu de ce numéro, le point sur quelques espèces au bord de l'extinction ou du moins en forte régression, non représentées en parc zoologiques, telles que le tatou géant, le loup d'abyssinie ou le rhinopithèque du Tonkin, monarque de Tahiti ou le martin-chasseur de Niau...partout des actions, dont certaines portent leurs modeste fruits...

Et l'adhésion est ouverte à tous...

[Philippe]

Merci Wilfried !

[raphaël]

Les informations et études menées par la CEPA sont toujours passionnantes. Merci !
N'avait on pas parlé à une époque d'un projet de création de population captive pour le loup d'Abyssinie ?

[Wilfried]

Oui, cela a été envisagé, mais refusé par le gouvernement éthiopien, qui, tel les chinois vis-à-vis du panda, avaient craint de perdre leur "exclusivité" sur cet endémique...entre temps, les épidémies de rage et de maladie de carré entre 1998 et 2007 ont fait des ravages, maintenant la population à un total de 400 individus...les associatifs (dont le CEPA) ont depuis financé la vaccination de 62 000 chiens errants dans ces territoires...

[raphaël]

Créer une population captive reste toujours très problématique quand on a si peu d'individus sauvages, les moindres prélévements peuvent coûter cher à la population naturelle.
Il vaut mieux effectivement protéger cette espèce sur le terrain, mais face aux épidémies, comme les diables de Tasmanie, il est parfois bon d'avoir des animaux à l'écart de toute contamination.

[Wilfried]

Je partage bien ton avis Raphaël...

[Philippe]

Tout à fait d'accord avec vous ! Difficile de trancher entre ces deux options. D'autant qu'aux épizooties s'ajoutent parfois (trop souvent...) les risques de troubles civils et de guerres.

[Bombyx]

Merci de nous faire partager ça. Une très belle association qui m'a fait découvrir, plus jeune, des espèces qui m’était complétement inconnu à l’époque et qui méritait d’être sauvegardé. C'est grâce à l'Espace Zoologique de Saint Martin la Plaine que j'ai découvert et adhéré au Cepa et ses actions, à un moment ou le parc misait beaucoup plus sur la conservation et la présentation d’espèces plus petites et moins attractives pour le grand public mais tout aussi importantes en terme de conservation. Bonne continuation!