Jerapelle que le parc a récemment perdu l'espéce la plus emblématique de la collection et de son manque de moyens. En effet, le mâle ours brun qui vivait dans une vieille fosse est mort à l'âge de 28 ans et sa soeur a enfin pu être placée. Martha profite maintenant de biens meilleures conditions au Refuge de l'Arche à Chateau-Gontier.
Le premier changement intéressant est l'installation de nouveaux panneaux pédagogiques pour la grande majorité des animaux. Ces panneaux sont assez grands, plutôt bien faits, pas trop laids et plus accueillants que les anciens. Le contenu et les dessins sont sans être transcendants de bonne qualité. Quelques anciens panneaux n'ont pas encore été remplacés. C'est donc un premier changement largement positif.
En ce qui concerne les animaux, le départs des ours, des daims et des mouflons ainsi que quelques modifications d'enclos ont donné lieu à un jeu de chaises musicales. Tout d'abord, les oies empereurs ont été déplacés de l'enclos des grues demoiselles à celui voisin des flamants. La faisanderie reste intacte. A noter l'arrivée relativement récente de tragopans de Temminck et la reproduction de faisans d'Edwards.
Deux enclos à anatidés ont été reliées entre eux n'accueillent plus que de petites espéces (carolin, mandarin, nette rousses). Les tadornes ont été transférés dans un petit enclos bétonné précédant les "fosses" à canards. Les ratons-laveurs qui vivaient dans une petite cage basse ont désormais investi la fosse des ours. Quelques branches, structures d'escalade et niches ont été rajoutées. L'environnement des procyonidés n'a pas gagné en naturel mais est tout de même plus vaste et plus enrichissant. Entre la fosse des ours et l'enclos desporc-épics qui le précéde, une allée de service est désormais ouverte au public. Elle est prolongée par une nouvelle allée descendant vers ce qui était un cul-de sac au fond duquel on pouvait voir chévres naines et mouflons.
Ces deux espéces ne sont plus visibles ici. Les mouflons sont partis tandis que les chévres cohabitent avec les baudets du Poitou tout en profitant de la partie arriére de l'enclos central des daims. L'ancien enclos des chévres est maintenant visible par un petit mirador en bois plutôt bien réalisé. De l'autre coté, l'enclos légérement pentu des mouflons ainsi que celui des émeus ont revu l'herbe pousser. Un bassin ainsi qu'une petite cabane permettent d'accueillir dans un vaste espace des grues couronnées noires, des cigognes blanches et des tadornes ferrugineux. Pour des raisons de sécurité (?!), les animaux sont séparés du public par un grillage trés haut et fin ainsi qu'une rambarde en bois certes trés jolie mais quasiment distate de deux métres du grillage, rendant l'observation moins sympathique.
En remontant vers le haut du zoo aprés avoir observé le secteur des herbivores, on peut voir les émeus qui ont remplacé la harde de daims dans l'enclos central. Les animaux y sont biens mais c'est clairement du gachis à mes yeux d'avoir fait partir une des rares espéces vraiment bien logée du zoo pour des émeus et des chévres naines. Par la suite, le visiteur avait le choix entre prendre une grande allée centrale ou emprunter une allée perpendiculaire longeant les voliéres des singes, lémuriens et aras. L'accés à la grande allée est maintenant impossible puisque l'ancien enclos des grues a empiété sur l'allée jusqu'à rejoindre celui des wallabys. Les deux enclos sont seulement séparés par un petit bosquet et serait facilement reliables. L'enclos est pour l'instant vide. Le visteur n'ayant maintenant plus le choix, il emprunte l'allée dont le premier enclos est le lieu de vie des seuls marsupiaux du zoo. L'unique mara qui vivait dans une structure difficilement descriptible à coté des lynxs et des ours cohabite maintenant avec le couple de wallabys. Aprés avoir vu les différentes voliéres des primates et des aras, le visiteur peut apprécier la rénovation d'une grande voliére. Celle çi, plutot naturelle et bien végétalisée était à l'abandon depuis plusieurs années aprés avoir il me semble abrité des paons blancs. Un large cul-de sac, l'ancienne allée principale permet de voir de l'autre coté le nouvel enclos créé par les services municipaux ainsi qu'un grand enclos pour oiseaux d'eau. Les cygnes noirs y ont déménagé et cohabitent avec des grues antigones et des oies à tête barrée.
Nous nous dirigeons désormais vers la sortie. Je n'ai pas pu voir les pécaris lors de mes deux visites, j'espére qu'ils ne sont pas partis, eux qui étaient corrctement logés dans un petit enclos forestier. Enfin, nouvelle extraordianire dans un petit parc municipal, le zoo a décidé de communiquer ! Un paneau spécifique a été installé pour relater les nouvelles du parc. espérons que la bonne résolution soit conservée sur le long terme et ne reste pas qu'une initiative ponctuelle.
En conclusion, on resssent les efforts de l'équipe pour améliorer les conditions de vie des animaux. Les idées ne sont pas forcément mauvaises mais les moyens manquent toujours. J'avoue légérement m'inquiéter quant à la disparition progressive de tous les mammiféres au profit d'anatidés et d'échassiers et autres oiseaux robustes. Au fur et à mesure, le contenu du parc va perdre grandement de son intérèt pour le large public visé par ce zoo gratuit sans améliorer vraiment le bien être des animaux. J'imagine que ces animaux sont moins difficiles et couteux à entretenir...
