Zoologischer Garten Berlin : Naissance d'un anoa

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Zoologischer Garten Berlin (Allemagne) :
Naissance d'un anoa des plaines

L'anoa, le plus petit buffle sauvage, fait partie des espèces asiatiques en grand danger d'extinction qui ont été mises en avant cette année dans les zoos européens grâce à la campagne EAZA 2012. Confiné sur l'île de Sulawesi, où il n'en resterait que 2500, l'anoa est également très rare en captivité en Europe, où seule une vingtaine de parcs en présentent. Parmi eux, le Zoologischer Garten de Berlin, fut l'un des premiers à exposer cette espèce sur le continent, en 1872. Depuis cette date, de nombreux couples se sont succédés, le dernier étant arrivé en 2009 en provenance des zoos de Chemnitz pour le mâle, nommé "Tyr", et de Prague pour la femelle, "Cora". Ils ont mis au monde il y a quelques jours leur deuxième bébé, un rejeton baptisé "Tycoon". L'anoa étant un animal solitaire, le couple a été séparé et c'est la mère qui élève seule son dernier-né. Il faut noter que le zoo berlinois héberge une seconde espèce d'anoa, l'anoa de montagnes, pour qui l'élevage en captivité en Europe est définitivement terminé.


(c) http://www.zoo-berlin.de/zoo/tiere-wiss ... erlin.html

[Antoine6259]

A propos d'anoas, sais-tu où est partie (ou bien où doit partir ?) la jeune femelle du Jardin des Plantes ?

[JEROME31]

Pourquoi l'élevage de l'anoa des montagnes est il terminé ?

[maxime]

Pas assez d'individus et trop peu de reproduction, résultat : il ne reste plus que trois mâles en Europe, répartis à Berlin, Krefeld et Skaerup.

[Therabu]

On pourrait peut être rajouter par manque d'interêt des parcs zoologiques à l'époque où le cheptel était suffisant pour être développé ?

[maxime]

Oui, aussi, mais je crois que c'était perdu d'avance : on ne forme pas une population viable à partir de quelques individus... C'est pourtant ce qu'a fait Berlin en important dans les années 70 deux ou trois individus d'Asie, avant de les envoyer plus tard à Krefeld. Ils se sont reproduits à plusieurs reprises là-bas, mais le mal était fait : seulement un ou deux couples reproducteurs pour toute l'Europe, consanguinité...Dommage, c'est tout à fait le genre d'espèce pour la quelle il aurait été intéressant de démarrer un programme en Europe.