Des images exceptionnelles de guépards en Iran

Le fait est suffisamment rare pour être souligné : une famille de guépards asiatiques (Acinonyx jubatus venaticus) a été photographiée dans une réserve située au nord-est de l’Iran. En 10 années d’étude de l’espèce dans cette région, c’est la première fois que l’Iranian Cheetah Society observe une femelle adulte accompagnée de trois jeunes (âgés d’environ 3 mois). Ce sont des pièges photographiques installés à proximité d’un point d’eau qui ont permis d’enregistrer les images de la famille venue se désaltérer. En août 2010, une femelle avec 2 jeunes avait été aperçue par des locaux mais aucune image n’avait pu être réalisée. Quant aux pièges photos installés depuis plusieurs années dans différents sites, ils n’avaient fourni jusqu’à présent que des images d’individus solitaires.
Le guépard asiatique ne survit plus à l’état sauvage qu’en Iran. Il est classé en danger critique d’extinction sur la Liste Rouge de l’UICN. Son aire de répartition originelle s’étendait de l’Inde jusqu’à la péninsule arabique en passant par l’Afghanistan, le Turkménistan, l’Iran et la Syrie, mais la dégradation des habitats, la chasse intensive des proies dont il se nourrit, les conflits avec les éleveurs de bétail et le braconnage qui en découle ont fait chuté ses effectifs de façon dramatique. Aujourd’hui, moins d’une centaine d’individus dont la moitié seulement en âge de se reproduire, subsiste en Iran. Différent de son cousin africain, il a délaissé les gazelles des plaines devenues trop rares dans certaines zones pour se nourrir principalement d’ongulés évoluant en altitude, tels que les mouflons et les chèvres sauvages.
Il est particulièrement difficile de suivre les guépards dans le pays en raison de leur domaine vital très étendu, de leur faible densité et de leur discrétion. Le moyen le plus efficace pour les étudier consiste à installer des pièges photographiques qui permettent d’identifier les animaux, en observant notamment la forme et la position des tâches foncées sur leur pelage qui sont propres à chaque individu et ne se modifient pas au cours du temps. Au total, quatre-vingts pièges photos ont été installés dans les réserves fréquentées par les guépards et fournissent régulièrement des images sur lesquelles les chercheurs basent leurs travaux.
Même si la survie des trois jeunes n’est pas garantie (en Iran, il est rare que les femelles parviennent à élever plus de 2 jeunes faute de proies suffisantes), Mohammad Farhadinia, co-fondateur de l’Iranian Cheetah Society, se félicite des images enregistrées et espère être en mesure d’établir une estimation fiable de l’espèce dans le pays d’ici quelques mois grâce aux données récoltées par les pièges photographiques.
L’Iranian Cheetah Society est une NGO qui s’est fixé pour mission de conserver les cinq grands carnivores que compte l’Iran (le guépard asiatique, le léopard, le loup, l’ours et la hyène rayée) en réduisant les conflits avec les populations locales et en mettant en place des activités d’éducation et de sensibilisation. Le zoo de La Palmyre finance son programme de conservation des guépards depuis deux ans via la CEPA (Conservation des Espèces et Populations animales).

Source et photos : http://www.zoo-palmyre.fr/news/2012/08/ ... s-en-iran/

Le fait est suffisamment rare pour être souligné : une famille de guépards asiatiques (Acinonyx jubatus venaticus) a été photographiée dans une réserve située au nord-est de l’Iran. En 10 années d’étude de l’espèce dans cette région, c’est la première fois que l’Iranian Cheetah Society observe une femelle adulte accompagnée de trois jeunes (âgés d’environ 3 mois). Ce sont des pièges photographiques installés à proximité d’un point d’eau qui ont permis d’enregistrer les images de la famille venue se désaltérer. En août 2010, une femelle avec 2 jeunes avait été aperçue par des locaux mais aucune image n’avait pu être réalisée. Quant aux pièges photos installés depuis plusieurs années dans différents sites, ils n’avaient fourni jusqu’à présent que des images d’individus solitaires.
Le guépard asiatique ne survit plus à l’état sauvage qu’en Iran. Il est classé en danger critique d’extinction sur la Liste Rouge de l’UICN. Son aire de répartition originelle s’étendait de l’Inde jusqu’à la péninsule arabique en passant par l’Afghanistan, le Turkménistan, l’Iran et la Syrie, mais la dégradation des habitats, la chasse intensive des proies dont il se nourrit, les conflits avec les éleveurs de bétail et le braconnage qui en découle ont fait chuté ses effectifs de façon dramatique. Aujourd’hui, moins d’une centaine d’individus dont la moitié seulement en âge de se reproduire, subsiste en Iran. Différent de son cousin africain, il a délaissé les gazelles des plaines devenues trop rares dans certaines zones pour se nourrir principalement d’ongulés évoluant en altitude, tels que les mouflons et les chèvres sauvages.
Il est particulièrement difficile de suivre les guépards dans le pays en raison de leur domaine vital très étendu, de leur faible densité et de leur discrétion. Le moyen le plus efficace pour les étudier consiste à installer des pièges photographiques qui permettent d’identifier les animaux, en observant notamment la forme et la position des tâches foncées sur leur pelage qui sont propres à chaque individu et ne se modifient pas au cours du temps. Au total, quatre-vingts pièges photos ont été installés dans les réserves fréquentées par les guépards et fournissent régulièrement des images sur lesquelles les chercheurs basent leurs travaux.
Même si la survie des trois jeunes n’est pas garantie (en Iran, il est rare que les femelles parviennent à élever plus de 2 jeunes faute de proies suffisantes), Mohammad Farhadinia, co-fondateur de l’Iranian Cheetah Society, se félicite des images enregistrées et espère être en mesure d’établir une estimation fiable de l’espèce dans le pays d’ici quelques mois grâce aux données récoltées par les pièges photographiques.
L’Iranian Cheetah Society est une NGO qui s’est fixé pour mission de conserver les cinq grands carnivores que compte l’Iran (le guépard asiatique, le léopard, le loup, l’ours et la hyène rayée) en réduisant les conflits avec les populations locales et en mettant en place des activités d’éducation et de sensibilisation. Le zoo de La Palmyre finance son programme de conservation des guépards depuis deux ans via la CEPA (Conservation des Espèces et Populations animales).

Source et photos : http://www.zoo-palmyre.fr/news/2012/08/ ... s-en-iran/