Zootour 2010 : Jour 4

[maxime]

ZOOTOUR 2010
Pays-Bas & Allemagne de l’Ouest




Entre « Dierenpark » néerlandais, fameux zoos du futur…






…Et « Tierpark » allemands, célèbres institutions du passé.








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Jour 4) Visite de l’ALLWETTERZOO MÜNSTER
Sentruper Straße 315
48161 Münster
ALLEMAGNE

Tarif d’entrée (par adulte) : 14 €




1) Le Zoo en Chiffres :

3100 animaux
302 espèces
28 hectares
991 990 visiteurs en 2009
84 employés
Participe à 30 EEP et 18 ESB
Est membre de l’[/b]EAZA[/b] et de la [/b]WAZA[/b]
Année d’ouverture : 1974

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2) Présentation de ma visite :

Le lendemain de notre visite du Gaïapark Kerkrade Zoo, qui s’était révélé être l’un des tous meilleurs zoos visités jusqu’à présent, nous embarquons pour un voyage de 2 heures en direction de l’Allemagne, avec comme objectif la visite de l’AllwetterZoo Münster. Cet établissement récent a été inauguré en 1974 pour remplacer l’ancien zoo de Münster, ouvert en 1875, qui devenait totalement inadapté à la présentation d’animaux exotiques dans l’optique des établissements modernes. Le concept d’AllwetterZoo (« All Weather Zoo », littéralement « Zoo par tous les temps ») est particulièrement original : sur un plan fourni à l’entrée, on propose au public, lorsqu’il fait beau, de faire le tour complet du zoo, ou, lorsque la météo est pluvieuse, d’emprunter un sentier spécifique, de couleur bleue, qui passe par tous les bâtiments du zoo et des sentiers abrités…Un concept que je n’avais jamais vu jusqu’à ce jour et qui permet aux visiteurs de découvrir par tous les temps le parc.
Peu de visiteurs français se sont déjà rendus au parc car sa proximité avec des zoos de renommées internationale, comme Cologne, Duisburg ou Wuppertal, l’a souvent désavantagé. C’est donc sans aucune appréhension que je franchis les portes du parc. Je suis ce jour-là le premier à entrer dans le zoo et, pour éviter le public qui sera sûrement nombreux, je décide de faire le tour du zoo à l’envers, en commençant par l’aquaterrarium. Je suis rapidement impressionné par la qualité de la pédagogie : outres les panneaux classiques, on trouve devant la plupart des enclos de petites zones dédiées aux enfants où ils peuvent, par des jeux ludiques, en apprendre plus sur les animaux et être sensibilisés à leur sauvegarde. Un premier point positif ! La collection du parc, très diverse, est intéressante car elle mélange encore une fois les espèces classiques à des animaux moins courants et intéressants du point de vue conservation. L’exemple le plus frappant est celui de la maison des fauves, où l’on trouve la grande attraction, le lion d’Afrique, mais également des chats dorés d’Asie. Les enclos dédiés aux animaux sont souvent typiquement allemands, avec une utilisation massive du béton pour certains enclos, rappelant les 40 ans d’histoire du zoo. Mais je reste stupéfait par la qualité de certaines installation : c’est l’un des premiers parcs allemands que je visite où chacune des 3 espèces de grands singes est logée de façon admirable, notamment les orangs-outans. Certaines installations sont à revoir, mais de nombreux projets sont en développement pour les améliorer, ce qui, à ma sortie du zoo, me laisse présager d’excellentes choses pour l’avenir du parc qui, en plus, agit de façon admirable pour la conservation in-situ…

Temps de visite : 5h

Météo du jour : Temps extrèmement ensoleillé

Affluene : Peu de visiteurs

Nombre d’espèces que je n’avais jamais observé auparavant : 4 : le bulbul de la Sonde, 2 espèces de reptiles et 1 une espèce de poisson

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4) Compte-rendu - photos:




1) Biocity :



Inauguré le 5 juillet 2005, Biocity est un complexe situé à l’entrée de l’AllwetterZoo qui permet au public de découvrir, avant même de voir des animaux vivants, la biodiversité qui nous entoure. Il est composé de 3 zones situées dans un vaste bâtiment de conception moderne : la première est le centre d’éducation, où les étudiants peuvent mener leurs propres expériences avec des microscopes et analyser leurs résultats sur les plantes et les animaux, la seconde est un centre d’information où le public, grâce à un important dispositif de pédagogie, est sensibilisé à la protection de la nature (panneaux, films, zones itnéractives…). La troisième, enfin, est le « Internationales Zentrum für Schildkröten-Zucht », litérallement le « Centre international pour la reproduction des tortues ». Visible par de petites baies vitrées, il s’agit d’un vaste bâtiment attenant au Biocity où l’équipe de l’AllwetterZoo héberge et élève avec succès différentes espèces de tortues menacées (terrestres ou aquatiques) originaires d’Asie, pour étudier leur comportement et pouvoir, à terme, les réintroduire in-situ ou développer une population captive stable.


Entrée de la Biocity






Centre d’information


Espace pédagogique sur les tortues avec terrariums de présentation


Tortue à long cou de Maccord (Chelodina mccordi)


Vue sur les coulisses de « l’Internationales Zentrum für Schildkröten-Zucht » depuis la Biocity

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2) Aquarium :




Aménagé sur deux niveaux, le vaste bâtiment qu’est l’aquarium a été construit lors de la première décennie d’existence de l’AllwetterZoo Münster. En plus d’abriter une large collection de poissons, il permet également la présentation de reptiles, amphibiens, et même de mammifères.





Le rez-de-chaussée, particulièrement sombre, est entièrement consacré à la présentation de poissons, eau douce comme eau de mer, représentant, au total, 1070 spécimens de 108 espèces différentes. Une vingtaine de bacs aux dimensions variables y reconstituent différents biotopes tels les récifs coralliens, peuplés par des balistes, des poissons-papillons et des crevettes nettoyeuses, les zones de pleine mer, où vivent rascasses, poissons-anges et balistes, les lacs africains, avec des cichlidés du Malawi ou encore les rivières européennes. Le plus grand bassin de la zone est consacré au plus long fleuve du monde, l’Amazone, et abrite une dizaine d’espèces originaires d’Amérique du Sud, comme la raie d’eau douce, l’arowana, le pacu noir ou le poisson-chat tigré.
Des espèces peu communes et fragiles, tel un groupe de 5 poissons-scorpion feuille, rois du camouflage, sont également hébergés dans des aquariums de taille plus réduite qui leur sont entièrement consacrés.










Microphis brachyurus aculeatus


Perche fluviale (Perca fluviatilis) et gardons (Rutilus rutilus)


Raie d’eau douce (Potamotrygon motoroo)


Poisson-vache cornu (Lactoria cornuta)


Poisson-chirurgien voilier (Zebrasoma desjardinii)


Poisson-ange français (Pomacanthus paru)


Amblyeleotris sp.


Poisson-clown ocellé (Amphiprion ocellaris)


Poisson-scorpion feuille (Taenianotus triacanthus)

L’étage de l’Aquarium, accessible par un escalier, est principalement dédié aux reptiles et aux amphibiens, soit plus de 120 spécimens de près de 20 espèces différentes. Les terrariums qui les hébergent, de petite taille, possèdent une dense végétation pour les espèces tropicales et un décor fait de sable et de roches pour les espèces désertiques.
Une liste des espèces présentées dans cette structure pourrait être la suivante :

Axolotl (Ambystoma mexicanum), pleurodèle de Walt (Pleurodeles walt), triton tacheté de Kaiser (Neurergus kaiseri), dendrobate noir et jaune (Dendrobates leucomelas), dendrobate bleu (Dendrobates azureus), dendrobate à tapirer (Dendrobates tinctorius), épipédopate tricolor (Epipedobates tricolor),
Gecko diurne des bambous (Phelsuma klammeri), de rares anolis péruviens (Polychrus peruvianus), deux serpents mangeurs d’œufs (Dasypeltis atra), agame stellion (Agama agama), mortiguette (Sceloporus malachiticus), scinque rugueux (Tiliqua rugosa), un groupe d’une quinzaine d’anolis de Caroline (Anolis carolinensis) et serpent des blés (Elaphe guttata).


Vue générale de l’Aquarium


Vue générale du vivarium


Terrariums typiques pour espèces tropicales


Terrarium typique pour espèces désertiques


Aqua-terrarium des tritons


Axolotl (Ambystoma mexicanum)


Scinque rugueux (Tiliqua rugosa)

Avant de quitter l’aqua-vivarium de l’AllwetterZoo, le visiteur peut encore avoir une vue sur la partie haute du bassin amazonien qu’il a découvert au rez-de-chaussée. Cette partie, aménagée telle une jungle tropicale avec de nombreuses espèces de plantes originaires d’Amérique du Sud, accueille une famille de quatre callimicos de Goeldi (Callimico goeldi). Cette cohabitation dans un même enclos entre poissons et mammifères, sur deux niveaux, permet la création d’une véritable symbiose sur le thème de l’Amazonie.


Partie haute du bassin amazonien, lieu de vie des tamarins


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3) ZoOrangerie :



En s'enfonçant dans une vaste forêt de bambous parcourue de sentiers sinueux recouverts d'écorce, le visiteur s'apprête à découvrir l'une des installations-phares de l'AllwetterZoo, qui a fait sa renommée : la « ZoOrangerie ». Principalement dédié comme son nom l'indique à l'orang-outan, il s'agit en réalité d'un complexe axé sur les forêts tropicales d'Asie du Sud-Est.
A la fin des années 1990, des idées naissent dans la tête des dirigeants pour offrir aux orangs-outans un nouveau lieu de vie, hébergés depuis 1974 dans des cages métalliques devenues inadaptées à leurs besoins. En 1998, les premiers plans sont officiellement présentés à la presse et les travaux peuvent débuter en février 1999, sur l'emplacement de l'ancien plateau des ours polaires.



Un an et demie plus tard, le 30 septembre 2000, la « Zoorangerie » ouvre officiellement ses portes au public, présentée comme le premier élément du futur « AllwetterZoo des années 2000 », dont le masterplan visait (et vise encore) à rénover l'intégralité du parc.
En entrant dans la Zoorangerie, le visiteur est invité, comme dans un labyrinthe, à trouver l'enclos des orangs-outans grâce à un réseau de chemins forestiers ponctués de panneaux pédagogiques sur les mœurs des primates et les raisons de leur disparition, Enfin, après quelques minutes de marche, un sentier s'ouvre au milieu des bambous : il s'agit d'un pont-suspendu en bois et en faux-rochers, surélevé à 5 mètres de hauteur, d'où le visiteur peut surplomber, sur sa gauche, l'enclos des orangs-outans mais également des macaques ouandérous (Macaca silenus) et des loutres naines d'Asie (Aonyx cinereus) qui cohabitent dans ce même espace. D'une surface de 520 m², il consiste en une zone herbeuse en légère pente agrémentée d'une végétation de bambous et de buissons bas parsemée de rochers et de structures d'escalade (dont des troncs-nus verticaux de 10 mètres de hauteur). La présence de ces agrès permet d'offrir près de 1000 m3 d'évolution. Quelques arbres électrifiés apportent de l'ombre aux animaux tandis qu'une cascade s'écoule d'un mur en pierre pour se jeter dans un ruisseau accessible aux loutres. Les visiteurs qui peuvent observer cette symbiose depuis le pont-suspendu, peuvent également avoir des vues plus rapprochées sur cet enclos grâce à des baies vitrées dispersées autour de l'installation.



Sentier menant à la ZoOrangerie


Première vue sur l’enclos des orangs-outans




Observatoires vitrés devant l’enclos des orangs-outans


Pont-suspendu longeant l’enclos des orangs-outans








Enclos des orangs-outans

Après l'avoir entièrement contourné, le public peut trouver sur sa gauche un haut bâtiment d'une superficie de 500 m² à l'intérieur du quel il est invité à pénétrer. A l'intérieur, il se retrouve plongé au coeur d'une dense végétation tropicale (50 espèces végétales) où il peut découvrir les enclos intérieurs des orangs-outans, notamment grâce à un escalier en colimaçon offrant une vue plongeante sur cet espace (à 10 mètres de hauteur). Les enclos intérieurs consistent en deux îles rocheuses aménagées tout en longueur, séparées des visiteurs par un cours d'eau, agrémentées de rochers, de structures d'escalade en bois, filets, cordages..., reliées à 4 boxes individuels, non-visibles.


Entrée du bâtiment des orangs-outans




Intérieur du bâtiment des orangs-outans


Première vue sur l’enclos intérieur des orangs-outans


Escalier permettant l’accès à l’observatoire surélevé






Enclos intérieur des orangs-outans

Actuellement, un couple de loutres naines, un groupe de 3 mâles macaques ouandérous et 6 orangs-outans de Bornéo (Pongo pygmaeus pygmaeus) profitent de cette installation :

1,0 Pongo, né en 1998
1,0 Ito, né en 2006 à Münster,
0,1 Sari, née en 1970
0,1 Nonja, née en 1977
0,1 Temmy, née en 1981
0,1 Mandi, née en 1999 au Zooparc de Beauval (Saint-Aignan) et arrivée au parc en 2010



 
Loutre naine d’Asie (Aonyx cinereus)




Orangs-outans de Bornéo (Pongo pygmaeus pygmaeus)


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4) Phoques gris (Halichoeres grypus) :



Vestige des premiers temps de l’AllwetterZoo, le bassin des phoques, construit à la fin du XXème sècle, est composé d’une zone bétonnée reliée à un bassin de quelques mètres de profondeur (vide lors de ma visite) où sont exécutées, plusieurs fois par jour en haute-saison, de petites animations pédagogiques consistant principalement en la présentation du Medical Training. 6 phoques gris, espèce peu commune en captivité arrivée ici en 1978, y sont actuellement présentés.




Enclos des phoques


Phoque gris (Halichoeres grypus)


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5) Manchots du Cap :



Poursuivant cette présentation aquatique, une petite colonie reproductrice de près de 80 manchots du Cap, arrivée au parc en 1974, occupe à proximité un bassin aux rebords en béton aménagé tout en longueur et couplé d'une petite plage rocheuse où les oiseaux peuvent créer leurs nids et élever leurs petits. Une toile tendue au-dessus d'une partie de l'enclos permet aux oiseaux d'obtenir une zone ombragée tandis qu'en été, lorsque les conditions météorologiques le permettent, les visiteurs peuvent assister à la « PinguinMarsch », durant la quelle une partie du groupe est lâchée en liberté au milieu des visiteurs sur quelques allées du parc. Il faut noter que depuis leur arrivée il y a 37 ans, 450 oisillons ont vu le jour à Münster, un record rarement égalé. Une partie d'entre-eux ont été élevés avec succès à la main et certains, dans le cadre des Programmes Européens d'Elevage (EEP) ont quitté le parc pour rejoindre d'autres zoos (en mars 2010, 18 manchots ont été transférés au SafariPark Beekse-Bergen).




Enclos des manchots


Manchot du Cap (Spheniscus demersus)

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6) Watvogelanlage :



Concluant ce panorama des espèces liées au milieu aquatique, le « Watvogelanlage » consiste en une petite volière de contact reconstituant un milieu marécageux européen, à l'intérieur de la quelle le visiteur est invité à pénétrer. A l'intérieur, il se retrouve sur un chemin sableux bordé de cabanes de plage et peut observer, de l'autre côté, le plan d'eau qui a été aménagé pour accueillir 6 espèces d'oiseaux. La présence d'une large végétation composée de joncs et de roseaux permet une reconstitution fidèle d'un biotope où se mêlent la flore, l'eau et la faune, représentée par 5 harles piettes (Mergus albellus), une vingtaine d'avocettes élégantes (Recurvirostra avosetta), 11 grands gravelots (Charadrius hiaticula), 6 chevaliers-gambette (Tringa totanus), 1 mâle huitrier-pie (Haematopus ostralegus) et un groupe reproducteur d'une vingtaine de combattans variés (Philomachus pugnax).




Watvogelanlage

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7) Haus für « Niedere Affen » :



Attenant à la maison des grands singes, le bâtiment des primates de taille réduite, baptisé « Haus für Niedere Affen » permet aux visiteurs de découvrir, au travers de plusieurs enclos intérieurs et extérieurs, la majeure partie de la collection de singes du zoo. Certaines de ses installations datant du siècle dernier et ne convenant plus à ses pensionnaires, plusieurs travaux ont été réalisés dans ce bâtiment entre 2009 et 2010. Cette nouvelle partie est constituée d'un enclos vitré sud-américain de 30 m² (ouvert en mai 2010) où cohabitent dans un environnement végétalisé tamarins-lions dorés (Leontopithecus rosalia), ouistitis pygmées (Cebuella pygmaea) et un jeune tatou à trois bandes (Tolypeutes matacus) baptisé « Norman », né au Zoo d'Heidelberg. Le reste de la maison, dont la rénovation est prévue pour le futur, demeure comme lors de son inauguration il y a plus de 20 ans. Plusieurs cages intérieures ont toutefois été réaménagées (substrat d'écorces, cordages, enrichissement du milieu) et fusionnées pour offrir plus de place à ses habitants, le mandrill (Mandrillus sphinx) et le capucin (Cebus apella). Elles sont reliées à l'extérieur à de petites volières grillagées agrémentées de rochers et de troncs nus. Ces conditions de vie précaires ont amené l'AllwetterZoo, en juin 2009, à ouvrir un nouvel enclos pour les capucins. Relié à leurs anciennes volières par un pont grillagé, il s'étend sur une surface de 700 m² et permet aujourd'hui aux 11 primates de profiter d'un espace naturel, avec un sol herbeux, d'importantes structures d'escalade et plusieurs arbres qui leur sont entièrement accessibles.


Entrée de la Haus fur « Niedere Affen »


Vue générale de l'intérieur du bâtiment


Nouvelle partie – Enclos sud-américain


Tatou à trois bandes (Tolypeutes matacus)


Ancienne partie – Enclos intérieurs des capucins et des mandrills






Enclos extérieurs des capucins et des mandrills




Nouvel enclos des capucins


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8) Affricaneum :



En 2003, l'AllwetterZoo de Münster fait sensattion dans le monde des parcs animaliers en inaugurant sa grande nouveauté, considérée comme l'un des projets les plus importants de son histoire : l'Affricaneum. Entièrement consacré aux grands singes des forêts tropicales du continent noir, ce complexe s'étend sur une surface de plus de 6000 m² et offre aux visiteurs une immersion en Afrique par la présence d'une importante végétation tropicale, des sentiers sinueux parfois recouverts d'écorce et une importante mise-en-scène (rochers artificiels, observatoires cachés dans la végétation...).


Entrée de l'Affricaneum










Allées et observatoires dans l'Affricaneum

Le premier enclos que le public découvre après avoir franchi l'arche d'entrée est celui des gorilles des plaines de l'Ouest (Gorilla gorilla gorilla). Visible depuis plusieurs points d'observation, vitrés ou surélevés, il offre aux primates une superficie d'évolution herbeuse supérieure à 1200 m² où ont été aménagés d'impressionnantes structures d'escalade (dont des troncs nus culminant à 7 mètres de haut) et plantée une légère végétation buissonneuse permettant aux plus jeunes de se soustraire de la vue du public. De hautes palissades en bois entourent une partie de l'installation tandis que l'un des côtés est séparé du public par un simple cours d'eau. Une cascade se poursuivant en un ruisseau rocheux traversant l'enclos ajoute une touche d'esthétique à cet enclos relativement impressionnant que le visiteur à l'opportunité, à une extrémité, de surplomber en intégralité pour admirer sa grandeur et tenter d'observer ses pensionnaires.










Enclos des gorilles

5 gorilles sont actuellement présentés dans cette installation :

Makoku, mâle dos-argenté né en 1985 au Wilhelma Stuttgart (Allemagne)
N'Kwango, mâle né en 1996,
Fatima, femelle née en 1973,
Changa-Maidi, femelle née en 1996 et
Thabo, le dernier-né, qui a vu le jour à Münster en 2007.







Une cohabitation avec des mangabeys couronnés (Cercocebus torquatus) a été tentée en 2003 pour offrir un enrichissement permanent aux gorilles et ajouter de l'animation à l'enclos. Aucun souci majeur n'a été relévé depuis cette date et la cohabitation fonctionne toujours à l'heure actuelle, avec succès puisque 10 cercocèbes vivent ici.





Un vaste enclos intérieur, aménagé avec un sol recouvert de paille et d'importantes structures d'escalade, nommé le « jardin d'hiver des gorilles » permet au public d'admirer par tous les temps les gorilles.



Enclos intérieur des gorilles

Avant de découvrir la deuxième espèce de grand singe hébergée dans ce complexe, le visiteur peut découvrir l'enclos des potamochères (Potamochoerus porcus pictus), vaste enclos boueux aménagé tout en longueur sous le couvert des arbres, où sont hébergés trois spécimens.



Enclos des potamochères


Potamochère roux de rivière (Potamochoerus porcus pictus)

Le second enclos principal de l'Affricaneum, situé juste en face et séparé de celui des gorilles par une haute pallissade en bois, accueille un important groupe de chimpanzés (Pan troglodytes), dont les animaux fondateurs sont arrivés en 1974 en provenance de l'ancien zoo de la ville de Münster. Longtemps présentés, tous comme les gorilles, dans des conditions relativement précaires, ils ont regagné en 2003 l'Affricaneum où ils disposent d'une demi-île herbeuse agrémentée de nombreux buissons. Quelques abris artificiels formés par des rochers ou encore de larges structures d'escalade enrichissent cet espace aménagé tout en longueur. Différentes termitières artificielles ont été installées pour enrichir le quotidien des chimpanzés et leur permettre, plusieurs fois par semaines, de trouver leur nourriture à l'aide de brindilles.






Enclos des chimpanzés


Actuellement, 10 chimpanzés sont hébergés ici, dont le dernier-né, Sokoto, a vu le jour en 2005.





Avant de quitter l'Affricaneum, le visiteur peut encore découvrir un enclos attenant à celui des potamochères hébergeant une autre espèce de suidé africain, le phacohère (Phacochoerus africanus). Leur enclos, plus désertique, est composé d'un substrat sableux sur le quel ont été placés différents rocheux et troncs nus. Un couple de phacochères arrivé en 1998 est actuellement présenté ici. Plusieurs naissances ont eu lieu ici et les nouveaux-nés sont par la suite transférés vers d'autres établissements, comme en 2008 où deux jeunes mâles nés à Münster sont partis au Wildpark Klosterwald.


Enclos des phacochères


Phacochère african (Phacochoerus africanus)


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9) Menschenaffenhaus :




Directement liée à l'Affricaneum, la Menschenaffenhaus, litérallement « la maison des grands singes » a été construite dans les années 1970 pour les gorilles et les chimpanzés arrivés en 1974 en provenance de l'ancien zoo de Münster. Bien que leurs enclos extérieurs aient été complètement rénovés avec l'ouverture de l'Affricaneum, la direction a décidé de garder leurs enclos intérieurs comme au siècle dernier. Le contraste est donc important entre une installation extérieure moderne et un bâtiment dont le charme typique des zoos allemands a été maintenu. A l'intérieur, le visiteur peut découvrir une rangée d'enclos vitrés où les gorilles et les chimpanzés passent la nuit, enrichies de cordages et d'éléments d'escalade métalliques. En face de ces loges, un important espace pédagogique a été mis en place sur l'évolution des espèces et la protection des grands singes. Grâce à la présence de nombreux panneaux, mais aussi ordinateurs, photos ou éléments manipulables, le public se retrouve vite sensibilisé à la conservation animale.


Vue générale de la Menschenaffenhaus


Enclos intérieur typique pour grands singes


Cuisine






Espace pédagogique


Panneau humoristique sur l'achat du bois exotique

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10) Begehbare Affenanlage :



Poursuivant cette découverte du monde des primates, l'une des spécialités de l'AllwetterZoo, le visiteur peut désormais approcher au plus près ses cousins les singes grâce à la présence de deux îles de contact, les « Begehbare Affenanlage », ouvertes à la fin du Xxème siècle. Le coût total de ce concept, rarement vu en Allemagne, est estimé à 375 000 €. La première île, ouverte en 1998, accueille un groupe de neuf makis cattas (Lemur catta). Accessible par un ponton, elle s'étend sur une surface de 900 m² dont un tiers est recouvert par une forêt aux arbres entièrement accessible aux lémuriens. Depuis cet enclos, le visiteur peut également apercevoir une île rocheuse et végétalisée occupée par quelques varis noirs et blancs (Varecia variegata variegata).








Ile de contact des lémuriens


Bras d'eau entourant l'île de contact des lémuriens


Maki catta (Lemur catta)


Ile des varis noirs et blancs

La seconde île de contact, plus vaste, a été aménagée sur une superficie de 3000 m², entourée par un bras d'eau dont la longueur varie entre 3 et 4 m. Alors que la plupart des autres enclos de contact à primates en Europe sont dédiés à des espèces comme les lémuriens, les magots ou les saïmiris, l'AllwetterZoo a tenté d'acclimater en contact direct une espèce plus originale, une expérience unique en Europe : le colobe guéréza (Colobus guereza). Aucun incident n'a été observé depuis l'inauguration de l'installation en 1999 et aujourd'hui encore, les visiteurs sont invités à pénétrer sur ce territoire herbeux composé d'une partie forêstière et d'une zone plus découverte. Un important réseau de structures d'escalade en bois, dont certaines surplombant les allées empruntées par le public, enrichit le quotidien des primates, dont le groupe est aujourd'hui composé de 11 spécimens. Avant de quitter cet enclos, le visiteur peut observer les loges de nuits des singes à travers de larges baies vitrées.








Ile de contact des colobes

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11) Löwenhaus :



La maison des lions, accessible aux visiteurs, consiste en un large bâtiment constitué des loges intérieures des carnivores et d'un espace pédagogique sur la conservation des félins. Aménagée dans le pur style allemand, elle fait partie des vestiges du premier temps du zoo.


Vue générale de la Löwenhaus


Espace pédagogique

Actuellement, deux espèces de carnivores sont hébergées dans ce complexe : le lion d'Afrique (Panthera leo) et le chat doré d'Asie (Catopuma temmincki temmincki). Cette dernière espèce, particulièrement méconnue par ses moeurs discrets et très rare en captivité, s'est reproduite pour la première fois au zoo en 1987, un fait exceptionnel. En 2000, un nouveau couple a été importé directement du Vietnam pour tenter de renouveller cet exploit, en vain. Les deux animaux disposent de deux vastes enclos intérieurs vitrés, de conception moderne, aménagés avec des éléments naturels (troncs nus, écorces...). Il sont reliés à l'extérieur à une rangée de cages grillagées autrefois occupées par de grands fauves qui ont été fusionnées et densément végétalisées, rendant leur observation délicate. Il faut noter que le parc participe activement à la protection de cette espèce.


Enclos intérieur des chats dorés




Enclos extérieurs des chats dorés

La seconde espèce hébergée dans cette installation, le lion, dispose d'une double-loge intérieure agrémentée de troncs nus et dont le sol bétonné a été recouvert d'écorces. Elles sont reliées à l'extérieur à une demi-île de surface relativement réduite, agrémentée de rochers et plantée de quelques arbres apportant de l'ombre aux animaux. Une volière extérieure, accolée au bâtiment, leur sert également de pré-enclos. Un couple de lions, Jarah et Zeta, arrivé en 2003 en provenance des zoos d'Amsterdam (Pays-Bas) et de Givskud (Danemark) vit ici accompagné de ses deux derniers rejetons, qui ont vu le jour en 2007.


Une des loges intérieures des fauves


Pré-enclos des lions


Ile des lions


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12) Guépards (Acinonyx jubatus) :



Animal-phare de l'AllwetterZoo pour le quel la reproduction est une grande spécialité, le guépard, dispose d'un complexe de 7500 m² qui lui est entièrement consacré. Divisé en plusieurs vastes enclos herbeux et grillagés dont l'aménagement se résume à quelques rochers et plantations, il accueille 8 guépards, soit l'un des plus grands groupes de cette espèce en Allemagne. C'est d'ailleurs ici, en 1975, qu'au eu lieu la première venue au monde naturelle de guépard du pays. Depuis, les naissances se sont multipliées et un total de 47 rejetons a vu le jour ici entre cette date et 2009, année où 4 petits sont encorés nés.






Enclos des guépards


Guépards (Acinonyx jubatus)

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13) Giraffes réticulées (Giraffa camelopardalis reticulata) :



Face à ces prédateurs africains, un petit enclos herbeux garni de quelques arbres accueille le groupe de girafes réticulées du zoo. Une plateforme d'observation en bois prmet d'observer au mieux ces animaux. Arrivés en 1974, il se sont reproduits pour la première fois en 1982 et le groupe compte aujourd'hui 3 individus. Il faut noter qu'une cohabitation avec des springbocks était autrefois visible. Le bâtiment des girafes, ouvert au public, est constitué de trois loges intérieures bétonnées.




Enclos des girafes


Maison des girafes

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14) Gaurs indiens (Bos gaurus gaurus) :

Deux enclos terreux, pouvant être reliés ou séparés selon les naissances ou les mouvements d'animaux, accueillent un petit groupe reprdoucteur de 4 gaurs d'Inde, dont un imposant mâle. Leur installation, agrémentée de rochers et de troncs nus, a été bâtie il y a quelques années dans un style asiatique : leurs abris sont peints d'un rouge vif, tandis que de nombreuses plantations de bambous entourent le visiteur.


Observatoire devant l'enclos des gaurs


Premier enclos des gaurs


Second enclos des gaurs


Gaur indien (Bos gaurus gaurus)

[maxime]

15) Afrikapanorama :



Se voulant une reconstitution du plus célèbre parc national africain, le Serengeti, « L'Afrikapanorama » était à son inauguration considéré comme l'une des plaines africaines les plus modernes de sa génération. Les visiteurs, séparés des animaux par un simple fosé, pouvaient en effet y admirer différentes espèces originaires du continent noir évoluer ensemble librement, comme dans la nature. Vieillissante, cette installation s'est vue offrir entre 2009 et 2010 une sérieuse rénovation. La superficie de l'enclos (1,5 hectares) et son relief (une plaine en légère pente aménagée tout en longueur) sont restés inchangés mais son aménagement a lui, été largement modifié. L'herbe qui recouvrait à l'origine cet espace a été entièrement remplacée et un système de brumisateur automatique a été installé pour lui permettre de se développer. Le fossé sec faisant office de séparation entre les animaux et le public a été remplacé par un cours d'eau, plus naturel et plus discret. Les bâtiments des animaux ont été reconstruits, cachés derrière les arbres, pour maintenir une impression de liberté. Mais la restructuration majeure de l'enclos est visible sur son côté droit. Cette partie, autrefois entièrement bétonnée, a été totalement rénovée : aujourd'hui, le béton a été remplacé par du faux rocher et une cascade s'écoulant dans un bassin a été ajoutée, formant un ensemble particulièrement esthétique. Le visiteur longe la plaine sur sa longueur et, au niveau de la cascade, emprunte un ponton en bois surélevé surplombant le bassin pré-décrit où évoluent quelques pélicans frisés (Pelecanus crispus) et cigognes blanches (Ciconia ciconia) qui ont également accès au reste de la plaine. Les autres espèces hébergées dans cette installation sont le springbock (Antidorcas marsupialis), l'éland du Cap (Taurotragus oryx), le zèbre de Grant (Equus quagga boehmi), le gnou bleu (Connochaetes gnou), le cob defassa (Kobus ellipsiprymnus defassa), la grue couronnée grise (Balearica regulorum) et l'autruche (Struthio camelus). Il faut noter que la plupart de ces animaux se reeproduisent avec succès et que leur effectif varie entre 4 et 14 spécimens.
















Afrikapanorama


Pélican frisé (Pelecanus crispus)


Eland du Cap (Taurotragus oryx)


Zèbre de Grant (Equus quagga boehmi) et cob defassa (Kobus elipsiprymnus defassa)



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15) Elefantenhaus :



L'AllwetterZoo de Münster entretient une importante relation avec la présentation d'éléphants asiatiques, le premier pachyderme étant arrivé au parc en 1900. Il fut également l'un des premiers à ouvrir, en 1994, une maison totalement rénovée où le public pénètre au coeur d'une végétation tropicale et découvre les loges intérieures des animaux, simplement séparés par un fossé sec. La loge principale, entourée d'un décor rochaux, permet notamment aux éléphants de vivre ensemble sur une surcace de 500 m² lorsque le temps ne leur offre pas la possibilité d'accéder à l'air libre. Elle est surmontée d'un dôme vitré permettant de laisser passer la lumière et d'offrir un espace lumineux aux pachydermes et aux visiteurs. Le reste du bâtiment s'articule autour d'une exposition entièrement pédagogique sur la protection de l'éléphant dans son milieu naturel et les traditions asiatiques qui lient les humains aux éléphants. Une petite voliètre de contact où les visiteurs peuvent nourrir des dizaines de loriquets arc-en-ciel (Trichoglossus haematodus) se trouve également dans le bâtiment.


Vue générale de la Elefantenhaus


Observatoire devant l'enclos intérieur des éléphants




Enclos intérieur des éléphants


Volière de contact des loriquets

Fier d'avoir pu ouvrir l'une des maisons à éléphants les plus modernes d'Allemagne, l'AllwetterZoo Münster décida, au début du XXIème siècle, d'entamer la rénovation complète de l'enclos extérieur des animaux, devenu inadapté à leur présentation et à la sécurité des soigneurs-animaliers. La conférence de l'EAZA qui s'est tenue à Vérone en 2010 a même très nettement souligné l'inaptitude du parc à présenter cette espèce dans de bonnes conditions. Malheureusement, la mairie de Münster est en désaccord avec ce projet, jugé trop coûteux (4.9 millions d'euros), et les éléphants sont donc contraints de rester dans leur enclos extérieur vieux de plusieurs dizaines d'années en attendant une éventuelle refonte. Aménagé sur une superficie de 2500 m², il est divisé en deux enclos d'environ 1200 m² chacun où le groupe est divisé en deux parties. Une couche sablonneuse garnit le sol bétonné des deux enclos tandis que des torncs nus et des pierres ont été installés pour les aménager. Conscients de l'ennui de ses animaux, l'équipe du parc procède chaque jour à des enrichissements du milieu (nourriture cachée, sapins de Noël...) pour occuper le quotidien des pachydermes.







Enclos extérieur du groupe principal


Enclos du mâle

Actuellement, 7 éléphants d'Asie sont hébergés dans cette installation : le premier enclos est le lieu de vie des trois vieilles femelles indiennes (Elephas maximus indicus), Tefi, Rada et Kanaudi, nées en 1966 et 1967 dans le milieu naturel, tandis que le second enclos abrite le groupe principal, composé des femelles Corny, Bala et Ratna, nées entre 1984 et 1996, et le grand mâle Chamundi né le 25 mai 1992 au Tierpark Hagenbeck d'Hamburg (Allemagne). Un enclos de 300 m² lui est réservé en dehors des périodes de reproduction, bien qu'aucune naissance n'ait été enregistrée au sein de ce groupe.


Eléphante asiatique (Elephas maximus)


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16) Nashorner :



En 2007, l'AllwetterZoo se lance dans la rénovation totale de ses enclos à rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum), alors constitués de deux petites surfaces bétonnées inadaptées à leur présentation. Le 23 avril 2008, la nouvelle zone ouvre ses portes au public : trois enclos, entourés par des pallissades en bois, ont été mis à la disposition des rhinocéros, pouvant être connectés ou séparés selon les besoins des individus. Une superficie de plus de 4000 m² est ainsi entièrement dédiée aux mastodontes africians. Outre cet agrandissement de leur espace d'évolution, plusieurs aménagements ont été réalisés tels l'ajout d'une couche de sable sur le sol bétonné ou la mise-en-place de nouveaux enrichissements (troncs nus, rochers...). Mais c'est au niveau des visiteurs que se situe la restructuration majeure de cet espace : un effort important a été réalisé pour leur permettre une observation à la fois discrète et optimale. Un abri surélevé leur offre une vue générale sur l'espace tandis que diverses petites baies vitrées ont été percées dans les pallissades entourant les enclos pour leur permettre d'approcher au plus près les animaux. L'espèce, arrivée au parc en 1974, s'est reproduite à plusieurs reprises, la dernière naissance datant de 2009, année durant la quelle « Ebun », bébé célèbre pour avoir été élevé à la main par les soigneurs, a vu le jour.


Vue aérienne du complexe - © Zoolex Gallery




Observatoires devant les enclos des rhinocéros








Enclos des rhinocéros




Rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum)


Panneau pédagogique sur les différentes espèces de rhinocéros

L'installation des suricates (Suricatta suricata) est l'autre nouveauté du parc réalisée en 2008 à proximité des enclos des rhinocéros. Deux enclos enrichis par la présence d'une couche de sable de 80 cm, de rochers et d'arbustes ont été construits pour ces petits carnivores, connectés entre-eux grâce à un ponton surplombant l'allée des visiteurs. Le public se retrouve ainsi entouré par ces animaux qu'il peut observer depuis de larges baies vitrées. Une petite vitre a également été placée à l'une des extrémités de l'enclos pour permettre aux suricates d'observer leurs plus proches voisins, les rhinocéros pré-décrits.


Vue aérienne de l'enclos des suricates - © Zoolex Gallery


Enclos des suricates

Les loges intérieures des rhinocéros et des suricates sont également visibles dans un bâtiment attenant à celui des éléphants.


Loge intérieure des rhinocéros


Enclos intérieur des suricates et vue générale du bâtiment

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17) : Delphinarium



Le delphinarium de l'AllwetterZoo de Münster, ouvert en 1974, est constitué d'une zone d'exposition sur les mammifères marins et d'une piscine intérieure entourée de gradins où se déorulent quotidiennement différents spectacles. La taille et le volume d'évolution offerts aux animaux, tous deux très réduits (seulement 2 millions de litres d'eau) ont amené le parc à réfléchir sur le projet d'une lagune extérieure où les dauphins et les otaries pourraient enfin nager en plein air dans une installation moderne inspirée de celle du Dolfinarium Harderwijk (Pays-Bas). Malheureusement, les moyens faisant défaut, le projet a été abandonné et les otaries de Californie (Zalophus Californianus), au nombre de 6, ainsi que les grands duaphins (Tursiops truncatus) sont contraints de rester dans le delphinarium. Le départ des dauphins vers Nürnberg (Allemagne) qui offre des conditions de vie optimales à ses dauphins est tout de même en projet pour 2012, afin de laisser leur place aux otaries seules. Actuellement, 4 dauphins mâles sont hébergés dans cette installation, Nando, arrivé en 1990 du Tiergarten Nürnberg, et 3 jeunes individus arrivés en 2008 d'Harderwijk : Rocco, Palawas et Kite. Il faut noter que Paco, la dernière Sotalie de l'Amazone européenne, un rare dauphin sud-américain, a vécu ici jusqu'à sa mort en 2009.


Entrée du delphinarium


Bassin de spectacle des otaries et des dauphins


Zone d'exposition sur les mammifères marins


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18) : Wasservögel


Une vaste zone naturelle garnie de larges plans d'eau accueille plusieurs dizaines d'espèces d'oiseaux aquatiques (principalement des anatidés) évoluant en liberté au milieu des sentiers forêstiers que le visiteur emprunte pour longer ces bassins. Une petite colonie de flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis) a élu domicile sur l'un des plans d'eau.








Zone des oiseaux aquatiques


Cygne noir d'Australie (Cygnus atratus)


Flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis)

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19) : Tiger und Leoparden :



La zone dédiée à deux des plus grands félins asiatiques est composée d'un bâtiment ouvert au public, où se trouvent les loges intérieures des deux espèces, et de deux enclos extérieurs. Le premier d'entre eux, une demi-île herbeuse semblable à celle des lions, constitue le lieu de vie des tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica). Elle est agrémentée de petites plantations de bambous et d'un ruisseau se déversant dans le canal séparant les visiteurs des animaux. Deux tigres, Rasputin, mâle én en 2003 au zoo de Leipzig, et Nely, née en 2005 à Dvur Kralove, vivent aujourd'hui dans cette installation.




Bâtiment des tigres et des léopards


Enclos des tigres de Sibérie

Les panthères de Perse (Panthera pardus saxicolor) possèdent quant à elles une volière grillagée accolée au bâtiment où elles disposent de quelques rochers et d'une légère végétation pour se dissimuler. Trois individus, dont Sadira (22 ans), l'une des plus âgées de sa sous-espèce, évoluent ici.


Enclos des panthères

Concluant cette panoplie de carnivores asiatiques, une petite volière paysagée accueille une espèce particulièrement peu courante en captivité en Europe, la martre à gorge jaune de Sibérie (Martes flavigula aterrima). Arrivés en 2004, les individus se sont reproduits en 2007, une grande première mondiale en dehors de Russie ! Il faut noter que des dhôles étaient présentés dans cette zone par le passé.


Volière des martres


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20) : Tropenhaus :




La Tropenhaus, la maison tropicale, est l'un des plus grands bâtiments de l'AllwetterZoo et l'un des plus riches en espèces animales puisque le visiteur pourra y découvrir plusieurs dizaines d'espèces de reptiles et d'oiseaux tropicaux. Avant d'y pénétrer, le visiteur doit toutefois comprendre pourquoi l'environnement qu'il va découvrir, la forêt tropicale, est si menacée de disparition grâce à une zone pédagogique où sont exposés sous vitrine divers objets de contrebande.


Salle pédagogique






Exemples de vitrines

Le visiteur peut maintenant s'aventurer dans la forêt vierge en entrant dans la partie vol-libre de la Tropenhaus, où sont hébergées en totale liberté différentes espèces d'oiseaux originaires des zones équatoriales de la planète. Malgré la faible surface du bâtiment, un environnement exotique a été reconstitué avec ses plantes typiques, ses cascades, ses sentiers recouverts d'écorces, son humidité (90%) et sa température (25°C). Une pluie tropicale est même déclenchée chaque jour pendant 15 minutes, pour humidifer la serre et apporter en plus une réelle immersion pour le public.
100 oiseaux (de taille réduite en majorité) ont été lâchés ici, dont des jacanas noirs (Jacana jacana), des perdrix roulrouls (Rollulus roulroul), des touracos à crête rouge (Tauraco erythrhorynchus), des étourneaux de Bali (Leucopsar rothschildi), des tangaras du Brésil (Ramphocelus bresilius), des otitidophaps nobles (Otidiphaps nobilis), et des espèces moins courantes en captivité comme le verdin à tête jaune (Chloropsis cochinchinensis) et deux espèces de bulbuls : le bulbul de la Sonde (Pycnonotus dispar) et le bulbul bimaculé (Pycnonotus bimaculatus)..Deux discrètes espèces de mammifères, la rousette géante d'Inde (Pteropus giganteus) et le petit chevrotain malais (Tragulus javanicus) sont également présentés en liberté.






Tropenhaus


Canard siffleur du Chili (Anas sibilatrix)


Jacana noir (Jacana jacana)


Tangara du Brésil (Ramphocelus bresilius)


Bulbul bimaculé (Pycnonotus bimaculatus)

Passée cette découverte du monde aérien, le visiteur entre maintenant dans la deuxième partie de la Tropenhaus, un petit bâtiment de forme ronde où il se retrouve entouré par de grands terrariums reconstituant chacun un biotope particulier, de la forêt tropicale au désert. Ils abrirent des pythons molures (Python molurus), des pythons verts (Chondropython viridis), des basilics à crête (Basiliscus plumifrons), des tortues matamatas (Chelus fimbriata) et des varans à queue épineuse (Varanus acanthurus).


Salle de la Tropenhaus dédiée aux reptiles




Exemples de terrariums


Python vert (Chondropython viridis)


Basilic à crête (Basiliscus plumifrons)

La troisième et dernière partie de la Tropenhaus se situe à l'extérieur : le visiteur, en quittant le bâtiment, se retrouve en effet directement au coeur d'une volière de contact densément végétalisée. C'est par l'Amérique du Sud qu'il conclut son voyage au coeur des forêts tropicales puisque cette volière constitue le lieu de vie d'aras rouges (Ara macao), d'aras chloroptères (Ara chloroptera) et de dendrocygnes veufs (Drndrocygna viduata).




Volière de contact sud-américaine


Dendrocygne veuf (Dendrocygna viduata)


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21) : Herbivores


Dispersés autour de la Tropenhaus, différents enclos ombragés accueillent plusieurs espèces d'herbivores : des cerfs du Prince-Alfred (Cervus alfredii), petit cervidé menacé de disparition pour le quel l'AllwetterZoo participe activement à la sauvegarde, des bongos de l'Est (Trachypithecus eurycerus isaaci) et des wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus) cohabitant avec quelques émeus (Dromadius novaehollandiae) dans une petite plaine australienne.


Enclos des cerfs du Prince-Alfred


Enclos des bongos


Plaine australienne


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22) : Kinder- und Pferdepark


L'une des zones pour enfants les plus élaborées du continent européen a été aménagée à l'AllwetterZoo de Münster. Dans un environnement forêstier ponctué de collines herbeuses et de cascades, les plus jeunes ont à leur disposition dans cet espace de nombreux jeux en lien avec la nature pour s'amuser tout en apprenant à respecter la biodiversité, tels de véritables explorateurs. Différents enclos pour herbivores domestiques ont ainsi été placés tout autour de cet espace, mettant notamment en valeur un animal particulier : le cheval, devenu symbole de la ville de Münster. Tout un parcours pédagogique a été créé autour du thème des équidés, entraînant le visiteur à découvrir le monde de cet animal au final méconnu. Différentes races, dont les fameux baudets du Poitou, sont hébergés dans cet espace dans des installations étonnantes, dont une permettant aux ânes d'emprunter un ponton au-dessus de la tête des visiteurs. L'un des derniers équidés sauvages, le cheval de Przewalskii, est également présenté ici dans un vaste enclos désertique. D'autres animaux plus communément hébergés dans les mini-fermes, comme l'incountournable enclos de conatct à chèvres naines ou le célèbre village des cochons d'indes, ont également été installés ici dans des décors naturels.


Ponton permettant le passage des ânes d'un enclos à un autre


Enclos de contact des chèvres


Enclos des cochons d'Inde




Enclos des chevaux de Przewalskii



Panneaux pédagogiques


Espace de jeu

Au milieu de cet espace, un vaste enclos de 1600 m² a été érigé pour accueillir une meute de loups gris d'Europe (Canis lupus lupus) bénéficiant ici d'une installation forêstière paysagée par la présence d'un ruisseau et de nombreux amas de rochers. Leur présence dans cet espace pour enfants est justifiée par les mythes qui entourent cet animal redouté des plus jeunes. De nombreux panneaux et activités pédagogiques en rapport avec les contes ont donc été placés ici pour leur apprendre les moeurs inoffensifs de ce canidé.


Observatoire devant l'enclos des loups




Enclos des loups

Le point d'orgue de cette zone dédiée au cheval est le « Pferdermuseum », un musée de 1000 m² situé au coeur du zoo où toute l'histoire des équidés sauvages et domestiques, est retracée au travers d'expositions permanentes. On peut, parmi les nombreux attraits de cet espace, noter la présence d'un quagga empaillé.




Pferdermuseum



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22) : Bärenhaus



La Bärenhaus de l'AllwetterZoo fait partie des seuls bâtiments dédiés aux ursidés qui soient ouvert au public. Le public peut en effet y pénétrer et découvrir les loges intérieures des animaux à l'instar de la maison des fauves. Celles-ci, particulièrement enrichies, ont pu être agrandies ou connectées entre-elles suite au départ des différentes espèces qui ont été hébergées ici par le passé : ours lippus, ours à collier, ours kodiaks, ours bruns d'Europe, ours baribals...La collection a ainsi été particulièrement réduite pour ne garder aujourd'hui que deux espèces de taille réduite : l'ours brun de Syrie (Ursus arctos syriacus), sous-espèce de l'ours brun peu courante en captivité, et l'ours malais (Helarctos malayanus).




Vue générale de la Bärenhaus


Loge des ours de Syrie

Les ours de Syrie disposent à l'extérieur d'un plateau rocheux garni de monticules de pierres (900 tonnes) et entouré d'un canal leur offrant une importante zone pour nager. Cette installation, ouverte en 2002, est aménagée sur une surface de 850 m² et accueille trois animaux arrivés en provenance du Tiergarten Schönbrunn de Vienne (Autriche).




Enclos des ours de Syrie


Ours brun de Syrie (Ursus arctos syriacus)

La seconde espèce d'ursidé, l'ours malais, est hébergée dans un enclos voisin qui a été totalement réaménagé en 2009. La fosse bétonnée qu'ils possédaient depuis 35 ans a ainsi été agrandie pour atteindre une surface de 550 m² et restructurée pour mettre en avant un côté naturel grâce à l'ajout d'un substrat d'écorces, de souches d'arbres et d'une structure d'escalade en bois. Deux animaux, Klaus; 23 ans, né au MetroZoo de Miami (Etats-Unis), et Josefine, 8 ans, née au Tierpark Friedrichsfelde Berlin (Allemagne) y vivent aujourd'hui.


Enclos des ours malais


Ours des cocottiers (Helarctos malayanus)

Un troisième enclos naturel d'une surface de 500 m² constitue le lieu de vie d'un groupe de coatis à queue annelée (Nasua nasua). Plusieurs arbres, dont certains culminant à une hauteur de près de 10 mètres, leur permettent d'exploiter leurs talents arboricoles.


Enclos des coatis


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23) : Großflugvoliere

La volière des rapaces est un imposant édifice composée d'une paroi bétonnée où se situent les nids des oiseaux et d'une zone plus naturelle agrémentée d'arbres et d'arbustes. Trois espèces sont hébergées dans cette installation, deux européennes, le vautour fauve (Gyps fulvus) et le vautour moine (Aegypius monachus), et une africaine, le serpentaire (Sagittarius serpentarius). Il faut noter que des pontes ont été enregistrées chez chacune des trois espèces.




Volière des rapaces


Serpentaire (Sagittarius serpentarius)




Vautours fauves (Gyps fulvus)



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© Photos d'illustration (après les titres d'enclos) : http://www.allwetterzoo.de/

[hipponain45]

Encore une fois beau compte-rendu !

[raphaël]

très beau compte rendu maxime qui donne vraiment envie de visiter ce zoo !
Mis à part les enclos des éléphants, des phoques et des dauphins, le reste est vraiment de très bonne qualité, notamment les grands singes comme tu l'as souligné, mais la volière européenne a l'air pas mal du tout aussi. Et surtout, les colobes en contact direct, j'ai vraiment envie de voir ça...même si on dirait que tu n'as pas pu en voir de trop près des colobes !
Je trouve toujours un peu dérangeant de voir des rhinos blancs sans terrain herbeux, ils seraient peut être mieux sur la savane, en échange des élands par exemple.
Mais sinon, bel ensemble !

[steve69009]

Merci Maxime pour ce très beau contecompte rendu

[okapi]

Un beau compte rendu pour un parc qui réussi à gérer son passif de "zoo allemand" avec une certaine modernité. Je ne suis pas sûr que les bâtiments "classiques" des parcs germaniques aient encore du "charme", mais ils structurent le zoo et créent un rapport architectural inconnu en France. Le plan de collection est plutôt banal et sert visiblement de prétexte à illustrer ce fâcheux principe des "zones" géographiques. En dépit d'installations plutôt bien conçues, les grands singes ne se reproduisent plus depuis quelques années: sais-tu si il y a une raison (contraception imposée?) à cela?

[Therabu]

Merci Maxime. Avant les installations je retiendrais la pédagogie mise en avant par le parc. Des complexes entiers dédiés au devoir d'éduquer le public, des moyens diversifiés changeant du traditionnel panneau... C'est une vision que j'apprécie beaucoup. Le centre de reproduction des tortues asiatiques est quant à lui une initiative remarquable. Etant donné l'état de conservation de la majorité de ces reptiles (je pense pas être loin du chiffre réél en disant que 85% des especes asiatiques sont classées au moins vulnérables), ce complexe se justifie amplement, notamment pour récuperer les individus issus de saisies mais aussi pour leur élevage en captivité qui nécessite bien moins de moyens que celui des gorilles et des éléphants.

[maxime]

En dépit d'installations plutôt bien conçues, les grands singes ne se reproduisent plus depuis quelques années: sais-tu si il y a une raison (contraception imposée?) à cela?

Non, non, aucune raison au peu de naissances chez les grands singes ces dernières années. Mandy est récemment arrivée de Beauval pour stimuler le mâle, et elle semble très proche de lui, alors, peut-être une prochaine naissance chez les orangs-outans à Münster qui viendrait pallier cet arrêt de la reproduction...

Je suis content, Therabu, que l'aspect pédagogique soit visible au travers le compte-rendu car c'est vraiment ce qui m'a étonné dans ce parc ! Les allemands, contrairement à leurs voisins néerlandais ou autrichiens, ne sont pas excellents dans ce domaine et Münster a vraiment fait le nécessaire en créant des zones pédagogiques très bien conçues.

[Therabu]

C'est vrai que c'est pas une chose évidente à retranscrire, plus un esprit que l'on ressent en visitant les parcs.

[maxime]

Naissance de panthères de Perse !

Le 18 mai 2011, Bara, femelle panthère de Perse de l'AllwetterZoo, a mise au monde deux petites boules de poil, une première au parc depuis de longues années. Une nouvelle d'autant plus réjouissante lorsque les soigneurs-animaliers ont appris que leur mère, âgée de seulement 4 ans, s'occupait à la perfection de sa progéniture. Différents contrôles effectués par le vétérinaire, visant notamment à fournir du vermifuge aux rejetons, ont permis de connaître le sexe des petits : il s'agit d'un mâle et d'une femelle ! Bara, très irritée les jours où le vétérinaire doit traiter ses bébés, s'est habituée et se calme aujourd'hui rapidement à son approche.


(c) http://www.allwetterzoo.de/fotos/news20 ... k-2011.php

[maxime]

En attendant l'ouverture de l'Elefantenpark, l'AllwetterZoo de Münster vient de présenter au public sa toute dernière réalisation : la nouvelle installation intérieure des lions. La réunion de plusieurs anciennes cages de la maison des fauves a permis d'offrir aux grands félins une loge unique d'une surface de 108 m² enrichie par la présence d'un substrat d'écorces et de différents éléments naturels comme des souches d'arbres et des rochers. Du côté des visiteurs, sept panneaux de verre (pesant 500 kg et représentant 32 m²) ont remplacé les anciens barreaux pour offrir une meilleure vision des animaux.


(c) http://www.allwetterzoo.de/fotos/news20 ... l_2012.php