le grand chapiteau du monde Arte. Cirque

[Math 63]

Dialogue de sourd Wilfried, dans ces cas-là il vaut mieux laisser tomber, certains sont tellement contents de pouvoir asséner leurs idées comme des vérités absolues, que ça ne sert à rien.

[togare]

Il y a un joyeux mélange ici! Le dressage, dans le sens d'une soumission et dans l'objectif de l'obtention d'une performance répétée à heures fixes est une absurdité. L'accoutumance à la présence humaine pour un animal en zoo à des fins thérapeutiques est un autre débat. La possession d'un chien, dont les besoins diffèrent entre un chihuahua et un danois, relève d'un étrange habitus humain, marqué par un désir de possession d'un être vivant sur lequel le dit humain exerce un ascendant. Au bout du bout du débat, un chien n'a pas grand chose à faire dans un cercle humain à moins d'y remplir des fonctions ancestrales (surveillance des troupeaux, chasse). Tous nos chiens "domestiques" sont le résultat de mutations obtenues à partir du genre loup. Ces mutations ont été accomplies pour le plaisir, et essentiellement pour le plaisir, des hommes. Posséder un chien, c'est s'approprier une créature vivante qui n'a guère le choix de refuser, même si évidemment, il sera, dans la plupart des cas, bien traité.

Okapi, j'ai du mal à te suivre!
Avoir un chien chez soi c'est pas bien?
Et dans les zoos on ne sapproprie pas des créatures vivantes qui n'ont pas le choix ?
Serieux, j'ai du mal à suivre.
On ne sait plus à qui on a faire sur ce forum.
Vous ne prenez pas de plaisir à visiter les zoos ?
Vous voulez nous faire croire que vous n'êtes motivés que par la protection des espéces?
J'ai l'impression que certains d'entre vous ont tendance à en faire un peu trop pour se donner bonne conscience.

[Vinch]

Bon, ce topic part vraiment en sucette... Nous parlions de cirques, et voilà qu'on parle du plus abnégatif compagnon de l'homme...

Enfin... Pour en venir à la sélection canine, il y a eu des tas de mutations qui ont ensuite fixées via la consanguinité...
Le basset hound par exemple, représente plusieurs caractères mutants absolument incompatibles avec sa survie à l'état naturel (très longues oreilles, achondroplasie, etc...); le shar-pei, avec tous ses plis ne survivra pas non plus longtemps dans la nature... De même qu'un dogue allemand ou un chihuahua...
Des races poussées à l'extrême en fixant des caractères héréditaires qui sont, ni plus ni moins, tératologiques...

Quant au chien "esclave", il ne faut pas faire dire ce qu'on n'a pas dit... Le chien normal aura toujours un rapport de soumission/ dominé par rapport à son maître... Pas besoin d'avoir un master en éthologie pour comprendre ça.

Enfin:

Dialogue de sourd Wilfried, dans ces cas-là il vaut mieux laisser tomber, certains sont tellement contents de pouvoir asséner leurs idées comme des vérités absolues, que ça ne sert à rien.

Phrase typique de celui qui manque d'argument dans son raisonnement ou qui ne veut pas entendre, et qui fait passer son interlocuteur pour ce qu'il est déjà... Lol !

J'ai l'impression que certains d'entre vous ont tendance à en faire un peu trop pour se donner bonne conscience.

Me concernant, je pense ne pas en avoir besoin, je pense vraiment ce que je dis...

[okapi]

La tératologie appliquée à l'évolution canine... Jolie comparaison! Bon, complétons: non, ce n'est pas forcément bien de "posséder" un chien, même s'il y a toujours d'excellentes raisons pour le faire. C'est un plaisir de "riches" (dans un sens large et occidental, je n'accuse personne!) et fatalement empreint d'un soupçon d'égoïsme (MON chien...), mais c'est un animal qui a rendu et rend d'immenses services à l'homme. Le point ambigu est dans les besoins: à quel point avons-nous besoin de détenir un animal chez soi?
Un zoo ne possède pas ses bêtes et lorsque les associations de consommateurs, les visiteurs initiés et les édiles seront vraiment sur le coup, beaucoup d'entre eux progresseront enfin vers leurs vraies missions.

[Wilfried]

J'imagine que ces nuances sémantiques n'échappent pas aux animaux présentés dans les zoos, et si je me départi du second degré, je ne pense pas que ces joyeusetés (toutes empreintes d'un moralisme bien senti bannissant l'infect égoïsme inhérent à toute "possession" d'être vivant et sensible) soient perçues par les animaux qui vont de long en large derrière une barrière, un grillage ou une vitre...

Autrement dit (pour être sûr d'être bien compris) que tous ces grands et beaux débats n'impactent en rien sur leur horizons et leur quotidiens.

Perso, et même si c'est maaaaaal, peu m'importe que les zoos soient propriètaires ou pas, ce qui m'interesse, c'est l'environnement de l'animal, les moyens qu'on y a investi, les arbitrages que l'on a fait entre ses besoins et les impératifs parfois pédagogiques, conservationnistes de plus en plus souvent (si, si!) et quasi-systématiquement commerciaux (au sens large et occidental du terme, sans trivialité aucune) de la structure qui l'héberge.