Les taches de félins expliquées :
Les taches des léopards sont des camouflages liés à leur habitat, à leurs styles de vie et à leurs habitudes de chasse, affirment des zoologistes britanniques.
Certaines espèces, comme le puma, voient leur pelage changer au cours de leur vie
Le Dr William Allen et ses collègues de la Royal Society ont analysé les pelages de 37 espèces de félins dans le but de comprendre la variété impressionnante de motifs retrouvés dans la nature.
Les pelages des félidés se présentent sous trois grandes catégories :
uni
motifs simples
motifs complexes
Les chercheurs ont étudié les espèces en fonction des types de milieu dans lesquelles elles vivent et de leurs habitudes de vie, par exemple :
si elles vivent en forêt ou dans la savane
si elles préfèrent la terre ferme ou les arbres
si elles vivent la nuit ou le jour
Constatations
Les chercheurs ont découvert que les félins qui vivent dans les arbres et qui sont actifs lorsque la lumière est faible présentent habituellement des pelages plus complexes et aux motifs plus irréguliers, comme le jaguar et l'ocelot.
De l'autre côté, les félins qui vivent à ciel ouvert ont tendance à avoir un pelage uni, particulièrement en milieu montagneux, comme le puma.
Le léopard relève de la catégorie intermédiaire, puisqu'il se retrouve principalement dans les plaines et les prairies, d'où son pelage tacheté et ses motifs simples et relativement réguliers, tout comme le guépard.
De la même manière, plus un félin passe du temps dans les arbres, plus la probabilité qu'il soit tacheté est grande.
Des taches complexes et irrégulières sont vraisemblablement un bon camouflage dans les forêts, où la lumière qui passe entre les feuilles des arbres produit un éclairage moucheté d'ombres aux contours imprécis.
Les résultats de ces travaux permettent de penser que le motif des taches évolue au fil du temps pour se rapprocher des éléments du décor naturel en termes de taille, de forme et de variété.
Le cas du tigre reste un mystère :
Les rayures verticales du tigre, comme celles du zèbres, demeurent rares dans la nature. Si les chercheurs estiment qu'elles servent également de camouflage dans un habitat qui présente de nombreuses caractéristiques orientées verticalement, ils se demandent cependant pourquoi les rayures verticales ne sont pas plus répandues chez les félidés et chez d'autres espèces de mammifères.
Le détail de ces travaux est publié dans le Royal Society journal.
Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sc ... ches.shtml
Les taches des léopards sont des camouflages liés à leur habitat, à leurs styles de vie et à leurs habitudes de chasse, affirment des zoologistes britanniques.
Certaines espèces, comme le puma, voient leur pelage changer au cours de leur vie
Le Dr William Allen et ses collègues de la Royal Society ont analysé les pelages de 37 espèces de félins dans le but de comprendre la variété impressionnante de motifs retrouvés dans la nature.
Les pelages des félidés se présentent sous trois grandes catégories :
uni
motifs simples
motifs complexes
Les chercheurs ont étudié les espèces en fonction des types de milieu dans lesquelles elles vivent et de leurs habitudes de vie, par exemple :
si elles vivent en forêt ou dans la savane
si elles préfèrent la terre ferme ou les arbres
si elles vivent la nuit ou le jour
Constatations
Les chercheurs ont découvert que les félins qui vivent dans les arbres et qui sont actifs lorsque la lumière est faible présentent habituellement des pelages plus complexes et aux motifs plus irréguliers, comme le jaguar et l'ocelot.
De l'autre côté, les félins qui vivent à ciel ouvert ont tendance à avoir un pelage uni, particulièrement en milieu montagneux, comme le puma.
Le léopard relève de la catégorie intermédiaire, puisqu'il se retrouve principalement dans les plaines et les prairies, d'où son pelage tacheté et ses motifs simples et relativement réguliers, tout comme le guépard.
De la même manière, plus un félin passe du temps dans les arbres, plus la probabilité qu'il soit tacheté est grande.
Des taches complexes et irrégulières sont vraisemblablement un bon camouflage dans les forêts, où la lumière qui passe entre les feuilles des arbres produit un éclairage moucheté d'ombres aux contours imprécis.
Les résultats de ces travaux permettent de penser que le motif des taches évolue au fil du temps pour se rapprocher des éléments du décor naturel en termes de taille, de forme et de variété.
Le cas du tigre reste un mystère :
Les rayures verticales du tigre, comme celles du zèbres, demeurent rares dans la nature. Si les chercheurs estiment qu'elles servent également de camouflage dans un habitat qui présente de nombreuses caractéristiques orientées verticalement, ils se demandent cependant pourquoi les rayures verticales ne sont pas plus répandues chez les félidés et chez d'autres espèces de mammifères.
Le détail de ces travaux est publié dans le Royal Society journal.
Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/sc ... ches.shtml