Zootour 2010 : Jour 2)

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Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar maxime » Mardi 24 Août 2010 15:43

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Entre « Dierenpark » néerlandais, fameux zoos du futur…

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…Et « Tierpark » allemands, célèbres institutions du passé.

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Jour 2) Visite du ZOO DUISBURG
Mülheimer Strasse 273
Duisburg
ALLEMAGNE


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Tarif d’entrée (par adulte) : 14.50 €


1) Le Zoo en Chiffres :

2600 animaux
295 espèces
16 hectares
1 098 032 visiteurs en 2009 (1 088 270 en 2008)
95 employés et 40 bénévoles
Participe à 35 EEP et 20 ESB

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2) Historique :

Contrairement à la plupart des grandes institutions allemandes qui existent depuis plus de 100 ans, l’historique du Zoo de Duisburg ne se résume qu’à 76 ans d’histoire. 76 ans toutefois particulièrement intenses.
Dès 1920, les premières idées d’introduire un parc animalier au sein de Duisburg naissent dans la tête des dirigieants de la grande ville, l’une des dernières de l’ouest de l’Allemagne à ne pas posséder son propre zoo.
Ce souhait se concrétise en 1934, plus précisément le 12 mai, qui marque l’ouverture du « Duisburger Tierpark », où, sur une surface de 6 hectares, les visiteurs peuvent admirer différentes espèces locales (sangliers, cervidés…) mais également les premiers animaux exotiques, comme le condor des Andes, le python molure ou le lion d’Afrique, hébergés dans de petites cages bétonnées. Le succès est au rendez-vous et 4000 personnes franchissent les grilles du parc dès la première journée.

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Fort de sa réussite (300 000 visiteurs la première année), l’année suivante marque l’ouverture de la première maison des singes et d’un vaste aqua-terrarium baptisé « la maison des 1000 poissons » où le public peut découvrir tortues marines, crocodiles et bien sûr poissons des mers chaudes.

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Des naissances sont rapidement enregistrées chez les lions et les ours et de nouveaux enclos à l’air libre sont créés, notamment pour les carnivores, sur le modèle du Tierpark Hagenbeck.

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En 1944, le parc n’échappe pas à la seconde guerre mondiale et de nombreux animaux périssent sous les feux. Seuls un émeu, quelques chèvres, un âne et trois flamants, survivent. L’aquarium est même entièrement détruit. Il faut tout reconstruire et l’équipe du parc entreprend un important travail de restructuration du parc.

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Pour attirer les visiteurs, atteints par cette terrible guerre, une fosse pour ours baribals est aménagée à l’extérieur du zoo, en bordure de route, faisant office de « vitrine » et invitant les passant à s’arrêter pour admirer les animaux et rentrer à l’intérieur du zoo.

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5000 m² sont également érigés pour construire une installation dédiée aux animaux marins. Manchots, phoques et otaries font leur apparition dans des bassins à l’air libre révolutionnaires, dominés par Moritz, un éléphant de mer de plus d’une tonne considéré comme le plus imposant jamais été gardé en captivité en Europe.

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Courant 1958-1959, le zoo, à l’étroit, inaugure une extension de l’autre côté de l’autoroute, reliée à la première partie par une longue passerelle.

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Dans cette extension de 5 hectares, makis cattas, tigres, daims et flamants prennent place dans des enclos modernes où les barreaux laissent place aux fossés secs, et le béton à des formations rocheuses.

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1961, avec l’importation de quatre okapis et d’un bonobo en provenance directe du Congo, marque le début de l’apogée du Zoo de Duisburg.

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Grâce à une équipe de chercheurs motivée ayant pour but de ramener à Duisburg les plus grandes raretés animales de la planète, les importations se succèdent et la collection du parc devient l’une des plus importantes d’Europe.
Les primates, notamment, font partie des points forts de l’établissement : langurs, douroucoulis, cercopithèques, semnopithèques de François, hocheurs à nez blancs, callithricidés, nasiques, capucins… En tout 200 primates de 100 espèces font leur apparition dans les cages de la maison des singes.

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Il est nécessaire de loger l’ensemble de ces primates dans un bâtiment d’une ampleur exceptionnelle : en 1962 s’ouvre dans l’extension « l’Äquatorium », considéré, avec une superficie de 12 000 m², comme la plus grande maison à singes jamais réalisée au monde.

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L’une des plus grandes attractions dans l’histoire du zoo de Duisburg, l’arrivée des dauphins tursiops, a lieu en 1965 avec l’ouverture du premier delphinarium couvert de toute l’Allemagne. Sous un petit chapiteau, un bassin ovale de quelques milliers de litres d’eau attire pendant de nombreuses années une foule spectaculaire.

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Fort est de constater que les mammifères marins, et plus particulièrement les cétacés, attirent les visiteurs par milliers. Les expéditions, qui étaient jusqu’alors tournées vers les forêts tropicales d’Amérique du Sud, changent complètement d’horizon et l’on décide de commencer les captures dans les océans. En été 1969, Dr. Gewalt et son équipe embarquent vers le Canada à la recherche d’un animal mythique : la baleine blanche. 2 femelles et un mâle bélougas débarquent à Duisburg au sein d’un espace intitulé le « Walarium » (litérallement le « Baleinarium ») du jamais vu auparavant.

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En tout, 6 espèces de cétacés sont détenues à Duisburg : le dauphin tursiops et le bélougas, mais également le dauphin de Commerson (une vingtaine au total), la sotalie de l’Amazone (4 mâles au total), le marsouin commun (un couple) et bien sûr, le dauphin rose de l’Amazone. 5 individus, importés directement du Vénézuéla, prennent place dans l’aquarium du parc.

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Les raretés s’enchaînent et les expéditions aux quatre coins de la planète permettent de ramener sur le sol allemand des espèces jamais vues auparavant, comme les wombats à museau velu, les diables de Tasmanie, les linsangs, les bec-en-sabot, les oryctéropes, les tatous géants, les lamantins, les écureuils volants, les grenouilles goliath, les outardes, les fossas…

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Mais bientôt, outre la nécessité d’attirer le grand public avec des espèces rares, apparaît au sein du parc le besoin d’une rénovation majeure car les conditions de vie des animaux deviennent rapidement dépassées, à l’aube du XXIème siècle où les enclos priment sur la collection. La naissance d’installations relativement modernes sur le continent enfoncent le zoo de Duisburg à une bien mauvaise place et le parc doit réagir. Il choisit donc de réduire sa collection pour augmenter la surface des enclos et leur proposer un aménagement correct.
Le bélouga (Ferdi) et le dauphin de Commerson (Yogi) sont ainsi transférés à San-Diego en 2004.

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Et le dauphin de l’Amazone, dernière espèce de cétacé sud-américaine détenue au parc, prend place au sein d’une serre tropicale grandiose : Rio Negro.

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Dr. Achim Winkler prend la tête du zoo le 1er janvier 2007, et avec lui, de nombreux projets, comme celui d’un nouvel enclos à ours à lunettes, devraient voir le jour dans les années à venir…

© Photos : 75 jahre Zoo Am Kaiserberg, de Achim Winkler


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3) Présentation de ma visite :

Le lendemain de notre visite du Burgers’Zoo, nous décidons de traverser la frontière allemande pour visiter le zoo de Duisburg, établissement que j’avais découvert en août 2006. Déjà à l’époque il m’avait particulièrement charmé par son mélange de nouveautés et d’installations modernes, tout en conservant ses vieilles installations typiquement allemandes. Certains enclos, toutefois, restaient particulièrement inadaptés à leurs occupants.
Nous entrons dans le parc par l’entrée secondaire dès 9 heures, pour l’ouverture, et nous sommes les premiers visiteurs de la journée ! Forcémment, le temps est loin d’être au rendez-vous : des trombes d’eau s’abattent sur nos parapluies et les allées, en plus d’être trempées, sont totalement vides, quelques soigneurs exceptés. Le moral assez bas par cette météo désastreuse, nous commençons tout de même la visite et nous dirigeons rapidement vers l’Equatorium, le bâtiment des singes, dans le quel nous serons à l’abri. Lorsque nous ressortons, le temps a complètement changé et la tempête a laissé place à un grand soleil ! La chance nous sourit, et nous en profitons donc pour découvrir l’étonnant parc qu’est le zoo de Duisburg. Celui-ci a en effet su gardé le charme de ses premières années d’ouverture tout en ouvrant des installations modernes et impressionnantes. Rio-Negro, la serre sud-américaine, est gorgée d’émotions grâce à la présence du dernier dauphin rose de l’Amazonie.
Malgré la présence vieilles installations qui mériteraient une rénovation, beaucoup d’efforts ont été faits ces dernières années et de nombreux projets sont encore à l’étude pour améliorer les conditions de vie des pensionnaires. L’enclos des gorilles et l’installation australienne sont particulièrement intéressantes tandis que certaines cages pour félins sont totalement inadaptées. La collection, typiquement allemande, est particulièrement impressionnante et la présence d’éléphants, de girafes, de deux espèces de grands singes, de fauves dans un parc urbain est toujours extraordinaire. Les espèces rares (lotures géantes, gloutons, dendrolagues, échidnés, wombats…) ont également une place de choix et font de ce parc une véritable découverte du monde des animaux.


Temps de visite : 6h

Météo du jour : Temps ensoleillé Image


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4) Compte-rendu - photos:

1) Les tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica) :

Une installation aménagée tout en longueur en 1959 accueille, peu après l’entrée, un couple de tigres sibériens (Elroy et Gisa) sortant en alternance. Pendant que l’un des individus dispose de la demi-île, agrémentée d’une abondante végétation et d’un large bassin, l’autre est isolé dans une cage grillagée au sol bétonné faisant également office de bâtiment de nuit.

--> Présentation depuis 1959. Reproduction enregistrée (jusqu’en 1994).


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2) Les antilopes : grands koudous (Tragelaphus strepsiceros) et bongos (Tragelaphus eurycerus isaaci) :

Deux enclos entourés d’un fossé sec, l’un terreux et l’autre herbeux, accueillent deux imposantes espèces d’antilopes africaines : Des grands koudous et des bongos de montagnes. Quelques branchages et zones ombragées agrémentent les installations.
Il faut noter qu’autrefois, l’enclos des bongos constituait le lieu de vie de 4 okapis importés directement du Congo.

--> Présentation depuis respectivement 1964 et 1979 . Reproduction enregistrée chez les deux espèces.


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3) Jardin chinois

Inauguré en 1988 comme cadeau de la ville de Wuhan, jumelée avec celle de Duisburg, le jardin chinois s’étend sur une surface de près d’un hectare (8000 m²) et permet aux visiteurs de se promener au cœur d’un espace réfléchi et serein tel un havre de paix où les étangs, les cascades, les pontons, les rochers et les pagodes se succèdent au milieu d’une abondante végétation de bambous. Coût total estimé : 8 millions d’euros.

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A proximité du jardin chinois, deux enclos vitrés aménagés en 1990 sous le couvert des arbres hébergent deux espèces asiatiques, en cohabitation : le petit panda (Ailurus fulgens) et le mutnjac de Reeves (Muntiacus reevesi). Cette présentation mixte, tentée avec échec au Tiergarten Nürnberg (Allemagne), se déroule bien à Duisburg notamment grâce à la présence d’une double-installation qui permet notamment, lors des naissances chez les muntjacs, qui se reproduisent régulièrement depuis leur arrivée en 2007, d’isoler les deux espèces.

Un couple de petits pandas est hébergé dans cette instalaltion :
Ayuko, né en juin 2006 à Beekse-Bergen (Pays-Bas) et
Ping, née en juin 2003 à l’ErlebnisZoo Eichberg (Suisse).


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4) Gorilla Bush : Gorilles des plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla)

Inaugurée le 22 mai 2002 après 4 mois de travaux, cette installation extérieure exclusivement dédiée à la présentation de gorilles s’étend sur une surface de 1400 m² (dont 1200 sont accessibles aux primates) et a été inaugurée à l’emplacement de l’ancien enclos des gorilles, qui consistait en une cage circulaire entourée de baies vitrées.
L’enclos, entièrement herbeux et vallonné, est agrémenté de différentes structures d’escalade artificielles (branchages, troncs nus de 10 mètres de haut, 240 mètres de cordages…) mais également, fait rare pour des grands singes, de buissons (notamment des masssifs de bambous) qui leur sont entièrement accessibles. En tout, 700 bambous, 200 épines-vinettes et 700 m² d’herbe (jamais tondue) ont été plantés. Une zone ombragée, aménagée sous le couvert des arbres, est également mise à leur disposition tandis qu’une importante politique d’enrichissement du milieu a été testée. Ainsi, une termitière artificielle leur permet de goûter, à l’aide de brindilles, des gourmandises introduites dans de petites ouvertures, tandis que 5 « jardins d’herbe » ont été installés. Ces zones végétalisées de 3 m2 et de 20 cm de profondeur recouvertes d’une grille permettent aux gorilles, lorsque les plantes ont atteint une hauteur suffisante et dépassent de la grille, de les attraper et de s’en nourrir.
Les visiteurs, eux, ont l’opportunité de découvrir les animaux depuis différents observatoires (surélevé, derrière un fossé sec, derrière un cours d’eau mais également depuis une grotte rocheuse munie de baies vitrées).

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6 individus sont actuellement hébergés à Duisburg :

Mapena, le mâle dominant, né en 1996 à Jersey,
Momo, femelle née en 1982 au Wilhelma Stuttgart,
Vizuri, femelle née en 1995 à Zürich,
Safiri, femelle née en 1996 à Apenheul, et
Kiburi et Uzuri, nées en 2008 à Duisburg.


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5) Äquatorium : Le bâtiment des primates

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Considérée à son inauguration comme la plus vaste « maison à singes » jamais réalisée au monde, ce bâtiment baptisé « Äquatorium » s’étend sur une surface de 12 000 m² et a été inauguré en novembre 1962 pour loger quelques 200 primates qui avaient été importés d’Amérique du Sud, d’Asie et d’Afrique. En tout, 100 espèces différentes, du ouistiti pygmée au gorille en passant par le nasique ou le langur, y ont été logées en 48 ans, un record en Europe. Un budget d’1 million d’euros a été nécessaire à son éllaboration.
Aujourd’hui, après plusieurs rénovations (dont l’une en 2002 aura permis d’offrir de nouvelles loges aux grands singes) et plusieurs départs, la collection a été largement diminuée et les enclos agrandis et rénovés.
Aujourd’hui, la plupart des espèces (de taille moyenne à grande) hébergées dans ce bâtiment possèdent au moins une loge intérieure (sol bétonné recouvert de paille avec agrès en bois) reliée à un espace extérieur qui peut consister en un enclos vitré herbeux pour les orangs-outans ou à une cage grillagée pour les gibbons et les cercopithèques.

Une liste des primates actuellement hébergés dans ce complexe pourrait être la suivante :

Gorille des plaines de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla), qui disposent également à l’extérieur du « Gorilla Bush » précédemment décrit :

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Orangs-outans de Bornéo et de Sumatra (Pongo pygmaeus & Pongo abelii), dont un grand mâle capturé dans la nature, baptisé Siam, a atteint l’âge vénérable de 50 ans :

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Gélada (Theropithecus gelada), espèce arrivée en 1961 :

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Gibbon agile (Hylobates agilis), gibbon à favoris blanc (Hylobates leucogenys) et siamang (Symphalangus syndactylus), cette dernière espèce ayant accès à une vaste île végétalisée :

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Des cercopithèques de Brazza (Cercopithecus neglectus), des macaques ouandérous (Macaca silenus) et des cercopithèques dianes (Cercopithecus diana diana) :

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Et pour finir cette impressionnante collection, deux très rares hocheurs à nez blanc (Cercopithecus nictitans nictitans) arrivés en 2001 de la Ménagerie du Jardin des Plantes (Paris) :

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Vues d’ensemble de l’Äquatorium :

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Différentes volières plus végétalisées, sans accès à l’extérieur, accueillent quelques callithricidés sud-américains tels des tamarins-lions dorés (Leontopithecus rosalia), des callimicos de Goeldi (Callimico goeldii), des ouistitis à pinceaux blancs (Callithrix jacchus), des ouistitis pygmées (Cebuella pygmaea), des tamarins pinchés (Saguinus oedipus) mais également des oiseaux tels des roulrouls couronnés (Rollulus roulroul) et des tyrans quiquivis (Pitangus lictor).

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Tamarin pinché (Saguinus oedipus)

Deux enclos, munis de baies vitrées hautes de 1 mètre, ont été aménagés au milieu des deux salles principales de l’Äquatorium. Reliés entre-eux par un important nombre de cordages, ils sont particulièrement végétalisés et accueillent un aperçu de la faune sud-américaine qui évolue ici en totale liberté au-dessus de la tête des visiteurs. Il s’agit de paresseux didactyles (Choloepus didactylus) et d’iguanes verts (Iguana iguana). Des tatous velus (Chaetopractus villosus) sont également présentés sur la surface terrestre de l’un des deux enclos.

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Un enclos extérieur boueux largement végétalisé et garni d’une mare naturelle, situé à quelques mètres du « Gorilla Bush », accueille une autre espèce originaire des forêts tropicales africaines : l’hippopotame pygmée (Hexaprotodon liberiensis). Il est relié, à l’intérieur de l’Äquatorium, à un vaste enclos au sol recouvert d’écorces couplé d’un petit bassin bétonné où ils passent les mois hivernaux.
Importée directement du Libéria en 1974 (4 individus), cette espèce méconnue était alors présentée pour la première fois en Allemagne de l’Ouest, à Duisburg. Aujourd’hui, seules deux femelles (Quirly, âgée de 38 ans, et sa fille Ayoka, née en 2007) sont présentées dans cette installation, inaugurée en 2001.

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A l’Est de l’Äquatorium, une extension rénovée en 2006 permet la présentation de colombes diamants (Geopelia cuneata) et d’une bruyante colonie de loriquets de Swainson (Trichoglossus haematodus) dans une large volière australienne où le public avait auparavant l’opportunité de pénétrer.

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Une exposition sur les gorilles du Zoo de Duisburg, agrémentée de photographies et d’informations sur les menaces qui pèsent sur leur vie en Afrique Centrale, se tenait à cet endroit en août 2010.

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Juste en face, la dernière installation de l’Äquatorium, accueille l’espèce la plus rare du complexe : le colobe à manteau, ou à camail (Colobus polykomos). Cette espèce de singe africaine au pelage noir et dense, surmonté d’une couronne blanche, est arrivée à Duisburg pour la première fois en 1967. Depuis, plusieurs naissances ont été observées au sein du groupe. Ils évoluent dans un enclos intérieur ancré dans le faux-rocher, agrémenté d’un arbre artificiel et de différentes structures d’escalade, relié à l’air libre à un enclos vitré enrichi de branchages et d’un sol naturel. Il faut noter qu’en dehors du Royaume-Uni, seuls les établissements de Duisburg et d’Erfurt (Allemagne) présentent cette espèce au public sur le continent et que son programme d’élevage (ESB) est géré à l’échelle européenne par Duisburg.

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maxime
 
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar maxime » Mardi 24 Août 2010 15:47

6) La passerelle : Retour à l’ancienne partie du zoo

Après avoir découvert l’extension, le visiteur peut maintenant emprunter la passerelle de 60 mètres de long qui surplombe l’autoroute A3 et lui permet de rejoindre l’ancienne partie du zoo. Aménagée à 5.5 mètres de haut, elle totalise une surface de 1500 m². Contrairement à l’ancienne passerelle de 1959 qui ne mesurait que 3 mètres de large, ce nouveau pont de 30 mètres de large utilise une importante végétation (1500 arbres) qui permet de cacher les automobiles et d’atténuer le bruit.

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7) Streichelzoo

La mini-ferme du Zoo de Duisburg, ouverte en 1995, consiste en différents enclos de contact pour animaux domestiques (chèvres naines, poneys, porcs…), un ponton en bois surplombant un enclos pour cochons d’Inde, une volière pour perruches callopsites qu’un terrarium où sont présentées des gerbilles de Mongolie.

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8) Les volières de contact

Une série de 4 volières de contact ouverte durant le courant de l’année 1989 permet aux visiteurs de pénétrer dans le monde des oiseaux en découvrant, sans aucune barrière les séparant des animaux, un biotope et une zone géographique différents. Des savanes africaines aux forêts asiatiques en passant par les zones côtières, le public est ainsi immergé dans l’avifaune, un concept jusqu’alors rarement utilisé en captivité en Allemagne.

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Huitrier-pie (Haematopus ostralegus)

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Lophophore resplendissant (Lophophorus impejanus)

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Gallicolombe tristigmate (Gallicolumba tristigmata)

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Garrulaxe à gorge blanche (Garrulax albogularis)

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Oedicnème du Cap (Burhinus capensis)

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Ombrette d’Afrique (Scopus umbretta)


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Ibis hagedash (Bostrychia hagedash)



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9) Porcs-épics indiens (Hystrix indica), vautours fauves (Gyps fulvus) et marabouts d’Afrique (Leoptoptilos crumeniferus)

L’ancien enclos des nyalas, vaste plaine herbeuse, a été reconverti, en 2008, pour accueillir une cohabitation entre ces trois espèces diverses et variées. Bien qu’originaires d’horizons différents, de nombreuses intéractions peuvent être observées entre les charognards et les herbivores qui vivent paisiblement ensemble. Une zone ombragée et quelques massifs de branchages viennent agrémenter leur enclos, séparé des visiteurs par un simple fossé sec.

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10) Suricates (Suricatta suricata)

Inauguré en 2008, l’enclos des suricates est aménagé sur une surface relativement importante composée d’un sol sableux agrémenté de termitières artificielles et de troncs nus.

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11) Les cervidés : cerfs du Père-David (Elaphurus davidianus) et rennes domestiques (Rangifer tarandus)

Deux vastes enclos forêstiers et naturels constituent le lieu de vie de ces deux espèces de cervidés. Il faut noter que le zoo de Duisburg possédait, dans les années 1980, le plus grand troupeau de cerfs du Père-David d’Europe en dehors d’Angleterre, composé de plus d’une vingtaine de spécimens.
--> Présentation depuis respectivement 1963 et 1969. Reproduction enregistrée chez les deux espèces

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12) Afrikanum :

L’Afrikanum, plaine africaine du Duisburger Zoo, a été inaugurée en 1971 suite à l’importation trois ans plus tôt, en 1968, d’un couple de rhinocéros blancs (Ceratotherium simum simum) directement d’Afrique du Sud. Baptisés « Hluti » et « Nongoma », ils sont toujours présents au parc mais, âgés de 44 ans, trop âgés pour se reproduire. Ils partagent leur installation, consistant en un vaste plateau sableux grémenté de rochers et de zones ombragées, avec un groupe de zèbres de Damara (Equus burchelli antiquorum) importé en 1962 d’Afrique et composé aujourd’hui d’une dizaine d’individus.
Il faut noter que par le passé, des blesboks, des phacochères, des chèvres angoras, des moutons de Somalie, des grues de paradis ainsi que 3 espèces différentes de vautours ont été hébergés dans ce même-enclos.

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Séparé de l’enclos des rhinocéros et des zèbres par un discret fossé sec, une seconde plaine constitue cette fois le lieu de vie d’un animal originaire des zones plus forêstières d’Afrique : le potamochère (Potamochoerus porcus porcus). Importé du Togo en 1975, ce suidé est représenté à Duisburg par un groupe reproducteur d’une dizaine d’individus. Ils partagent leur vaste enclos terreux avec quelques bœufs watussis.

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13) Gloutons (Gulo gulo gulo) :

Un large enclos bétonné (construit pour accueillir des sangliers) agrémenté de structures en bois et de cônifères accueille un couple de gloutons baptisé « Ronja » et « Vanütschka » (arrivé en 2008 en provenance de Russie) accompagné de leur dernier rejeton qui a vu le jour courant 2010. La présence d’un pré-parc, non-visible du public, leur permet de se soustraire facilement du regard des visiteurs.

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14) Harfangs des neiges (Bubo scandiacus) :

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15) Loups présentés comme de l’Hudson (Canis lupus hudsonicus) :

Une meute de loups au pelage blanc, présentés comme appartenant à la sous-espèce dite de l’Hudson (non-confirmée par certains spécialistes et remise-en-cause) est hébergée dans un vaste enclos vitré rénové en 2010 par l’ajout d’un nouveau substrat d’écorces. Plateformes en bois, terriers artificiels, zone forêstière et bassin avec cascade agrémentent l’installation tandis qu’une cabane de trappeur perchée à 3 mètres de haut permet aux visiteurs d’avoir une vue panoramique surplombant le complexe. Les individus fondateurs du groupe actuellement hébergés, arrivés en provenance de Toronto (Canada) et de Stralsund (Allemagne), se sont depusi régulièrement reproduits.

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16) Installation aquatique : Lions de mer, phoques et manchots

Aménagée dès la fin des années 50, l’installation aquatique du Duisburger Zoo a toutefois été relativement réduite au fil des années et sa collection a particulièrement diminué dans l’optique d’offrir plus de place à ses pesnionnaires. Ainsi, les manchots (autrefois : royaux, papous, gorfous sauteurs, gorfous macaronis, Humboldt et Magellan) ne sont représentés que par l’espèce du Cap (Spheniscus demersus). Ils disposent d’un enclos rénové en 1999 couplé d’un bassin avec vision sous-marine totalisant un volume de 100 m3 d’eau.

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Un bassin circulaire où a notamment été présenté par le passé l’éléphant de mer « Moritz », constitue aujourd’hui le lieu de vie d’un groupe reproducteur d’otaries de Californie (Zalophus californianus).
--> Présentation depuis 1969. Reproduction régulièrement enregistrée.

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La dernière installation du complexe aquatique, aménagée avec un décor maritime rappelant celui d’un port (bateau, cabane de pêcheur…), accueille des phoques veaux-marins (Phoca vitulina vitulina).
--> Présentation depuis 1962. Reproduction régulièrement enregistrée.

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17) Mandrills (Mandrillus sphinx)

Présenté dans une des cages de l’Äquatorium depuis 1966, le groupe reproducteur de mandrills a été transféré en début d’année 2010 vers l’ancienne fosse des ours polaires, vide depuis le départ de la dernière femelle en 1999 vers le Danemark. Réaménagée pour l’occasion, elle a gardé sa structure d’origine, avec ses plateformes bétonnées, mais comprend aujourd’hui des structures d’escalade (troncs nus, souches d’arbre) et un sol naturel.

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18) Koala-Haus

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Avec un coût estimé à près de 120 000 €, la Air-Berlin Koala-Haus, baptisée ainsi en l’hommage à la compagnie de transport aérienne important d’Australie l’eucalyptus servant à nourrir les koalas, a été inaugurée en 1994. Elle marque l’un des plus importants projets jamais mis en place par Dr. Frese, directeur du Duisburger Zoo de 1993 à 2006.
L’historique de présentation du koala du Queensland (Phasacolarctos cinereus adustus) au zoo de Duisburg remonte à 1994, année durant la quelle sont importés de San-Diego (Etats-Unis) 2 mâles de cette sous-espèce, vant qu’une femelle les rejoigne en début d’année 1995 afin de débuter la reproduction. Quelques mois plus tard, en juin 1995, on annonce, avec la venue au monde de « Kangulandai » la première naissance de koala sur le continent européen. Depuis, les reproductions sont régulières et plus d’une dizaine de marsupiaux sont nés à Duisburg, la dernière datant de la fin d’année 2009.

Actuellement, 6 koalas sont hébergés à Duisburg :

Kaiyu, mâle né le 12 août 2008 à San-Diego (Etats-Unis),
Allora, femelle née le 14 février 2001 à Fort-Worth (Etats-Unis)
Kangulanda, femelle née le 7 juin 1995 à Duisburg,
Goonawarra, mâle né le 24 août 2004 à Duisburg,
Gonderrah, femelle née le 7 avril 2007 à Duisburg et
Le dernier-né, qui n’a pas encore reçu de nom et a vu le jour le 7 novembre 2009.


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Lorsque le visiteur pénètre dans leur bâtiment (la « Air-Berlin-Koala-Haus »), il est d’abord accueilli par un important dispositif de pédagogie mis en place grâce à la présence de nombreux panneaux pédagogiques sur la faune australienne, les menaces qui pèsent in-situ sur les koalas et les programmes de reproduction mis en place en captivité.

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Les deux enclos vitrés des koalas (25 m² chacun) font partie des plus végétalisés d’Europe, avec d’importants entremêlements de branchages, des pousses d’eucalyptus et une massive utilisation du bois.

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En face des enclos des koalas, deux terrariums hébergent quelques phasmes à tiare australiens (Extatostoma tiaratum) :

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En sortant de la maison des koalas, le visiteur découvre, sur sa gauche, un vaste enclos intérieur ouvert en l’an 2000 où le visiteur peut découvrir, derrière de larges baies vitrées, un autre aperçu de la faune australasienne grâce à une cohabitation entre 4 espèces rarement hébergées en captivité. Cette installation était à l’origine dédiée au dendrolague de Matschie (deux individus importés des Etats-Unis) mais la mort du couple en début d’année 2008 a forcé la direction du parc à accueillir à la place une autre espèce de kangourou arboricole, le dendrolague de Goodfellow (Dendrolagus goodfellowi). Une femelle, baptisée Lily (arrivée du Vogelpark Walsrode), est actuellement hébergée seule dans cet enclos qu’elle partage avec des martins-chasseurs à ailes bleues (Dacelo leachi), des rats-kangourous musqués (Bettongia penicillata) et l’un des seuls couples d’échidnés à bec court (Tachyglossus aculeatus) d’Europe, arrivé en 2010 en provenance du Diergaarde Blijdorp de Rotterdam (Pays-Bas). Une cinquième espèce, de reptile cete fois, l’agame barbu, était également autrefois hébergé ici.

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Un enclos extérieur de 50 m² construit à l’origine pour permettre aux koalas de vivre à l’air libre (expérience jamais aboutie en raison de leur fragilité) a été rénové entre 2006 et 2007 pour accueillir des wombats communs (Vombatus ursinus hirsutus). Le Zoo de Duisburg ayant toujours entretenu une tradition avec la faune australienne en important de nombreux marsupiaux dans les années 50 (diables de Tasmanie, dendrolagues gris, yapoks, wallaroos…), cette sous-espèce est arrivée au parc en 1971 et s’est reproduite à plusieurs reprises.

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La dernière installation de la zone australasienne, un vaste enclos herbeux divisé en deux parties pour permettre aux différentes espèces de s’isoler s’ils le souhaitent, accueille des émeus (Dromaius novaehollandiae), un petit groupe de wallabys de Bennet (Macropus rufogriseus) et le seul wombat commun de la sous-espèce dite de Tasmanie (Vombatus ursinus tasmaniensis) présenté hors d’Australie.

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19) Outardes koris (Ardeotis kori) et diks-diks de Kirk (Madoqua kirkii)

Un vaste enclos herbeux et densément végétalisé à thématique africaine héberge en cohabitation ces deux espèces peu communes en captivité.

-- Présentation depuis respectivement 1988 et 2001.

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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar maxime » Mardi 24 Août 2010 15:53

20) Raubtierhaus : La Maison des Fauves

Inauguré en 1986 en lieu et place de l’ancienne fauverie du parc (série de cages bétonnées pour tigres et lions), le nouveau secteur des félins comprend une série de cages grillagées entourant un bâtiment (ouvert au public seulement durant l’hiver).

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Elles abritent des binturongs (Arctictis binturong) :

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Et des panthères nébuleuses (Neofelis nebulosa) arrivées en 1992 :

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L’un des côtés de la maison des fauves a été totalement rénové pour laisser place à une demi-île herbeuse où vit un groupe de lions africains (Panthera leo) composé d’un mâle né au Burgers’Zoo et de ses 3 femelles arrivées en provenance du Danemark.

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Juste en face, une petite fosse herbeuse héberge un carnivore de taille bien plus réduite, la mangouste naine (Helogale parvula).

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21) Fossa-Anlage :

Aménagée en 2000 au cœur d’une dense forêt de bambous, cette installation entièrement dédiée au plus grand prédateur de Madagascar, le fossa (Cryptoprocta ferox), a permis au parc d’offrir un lieu de vie décent à cette espèce hébergée jusqu’alors en coulisses ou dans de petites cages grillagées. Grâce au soutien financier de l’association des amis du zoo, elle a été inaugurée le 8 avril et est composée de 3 enclos visibles pour le public depuis un sentier recouvert d’écorces qui serpente à travers la bambouseraie. Des fils tendus de façon verticale ou des baies vitrées offrent un observatoire discret sur leur lieu de vie, agrémenté de branchages, de rochers, d’une légère végétation et d’une importante hauteur.
Le Duisburger Zoo a toujours entretenu une tradition importante avec cette espèce menacée et rarement présentée en captivité. Arrivé en fin de décennie 1970, le premier couple (dont une femelle née au parc du Lunaret, à Montpellier) s’est reproduit pour la première fois en 1980 (première naissance allemande) avant d’être rejoint par des spécimens originaires d’Afrique du Sud pour augmenter les chances de reproduction. Depuis, le groupe n’a cessé de s’étoffer et plus d’une dizaine d’individus (dont la moitié en coulisses) sont actuellement hébergées au parc, qui gère le EEP à l’échelle européenne. En plus, il finance activement la conservation in-situ de cette espèce en sensibilisant la population malgache et en construisant des nouveaux enclos à fossas au zoo de Tsimbazaza (Madagascar).

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22) Coatis roux (Nasua nasua) et ratons-laveurs (Procyon lotor) :

Deux enclos de conception moderne (ouverts en 2003 et 1990) utilisant des éléments naturels tels l’accès intégral aux arbres pour les premiers ou un vaste bassin pour les seconds, accueillent ces deux espèces de petits carnivores américains.

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23) Südamerika-Anlage :

Une plaine aménagée tout en longueur (ouverte courant 1984-1985), dont le sol bétonné a été recouvert d’un substrat d’écorces et agrémenté de souches d’arbres, accueille un aperçu de la faune sud-américaine, avec des tapirs terrestres (Tapirus terrestris), des capybaras (Hydrochaeris hydrochaeris) et une famille de fourmiliers géants (Myrmecophaga trydactyla) composée d’un couple accompagné de leur dernier rejeton qui a vu le jour en 2009.

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24) Katta-Insel :

Ouverte en 2001, cette île de contact entièrement dédiée à un groupe de makis cattas (Lemur catta) permet aux visiteurs de pénétrer sur le territoire des lémuriens et de se retrouver sur un sentier d’écorces, au milieu d’une dense végétation de bambous où évolue une dizaine de ces primates malgaches. Des panneaux informatiques sur les dangers qui pèsent sur l’île rouge sont présents tout au long du parcours, surveillé par un soigneur-animalier.

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Le vaste bâtiment vitré des makis cattas, composé d’un sol naturel surmonté de structures d’escalade, constitue également le lieu de vie d’une autre espèce malgache, moins connue et plus rarement présentée en captivité que le lémurien avec le quel elle partage le bâtiment : le rat sauteur de Madagascar (Hypogeomys antimena), représenté par un couple reproducteur.

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25) Girafes réticulées (Giraffa camelopardalis reticulata) :

Cette sous-espèce, hébergée au zoo depuis 1953 dans un petit enclos bétonné, s’est régulièrement reproduite par le passé et une naissance de jumeaux (Tsavo et Zambezi) a même été enregistrée le 26 avril 1994, un fait rare. La même année, les conditions de vie n’étant plus propices à la présentation d’un groupe à l’effectif aussi important, il a été décidé de transférer l’ensemble des spécimens vers d’autres établissements (Cologne notamment) pour débuter une rénovation totale de l’installation, qui fut inaugurée 6 ans plus tard, en 2000. Outre l’enclos extérieur, agrandi et remplacé par une surface terreuse entourée d’un cours d’eau, c’est surtout le bâtiment intérieur qui a subi une restructuration importante avec une zone tropicale pour les visiteurs, une volière pour tisserins (Ploceus cucullatus) et un vaste enclos intérieur moderne pour les girafes où l’ensemble du groupe peut évoluer librement tout en pouvant être séparé en cas de problèmes.

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Actuellement, 7 girafes réticulées sont hébergés à Duisburg (un mâle reproducteur de 11 ans, Kiringo et ses 2 femelles, Turkana et Malindi, 2 jeunes individus de 2 ans, Kimoni et Linda, et les deux derniers-nés qui ont vu le jour en octobre 2009 et en début d’année 2010). Ils partagent leur installation avec des calaos terrestres de Leadbetter (Bucorvus leadbetteri).

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26) Plan d’eau des anatidés, pélicans et flamants :

Un vaste plan d’eau bordé d’une plage sableuse est occupé par une colonie de flamants rouges de Cuba (Phoenicopterus ruber), quelques pélicans gris (Pelecanus rufescens) et une dizaine d’espèces d’anatidés.

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27) Eléphants africains (Loxodonta africana) :

Les pachydermes font partie de la collection du Zoo de Duisburg depuis le début des années 1930, durant les quelles deux éléphants asiatiques, Meneki et Singora, font leur apparition au sein du parc. Hébergés dans un enclos forêstier en compagnie de leur soigneur, ils font sensation au cœur du petit parc animalier qu’il était à l’époque. Rapidement, le fait d’accueillir un groupe plus important se fait ressentir et après la terrible guerre, une vaste maison pour girafes et éléphants est inaugurée. 4 mastodontes, trois d’Asie et un d’Afrique, y prennent place. Rapidement, les conditions de leur présentation (enchaînés et présentés sur un plateau bétonné) deviennent inadaptées et une importante politique de rénovation est lancée à partir de 1995. Deux ans plus tard, en 1997, la nouvelle installation est inaugurée. Entièrement dédiée à l’espèce africaine, elle est composée de deux enclos extérieurs et d’un bâtiment, la « Elefantenhaus ». Ce dernier, accessible par une passerelle en bois passant entre les deux enclos extérieurs, est composé de 5 boxes bétonnés totalisant une surface de 185 m² pour les femelles, et de deux boxes pour le mâle.

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A l’air libre, deux enclos extérieurs ont été créés, pour accueillir, dans le plus vaste (2000 m²), les femelles, et le plus petit (800 m²), le mâle. Chacun d’entre-eux est composé d’une surface terreuse agrémentée de troncs, de rochers, d’arbres électrifiés et d’un vaste bassin où ils ont la possibilité de s’immerger. Un fossé herbeux en pente sépare les mastodontes des visiteurs.

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Actuellement, quatre éléphants sont hébergés dans cette structure :
Shaka, mâle né en 1991 à Kruger (Afrique du Sud) et arrivé en 1996 à Duisburg, en provenance de Lisboa,
Daisy, femelle née en 1986 en Afrique du Sud et arrivée à Duisburg en 2001 en provenance d’un cirque,
Etosha, femelle née en 1990 en Afrique du Sud et arrivée à Duisburg en 1996 en provenance de Lisboa, et
Saiwa, femelle née en 1991 en Afrique du Sud et arrivée à Duisburg en 1996 en provenance de Lisboa.


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28) Aquarium :

Ouvert en 1951, ce bâtiment est le plus ancien du zoo qui soit encore existant. A l’intérieur, le visiteur découvre au sein d’une longue salle rectangulaire deux rangées de bacs d’eau de mer et d’eau douce accueillant plusieurs dizaines d’espèces de poissons. La vétusté du complexe faisant peu à peu son apparition, plusieurs bassins, comme celui des requins-nourrices, ont été vidés de leurs pensionnaires en 2007 et la collection est aujourd’hui orientée vers des espèces de taille plus réduite.

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Baliste picasso (Rhinecanthus aculeatus)

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Poisson-chat à queue rouge (Phractocephalus hemioliopterus)

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Acanthurus sohal

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Rascasse volante (Pterois volitans)


Une petite extension de l’aquarium permet au visiteur de retrouver, dans une ambiance tropicale agrémentée de plantes exotiques, quelques reptiles tels des crocodiles nains (Osteolaemus tetraspis), des téjus et des boas constricteurs.

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29) Tortues géantes des Seychelles (Geochelone gigantea) et loutres naines d’Asie (Aonyx cinereus) :

Une petite passerelle en bois permet aux visiteurs de se retrouver au milieu de deux espaces paysagés créés en 2003 à l’emplacement des anciennes cages à petits carnivores (lynx, caracals, blaireaux chinois…). Le premier, à droite, muni d’un vaste bassin, abrite une colonie de loutres naines.

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Le second, juste en face, constitue le lieu de vie de tortues géantes des Seychelles qui disposent d’une vaste surface herbeuse munie d’un cours d’eau rocheux ainsi qu’un petit enclos intérieur qu’elles partagent avec des agames stellions (Agama agama).

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30) Rio-Negro

A l’aube du XXIème siècle où le zoo de Duisburg est encore reconnu comme l’un des plus anciens du pays en terme d’infrastructures, le parc décide de créér une installation unique en son genre qui permettrait d’une part de lui offrir un meilleur statut et une reconnaissance mondiale, mais également de loger les deux derniers dauphins de l’Amazone captifs en dehors d’Amérique du Sud, qui, présentés dans un des bassins de l’aquarium, nécessitaient absolument une installation adaptée à leurs besoins.
En 2002, la direction décide donc de créér une extension de l’aquarium baptisée « Rio-Negro » (nom d’un affluent de l’Amazone), principalement dédiée aux fameux « dauphins roses » mais également à une partie de la faune sud-américaine.
Après 1 an et demie de travaux, le nouveau complexe est inauguré de façon officielle le 15 septembre 2005. Avec un budget exceptionnel estimé à 3 300 000 € (ce qui en fait l’un des projets les plus chers de toutes les institutions allemandes), cette serre tropicale s’étend sur une surface de 937 m² et possède son point le plus haut à 10 mètres. La température, maintenue à 28°C, et le taux d’humidité, supérieur à 70 %, permet une reconstitution parfaite d’un biotope tropical sud-américain.
L’importante végétation qui s’est développée au cœur de la serre, composée de plus de 45 espèces différentes de plantes exotiques, a permis à différents animaux d’êtres présentés en totale liberté, comme des tamarins à mains rousses (Saguinus midas), des toucans vitellins (Ramphastos vitellinus) et des paresseux à deux doigt (Choloepus didactylus). De nouvelles espèces, tels des psittacidés (aras rouges) pourraient faire leur apparition dans le futur.

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Un enclos, provisoirement occupé à l’inauguration de la serre par des canards à collier, constitue depuis 2007 le lieu de vie d’un jeune couple de tamanduas austraux (Tamandua tetradactyla). La femelle, née à Magdeburg, et le mâle, né à Dortmund, disposent d’un vaste enclos vitré et végétalisé à dominance rocheuse composé d’un bassin et d’un entremêlement de branchages leur permettant de démontrer leur talents arboricoles en montant avec agilité jusqu’à 5 mètres de haut grâce à des troncs nus positionnés à cette hauteur.

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Une cabane de naturaliste perchée à 3 mètres de haut permet aux visiteurs d’avoir une vue globale et panoramique sur l’ensemble de la serre.

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Grande attraction de la serre tropicale, le bassin des dauphins roses de l’Amazonie, également appelés inias ou botos (Inia geoffrensis humboldtiana) est l’enclos principal de Rio Negro. Après avoir vécus très exactement 30 ans dans un aquarium de taille relativement réduite au sein de l’aquarium voisin, Baby et Apure, les deux derniers individus captifs de leur espèce en dehors d’Amérique Latine qui avaient été capturés dans la nature en 1975, ont découvert leur nouveau lieu de vie en août 2005 après un transfert à risque qui a nécessité le soutien de l’ensemble du personnel du Duisburger Zoo. Côté chiffres, leur bassin s’étend sur une surface de 300 m² (650 m3) et contient un total de 640 000 litres d’eau douce filtrés de façon biologique. La profondeur varie de 50 cm à 3.50 mètres. Le bassin, aménagé au cœur de la végétation, peut être séparé en trois parties, dont une seule, la principale, est visible du public grâce à une baie vitrée en arc-de-cercle de 18 mètres de long et 2.20 m de haut (construite au Japon), ce qui permet aux visiteurs d’admirer les dauphins sous l’eau mais également à la surface lorsqu’ils viennent respirer, laissant apparaître leur fameuse couleur rosée. Le bassin aurait la capacité d’accueillir 4 dauphins au maximum.
En 2006, Apure, l’un des deux botos, s’éteint à l’âge vénérable de 50 ans, laissant derrière lui Baby seul dans le vaste bassin. En 2009, on décide donc d’introduire dans son bac plusieurs centaines de petits poissons guppys, afin de lui porter compagnie et d’apporter de la couleur.
L’importation de nouveaux botos n’étant plus à l’ordre du jour, il est prévu, à la mort de Baby, d’accueillir dans cette installation des lamantins des Caraïbes.

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En sortant de Rio-Negro, le visiteur peut découvrir la suite de la zone sud-américaine du parc avec l’enclos extérieur des loutres géantes du Brésil (Pteronura brasiliensis). Un mâle solitaire de cette espèce a longtemps été présenté dans une petite installation bétonnée, avant que d’importants travaux (pour un coût de 100 000 € financés par l’association des amis du zoo) aient lieu en 2008 et permirent d’offrir un nouvel enclos à un nouveau couple de loutres composé de Malechito, né à Hambourg, et de Amana, née à Dortmund. Leur nouvelle installation est composée d’un long bassin visible en aqua-vision relié à une zone herbeuse munie de quelques bambous, le tout incrusté dans un décor de faux-rocher ocre. Une loge intérieure vitrée, composée d’un sol d’écorces et d’un petit bassin intérieur, complète le tout. Une première naissance a eu lieu en décembre 2009, et une seconde portée a vu le jour en début d’année 2010.

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31) Le delphinarium : Grands dauphins (Tursiops truncatus)
Photos prises en 2006


Lors de ma visite, je n'ai pas assisté au spectacle de dauphins et n'ai par conséquent, pas pu accéder au delphinarium (exclusivement ouvert lors des spectacles). Celui-ci est composé de deux bassins reliés entre-eux, le principal de forme ovale (longueur = 25m, largeur = 15m, profondeur = 5m) et le second rectangulaire (10m*9m*5m). Ils contiennent 3 millions de litres d'eau de mer traitée de façon biologique.

Voici tout de même deux photos prises lors de ma visite d'août 2006, lorsque le toit du bassin principal des Grands dauphins avait été détruit pour des raisons de sécurité (il a aujourd'hui été ré-installé) :

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32) Le Masterplan (projets pour le futur) :

– Enclos pour ours à lunettes
- Nouvelle mini-ferme
- Arrivée de varis dans l’enclos de contact des makis cattas
- Nouvel enclos pour les phoques veaux-marins
- Rénovation de l’Afrikanum (actuel enclos des rhinocéros et des zèbres) avec l’arrivée de nouvelles espèces (gnous, autruches, antilopes…)
- Nouvel enclos intérieur pour les gorilles
- Nouvel enclos intérieur pour les orangs-outans (sur le modèle du dôme du Tierpark Hagenbeck d’Hambourg) et nouvelle installation extérieure (composée de deux îles reliées entre-elles par des cordages surplombant l’allée des visiteurs, permettant aux primates de passer au-dessus de la tête du public)
- Nouveau parking couvert
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar Eric 18-0 » Mardi 24 Août 2010 17:07

Ouah!!!!! Vraiment un super compte-rendu et dire qu'il reste encore 20 parcs derrière!!!!!
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar hipponain45 » Mercredi 25 Août 2010 10:34

Je crois que c ' est 21 !
Super compte rendu !
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar 'Abdallah » Mercredi 25 Août 2010 13:01

Très bon compte-rendu. Ce parc a l'air fascinant, malgré les points noirs qu'il héberge encore.

Merci maxime.
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar Antoine6259 » Mercredi 25 Août 2010 22:01

Le genre de parc que j'aime bien, mêlant nouveau et ancien, même s'il y a encore des points noirs. J'ai surtout du mal pour le delphinarium... Mais au moins, le dauphin d'eau douce aura la chance de finir ses jours dans une belle installation. Sinon l'enclos qui me gêne bien aussi, ce sont les longibandes. Une chose que je note en tout cas, c'est l'effort d'esthétique dans les loges intérieures (ça change de Beauval !)

En revanche Maxime, je pense avoir constaté une erreur concernant le phasme. Déjà c'est Extatosoma tiaratum (et non Extatostoma tiaratum), mais sinon, ta photo me semble plutôt montrer un Carausius morosus ?
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar 'Abdallah » Jeudi 26 Août 2010 5:02

J'ai en effet également tiqué sur l'enclos des longibandes. Reconvertir des cages initialement conçues pour des tigres et des lions en volières pour moyens carnivores, si c'est pour un résultat d'une telle médiocrité je ne vois pas l'intérêt. Qu'ont donc fait les gracieuses nébuleuses pour être privées de la végétation accordée aux binturongs ? Dans espace aussi restreint c'est bien le seul luxe dont elles pourraient bénéficier...

Encore une fois cette magnifique espèce, si timide et discrète, est négligée par la direction du parc qu'elle occupe.
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar maxime » Jeudi 26 Août 2010 9:50

Antoine6259 a écrit: En revanche Maxime, je pense avoir constaté une erreur concernant le phasme. Déjà c'est Extatosoma tiaratum (et non Extatostoma tiaratum), mais sinon, ta photo me semble plutôt montrer un Carausius morosus ?


Désolé pour l'erreur d'ortographe du nom latin (voilà ce que c'est de tout faire de tête et ne pas vérifier après, je m'en souviendrai ! :wink:). Concernant l'identification, il semblerait en effet après recherches qu'il ne s'agisse pas d'un phasme à tiare, bien qu'ils étaient identifiés comme tels à Duisburg.
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar tiao » Jeudi 26 Août 2010 11:18

Merci Maxime pour ce beau compte-rendu qui fait voyager !
Mais le masterplan me déçoit un peu : en effet, les panthères longibandes devraient être une priorité. Les enclos des éléphants et girafes, malgré une rénovation récente, me laissent dubitative. Je ne suis pas trop pour les delphhinariums non plus. Par contre, la serre me plait bien.
Le SEL : échanges de services (jardinage, cuisine, bricolage, cours...) entre personnes de bonne volonté... Ca change la vie !
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar Eric 18-0 » Jeudi 26 Août 2010 17:09

C'est vrai que dans les delphinariums, les bassins ne sont que des piscines. Si on y installait de la végétation et de la roche ça pourrait les enclos plus attrayants.
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar raphaël » Jeudi 26 Août 2010 20:42

Très complet compte-rendu maxime, d'un zoo que l'on a visité à quelques jours d'intervalle !
Pour ma part, même si ma visite m'a beaucoup plu, je trouve que Rio Negro mis à part, Duisburg manque de modernité, et contrairement à la plupart des zoos allemands, on ne sent pas vraiment une multitude de projets dans l'avenir.
Voici quelques photos : la plus grande émotion de ma visite a été d'assister au repas des paresseux dans la maison des singes, que j'ai eu ensuite la chance de voir passer juste au-dessus de ma tête :

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Dans la serre Rio Negro j'ai eu la chance d'être approché par un jeune tamarin à mains rousses :

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Mais mes chouchous de la visite, incontestablement, ce sont eux :

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Magnifiques non ?
Les animaux des zoos sont les ambassadeurs de leurs cousins sauvages. (Pierre Gay)
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar 'Abdallah » Jeudi 26 Août 2010 23:52

En effet, c'est vraiment une espèce charismatique..
Dommage qu'elle soit trop souvent présentée dans des installations passe partout.
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Re: Zootour 2010 : Jour 2)

Messagepar maxime » Samedi 30 Octobre 2010 8:37

Le Zoo de Duisburg a récemment dû faire face à d'importantes manifestations contre la captivité des dauphins. Plusieurs organismes se sont en effet rassemblés devant l'entrée du parc pour protester contre la détention de grands dauphins dans le delphinarium du zoo. La Whale and Dolphin Conservation Forum (WDSF) a même été jusqu'à distribuer des prospectus et des affiches aux visiteurs pour les inciter à ne pas franchir les grilles du zoo et à réfléchir sur l'intéret d'une visite dans un tel établissement. Des dizaines de ballons où étaient inscrits "Pour un zoo sans dauphins" volaient même devant l'entrée secondaire. Le directeur du Zoo de Duisburg a été contrait d'appeler en urgence la police, qui a obligé les manifestants à se tenir à plus de 100 mètres de l'entrée. Les associations, tant qu'aucune explication ne sera possible avec la direction du zoo, ont informé que la même action se déroulera tous les week-ends...!

Article écrit et composé par Maxime suite à la traduction de l'allemand de la Zoopresseschau du 29 octobre 2010
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