Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Postez-ici vos comptes-rendus de visites dans les espaces zoologiques français et étrangers...

Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar maxime » Vendredi 20 Août 2010 15:10

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Entre « Dierenpark » néerlandais, fameux zoos du futur…

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…Et « Tierpark » allemands, célèbres institutions du passé.

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Samedi 31 juillet 2010, 6 h 00. Les bagages sont enfin prêts et le programme définitivement bouclé : après de longs jours d’attente, nous pouvons enfin embarquer pour une longue route en direction du nord, et plus précisément des Pays-Bas. Là-bas, une petite location réservée à l’avance, située dans la petite ville de Lathum (près d’Arnhem), au centre du pays, nous permettait de voyager en voiture sans réaliser trop de kilomètres vers les différents zoos prévus. Car bien évidemment, là est le but principal de notre voyage dans cet état peu touristique : découvrir quelques-uns des plus beaux établissements zoologiques du continent, aux Pays-Bas, mais également en Allemagne de l’Ouest.
Nous connaissions déjà cette région de l’Europe pour avoir réalisé en 2006 un premier zootour néerlandais, durant le quel nous avions visité 6 zoos différents. Déjà, ils nous avaient impressionné par leur avance sur les zoos français, leurs impressionnantes collections animales et la diversité des installations. Mais le temps météorologique (désastreux) et la qualité des clichés (petit appareil photo numérique) n’avaient pas toujours été au rendez-vous

Ces vacances étaient dont l’occasion de re-découvrir ces institutions mais également d’en visiter de nouvelles avec un œil plus critique mais toujours autant passionné, tout en appréciant une nouvelle fois les espèces rares et les serres tropicales, au pays des moulins et des tulipes…


En tout, 23 établissements zoologiques différents ont été visites…

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Un total de plus de 110 heures passées dans les allées des parcs…

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Environ 50 000 animaux observés…


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5900 kilomètres parcourus…

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maxime
 
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar maxime » Vendredi 20 Août 2010 15:11

Jour 1) Visite du Burgers’Zoo
Antoon van Hooffplein 1
Arnhem
PAYS-BAS


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Tarif d’entrée (par adulte) : 18.50 €


1) Le Zoo en Chiffres :

3200 animaux
400 espèces
45 hectares
1,525 millions de visiteurs en 2009
150 000 € versés annuellement à la conservation in-situ à Belize

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2) Historique :
D’une faisanderie locale au zoo le plus visité du pays


L’histoire du Burgers’Zoo, ou plutôt de la « Faisanterie Buitenlust » comme il était nommé à son ouverture, remonte à 1913, année durant la quelle Johan Burger et son épouse Marie Erwig ouvrent au public leur collection animale, composée d’un grand nombre de faisans (l’une des plus grandes collections du monde). Déjà, la forme naturelle des volières étonne dans le monde des zoos, plus habitués aux cages bétonnées.

En 1923, ils décident de se délocaliser et d’implanter leur élevage au nord d’Arnhem, où une vaste zone forêstière leur permettra de s’éteindre au fil des années. La proximité avec le célèbre musée de plein air d’Arnhem, qui accueillait alors plusieurs milliers de visiteurs annuels, attire également leur attention.

En 1944, les Pays-Bas subissent les dégâts de la seconde guerre mondiale et le parc, baptisé « Burgers Natuur-Dierenpark » connaît sa plus triste période, avec des animaux qui périssent sous les bombes et de nombreux bâtiments détruits. Le parc doit être entièrement reconstruit et une nouvelle entrée (toujours existante) voit le jour.

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En 1962, l’histoire familiale du parc se poursuit avec la troisième génération qui prend le relais de leurs parents. C’est grâce à elle que sera ouvert, en 1968, le premier safari dans un zoo européen. Le concept est alors révolutionnaire : dans leur voiture personnelle, les visiteurs peuvent rentrer dans de vastes enclos et se retrouver au cœur des animaux sauvages, tels des girafes, des zèbres et des antilopes. Mais les lions restent l’attraction principale du safari.

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En 1971, la plus grande colonie de chimpanzés au monde (15 individus) est présentée sur une vaste île où les scientifiques peuvent, pour l’une des premières fois en captivité, observer leur comportement.

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En 1988, le 1er juin, est ouvert la plus grande serre tropicale jamais réalisée en Europe : plus d’un hectare de forêt vierge reconstituée dans un bâtiment. Tout un écosystème, avec ses animaux et ses plantes, est reconstitué pour les visiteurs qui se retrouvent plongés dans l’enfer vert au milieu des cascades et des ponts suspendus. Le public est conquis et la fréquentation atteint un pic jamais enregistré auparavant.

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Cette serre sera la première d’une longue série « d’écodisplays », des zones dont le nom a été créé par le Burgers’Zoo dans les quelles sont reconstitués des environnements naturels très divers comme en 1994, année durant la quelle s’ouvre « Burgers’Desert », une serre désertique sur le thème de l’Arizona, ou en 2004 avec « Burgers’Ocean », l’un des plus grands aquariums d’Europe.

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Antoon van Hooff, qui aura été à la tête du parc pendant toutes ces années et aura dirigé l’ensemble de ces projets, décède en 2004 à l’âge de 66 ans, laissant derrière lui l’un des plus grands établissements néerlandais, qui accueille 1 500 000 visiteurs annuellement !

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En 2008, un nouvel écodisplay sur le thème de la Malaisie, « Burgers’Rimba », est inauguré à l’emplacement des anciens enclos des macaques, bisons et loups. Grâce à lui, la majeure partie du parc est intégralement rénovée et offre à ses visiteurs l’expérience unique d’effectuer un tour du monde, des déserts aux océans en passant par la jungle et la savane africaine.

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Pour 2013, date du 100ème anniversaire du Burgers’Zoo, un nouvel écodisplay devrait voir le jour, en partie en l’hommage d’Antoon van Hoof.

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3) Présentation de ma visite :

Le lendemain de notre arrivée aux Pays-Bas, nous décidons, pour ne pas effectuer trop de kilomètres après l'éprouvante route de la veille, d'aller visiter le zoo le plus proche de notre location (20 min de route) : le Burgers'Zoo.
Etablissement déjà visité en 2006, j'avais alors été légèrement déçu par ce parc. Certes impressionnant par la taille de ces écodisplays, l'ancienne partie du zoo n'avait pas encore été rénovée et les cages à macaques notamment, contrastaient fortement avec les serres tropicales et désertiques. J'attendais donc du changement, et j'ai été ravi d'apprendre en 2008 l'ouverture à l'emplacement de cette partie de Burgers'Rimba, nouvelle zone asiatique.
J'arrive 15 minutes avant l'ouverture du zoo et déjà je suis impressionné par l'affluence présente ce jour devant l'entrée : les néerlandais sont passionnés par les animaux et aiment leurs zoos, et c'est confirmé ce jour-là !
Je décide de me diriger directement vers les serres pour pouvoir, en évitant l'affluence, effectuer des clichés de vues d'ensemble sans trop de monde sur les allées. Le Burgers'Desert et le Burgers'Ocean, mes deux ecodisplays favorites, m'impressionnent encore une fois. Le premier est impressionnant car unique, et donc sans aucune comparaison possible en Europe. Le second est quant à lui révolutionnaire par le nombre réduit de bassin (pas plus d'une vingtaine) et leur grandeur.
Burgers'Bush me déçoit un peu car la taille des allées et la présence d'un restaurant au sein de la serre tropicale ne permet pas une immersion complète dans la jungle comme à Masoala (Zürich).
Le Burgers’Mangrove, dont on parle très peu, est pourtant une idée fantastique ! Il faudrait réadapter la même idée (les mangroves asiatiques) sur une plus grande surface pour en faire un complexe magnifique !
A l'extérieur, Burgers'Rimba, la fameuse zone asiatique, est, sans être exceptionnelle, particulièrement intéressante. L'idée de présenter conjointement primates et herbivores, ou encore l'enclos des ours malais (l'un des meilleurs que j'ai vu jusqu'à ce jour) retiennent mon attention.
Le reste du zoo, qui n'a pas encore été rénové, apparaît assez triste et bétonné mais ce n'est pas ce visage que je retiendrai du Burgers'Zoo. C'est celui d'un parc intelligent qui, avec en reconstituant des écosystèmes comme dans le milieu naturel, permet aux visiteurs d'avoir une expérience unique au milieu de la jungle, de l'océan ou du désert tout en découvrant des espèces méconnues et menacées. Une approche intéressante de la pédagogie et de la conservation in-situ en font également un grand zoo.

Temps de visite : 6h30

Météo du jour : Temps ensoleillé Image


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4) Compte-rendu - photos:

1) Les manchots du Cap (Spheniscus demersus) :

Première espèce découverte par le visiteur après l’entrée, la colonie de manchots du Cap hébergée au Burgers’Zoo est composée d’une cinquantaine d’individus disposant d’un vaste bassin surmonté par une paroi rocheuse où ils peuvent nicher. Il faut noter que lorsque les hivers sont trop rigoureux (comme en 2002 ou 2009) pour cette espèce originaire d’Afrique du Sud, les soigneurs-animaliers déplacent l’ensemble du groupe vers des abris chauffés.
--> Présentation depuis 1990. Reproduction enregistrée.


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2) Les éléphants asiatiques (Elephas maximus) :

Les éléphants asiatiques du Burgers'Zoo sont hébergés au sein d'un double-enclos bétonné aménagé sous le couvert des arbres, l'ensemble étant entouré de faux-rochers. Quelques pierres et un bassin constituent les seuls aménagements de l'installation dont le bâtiment n'est pas visitable pour le public.
--> Présentation depuis 1929 (un mâle de la sous-espèce de Sumatra baptisé Willy, arrivé de Rotterdam). Aucune reproduction enregistrée.
3 femelles actuellement hébergées :

0.1 Pinky, arrivée en 1981 en provenance de Tüddern
0.1 Rupa, arrivée en 2003 en provenance de Riga et
0.1 Rekka arrivée en juin 2007 en provenance du Cirque Apollo


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3) Les phacochères d'Afrique de l'Ouest Phacochoerus africanus africanus) :

En 1997, en collaboration avec trois autres zoos européens (Rotterdam, Beekse-Bergen et Anvers), le Burgers'Zoo importe directement de Abuko (en Gambie) un groupe de 12 phacochères de la sous-espèce de l'ouest africain, qui seront re-distribués entre les 4 parcs. Cette arrivée, en sus de présenter au public une espèce peu connue, leur permet de soutenir in-situ en Gambie un programme de conservation. Une dizaine d'individus ont vu le jour (entre 1997 et 2007). Ils sont présentés dans un enclos sableux agrémenté de souches d'arbres et d'une mare de boue, dans la partie la plus ancienne du Burgers'Zoo.
--> Présentation depuis 1997. Reproduction enregistrée.


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4) Les tapirs terrestres (Tapirus terrestris), les hippopotames pygmées (Hexaprotodon liberiesnsis) et les céphalophes bleus (Cephalophus monticola schultzei) :

Trois petits enclos accolés, aménagés dans le style "Hagenbeck", accueillent pour le premier un couple de tapirs terrestres et pour le second un couple d'hippopotames nains. Un bassin, un sol terreux ainsi qu'une légère végétation agrémentent les installations (une pour les tapirs et deux pour les hippopotames).
Depuis le début de la présentation de cette espèce, 6 jeunes tapirs terrestres ont vu le jour à Arnhem, mais la reproduction a été stoppée en 2001.
Les hippopotames, eux, trop âgés pour se reproduire, partagent leur installation avec des céphalophes bleus (espèce dont le studbook européen est géré par le Burgers'Zoo lui même).
En tout, 14 bébés céphalophes de la sous-espèce nominale ont vu le jour depuis l'arrivée du couple en 1994. Mais suite à l'identification des différentes sous-espèces captives, les derniers individus d'Arnhem ont été transférés en direction d'Anvers (Belgique) en 2007 et le Burgers'Zoo a préféré se concentrer sur l'élevage de la sous-espèce schultzei afin d'augmenter la population (particulièrement faible) européenne. La première naissance a été enregistrée l'année suivante, en 2008.

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Enclos des hippopotames pygmées et des céphalophes

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Enclos des tapirs

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Tapirs terrestres


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5) Les makis cattas (Lemur catta) :

En 1963, le premier-orang de la sous-espèce de Bornéo (un mâle) arrive au Burgers'Zoo, directement depuis le milieu naturel. En 1966 puis en 1973, trois autres animaux (2 mâles et une femelle) sont importés directement d'Indonésie pour grossir la collection, déjà particulièrement importante, du Burgers'Zoo. Leur enclos, composé d'une île bétonnée intérieure, est à l'époque révolutionnaire. Les trois espèces de grands singes sont ainsi présentées à Arnhem. Dès 1979, la première naissance est enregistrée et le groupe d'orangs-outans comprendra à une période une dizaine d'individus, notamment grâce à l'arrivée d'animaux de Wassenaar, Twycross, Dvur Kralove, Krefeld ou Vienne.
Mais à l'aube du XXIème siècle où naissent aux quatre coins de l'Europe de nouvelles installations révolutionnaires pour ces anthropoïdes, l'enclos d'Arnhem, sans accès à l'air libre, fait pâle figure. Il est alors décidé, en 2010, de transférer l'intégralité du groupe (6 spécimens) vers le zoo hongrois de Sosto et de détruire leur installation.

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Ancien enclos des orangs-outans - Photo prise en 2006

A son emplacement, après de nombreux mois de travaux, naîtra en été 2010 une nouvelle installation dédiée aux makis cattas, première espèce de lémurien accueillie au parc depuis de nombreuses années. Un groupe de mâles composé de 4 individus du Dierenpark Wissel (Epe) y est présenté, en attendant l'arrivée de 6 autres mâles du Safaripark Beekse-Bergen (Hilvarenbeek).
L'enclos, contrairement à celui des orangs-outans, permet aux makis d'accéder à l'air libre grâce à une demi-île vitrée sur deux de ses côtés et séparée des visiteurs par un cours d'eau sur sa longueur. Un sol terreux, des branchages et une légère végétation agrémentent l'installation tandis que deux enclos intérieurs vitrés recouverts d'un substrat d'écorce leur permet d'être visibles du public lorsque le temps ne le permet pas à l'extérieur.

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6) Les bongos (Tragelaphus eurycerus isaaci) et les céphalophes rouges du Natal (Cephalophus natalensis)

En 1991, des bongos, belles antilopes africaines, arrivent au Burgers'Zoo. Placés dans l'ancien enclos des girafes, réaménagé pour leur arrivée avec un substrat sableux et des broussailles, ils se reproduiront pour la première fois en 2001. Ils partagent depuis 2006 leur installation avec un groupe de 3 céphalophes rouges (2 mâles et une femelle) arrivés en provenance du Zoologischer Garten Berlin.

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7) Les coatis à queue annelée (Nasua nasua)

Lorsqu’on apprend, en 2006, l’annonce d’une future zone asiatique où seraient présentés les tigres de Sumatra hébergés au Burgers’Zoo, la direction décide de totalement reconstruire l’enclos des félins (bâti sur le modèle Hagenbeck) pour accueillir une nouvelle espèce : le coati à queue annelée.

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Enclos des tigres en travaux – Photo prise en 2006

Des individus de Stuttgart et d’Amsterdam arrivent durant le courant de l’année 2006 pour investir le nouvel enclos, particulièrement végétalisé. Séparé du public par un cours d’eau, il comprend une petite cascade, un sol naturel, de nombreuses plantes et des structures d’escalade.
Il faut noter que des coatis de l’espèce à nez blanc, avaient déjà été accueillis auparavant au sein du parc, avant d’être transférés à Wassenaar.

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8) Les phoques marbrés (Pusa hispida botnica & Pusa hispida hispida)

Arrivées en 2005 en provenance de l’aquarium de Klaipeda (Lituanie), deux femelles phoques marbrées de la sous-espèce botnica prennent place dans un petit bassin de la partie la plus ancienne du Burgers’Zoo. Elles font sensation : elles sont alors uniques en Europe de l’Ouest ! En 2007, l’un des individus est transféré à Océanopolis (Brest). Ce dernier, en échange, envoie à Arnhem un mâle phoque marbré de la sous-espèce nominale, elle aussi relativement rare en captivité. En 2007, une seconde femelle est importée en provenance de Riga. Suite à son décès 3 ans plus tard, en 2010, il ne reste actuellement que deux phoques au Burgers’Zoo : un mâle et une femelle de deux sous-espèces différentes.
--> Présentation depuis 2005. Aucune reproduction enregistrée.


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9) Les rennes de Finlande (Rangifer tarandus fennicus)

En 2003, un groupe de 9 rennes (7 mâles et deux femelles) est importé directement de Scandinavie. La sous-espèce, dite de Finlande ou de forêts, est alors particulièrement peu courante en captivité, contrairement au renne domestique dont on maîtrisait déjà bien la reproduction. En 2004, après un an sans reproduction, 6 mâles sont transférées au Diergaarde Bljdorp (Rotterdam) et 4 nouvelles femelles arrivent tout droit des pays scandinaves afin de multiplier les chances de naissances. Ce transfert porte ses fruits puisqu’un an plus tard, deux rennes voient le jour : c’est une première en Europe occidentale ! Depuis, plusieurs autres naissances ont été enregistrées (dont 3 en 2010).
--> Présentation depuis 2003. Reproduction enregistrée depuis 2005.


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10) La zone des oiseaux (Plus de 50 espèces différentes)

Bien qu’il soit devenu au fil des années un grand zoo possédant une importante collection de mammifères, le Burgers’Zoo était à son inauguration une faisanderie qui possédait l’une des plus grandes collections de phasianidés au monde. Ainsi, le parc a toujours gardé une grande tradition avec l’élevage des oiseaux et garde, au nord du parc, une importante zone où sont présentées au public plusieurs dizaines d’espèces différentes et très diverses. Leurs conditions de présentation varient de vastes volières pour rapaces à de plus petites cages d’élevage pour les psittacidés en passant par des enclos à l’air libre pour les oiseaux d’eau. Toutes sont particulièrement végétalisées et permettent aux animaux de se soustraire de la vue du public. Le bâtiment des oiseaux, dans le quel le visiteur est invité à pénétrer, permet au public de découvrir les loges intérieures de différentes espèces.
Fait rare chez les oiseaux, diverses cohabitations ont été tentées afin d’observer les intéractions entre les espèces et créér une volière sur une même zone géographique. Parmi elles citons les serpentaires avec les ombrettes (Afrique), les lophophores resplendissant et les pirolles de Chine (Himalaya) ou encore les paons spicifères et les calaos malais (Asie du Sud).
Il faut noter que par le passé, de nombreuses espèces particulièrement rares ont fait leur apparition dans cette zone, comme des hoccos à bec de rasoir, des anhingas d’Amérique, des anhingas indiens, des vautours du Bengale, des râles de Cayenne, des organistes à calotte jaune ou encore des arachnothères à poitrine grise.

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Vues générales de la zone des oiseaux

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Bâtiment des oiseaux

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Volière des kéas

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Volière des butors étoilés

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Volière marécageuse des eiders et des hérons bihoreaux

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Grande volière des vautours et des milans

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Volière des serpentaires et des ombrettes


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Perruche à capuchon noir (Psephotus dissimilis), espèce importée en 2005 directement d’Australie

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Grive de Doherty (Zoothera dohertyi), espèce arrivée en 2008 en provenance de Walsrode. Reproduction enregistrée dès 2008.

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Jeunes calaos à casque rouge (Aceros corrugatus)

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Butor étoilé (Botauris stellaris), espèce particulièrement rare en captivité et menacée aux Pays-Bas connue pour sa faculté à se confondre avec les herbes sèches des marécages rendant son observation très compliquée.

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Bondrée apivore (Pernis apivorus), petit rapace dont les mets de prédilection sont les abeilles. Fait exceptionnel, le Burgers’Zoo est le premier parc au monde à avoir réussi sa reproduction en 1992.

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Calao malais (Anthracoceros malayanus), espèce arrivée en 2004 à Arnhem et reproduite pour la première fois en 2007.

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Fou de Bassan (Morus bassanus). Plusieurs naissances ont été enregistrées par le passé (notamment à la fin des années 1980) mais la mort récente de trois animaux (tués par un renard) a diminué les chances de reproduction.

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Pygargue à queue blanche (Haliaeetus albicilla), espèce pour la quelle le Burgers’Zoo soutient un programme de conservation qui conduit régulièrement à la réintroduction de jeunes animaux nés au parc, vers l’Israël.


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11) Les chimpanzés (Pan troglodytes ssp & Pan troglodytes verus)

En 1971, le Burgers'Zoo fait sensation dans le monde des zoos européens en accueillant l'une des plus grandes colonies de chimpanzés du monde : 15 individus présentés sur une île où les scientifiques peuvent les observer comme à l'état sauvage. C'est la première fois qu'un groupe de grand singe si important est présenté ensemble et qu'aucune rivalité n'a lieu. 39 ans plus tard, l'île existe toujours et elle accueille toujours un groupe de chimpanzés de près d'une vingtaine d'animaux. Parmi eux, 5 animaux (deux mâles et trois femelles) nés dans le milieu naturel appartiendraient à la sous-espèce d'Afrique de l'Ouest. Ils disposent d'une vaste île herbeuse agrémentée de nombreuses structures d'escalade (branchages, filets, cordes...) et d'arbres électrifiés.

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12) Les gorilles des plaines de l'Ouest (Gorilla gorilla gorilla)

Un tunnel vitré aménagé en 1984 permet aux visiteurs d’observer, d’un côté l’île des chimpanzés, et de l’autre l’enclos des gorilles, deuxième espèce de grand singe africain hébergée au Burgers’Zoo. Robbie et Walda, nés en 1959 dans la nature, furent les premiers gorilles hébergés à Arnhem. Suite à leur mort en 1973 (d’une maladie), la présentation de ces singes (difficile à l’époque) fut stoppée jusqu’en 1984, année durant la quelle furent importés 7 nouveaux animaux (2 mâles et 5 femelles) directement du Cameroun. En 1988 naît le premier bébé gorille dans l’histoire du Burgers’Zoo. Leur enclos, semblable à celui des chimpanzés, comprend cependant moins de structures d’escalade et une partie forêstière plus importante. Aujourd’hui, le groupe est constitué de 9 individus :

1.0 Bauwi, mâle né en 1990 à Apenheul,
0.1 N’Gayla, femelle née en 1993 à Arnhem,
0.1 Shatilla, femelle née en 1997 à Arnhem,
0.1 Nimba, femelle née en 1999 à Barcelone,
1.0 Likalay Lulu, mâle né en 2001 au Burgers’Zoo,
0.1 Makoua, femelle née en 1994 à Berlin,
0.1 N’Aika, femelle née en 2005 à Apenheul,
0.1 Shaila, femelle née en 2006 à Arnhem et
Le dernier-né de la troupe, une petite femelle qui a vu le jour le 25 août 2009 à Arnhem
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13) Premier écodisplay : « Burgers’Mangrove »
Cormorans, hérons et tortues aquatiques au milieu des palétuviers sud-asiatiques


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Dans les années 1970, les premiers plans pour la création d’une gigantesque serre tropicale commencent à naître dans la tête du directeur du Burgers’Zoo. Il imagine alors un environnement grandiose constitué de cascades, de plantes exotiques et d’oiseaux en liberté mais il se confronte à un problème : aucune serre tropicale comparable n’existait à l’époque en Europe. Il décide donc de créér une petite serre d’expérimentation, miniature de la grande qu’il a en projet, où il pourrait voir comment se déroule les travaux, la vie des animaux et le développement des plantes. Cette serre est inaugurée en 1982 et déjà les soucis arrivent car le toît (composé de grands « coussins » en plastique laissant passer la lumière) est en partie détruit par les oiseaux. Après plusieurs travaux de réparation permettant de créér des coussins plus petits et plus solides, ce petit « Burgers’Bush » est parfait. Fort de ces erreurs, il ne reste plus qu’à inaugurer, comme l’attendait avec impatience la direction, la grande serre tropicale. La petite, d’expérimentation, est transformée après l’inauguration du Burgers’Bush en une serre dédiée aux mangroves d’Asie du Sud-Est et devient un écodisplay à part entière : le « Burgers’Mangrove ».
Dans cet environnement où la température est constamment maintenue à 26°C, le visiteur a l’expérience unique en Europe de découvrir ce biotope méconnu du grand public. Ici, tout a été reconstitué à la perfection : ainsi, la boue, pleine de micro-organismes indispensables, provient directement d’une région marécageuse des Pays-Bas. La collection de plantes (dont des palétuviers) est également la plus importante du genre en Europe et est régulièrement visitée par de nombreux scientifiques.
Le visiteur serpente à travers la végétation sur un ponton en bois situé à environ 1 mètre de hauteur qui lui permet de pouvoir à la fois observer les oiseaux en hauteur et les poissons sous ses pieds, car l’eau est bien sûr l’élément le plus représenté dans cet écosystème.

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Les animaux (poissons, reptiles et oiseaux) ne sont bien sûr pas pour autant oubliés et une liste des espèces présentées ici en liberté pourrait être la suivante :

Brève à tête noire (Pitta sordida muelleri) - Espèce pour la quelle le Burgers’Zoo coordonne le programme à l’échelle européenne,
Marouette grise (Porzana cinerea) – 1 mâle arrivé en 2000 qui est à l’heure actuelle unique en Europe,
Blongios nain (Ixobrychus minutus) – Petit héron arrivé en 2005 et qui s’est reproduit à deux plusieurs reprises depuis 2008 (dont 17 bébés en 2009 !),
Ptilope superbe (Ptilinopus superbus) – Reproduction observée
Ptilope à front dor (Ptilinopus aurantifrons) - Reproduction observée,
Perruche érythroptère (Aprosmictus erythropterus),
Shama à croupion blanc (Copsychus malabaricus),
Couturière à tête rousse (Orothomus ruficeps) – Espèce unique en Europe arrivée en 1996 et qui s’est reproduit à 4 reprises (la dernière datant de 2003),
Oiseau-lunettes du Manglier (Zosterops chloris) - Espèce unique en Europe
Oiseau-chat à oreillons blancs (Ailuroedus buccoides),
Anhinga roux (Anhinga rufa) – Espèce unique en Europe représentée ici par un vieux couple
Martin-chasseur à collier blanc (Halcyon chloris)
Héron strié à dos vert (Butorides striatus) – Espèce arrivée en 1989
Hydrosaure d’Amboine (Hydrosaurus amboinensis),
Pangasius (Pangasius sp),
Tortue de Macquarie (Emydura macquari) – Espèce unique en Europe arrivée en 1991
Cormoran pie (Phalacrocorax melanoleucos) – Espèce importée directement d’Australie en 2005 en collaboration avec les zoos de Francfort de Berlin. Reproduction enregistrée en 2006 (une première aux Pays-Bas)
Tadorne radjah (Tadorna radjah),
Poisson-archer (Toxotes jacularis),
Pigeon rose de l’île Maurice (Nesoenas mayeri) – Espèce arrivée en 2008 et
Orlitia de Bornéo (Orlitia borneensis).


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Shama à croupion blanc (Copsychus malabaricus)

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Blongios nain (Ixobrychus minutus)

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Pigeon rose de l’île Maurice (Nesoenas mayeri)

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Brève à tête noire (Pitta sordida muelleri)

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Perruche érythroptère (Aprosmictus erythropterus)

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Hydrosaure d’Amboine (Hydrosaurus amboinensis)

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Cormoran pie (Phalacrocorax melanoleucos)

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Anhinga roux (Anhinga rufa)



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14) Deuxième écodisplay : « Burgers’Bush »
Oryctéropes, lamantins et oiseaux exotiques au coeur de la plus grande serre tropicale d'Europe


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1er juin 1988. Le moment est historique : après plus de deux ans de travaux, pour la première fois dans l'histoire des jardins zoologiques modernes, un écosystème de jungle tropicale sous verre similaire à une forêt équatoriale est recréée, au coeur des Pays-Bas. Ici, tant le nombre de plantes exotiques, l'espace et le volume d'évolution, l'atmosphère chaude, humide et moite, les odeurs ou les bruits des oiseaux, la raisonnance des cascades s'abattant sur une rivière se terminant en un marécage, ou encore la diversité des espèces animales présentes au sein du "Burger's Bush" permettent aux visiteurs de se croire immergée au coeur d'une forêt tropicale, l'actuelle plus vaste en Europe.

Aménagée sur une surface de 15000 m² (Soit une surface équivalente à 1,5 hectares), elle mesure 150 mètres de long pour 95 mètres de large. Sa hauteur culmine quant à elle à 20 mètres offrant un gigantesque volume d’évolution aux oiseaux.
Son toît, composé de coussins d’air maintenus par 8 pilônes en acier, est un chef-d’œuvre architectural a lui tout seul. Cette réalisation lui aura d’ailleurs valu en 1988 le célèbre Award « Nationale Staalprijs ».

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Côté végétation, 15 000 plantes appartenant à 1500 essences différentes représentent 148 familles contrôlées par 4 horticulteurs. Le substrat de la serre est composée d'une sorte de sable pauvre en nutriments (Comme en Amazonie ou au Congo) mais filtrant facilement l'eau de pluie. Afin de rendre le sol riche en éléments nutritifs, tant pour les plantes que pour les animaux, on a introduit dans la serre une couche de feuilles sèches et de brindilles où prospèrent toutes sortes de cloportes, tiques, collemboles, escargots et mille-pattes permettant la décomposition de l'humus avec l'aide de champignons. C'est ainsi qu'une réelle symbiose est créée entre les différents ordres de vie.

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Le visiteur traverse ce complexe grâce à de larges sentiers bétonnés. Il a également l’occasion de découvrir, dans le fond de la serre, une zone plus naturelle où il est invité à se transformer en aventurier en marchant sur des pierres, s’enfonçant sur des sentiers d’écorces sinueux ou encore en empruntant un pont-suspendu au-dessus de l’eau. Une jeep, des reconstitutions de huttes néoguinéennes ou un véritable restaurant asiatique aménagé au cœur de la serre complètent le tout. Mais le clou du spectacle reste bien sûr la découverte de la chute d’eau de 17 mètres de haut (la plus grande cascade artificielle des Pays-Bas) qui, avec un bruit terrible, s’abat sur un marécage de nénuphars.
L’eau étant synonyme de vie, cet élément est particulièrement présent au sein de la serre et 2200 milimètres de précipitations sont versés artificiellement chaque année dans la serre. Se mêlant à cette humidité constante, la température est maintenue entre 22 et 24°C.

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Côté faune, il a été décidé dans le Burgers’Bush de présenter des espèces originaires des forêts tropicales des quatre coins de la planète (Amérique du Sud, Afrique et Asie) et de ne pas se concentrer sur une seule et même région géographique comme l’a par exemple fait Zürich pour Masoala, avec Madagascar.
En tout, plus de 40 espèces d’oiseaux sont hébergées en totale liberté dans le Burgers’Bush. Parmi celles-ci, citons le roulroul (Rollulus roulroul), l’otidiphaps noble (Otidiphaps nobilis), le pigeon de Nicobar (Caloenas nicobarica), le zostérops oriental (Zosterops palpebrosus), un groupe reproducteur de foudis rouges (Foudia madagascariensis) arrivé en juin 2007 du Zoo de Zürich, un second groupe d’anhingas roux (Anhinga rufa) composé de deux mâles et d’une femelle arrivé en 1990, un groupe reproducteur d’étourneaux de Bali (Leucopsar rotschildi), 2 mâles râles des Philippines (Gallirallus philippensis) arrivés en 2008 en provenance du Vogelpark Avifauna, des méliphages à oreillons bleus (Entomyzon cyanotis), des oiseaux bleus des fées (Irena puella), des gouras de Victoria (Goura victoria), des colombines turverts (Chalcophaps indica), des cotingas de Cayenne (Cotinga cayena) arrivés en 1992, des souimangas à ventre jaune (Cinnyris venustus falkensteinii), des souimangas cuivrés (Cinnyris cupreus) arrivés en 2000, des gallicolombes poignardées (Gallicolumba luzonica) arrivées en 2004, des ptilopes magnifiques (Ptilinopus magnificus puella), des tangaras du Brésil (Ramphocelus bresilius), des souimangas éclatant (Cinnyris coccinigastrus), un second groupe de shamas à croupion blanc (Copsychus malabaricus), un groupe reproducteur de très rares piauhau hurleurs (Lipaugus vociferans), des caurales soleils (Eurypigia helias), des cassiques cul-rouge (Cacicus haemorrhous), des akala à calotte noire (Pellorneum capistratum)…
Une colonie de roussettes de Lyle (Pteropus lylei) exclusivement composée de mâles ainsi que plusieurs espèces de reptiles et d’amphibiens ont également été lâchés en liberté, dont un groupe de basilics à crête (Basiliscus plumifrons) de Jersey, des geckos asiatiques (Hemidactylus frenatus), des rainettes kunawalus (Trachycephalus resinifictrix), des tokays (Tokay tokay), des anolis (Anolis sagrei), des dendrobates et des iguanes verts (Iguana iguana), reproduits pour la première fois au monde de façon naturelle ici.
Il faut noter que par le passé, il a également été tenté de présenter en liberté des calaos à casque rouge (Aceros corrugatus) mais, suite à des problèmes de cohabitation et de sécurité, ils ont dû être relogés dans la maison des oiseaux précéemment décrite.

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Colombine turvert (Chalcophaps indica)

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Akala à calotte noire (Pellorneum capistratum), unique en Europe

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Brève à tête noire (Pitta sordida muelleri)

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Foudi rouge (Foudia madagascariensis)

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Anhinga roux (Anhinga rufa)

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Cossyphe à calotte neigeuse (Cossypha albicapilla)

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Caurale soleil (Eurypigia helias)

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Shama à croupion blanc (Copsychus malabaricus)

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Cotinga de Cayenne (Cotinga cayana)

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Pigeon de Nicobar (Caloenas nicobarica)

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Piauhau hurleur (Lipaugus vociferans)


Les mammifères ne sont pas en reste puisque plusieurs espèces de cette classe sont hébergées au sein de la serre. Leur maintien en totale liberté étant impossible, notamment sur le plan sécurité, il a donc été décidé de créér à certains endroits stratégiques du Burgers’Bush des enclos qui leur sont spécialement dédiés.

La première espèce, la loutre naine d’Asie (Aonyx cinereus), espèce arrivée en 1988, dispose d’une vaste installation terreuse en pente douce d’où s’écoule une petite cascade alimentant un bassin :

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Le plus gros des rongeurs, le capybara (Hydrochaeris hydrochaeris), a également trouvé sa place au sein du Burgers’Bush sur une petite île sableuse agrémentée de quelques rochers. La faible surface terrestre qui leur est dédiée est compensée par la vaste zone aquatique offerte à ces animaux subaquatiques, leur permettant de nager sur une dizaine de mètres de long, souvent accompagnés par quelques dendrocygnes veufs (Dendrocygna viduata), canards à collier (Calonetta leucophrys) et tortues de l’Amazone (Podocnemis unifilis).

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Les cabiais, les tortues et les anatidés pré-décrit ont également accès, grâce à un petit passage sous un tronc couché sur l’eau, à l’enclos voisin des lamantins des Caraïbes (Trichechus manatus manatus), espèce phare du Burgers’Bush. Ici, contrairement à la majorité des autres établissements présentant cette espèce au public, aucune vision subaquatique ne permet d’observer ces majestueux mammifères marins sous l’eau. Ainsi, l’observation se réduit, comme dans le milieu naturel, à la surface de l’eau où le public doit savoir se contenter des furtives apparition des museaux des lamantins.
Cette espèce, hébergée depuis 1988 au parc, a d’abord été représentée par un couple d’individus arrivé tout droit du Tiergarten Nürnberg (Alleamgne).
1 mâle, du Natura Artis Magistra d’Amsterdam, les a suivi trois ans plus tard en 1991.
Les années 1995, puis 1996, sont marquées par les premières et uniques naissances de lamantins enregistrées au parc : une femelle puis un mâle, baptisé « Missouri », voient le jour, un fait jusqu’alors rarement vu en captivité en Europe.
En 1996 puis en 1998, deux mâles sont respectivement transférés à Singapore et au Zooparc de Beauval.
Aujourd’hui, 2 mâles et une femelle sont toujours présentées dans cette installation, mais aucune nouvelle naissance n’a eu lieu depuis maintenant 15 ans.

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Une partie de la serre séparée du reste du Burgers’Bush par d’importants filets (afin d’éviter aux oiseaux d’y pénétrer et de s’y faire dévorer par les prédateurs qui y vivent) constitue le lieu de présentation des seuls crocodiliens du parc. Suite à la mort du mâle caïman à lunettes (Caiman crocodilus) en 2005, il a été décidé de transférer la femelle vers le zoo hongrois de Sosto et de recevoir du Danemark 4 autres individus d’une nouvelle espèce, dite à museau large (Caiman latirostris). Ils y disposent d’un vaste enclos naturel aménagé sous le couvert des plantes tropicales, relié à un bassin visible en vision sous-marine.

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Dernière espèce de mammifère hébergée au sein de la serre, l’oryctérope (Orycteropus afer), singulier animal africain également appelé « cochon de terre », dispose d’un enclos bétonné aménagé sur plusieurs palliers relié à un pré-enclos recouvert d’un substrat d’écorces. Leur possibilité de se soustraire du public dans de petites cachettes aménagées au fond de l’installation, rend leur observation difficile.
Il faut noter que c’est le Burgers’Zoo qui coordonne, à l’échelle européenne, le programme de l’oryctérope et qu’il a été le premier au monde à enregistrer la naissance (viable) de jumeaux, en 2001.

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maxime
 
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar maxime » Vendredi 20 Août 2010 15:12

15) Les tunnels :
Crapauds, petits mammifères et grillons dans la pénombre des rochers


Pour relier le "Burgers'Bush" au "Burgers'Desert", connecter la jungle tropicale au désert aride, le visiteur doit emprunter un sombre tunnel érigé peu avant 1994, creusé directement dans la pierre ocre. Falaises abruptes, cristaux colorés, chariots de la ruée vers l'or ou encore grotte et ses centaines de stalactites font partie des éléments d'immersion que le visiteur rencontrera lors de sa visite dans la pénombre du tunnel. Ancrés dans la roche, quelques terrariums lui permettent également de découvrir la faune nocturne souvent méconnue des déserts nords-américains.

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Parmi les espèces présentées, citons une colonie de plusieurs dizaines de chauves-souris de Séba (Carollia perspicillata), un groupe reproducteur de rats-kangourous de Merriams (Dipodomys merriami), un couple reproducteur de spermophiles variés (Otospermophilus variegatus) arrivé en 2004 en provenance des zoos de Rotterdam et de Plzen, des crapauds du Colorado (Bufo alvarius) arrivés en 2007, des lézards à collier (Crotaphytus collaris), des scélopores du désert (Sceloporus magister) et des rats-cotons (Sigmodon hispidus), tous trois depuis 2010, des faux-corails du Sinaloa (Lampropeltis triangulum sinaloae) qui se sont reproduits en 2008, ou encore des grillons cavernicoles (Phaeophilacris bredoides).

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Terrariums typiques

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Lézard à collier (Crotaphytus collaris) et scélopore du désert (Sceloporus magister

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Rat coton (Sigmodon hispidus) et rat-kangourou de Merriams (Dipodomys merriami)

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Grillon cavernicole (Phaeophilacris bredoides)




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16) Troisième écodisplay : « Burgers’Desert »
Lynx roux, pécaris et mouflons des zones arides nords-américaines


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Fort de la réussite de son premier écodisplay couvert, le « Burgers’Bush », le Burgers’Zoo inaugure, en 1994, une seconde serre qui, cette fois-ci, n’est pas tropicale comme la première et la plupart de celles en Europe. L’annonce fait sensation : l’écodisplay a pour thème les déserts du Sonora et de Mojave, en Arizona (Etats-Unis) et au Mexique. C’est la première fois qu’une installation d’une telle ampleur entièrement dédiée aux zones arides est ouverte en Europe ! Côté architecture, la serre, d’une surface exceptionnelle de 7500 m² (0,75 hectare) est maintenue par un toît translucide éllaboré de la même façon que la célèbre station olympique de natation de Pékin, laissant passer 95 % de la lumière extérieure et reflétant au mieux l’image ensoleillée du désert. Lorsqu’il sort du sombre tunnel, le contraste est saisissant et le visiteur ainsi ébloui par la chaleur qui règne dans l’espace (Jusqu’à 40° C en plein été).
Contrairement aux idées reçues, les déserts, en particulier ceux d’Amérique du Nord, ne se limitent pas à des dunes de sable où la vie est complètement absente. Au contraire, elle prolifère et les animaux qui y vivent ont su s’adapter à ce climat et ce biotope inhospitaliers en développant des méthodes de survie exceptionnelles.
Ainsi, le paysage développé dans le « Burgers’Desert » utilise principalement un rocher ocre (plusieurs dizaines de tonnes de pierre ont été nécessaires à son éllaboration) à travers le quel le visiteur serpente sur un chemin bétonné, se retrouvant ainsi entouré par des pentes abruptes de plus de 5 mètres de haut sur toute la première partie du parcours.

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C’est dans cette première zone, la plus aride, qu’a été créé le premier enclos de la serre, celui des pécaris à collier (Pecari tajacu). Pour ce petit groupe non-reproducteur de 4 mâles, un large enclos au sol sableux a été érigé entre les rochers, donnant l’impression d’une absence de véritable clotûre et une parfaite intégration au cœur de la serre. Les visiteurs, qui longent la moitié de l’enclos, se retrouvent séparés des suidés par une simple rangée de pierres de moins d’un mètre de haut, rendant la proximité entre les animaux et le public particulièrement importante.

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Un vaste terrarium aménagé dans une caverne, reconstituant un campement d’indiens, abrite à proximité un crotale rouge (Crotalus ruber), espèce particulièrement peu courante en captivité. Une baie vitrée fait simplement officie de séparation entre les pécaris précédemment décrits et le serpent, offrant une illusion de cohabitation entre la proie et l’un de ses prédateurs.

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Un petit groupe reproducteur de tortues boîtes ornées (Terrapene ornata ornata) habite un terrarium ouvert :

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Le dernier enclos de la zone aride du Burgers’Desert, une vaste volière accolée à une falaise, abrite quelques chouettes de terriers (Athene cunicularia) et un géocoucou (Geococcyx californianus). Il faut noter que pour cette dernière espèce, une ponte a éclos en 2003 faisant de cette venue au monde la première naissance naturelle européenne de géocoucou en captivité.

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Une fissure dans le sol du sentier emprunté par les visiteurs, à l’intérieur de la quelle s’écoule un peu d’eau, marque le passage entre la zone aride et la zone plus végétalisée dans la quelle le visiteur est en train de s’aventurer. Dans cette partie couvrant plus de la moitié du Burgers’Desert, les plantes, jusque là très peu présentes, prennent leur aise et se développent entre les rochers et le sable, faisant apparaître leurs fleurs colorées, comme les Caliandra, les Cordia, les Sphaeralcea sans oublier les célèbres cactus, représentés ici par plusieurs espèces nords-américaines. C’est un véritable oasis végétal qui s’étale devant les yeux ébahis du visiteur. Certains panoramas, d’où il est possible d’avoir une vue plongeante sur la serre et découvrir le mélange entre la flore et la roche, sont saisissants.
Squelettes de pronghorns ou ossements d’animaux sont également là pour rappeler que cette fausse-jungle est également un danger pour bon nombre de mammifères.

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Passage de la partie aride à la partie végétalisée, avec le cours d’eau sur le sentier

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Le premier enclos de cette zone plus végétalisée, ancré dans les rochers, est séparé des visiteurs par des fils métalliques tendus verticalement de façon à créér une clotûre particulièrement discrète tout en favorisant une observation optimale. Cette installation, lieu de vie de bobcats, ou lynx roux (Lynx rufus) arrivés courant 1993\1994, est particulièrement profonde et offre à ses occupants d’importantes possibilités de se soustraire de la vue du public, notamment au niveau de promontoires rocheux aménagés à 4 mètres de hauteur.

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Différentes cavernes aménagées dans cette zone permettent également, à l’instar du tunnel précédemment décrit, de découvrir la faune nocturne des déserts nords-américains. En effet lorsque la pénombre prend place sur les zones arides, la température chute souvent et cela permet à un bon nombre de petits mammifère et de reptiles de sortir de leurs terriers. C’est notamment le cas des monstres de Gila (Heloderma suspectum), arrivés au parc en 1999, de renards véloces (Vulpes velox), mais également d’une cohabitation entre deux carnivores peu connus et rarement présentés en captivité : la moufette rayée (Mephitis mephitis), représentée par deux mâles, et de bassaris rusés (Bassariscus astutus). Cette dernière notamment, n’est hébergée qu’au sein de 3 parcs européens et sa reproduction, régulièrement obtenue à Arnhem par le passé, est exceptionnelle. Les quatre espèces disposent d’enclos nocturnes vitrés garnis de nombreux rochers.

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Renard véloce (Vulpes velox) et moufette rayée (Mephitis mephitis)

Une petite volière de contact, dans la quelle le visiteur est invité à pénétrer, abrite régulièrement de nouvelles espèces d’oiseaux. Lors de ma visite d’août 2010, elle était abritée par une tourterelle de Socorro (Zenaida macroura graysoni), mais il faut noter que par le passé, des caracaras communs (en 2005), des tisserins (2006) ou des chouettes des terriers (2009) y ont été provisoirement hébergées.

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Le dernier enclos du Burgers’Desert, le plus important en surface, abrite l’un des herbivores phares des montagnes désertiques d’Amérique du Nord : le bighorn, ou mouflon de Californie (Ovis canadensis californiana). Connue pour ses facultés à vivre dans des terrains très escarpés, cette espèce est très rare en captivité en Europe et seuls trois établissements en présentent sur le continent (Plzen, Planète Sauvage et Arnhem). Dans ce dernier parc, une installation bétonnée et en pente aménagée sur différents palliers a été aménagée pour leur permettre d’évoluer comme dans leur milieu naturel sur un pan de montagne. Importé d’une ferme canadienne en 1993, le groupe s’est rapidement reproduit et des jumeaux ont même vu le jour en 2010.

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Observatoire devant l’enclos des bighorns

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L’ensemble du Burgers’Desert est occupé, en totale liberté, par différentes espèces d’oiseaux souvent endémiques à l’Amérique Centrale et du Nord et par conséquent rarement présentées en captivité sur le continent. La plus impressionnante d’entre-elles, le vautour aura à tête rouge (Cathartes aura), impressionne le public par ses longs vols surplombant l’ensemble de la serre. Différentes naissances ont été enregistrées jusqu’en 2000. Parmi les autres espèces hébergées en vol-libre, citons le cardinal rouge (Cardinalis cardinalis), le gros-bec d’outremer (Passerina brissonii), le colin écaillé (Callipepla squamata), le passerin nonpareil (Passerina ciris), le gros-bec du Mexique (Pheucticus chrysopeplus), le carpodaque du Mexique (Carpodacus mexicanus) et la tourterelle à ailes blanches (Zenaida asiatica).

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Gros-bec d’outremer (Passerina brissonii), mâle et femelle

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Colin écaillé (Callipepla squamata)

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Tourterelles aux ailes blanches (Zenaida asiatica)

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Vautour aura à tête rouge (Cathartes aura)



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17) Quatrième écodisplay : « Burgers’Ocean »
Récif corallien, aquarium géant, tunnel de verre


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En l’an 2000, un deuxième tunnel est ajouté à l’une des extrémités du « Burgers’Bush », connectant la jungle tropicale aux profondeurs des mers : c’est l’ouverture officielle (en avril) de « Burgers’Ocean », considéré comme l’un des aquariums les plus modernes d’Europe. Axé sur la faune et la flore marine d’Asie du Sud-Est, il contient une partie visitable du public et une large zone en coulisses où est constamment filtrée l’eau grâce à un processus de traitement des déchets. Les bassins (11 au total) n’étant pas à ciel ouvert, des lampes permettent de les éclairer de façon artificielle. Ils sont alimentés par un total de 8 millions de litres d’eau de mer et munis de baies vitrées de 5 cm d’épaisseur chacune.
3000 poissons appartenant à 160 espèces différentes et diverses, variant du petit poisson-papillon au labre napoléon en passant par les requins et les raies, y sont hébergés. Moins observés mais tout aussi présents, les coraux sont quant à eux représentés par plus de 100 espèces et des milliers de spécimens répartis dans chaque bac.
Côté flore, des algues (unicellulaires ou mesurant plus de 100 mètres de long) ont été introduites dans la plupart des aquariums.

Le visiteur entre dans les profondeurs de l’océan par un sombre tunnel rocheux où il est entouré par de nombreux signes de pédagogie qui l’introduisent sur la vie sous-marine, les écosystèmes aquatiques et les menaces qui pèsent sur eux.

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Le premier bassin découvert par le public est une reconstitution de barrière de corail aménagé en arc-de-cercle devant une peinture murale. Marquant le passage entre la terre ferme et la mer, il constitue le lieu de vie de nombreux poissons, multicolores, tels des poissons-papillons, des poissons-anges, des chirurgiens, des vulpins, des balistes, des demoiselles, des chelmons, des raies, des labres mais également des requins chabots ocellés (Hemiscyllium ocellatum). Cette dernière espèce, arrivée en 1998, s’est reproduite pour la première fois en 2001.

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Requin chabot ocellé (Hemiscyllium ocellatum)

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Poisson-ange annelé (Pomacanthus annularis)

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Coris reine (Coris formosa)

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Raie à points bleus (Dasyatis kuhlii), pour la quelle le parc a enregistré la première reproduction mondiale en 2001


Le visiteur, descendant une petite pente rocheuse, se retrouve maintenant entouré par un vaste bassin corallien qui marque pour lui le départ de son aventure au cœur des océans. Entouré par 5 aquariums (la plupart étant connectés entre-eux) dans un monde où le rocher se mêle à l’eau, il découvre entre les coraux des rascasses volantes, des murènes (léopards, grises, nébuleuses et à points noirs), des apogons, des chirurgiens, des poissons-clowns, des gammas, des gaterins, des raies à points bleus, des crevettes nettoyeuses, des gobies, des platax…

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Platax orbicularis

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Poisson-papillon pyramide jaune (Hemitaurichthys polylepis)


Véritable clou du spectacle du Burgers’Ocean, la découverte du grand aquarium des requins est l’un des moments forts d’une visite au parc. Contenant 750 000 litres d’eau de mer, sa vitre (construite au Japon) mesure 20 mètres de long sur 5 mètres de haut et est épaisse de 35 cm. A l’intérieur du bassin, des jeux de lumière permettent de rendre sensationelle chaque apparition d’un requin devant la vitre. Un amphitéatre permet aux visiteurs de découvrir assis, au calme, ce bac considéré comme l’un des plus grands d’Europe. A l’intérieur, une véritable épave de bateau a été introduite tandis que des massifs de coraux ont été créés. Parmi les principaux habitants de ce spectaculaire aquarium, citons le cobia (Rachycentron canadum), le labre napoléon (Cheilinus undulatus), le requin gris à pointes noires (Carcharhinus limbatus) ou encore une raie guitare commune (Rhinobatos typus).

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Raie guitare commune (Rhinobatos typus)

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Cobia (Rachycentron canadum)

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Requin gris à pointes noires (Carcharhinus limbatus)

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Labre napoléon (Cheilinus undulatus)


La visite du Burgers’Ocean se conclut avec la découverte d’un tunnel traversant en son centre un vaste bac où sont hébergés des raies aigles à points blancs, des raies à muffle américaine, des gaterins, des lutjans…

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Diagramme à bandes diagonales (Plectorhinchus lineatus)

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Lutjan à bosse (Lutjanus gibbus)




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18) Cinquième écodisplay : « Burgers’Safari »
Plaine africaine, guépards & lions


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En mai 1968, s’ouvre au public, dans la zone ouest du Burgers’Zoo, un nouvel espace entièrement dédié au plus connu mais également plus redouté prédateur des savanes africaines : le lion. Et pour la première fois sur le continent, les visiteurs ont l’opportunité de découvrir ces majestueux félins, non pas derrière des barreaux, mais grâce à leurs voitures personnelles en rentrant dans leur enclos. Le succès est phénoménal et le Burgers’Zoo monte sur la scène européenne des plus grands parcs. Le parc est même rebaptisé « Burgers’Zoo en Safari ». L’année suivante, en 1969, l’un des trois parcs à lions est transformé en savane africaine où le public, toujours en automobile mais également en bus, peut traverser une plaine peuplée de girafes, de zèbres et d’antilopes variées…En 1972, le Safari devient « Burgers’Safari », le premier véritable écodisplay du par cet en 1988, une modification majeure vient décevoir le public : suite à une rénovation majeure de l’intégralité du complexe, il est désormais interdit de traverser les enclos en voiture et l’image du « safari-auto » est définitvement effacée du Burgers’Zoo.

Désormais, pour découvrir la grande plaine africaine du Burgers’Zoo, le visiteur doit emprunter une large passerelle en bois couverte de 250 mètres de long (érigée en 1995) qui longe la savane.

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Cette dernière, aménagée sur une superficie de près de 10 hectares, fait partie des plus vastes d’Europe. Depuis le pont d’observation, édifié à plus de 5 mètres de hauteur, le visiteur a une vue panoramique sur cet espace où cohabitent plus de 100 herbivores du continent africain qui disposent à la fois d’une partie terreuse forêstière et d’une zone herbeuse entièrement découverte où ils peuvent s’abreuver grâce à la présence de deux larges points d’eau entourés d’une flore aquatique. La longueur de l’espace leur permet, en plus de marcher sur plusieurs centaines de mètres, de se dissimuler du regard du public grâce à la présence buttes de terre surélevées, de massifs arborés et même d’une zone ombragée inacessible au public.

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Chaque espèce dispose également de son propre pré-parc et d’un vaste bâtiment visible du public par des larges baies vitrées.

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Depuis 2007, une extrémité de la plaine a également été aménagée en un « Safari Meeting Centre », où sont organisées des conférences et des évènements. Un vaste restaurant muni d’une terrasse extérieure avec vue imprenable sur la plaine a également été réalisé la même année. Des kopjes de plusieurs mètres de haut, formations rocheuses typiques de l’Afrique, ont également été construits à proximité.

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Côté faune, la collection a été ré-orientée en 2005 vers une faune principalement tanzanienne en l’hommage au fameux Serengeti National Park.
Il s’agit :

D’un groupe de 8 rhinocéros blancs du Sud (Ceratotherium simum simum) : en 1970, 10 animaux de cette sous-espèce sont importés directement d’Afrique du Sud pour intégrer la nouvelle zone safari. Depuis, plusieurs naissances (8 au total) ont été enregistrées au sein du parc, comme Kara femelle née en septembre 2006 (fille de Dale et de Kwanzaa) ou plus récemment Dozer, mâle né en début d’année 2010 (fils de Gilou et de Kwanzaa).

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De 18 girafes de Rotschild (Giraffa camelopardalis) : en 1969, 12 animaux sont importés d’Ouganda. Depuis, des naissances régulières ont permis au groupe d’atteindre un effectif exceptionnel qui en fait l’un des plus grands groupes sur le continent.

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De gnous à barbe blanche (Connochaetes taurinus albojubatus) : cette sous-espèce peu commune en captivité et unique aux Pays-Bas, est arrivée en 2005 à Arngel et s’est reproduit pour la première fois en 2006 :

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De zèbres de Grant (Equus quagga boehmi) : le groupe, représenté par plus de 30 individus avec des rejetons naissant chaque année, est actuellement l’un des plus importants d’Europe :

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De grands koudous (Tragelaphus strepsciceros) :

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De cobs à croissant (Kobus ellipsiprymnus ellipsiprymnus) : avant la castration du mâle en 2003, plusieurs naissances avaient été observés au sein du groupe :

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Ds antilopes rouannes (Hippotragus equinus) : espèce particulièrement rare en captivité en Europe (moins de 20 parcs), cette majestueuse antilope a été reçue à Arnhem en 2003. Jusqu’en 2005, un groupe de mâles (arrivés de Dortmund, Lisbonne et Hanovre) était hébergé. Afin de tenter d’obtenir des rejetons, 4 femelles sont arrivés il y a 5 ans en provenance de Givskud (Danemark) et la première naissance a été enregistrée dès 2006.

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Et des bubales caamas (Alcelaphus caama) : pour cette antilope à l’aspect singulier, le Burgers’Zoo a subi une tragique histoire. En 2005, 1 mâle et 2 fremelles de cette espèce (arrivés respectivement de New-York, Sigean et Hanovre) arrivent au parc. Cela faisait plus de 10 ans que cette espèce n’avait pas été présentée aux Pays-Bas. Dès 2006, une première naissance est enregistrée et deux ans plus tard, afin d’optimiser les chances d’une autre reproduction, un mâle est transféré depuis Hanovre. La tragédie commence quelques mois plus tard (en 2008), lorsqu’un premier mâle décède, suivi d’une femelle en 2009. C’est un coup dur pour la population européenne, réduite à 2 zoos (Hanovre et Arnhem). En 2010, tout semble repartir pour le mieux avec une naissance au Burgers’Zoo, la première depuis 4 ans ! Malheureusement, la mère et une autre femelle décèdent peu après la mise-bas. Ne restent à Arnhem seuls le mâle et le petit, par conséquent élevé à la main dans les coulisses. La population européenne ne repose donc sur les épaules que d’un parc : L’Erlebnis-Zoo d’Hanovre. Des solutions (comme celle de l’importation d’Afrique) sont actuellement à l’étude pour assurer la suite de l’élevage de cette espèce.

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Des gazelles de Thomson (Gazella thomsoni) arrivées en 2004 en provenance de Ramat Gan (Israël) sont également maintenus dans le Burgers’Safari, mais à l’abri du regard des visiteurs car leur transfert (et par conséquent l’abandon de leur présentation) est actuellement à l’étude.

Il faut noter que par le passé, des blesboks (jusqu’en 2004), des élands du Cap (jusqu’en 2001), des gnous bleus (jusqu’en 2006), des springboks, des autruches et des gnous à queue blanche ont été hébergés dans cette installation. 12 animaux ont déjà été transférés à Rotterdam, à Leipzig et au Monde Sauvage.

Devant la passerelle, séparé du reste de la plaine par de discrets fils électrtiques, un petit enclos herbeux, souvent oublié par les visiteurs, abrite quelques diks-diks de Kirk (Madoqua kirkii) arrivés en 2003 en provenance d’Hanovre.

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Aménagé face au restaurant, un autre enclos herbeux aménagé tout en longueur, séparé de la plaine par un plan d’eau, constitue le lieu de vie de grues couronnées grises (Balearica regulorum) et de pintades (Numidia meleagris). Une meilleure exploitation de cette installation, pour y introduire notamment d’autres grues, des pélicans et de petites antilopes, est actuellement à l’étude.

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En redescendant de la passerelle, le visiteur découvre deux observatoires couvert dans les quels il est invité à pénétrer. Ils permettent d’observer avec discrétion et efficacité les deux prédateurs hébergés dans la zone « Safari » : le lion d’Afrique (Panthera leo), attraction-phare des débuts du parc, et le guépard (Acinonyx jubatus).

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Cette dernière espèce, arrivée au parc en 1974, s’est reproduite pour la première fois en 1980. Depuis, des naissances sont régulièrement enregistrées. Leur enclos, aménagé sous le couvert des arbres, comprend un petit bassin, un abri et une important surface d’évolution forêstière.

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L’enclos des lions, lui aussi aménagé au cœur d’un bois, est de surface plus importante. Il accueille un important groupe reproducteur de lions dominé par « Azlan », grand mâle appartenant à la sous-espèce d’Angola (Panthera leo bleyenberghi) arrivé en 2005 en provenance du Diergaarde Blijdorp (Rotterdam). Afin d’éviter tout risque de consanguinité et d’hybridation entre sous-espèces, il a été décidé en 2005 d’importer de Lisbonne d’autres individus purs d’Angola, mais suite à leur mort prématurée, aucun autre échange n’a été réalisé et Azlan vit aujourd’hui seul avec les lionnes africaines. Il faut noter que cette espèce fut l’une des premières exotiques à être présentées au public, en 1913.

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19) Sixième écodisplay : « Burgers’Rimba »
Tigres, ours, bantengs et autres animaux des forêts malaisiennes


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Après avoir découvert Burgers’Safari, le plus ancien écodisplay du parc, le public peut terminer son tour du monde à la découverte de la faune en visitant cette fois-ci le tout dernier-né des écodisplays : le « Burgers’Rimba » (Rimba, signifiant en malais « forêt »).
Officiellement inaugurée le 14 mai 2008 sur une surface totale de 2 hectares, cette zone a été aménagée (après 1 an et demie de travaux) à l’emplacement des anciens enclos des bisons, loups, nandous, chameaux et macaques qui ne correspondaient plus aux exigences de l’institution moderne qu’est le Burgers’Zoo. C’est donc une importante zone inadaptée à ses pensionnaires, datant de l’époque de l’ancien « Dierenpark », qui a été éliminée pour les 95 ans de l’établissement.

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Volière des macaques, détruite pour laisser place à Rimba – Photo prise en 2006

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Travaux de Burgers’Rimba


Ce nouveau complexe, sur la thématique de l’Asie du Sud-Est, débute pour le visiteur par la découverte de la végétation de la zone, particulièrement riche en bambous, bananiers et palmiers. La flore, bien qu’encore peu développée, a en effet été particulièrement mise en valeur dans cette zone.

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Le premier enclos de la zone, celui des ours malais (Helarctos malayanus) et des binturongs (Arctictis binturong), a été principalement aménagé de façon artificielle tout en conservant les arbres à l’intérieur de l’installation. Ces espèces, en particulier la première, étant particulièrement destructrices et difficilement présentables dans un milieu naturel, il a fallu trouver un ingénieux système leur offrant les structures dont ils ont besoin tout en offrant un aspect naturel aux visiteurs. Ainsi, un important amas de pierres et de rochers a été ajouté au sol herbeux et différentes structures d’escalade ont été offertes aux espèces, toutes deux arboricoles. L’une d’elles, qui consiste en un important réseau de branchages, culmine même à plus de 5 mètres de hauteur. Une cascade s’écoulant d’un rocher artificiel fait office d’arrière-plan.

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2 mâles binturongs et trois ours malais occupent cette installation. La cohabitation entre les deux espèces, déjà tentée dans plusieurs autres établissements comme l’espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine (France), porte ses fruits et de nombreuses intéractions peuvent être observés entre les animaux.
Les ours malais (espèce déjà hébergée dans l’histoire du zoo, jusqu’en 1986) sont représentés par un mâle arrivé du Safari-Park Beeks-Bergen et 2 femelles nées au Kölner Zoo (Allemagne).

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Leur enclos intérieur, consistant en une vaste pièce au sol terreux agrémenté de nombreux troncs nus, est également visible par des baies vitrées.

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Le second enclos de Rimba, le plus grand de la zone puisqu’il couvre une surface de près de 7000 m², est également l’une des attractions phares pour les visiteurs mais également un exemple de symbiose réussie pour les scientifiques et le personnel animalier. Il rassemble en effet sur un même espace, herbivores et primates asiatiques, un fait rarement tenté en captivité car les deux familles ne présentent pas les mêmes besoins (espace pour les premiers, structures pour les seconds, par exemple).
Pourtant, le pari tenté par le parc a été parfaitement réussi : les visiteurs, séparés des animaux par un cours d’eau se prolongeant en bassin, peuvent observer les herbivores paître sur une large zone herbeuse tandis que les singes avec les quels ils cohabitent disposent d’un important réseau de cordages reliant différents arbres qui leur sont entièrement accessibles.

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Cette plaine est le lieu de vie, du côté des primates, du couple reproducteur de siamangs (Symphalangus syndactylus) qui était auparavant présenté avec les orangs-outans dans la petite installation intérieure bétonnée, et d’un groupe reproducteur de macaques à queue de cochon (Macaca nemestrina) arrivé en 2008, dont le mâle dominant est né à Osnabrück (Allemagne) :

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Les herbivores sont quant à eux représentés par un groupe de bantengs de Java (Bos javanicus javanicus), des muntjacs de Reeves (Muntiacus reevesi), des cerfs cochons (Axis porcinus) arrivés en provenance du Tierpark Berlin et du Zoo Dresden, ainsi qu’un groupe de cerfs d’Eld (Rucervus eldi thamin) arrivés de Leipzig et de Berlin :

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Banteng de Java (Bos javanicus javanicus)

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Cerfs d’Eld (Rucervus eldi thamin)


De nombreuses intéractions peuvent être observées entre les différentes espèces, en particulier entre les différentes espèces d’herbivores et les macaques à queue de cochon, plus terrestres que leurs cousins les siamangs qui préfère vivre à la cime des arbres :

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Le visiteur est maintenant invité à se diriger vers un important faux-rocher au centre du quel a été creusé un tunnel lui permettant d’accéder, dans la pénombre, au vivarium asiatique de la zone :

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Celui-ci ne comporte que deux terrariums, chacun mesurant environ 30 m², visibles à travers de larges vitres de 5 mètres de long. Ils sont agrémentés d’une légère végétation, d’un sol terreux naturel ainsi que de structures d’escalade et accueillent deux des plus grands reptiles d’Asie du Sud-Est : 4 pythons réticulés (Python reticulatus) et deux varans d’eau malais (Varanus salvator). L’un deux (arrivé en provenance de Neunkirchen), mesure 2,20 m et est actuellement considéré comme le plus grand varan d’Europe.

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Un mur, composé de plus d’une centaine d’images montrant la faune et la flore indonésienne, permet aux visiteurs de découvrir quelques-unes des perles rares de cet écosystème, comme le rhinocéros de Sumatra ou le nasique.

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Plus loin, une large volière (visible à travers des baies vitrées) offrant un volume d’évolution particulièrement important, aménagé d’un impressionannt réseau de structures d’escalade totalisant plusieurs dizaines de mètres de cordages, abrite un couple de gibbons à joues jaunes (Nomascus gabriellae) arrivé d’Olmense et de Doué-la-Fontaine. Ils cohabitent avec la principale rareté de Burgers’Rimba : le langur sombre (Trachypithecus obscurus). Ce somptueux primate au pelage gris-ardoisé, représenté par 3 individus (1 mâle et 2 femelles) est arrivé en septembre 2009 en provenance d’Israël, après plusieurs tentatives infructueuses d’importations des Etats-Unis et d’Angleterre.

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Le dernier enclos du Burgers’Rimba, celui des tigres de Sumatra (Panthera tigris sumatrae), comprend une superficie de près de 5000 m² et, malgré l’absence de végétation, offre à ses pensionnaires un important terrain d’évolution agrémenté de rochers, de quelques massifs de bambous, troncs nus et d’un bassin en contrebas.

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20) Panthères du Sri-Lanka (Panthera pardus kotiya) et chacal doré (Canis aureus) :

A la sortie de Burgers’Rimba, deux enclos vitrés surmontés d’importants filets en acier, abritent deux carnivores asiatiques : la panthère du Sri-Lanka pour le premier et le chacal doré pour le second. Cette dernière espèce, peu courante en captivité, est arrivée en 2008 en provenance directe d’Al Wabra. Malheureusement, le mâle est décédé deux ans plus tard et seule reste aujourd’hui la femelle.
Les deux espèces disposent de vastes enclos végétalisés comprenant notamment des rochers et une cascade.

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Enclos des panthères

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Enclos du chacal
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar maxime » Vendredi 20 Août 2010 15:13

Comme vous l’avez sûrement constaté, ce Zootour 2010 sera également marqué à l’échelle du forum par la présentation d’une nouvelle forme de compte-rendu, plus courte et moins détaillée. Dans celle-ci, la partie « présentation et historique » (avec les infos pratiques tels les tarifs ou les horaires d’ouverture) a été particulièrement réduite. L’historique est toujours présent ; mais il est seulement accompagné de la rubrique « Zoo en chiffres ».
Une nouvelle rubrique, baptisée « Description de ma visite » a également été insérée. Elle permet de suivre mon avis et mes impressions de façon totalement subjectifs sur le parc visité. Enfin, la partie la plus importante, le « compte-rendu détaillé » a été transformé en « Compte-rendu - photos ». Les clichés y sont divisés en différentes parties (correspondant aux installations du zoo) introduites par un court texte. Vous pourrez ainsi choisir plus facilement entre simplement regarder les photographies ou approfondir en lisant les textes sur les espèces ou les zones qui vous intéressent sans y passer trop de temps.
De plus, tous les comptes-rendus seront rassemblés sous un même topic, afin de vous permettre de retrouver facilement les comptes-rendus lors de vos recherches.
N’hésitez pas à me donner tous vos avis sur cette nouvelle forme de rapport (bons comme mauvais) et bien sûr, vos commentaires sur le premier parc de l’aventure !
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar hipponain45 » Vendredi 20 Août 2010 17:07

Très bon compte rendu Maxime !
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar Antoine6259 » Vendredi 20 Août 2010 17:21

Merci Maxime ! Mon avis sur cette nouvelle formule : J'aime bien, mais la seule chose dont je ne suis pas fan ce sont les visites rassemblées dans le même sujet. Je trouve que ça fait des sujets à rallonge, et ce n'est pas forcément pratique si quelqu'un veut donner un avis sur un parc, mais que tu as déjà posté le compte-rendu du parc suivant...

Sinon, mon avis sur le Burger Zoo je l'avais déjà donné. De manière générale je n'aime pas beaucoup ce parc. Mais je reconnais que l'enclos des ours malais par exemple est très bon. Les autres enclos extérieurs il y a un peu de tout.
Les serres je n'en suis pas fan en général, mais alors en plus si c'est du fourre-tout... Moi ça me donne l'impression que le but a été de faire du spectaculaire pour le visiteur, en se disant que de toute façon il ne se poserait pas la question de savoir si les loutres, les cabiais et les oryctéropes. Quand à la serre du désert, déjà ça ne rend pas forcément terrible du fait que la végétation de cache pas la construction, mais surtout le fait de voir que l'on garde des lynx, des pécaris et des bighorns en intérieur, je me dis que je n'aimerais pas être à leur place...
L'aquarium j'aime bien !
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar hipponain45 » Vendredi 20 Août 2010 17:28

C ' est vrai que de garder des grands mammifères en intérieur 24 heures sur 24 ce n ' est pas le top . Moi aussi j ' aime bien l ' aquarium , et aussi Rimba , la mangrove et la Savane . Je n ' aime pas beaucoup le Bush et le reste du zoo .
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar raphaël » Vendredi 20 Août 2010 17:29

Le nouveau format du compte rendu est très satisfaisant maxime, bravo à toi !
Une petite chose m'interpelle toujours au Burgers : "la partie safari est interdite aux voitures depuis 1988"...
cela fait donc plus de 20 ans ! c'est le retard que l'on accuse en France ?
Et puis je vous trouve bien critiques avec le Bush...vous avez quoi contre cette serre ?
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar hipponain45 » Vendredi 20 Août 2010 17:36

Pour le Bush , je n ' aime pas les installations " fourre-tout " avec des incohérences géographiques . L ' enclos des oryctéropes est plutôt moche et ( je me trompe peut être ) l ' enclos des lamantins semble petit .
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar raphaël » Vendredi 20 Août 2010 18:06

mais là encore ça date d'il y a plus de vingt ans ! et puis c'est pas un fourre tout c'est la plus grande serre d'Europe.
Quant à l'enclos des oryctéropes, il me semble plutot correct (pour les lamantins c'est un peu étroit oui).
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar Antoine6259 » Vendredi 20 Août 2010 18:22

C'est peut-être grand, mais il y a vraiment tout dans cette serre, c'est d'autant plus gênant que les espèces cohabitent entre elles. Et je ne parle pas de la végétation. Et ce qui est encore plus paradoxal, c'est que certaines des espèces comme les cabiais seraient sûrement mieux dehors. Les oryctéropes semblent surtout manquer d'intimité dans leur enclos, mais tant mieux si ça ne les dérange pas. Les lamantins même si c'est petit, j'ai tendance à apprécier le fait qu'il n'y ait pas d'aqua-vision.
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar 'Abdallah » Samedi 21 Août 2010 0:52

La partie Safari, et tout particulièrement la plaine des herbivores, est assez impressionnante. Trente zèbres tout de même, voilà ce que j'appelle un groupe. Cet "ecodisplay" semble être une réussite, tant sur le plan de la superficie et des réponses aux besoins animaliers que sur celui de l'esthétique.
Esthétique qui fait d'ailleurs cruellement défaut à la partie Rimba. ce qui est fort dommage quand on pense à son plan de collection, et surtout à l'accent qui a été mis sur le principe de cohabitation entre espèces.
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar giradaire » Samedi 21 Août 2010 20:52

Merci pour ce sympathique compte rendu qui me ramène quelques mois en arrière lors de ma dernière visite.
Je crois qu'une visite s'impose pour vous rendre compte de ce que cela représente en terme d'innovations, de conservations, d'éducation ou d'élevage.
J'ai du mal à comprendre vos critiques.
Ce parc est totalement génial.
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar giradaire » Samedi 21 Août 2010 21:04

Pour ce qui est des comptes rendus de tes 23 visites :shock: je pense qu'il serait souhaitable que tu démarres un nouveau sujet pour chaque parc.
Sinon, j'ai peur qu'il faille 3 plombes pour ouvrir le truc et que cela soit du coup, trop long à consulter.

Et pourquoi pas, les sortir du forum et les installer dans une autre partie du site afin de pérenniser tout ce travail qui me laisse chaque fois .... cloué.
Mais où tu trouves toutes ces infos ? c'est énorme.
Et en plus c'est le plus petit d'entre nous, mais il commence à grandir... :wink: .
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Re: Zootour 2010 : Dierenpark (Pays-Bas) et Tierpark (Allemagne)

Messagepar okapi » Samedi 21 Août 2010 22:19

C'est marrant, j'ai cru lire Iguazu à l'entrée de la serre... J'ai du mal voir, l'effet cascade sans doute... Même si elle rassemble des espèces "incompatibles", je crois que ça reste une serre... exceptionnelle! Comparez avec B., Planckendael, Montpellier ou Pairi Daiza et vous changerez sans doute d'avis. Masoala reste un cas à part, mais celle-ci est assez bluffante. Le parc est, globalement, exceptionnel. On peut pinailler à l'infini (gibbons, chimpanzés), mais au jeu des comparaisons avec l'hexagone, je crois qu'il est plus sage de se souvenir du PIB des Pays Bas...
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