Espace Zoologique de la Boissière du Doré :
Visite du 13 mai 2010 --> Premières photos d'Iguazu Park
Le temps s’étant enfin révélé hier, plutôt clément et propice à la visite d’un zoo, j’ai décidé, pour la première fois de l’année, de me rendre à la Boissière du Doré avec comme but principal de pouvoir découvrir « Iguazu Park », la fameuse nouveauté du parc qui a plusieurs fois déclenché quelques débats sur ce forum…

Cette installation de 2000 m², située entre les ours bruns et les orangs-outans, est en partie accessible depuis un sentier forêstier réalisé l’an passé où il est possible, sans aucun enclos à proximité, de se retrouver au milieu d’un sous-bois naturel et peut-être, d'avoir la chance d’observer quelques animaux indigènes comme des oiseaux ou des rongeurs :

La volière en elle-même est accessible depuis un sentier terreux bordé de plantations de bambous menant à une arche d’entrée :


Une fois après avoir pénétré dans le sas d’entrée, on se retrouve sur une passerelle en bois couverte serpentant à travers la volière où l’on se retrouve au milieu de différentes espèces sud-américaines. L’ensemble est très esthétique et, offrira, dans quelques années, vus les efforts plantations réalisés, une véritable reconstitution de petite forêt vierge. Le sol de l’installation, entièrement recouvert par des tonnes de substrat d’écorces d’où immergent quelques arbustes, confirme l’immersion.




Pour le moment, seules quatre espèce d’oiseaux (le flamant rouge de Cuba, représenté par une colonie d’une trentaine d’oiseaux, l’ibis rouge, le canard carolin et le conure soleil) profitent de l’ensemble de l’espace, même si à terme, elles devraient être rejointes par différents psittacidés. Deux actifs petits primates autrefois hébergés dans une autre partie du parc, le saki à face blanche et le tamarin-lion à tête dorée, se chargent d’animer la volière par leurs sauts incessants.





Sur le côté droit du ponton, la partie terrestre constitue le premier enclos, occupé par des agoutis dorés arrivés en provenance du Dierenpark Amersfoort (Pays-Bas). La présence d’importants massifs de bambous rend leur observation particulièrement difficile.



En longeant l’enclos des agoutis, le ponton permet également au public une vue, sur sa gauche cette fois, sur la cascade rocheuse d’où s’écoule une eau servant à alimenter le large bassin des flamants, entouré de berges terreuses, à l’extrémité de la volière. Des brumisateurs installés à cet endroit offrent, plusieurs fois par heure, une reconstitution de pluie tropicale.






Près de cette zone, un réseau de branchages et de cordages formant une longue structure d’escalade a été installée pour les primates. Cette partie de la volière est la plus végétalisée et, sans enclos, permet une courte immersion au milieu des oiseaux et des callithricidés.


Le dernier enclos extérieur d’Iguazu Park, la volière du margay, petit félin peu commun en France, est aménagée tout en longueur et composée d’un observatoire vitré adjoint d’une loge intérieure remplie de paille, elle aussi visible par l’intermédiaire d’une vitre.




Le bâtiment d’Iguazu Park (ancienne maison des girafes réaménagée en un temple sud-américain), défini par le plan comme un reptilarium, abrite, sur une surface réduite mais à l’ambiance tropicale, les toutes premières espèces de serpents, lézards et amphibiens de l’espace zoologique.



Les trois premiers terrariums sont habités par des Dendrobates azureus, Dendrobates leucomelas et Dendrobates auratus ainsi que par quelques tortues charbonnières à pieds jaunes.


Le quatrième constitue le lieu de vie de pythons molures, dont un individu albinos arrivé en provenance de Thoiry, tandis que le cinquième abrite un iguane vert.




Le dernier espace du bâtiment, entouré sur l’une de ses faces par de larges baies vitrées, est le théatre d’une cohabitation entre deux espèces à l’aspect singulier particulièrement peu communes en captivité en France : le tatou à six bandes (de Dortmund, Allemagne), possédant sur terre un sol meuble pour creuser des terriers, et le paresseux didactyle (d’Amsterdam, Pays-Bas), à qui on a offert en hauteur un réseau de branchages pour dormir à plusieurs mètres de hauteur.


Une tour grillagée, au plafond, constitue également l’enclos intérieur des tamarins et des sakis.

De retour à l’air libre, le visiteur, toujours dans la volière, est désormais à même le sol, sur un substrat d’écorces tropicales, et peut découvrir avant de quitter Iguazu Park, l’enclos extérieur du paresseux et du tatou, constitué d’un sol sableux surmonté de nombreuses structures d’escalade.




Après cette visite virtuelle objective, je tiens à préciser que j’ai personnellement passé un agréable moment dans cette petite installation. Malgré quelques incohérences géographiques (pythons molures notamment, ou le fait que presqu’aucune des espèces présentées ne se trouvent dans la région d’Iguazu, en Amérique du Sud), la taille de l’enclos du margay ou encore l’aspect assez inesthétique de l’enclos extérieur du paresseux qui s’intégre mal à la volière, l’ensemble est très réussi du côté des visiteurs qui, même si l’installation n’est pas une serre, arrive de façon étonnante à reconstituer un milieu tropical, et du côté des animaux grâce à des espaces d’évolution relativement larges. Lorsque la végétation aura pris son aise, l’ensemble sera véritablement une réussite, non pas exceptionnelle, mais plutôt très agréable.
Du côté du reste du zoo, les panthères longibandes et leur progéniture sont (évidemment) restées invisibles :



La forêt de châtaigniers qui couvrait la majeure partie de l’enclos de contact des lémuriens a subi une importante coupe hivernale :
Avant…(juin 2008) :

…Après (mai 2010) :

Dans la mini-ferme, des bœufs highlands ont remplacé les zébus nains et un petit terrarium a été aménagé dans le bâtiment pour accueillir une nouvelle espèce (gerbille ?) :

Une partie recouverte de substrat d’écorces a été installé dans l’enclos, jusque là très artificiel, des porcs-épics :

Un nouvel aménagement artificiel (filet) a été installé dans le bâtiment des géladas :

Et un petit observatoire en bois a été créé devant l’enclos des tortues sillonées :

Voici à présent quelques photos des pensionnaires du parc, en commençant bien sûr par Major, patriarche de 48 ans qui veille sur l’une des plus grandes familles d’orangs-outans d’Europe, toujours aussi active grâce à l’espiègle Jari, le dernier-né :





Les derniers-nés de la première plaine africaine : un des girafons et un bébé watussi :


La deuxième plaine africaine, pourtant d’une beauté sensationnelle, est toujours aussi saisissante mais aussi très…vide (deux oryx dans le pré-parc, deux cobs de Mrs Gray, quelques zèbres et gnous). Vivement l’arrivée des rhinocéros blancs l’an prochain !


Serval :

Panthère noire :

Tigre blanc :

Loup d’Alaska :

Guépard :


Magot :


3 des 4 gorilles récemment arrivés de Port-Lympne (Ils restent principalement dans leur double-enclos intérieur, malgré ci-dessous une tentative de sortie à l’air libre) :


Jaïpur et Kalindi, les lions asiatiques (leur progéniture, deux jeunes femelles, devraient quitter le parc à la fin de l’année) :




Langur de Java :

Vari roux :

Jeune gélada :

Visite du 13 mai 2010 --> Premières photos d'Iguazu Park
Le temps s’étant enfin révélé hier, plutôt clément et propice à la visite d’un zoo, j’ai décidé, pour la première fois de l’année, de me rendre à la Boissière du Doré avec comme but principal de pouvoir découvrir « Iguazu Park », la fameuse nouveauté du parc qui a plusieurs fois déclenché quelques débats sur ce forum…

Cette installation de 2000 m², située entre les ours bruns et les orangs-outans, est en partie accessible depuis un sentier forêstier réalisé l’an passé où il est possible, sans aucun enclos à proximité, de se retrouver au milieu d’un sous-bois naturel et peut-être, d'avoir la chance d’observer quelques animaux indigènes comme des oiseaux ou des rongeurs :

La volière en elle-même est accessible depuis un sentier terreux bordé de plantations de bambous menant à une arche d’entrée :


Une fois après avoir pénétré dans le sas d’entrée, on se retrouve sur une passerelle en bois couverte serpentant à travers la volière où l’on se retrouve au milieu de différentes espèces sud-américaines. L’ensemble est très esthétique et, offrira, dans quelques années, vus les efforts plantations réalisés, une véritable reconstitution de petite forêt vierge. Le sol de l’installation, entièrement recouvert par des tonnes de substrat d’écorces d’où immergent quelques arbustes, confirme l’immersion.




Pour le moment, seules quatre espèce d’oiseaux (le flamant rouge de Cuba, représenté par une colonie d’une trentaine d’oiseaux, l’ibis rouge, le canard carolin et le conure soleil) profitent de l’ensemble de l’espace, même si à terme, elles devraient être rejointes par différents psittacidés. Deux actifs petits primates autrefois hébergés dans une autre partie du parc, le saki à face blanche et le tamarin-lion à tête dorée, se chargent d’animer la volière par leurs sauts incessants.





Sur le côté droit du ponton, la partie terrestre constitue le premier enclos, occupé par des agoutis dorés arrivés en provenance du Dierenpark Amersfoort (Pays-Bas). La présence d’importants massifs de bambous rend leur observation particulièrement difficile.



En longeant l’enclos des agoutis, le ponton permet également au public une vue, sur sa gauche cette fois, sur la cascade rocheuse d’où s’écoule une eau servant à alimenter le large bassin des flamants, entouré de berges terreuses, à l’extrémité de la volière. Des brumisateurs installés à cet endroit offrent, plusieurs fois par heure, une reconstitution de pluie tropicale.






Près de cette zone, un réseau de branchages et de cordages formant une longue structure d’escalade a été installée pour les primates. Cette partie de la volière est la plus végétalisée et, sans enclos, permet une courte immersion au milieu des oiseaux et des callithricidés.


Le dernier enclos extérieur d’Iguazu Park, la volière du margay, petit félin peu commun en France, est aménagée tout en longueur et composée d’un observatoire vitré adjoint d’une loge intérieure remplie de paille, elle aussi visible par l’intermédiaire d’une vitre.




Le bâtiment d’Iguazu Park (ancienne maison des girafes réaménagée en un temple sud-américain), défini par le plan comme un reptilarium, abrite, sur une surface réduite mais à l’ambiance tropicale, les toutes premières espèces de serpents, lézards et amphibiens de l’espace zoologique.



Les trois premiers terrariums sont habités par des Dendrobates azureus, Dendrobates leucomelas et Dendrobates auratus ainsi que par quelques tortues charbonnières à pieds jaunes.


Le quatrième constitue le lieu de vie de pythons molures, dont un individu albinos arrivé en provenance de Thoiry, tandis que le cinquième abrite un iguane vert.




Le dernier espace du bâtiment, entouré sur l’une de ses faces par de larges baies vitrées, est le théatre d’une cohabitation entre deux espèces à l’aspect singulier particulièrement peu communes en captivité en France : le tatou à six bandes (de Dortmund, Allemagne), possédant sur terre un sol meuble pour creuser des terriers, et le paresseux didactyle (d’Amsterdam, Pays-Bas), à qui on a offert en hauteur un réseau de branchages pour dormir à plusieurs mètres de hauteur.



Une tour grillagée, au plafond, constitue également l’enclos intérieur des tamarins et des sakis.

De retour à l’air libre, le visiteur, toujours dans la volière, est désormais à même le sol, sur un substrat d’écorces tropicales, et peut découvrir avant de quitter Iguazu Park, l’enclos extérieur du paresseux et du tatou, constitué d’un sol sableux surmonté de nombreuses structures d’escalade.




Après cette visite virtuelle objective, je tiens à préciser que j’ai personnellement passé un agréable moment dans cette petite installation. Malgré quelques incohérences géographiques (pythons molures notamment, ou le fait que presqu’aucune des espèces présentées ne se trouvent dans la région d’Iguazu, en Amérique du Sud), la taille de l’enclos du margay ou encore l’aspect assez inesthétique de l’enclos extérieur du paresseux qui s’intégre mal à la volière, l’ensemble est très réussi du côté des visiteurs qui, même si l’installation n’est pas une serre, arrive de façon étonnante à reconstituer un milieu tropical, et du côté des animaux grâce à des espaces d’évolution relativement larges. Lorsque la végétation aura pris son aise, l’ensemble sera véritablement une réussite, non pas exceptionnelle, mais plutôt très agréable.
Du côté du reste du zoo, les panthères longibandes et leur progéniture sont (évidemment) restées invisibles :



La forêt de châtaigniers qui couvrait la majeure partie de l’enclos de contact des lémuriens a subi une importante coupe hivernale :
Avant…(juin 2008) :

…Après (mai 2010) :

Dans la mini-ferme, des bœufs highlands ont remplacé les zébus nains et un petit terrarium a été aménagé dans le bâtiment pour accueillir une nouvelle espèce (gerbille ?) :

Une partie recouverte de substrat d’écorces a été installé dans l’enclos, jusque là très artificiel, des porcs-épics :

Un nouvel aménagement artificiel (filet) a été installé dans le bâtiment des géladas :

Et un petit observatoire en bois a été créé devant l’enclos des tortues sillonées :

Voici à présent quelques photos des pensionnaires du parc, en commençant bien sûr par Major, patriarche de 48 ans qui veille sur l’une des plus grandes familles d’orangs-outans d’Europe, toujours aussi active grâce à l’espiègle Jari, le dernier-né :






Les derniers-nés de la première plaine africaine : un des girafons et un bébé watussi :



La deuxième plaine africaine, pourtant d’une beauté sensationnelle, est toujours aussi saisissante mais aussi très…vide (deux oryx dans le pré-parc, deux cobs de Mrs Gray, quelques zèbres et gnous). Vivement l’arrivée des rhinocéros blancs l’an prochain !


Serval :


Panthère noire :

Tigre blanc :

Loup d’Alaska :

Guépard :


Magot :


3 des 4 gorilles récemment arrivés de Port-Lympne (Ils restent principalement dans leur double-enclos intérieur, malgré ci-dessous une tentative de sortie à l’air libre) :


Jaïpur et Kalindi, les lions asiatiques (leur progéniture, deux jeunes femelles, devraient quitter le parc à la fin de l’année) :




Langur de Java :

Vari roux :

Jeune gélada :
