Forum
Documentaires animaliers
58 messages
• Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Documentaires animaliers
J'ai apprécié ce documentaire car il montrait véritableent l'envers du décor et pas seulementes bons cotés. (élevage ds lapins pour les serpents, castration de l'hippopotame, mort du bison). Cette honnéteté est appréciable dans un milieu parfois opaque et par rapport à d'autres émissions ou finalement l'on apprend pas grand chose (Les animaux de la 8 par exemple).
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Documentaires animaliers
je rejoins therabu, j'ai bien aimé l'authenticité de ce documentaire, qui était bien moins asseptisé que ceux que diffusent de 30 millions d'amis
la réalité quotidienne des soigneurs était aussi bien restituée, le comte égal à lui même, fidèle depuis plusieurs décennies à ses idées, et bravo à lui pour avoir été aussi novateur dans la présentation des animaux quand il a ouvert thoiry
la réalité quotidienne des soigneurs était aussi bien restituée, le comte égal à lui même, fidèle depuis plusieurs décennies à ses idées, et bravo à lui pour avoir été aussi novateur dans la présentation des animaux quand il a ouvert thoiry
-
isabelle - Messages: 1548
- Enregistré le: Mercredi 31 Août 2005 4:54
- Localisation: ouest lyonnais
Re: Documentaires animaliers
Il a surtout emboîté le pas à nos voisins britanniques... Mais c'était un pari un peu fou aussi et son entêtement lui a permis de durer et d'évoluer... Cela posé, les files indiennes de voitures aux beaux jours et les pots d'échappement sous le nez des animaux, ça reste moyen comme concept... L'objectif purement commercial a été atteint, il est peut-être temps de passer à autre chose.
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Documentaires animaliers
L'ancêtre des parcs safari, Longleat, a été ouvert en 1966 soutenu notamment par des membres de la famille Chipperfields. Propriétaires de cirques itinérants, dompteurs de générations en générations, un tel concept avait tout pour les séduire. La famille Casartelli, circassiens d'Italie, possède également un parc safari dans le Sud de la Botte. Il ne s'agissait à l'origine que de rentabiliser la possession d'animaux sauvages et de créer un nouveau genre d'attraction. Thoiry et Saint Vrain sont les premiers avatars français de cet écobusiness avant la lettre...
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Documentaires animaliers
Passer à autre chose, je pense (sans l'affirmer) que Thoiry l'a fait, dans la mesure où la partie pédestre est de plus en plus développée. Après forcément, c'est difficile de supprimer le concept qui a été à l'origine de la renommée du parc...
- Antoine6259
- Messages: 5792
- Enregistré le: Dimanche 16 Décembre 2007 13:53
Re: Documentaires animaliers
J'espère que l'extension du Safari Africain permettra de désengorger un peu la circulation , personnellement je contourne l'espace des lions (l'enclos du parc pédestre avec tunnel de verre me suffit) , par contre impossible d'échapper aux bouchons dans le parc des ours baribal et des bisons . 

En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
- didier
- Messages: 15732
- Enregistré le: Samedi 13 Août 2005 10:28
- Localisation: charenton-le-pont
Re: Documentaires animaliers
C'est bien là le problème... Et ce concept a, de mon point de vue, vraiment vieilli. Je sais bien que l'on ne change pas une équipe qui gagne, mais il y a tout de même quelque chose de dérangeant dans cette invasion quotidienne de véhicules au milieu des bêtes. Un système électrique, collectif et silencieux me semblerait plus adapté aux préoccupations écologiques de l'établissement. Nous ne sommes plus vraiment dans l'ère du tout voiture comme dans les années 1960 et 1970.
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Documentaires animaliers
En 1993 dans Jurassic Park (oui je sais c'est pas une référence très classe) les visiteurs visitent le zoo a bord de jeep électriques sur rails qui disposent d'un système d'écran et de haut-parleurs qui donnent des informations sur les animaux, leurs habitudes, les coins où ils se cachent dans l'enclos, ... Mais bon c'est futuriste, les technologies montrées à l'écran n'existent pas encore ...
- Stavanger01
- Messages: 303
- Enregistré le: Vendredi 16 Mars 2007 19:24
- Localisation: Lyon / Villeurbanne
Re: Documentaires animaliers
Il faudra trouver une solution de ce type , n'existe-t-il pas déjà un parc aux USA qui se visite à bord d'un petit train ? Celà sera sans doute frustrant pour ceux qui bloquent la circulation tous les 10m pour faire des photos , mais moi je suis pour . 

En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
- didier
- Messages: 15732
- Enregistré le: Samedi 13 Août 2005 10:28
- Localisation: charenton-le-pont
Re: Documentaires animaliers
Voici un lien vers un reportage du 20h00 de TF1 consacré aux parcs zoologiques :
http://videos.tf1.fr/jt-20h/l-enquete-d ... 99498.html
http://videos.tf1.fr/jt-20h/l-enquete-d ... 99498.html
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
- didier
- Messages: 15732
- Enregistré le: Samedi 13 Août 2005 10:28
- Localisation: charenton-le-pont
Re: Documentaires animaliers
" Dans le regard de Nénette " :
A quoi pense-t-elle ? Dans quel univers mental s'absorbe l'orang-outan Nénette, née à la fin des années 1960 dans les forêts de Bornéo, pensionnaire à la ménagerie du Jardin des plantes de Paris depuis 1972 - elle y a plus d'ancienneté que n'importe quel membre du personnel -, qui voit chaque année 600 000 visiteurs défiler devant sa cage ? Dès le premier plan du documentaire que lui consacre Nicolas Philibert (Etre et avoir, 2002), en cadre serré sur ses yeux, la question s 'impose. Elle ne nous quittera pas de tout le film.
Elle a 40 ans, tu te rends compte ? Le même âge que ton papa !", dit une voix off. C'est beaucoup pour un orang-outan, dont la longévité dans son milieu naturel excède rarement 35 ans. Sa vie de captive a été bien remplie : elle a eu trois compagnons, et a donné naissance à quatre petits. Mais aujourd'hui, même si son fils Tübo et deux autres jeunes orangs-outans non apparentés vivent auprès d'elle, Nénette semble seule. Repliée dans son monde intérieur. Indifférente aux rires des enfants, aux commentaires des grands, à la lumière du soleil qui joue sur son long pelage.
Présence lointaine :
Spectateurs contraints, par la caméra frontale du réalisateur, au face-à-face avec cette cousine indolente mais incroyablement expressive, le vertige des origines nous prend peu à peu. La frontière entre l'homme et l'animal s'estompe, l'anthropomorphisme devient inévitable. Nénette s'ennuie-t-elle ? Rêve-t-elle ? On tente de se mettre à sa place, d'interpréter ses mimiques et ses gestes, mais nous ne faisons en réalité que lui prêter nos sentiments et nos intentions. En la regardant, c'est à nous que nous pensons.
"Contrairement aux trois autres qui s'approchent volontiers de la vitre de sa cage, Nénette reste souvent en retrait, à demi enfouie sous la paille, dans son nid où elle peut faire de très longues siestes", relate Nicolas Philibert. C'est cette présence lointaine qui l'a séduit, cette façon "de regarder le visiteur sans jamais quémander quoi que ce soit, et de lui renvoyer sa prétendue supériorité, son voyeurisme à la figure". Film sur le regard, sur la représentation, Nénette est aussi un film sur la captivité. Une captivité permanente, définitive, qui procure un indéniable malaise.
Dans sa cage sans verdure ni oiseaux, il y a, paraît-il, des gens qui viennent la voir tous les jours, telle une parente en prison. Comme pour s'excuser, se racheter un peu de ne pouvoir lui offrir une autre vie, ni d'autre avenir à ceux de son espèce. Car l'orang-outan (l'"homme de la forêt" en malais), qui ne subsiste en liberté que dans les îles indonésiennes de Sumatra et de Bornéo, y voit les forêts tropicales se réduire comme peau de chagrin au profit du commerce du bois et de la culture du palmier à huile. Ses populations sont estimées à 30 000, et le grand singe roux pourrait avoir disparu à l'état sauvage dans moins de vingt ans.
Au-delà du miroir que nous tendent les grands singes anthropoïdes, c'est à cette extinction programmée par l'homme que nous renvoie Nénette. Protégée, nourrie, logée "comme une rentière velue victime de sa rareté", sa vie d'oisiveté ne nous fait guère envie. Mais elle, qu'en pense-t-elle ?
Catherine Vincent
source : http://www.lemonde.fr/cinema/article/20 ... _3476.html
A quoi pense-t-elle ? Dans quel univers mental s'absorbe l'orang-outan Nénette, née à la fin des années 1960 dans les forêts de Bornéo, pensionnaire à la ménagerie du Jardin des plantes de Paris depuis 1972 - elle y a plus d'ancienneté que n'importe quel membre du personnel -, qui voit chaque année 600 000 visiteurs défiler devant sa cage ? Dès le premier plan du documentaire que lui consacre Nicolas Philibert (Etre et avoir, 2002), en cadre serré sur ses yeux, la question s 'impose. Elle ne nous quittera pas de tout le film.
Elle a 40 ans, tu te rends compte ? Le même âge que ton papa !", dit une voix off. C'est beaucoup pour un orang-outan, dont la longévité dans son milieu naturel excède rarement 35 ans. Sa vie de captive a été bien remplie : elle a eu trois compagnons, et a donné naissance à quatre petits. Mais aujourd'hui, même si son fils Tübo et deux autres jeunes orangs-outans non apparentés vivent auprès d'elle, Nénette semble seule. Repliée dans son monde intérieur. Indifférente aux rires des enfants, aux commentaires des grands, à la lumière du soleil qui joue sur son long pelage.
Présence lointaine :
Spectateurs contraints, par la caméra frontale du réalisateur, au face-à-face avec cette cousine indolente mais incroyablement expressive, le vertige des origines nous prend peu à peu. La frontière entre l'homme et l'animal s'estompe, l'anthropomorphisme devient inévitable. Nénette s'ennuie-t-elle ? Rêve-t-elle ? On tente de se mettre à sa place, d'interpréter ses mimiques et ses gestes, mais nous ne faisons en réalité que lui prêter nos sentiments et nos intentions. En la regardant, c'est à nous que nous pensons.
"Contrairement aux trois autres qui s'approchent volontiers de la vitre de sa cage, Nénette reste souvent en retrait, à demi enfouie sous la paille, dans son nid où elle peut faire de très longues siestes", relate Nicolas Philibert. C'est cette présence lointaine qui l'a séduit, cette façon "de regarder le visiteur sans jamais quémander quoi que ce soit, et de lui renvoyer sa prétendue supériorité, son voyeurisme à la figure". Film sur le regard, sur la représentation, Nénette est aussi un film sur la captivité. Une captivité permanente, définitive, qui procure un indéniable malaise.
Dans sa cage sans verdure ni oiseaux, il y a, paraît-il, des gens qui viennent la voir tous les jours, telle une parente en prison. Comme pour s'excuser, se racheter un peu de ne pouvoir lui offrir une autre vie, ni d'autre avenir à ceux de son espèce. Car l'orang-outan (l'"homme de la forêt" en malais), qui ne subsiste en liberté que dans les îles indonésiennes de Sumatra et de Bornéo, y voit les forêts tropicales se réduire comme peau de chagrin au profit du commerce du bois et de la culture du palmier à huile. Ses populations sont estimées à 30 000, et le grand singe roux pourrait avoir disparu à l'état sauvage dans moins de vingt ans.
Au-delà du miroir que nous tendent les grands singes anthropoïdes, c'est à cette extinction programmée par l'homme que nous renvoie Nénette. Protégée, nourrie, logée "comme une rentière velue victime de sa rareté", sa vie d'oisiveté ne nous fait guère envie. Mais elle, qu'en pense-t-elle ?
Catherine Vincent
source : http://www.lemonde.fr/cinema/article/20 ... _3476.html
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
- didier
- Messages: 15732
- Enregistré le: Samedi 13 Août 2005 10:28
- Localisation: charenton-le-pont
Re: Documentaires animaliers
J'espère qu'ils n'essayent pas de montrer dans ce reportage que tous les orangs-outans ont des enclos aussi petits... Mais il est vrai que peu importe la taille de l'enclos , j'ai toujours vu des orangs-outans avec un regard triste surtout chez les plus agés , ils ont ce meme regard dans la nature en vieillissant?
- Panda21
- Messages: 2152
- Enregistré le: Mercredi 15 Avril 2009 20:19
Re: Documentaires animaliers
Comme la plupart des enclos destinés aux orangs outangs en France sont inadaptés (mots-clés: Bornéo, Sumatra, forêt, arboricole, végétation), la tristesse de ces animaux est inévitable. Anthropomorphisme, quand tu nous tiens...
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Documentaires animaliers
avec ce lien vous pourrez voir une suite de documentaire sur le bébés animaux du zoo de Berlin ( bien sûr il faut les chercher
)
http://plus7.arte.tv/fr/1697480.html
j ai pas encore vu ces documentaire
donc je ne peux pas encore juger
sinon j adore les documentaire qu'on peu regarder sur arte+7,
ils sont très bien, les derniers que j ai vu il y a à peine 3 h et qu'on ne peut plus voir sur arte+7, était sur les requins pèlerins. Ce documentaire était super génial
donc si vous vous voulez des bon doc n'hésiter aller souvent voir sur arte+7

http://plus7.arte.tv/fr/1697480.html
j ai pas encore vu ces documentaire
donc je ne peux pas encore juger

sinon j adore les documentaire qu'on peu regarder sur arte+7,
ils sont très bien, les derniers que j ai vu il y a à peine 3 h et qu'on ne peut plus voir sur arte+7, était sur les requins pèlerins. Ce documentaire était super génial

donc si vous vous voulez des bon doc n'hésiter aller souvent voir sur arte+7

Si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chat policier. ^^
Jean Cocteau
-
LE CHAT - Messages: 388
- Enregistré le: Vendredi 06 Juillet 2007 8:55
- Localisation: Jura
Re: Documentaires animaliers
Je viens d'assister sur France 3 Lorraine à un intéressant reportage de 55 minutes entièrement consacré au Zoo d'Amnéville, baptisé " La Tribu du Zoo". Réalisé en 2007, il a permis de découvrir l'envers du décor du parc (loges intérieures des fauves...) ainsi qu'une grande partie de ses pensionnaires (hyènes, reptiles, hippopotames, plaine africaine, félins, otaries...) décrits par les soigneurs-animaliers, le vétérinaire, l'éthologue ou encore Michel Louis et son directeur adjoint.
On a notamment pu assister à une partie du spectacle des otaries, une anesthésie de "Toundra", femelle tigre de Sibérie, ou encore un enrichissement pour les ours bruns, avant de voir la construction de l'enclos des orangs-outans.

On a notamment pu assister à une partie du spectacle des otaries, une anesthésie de "Toundra", femelle tigre de Sibérie, ou encore un enrichissement pour les ours bruns, avant de voir la construction de l'enclos des orangs-outans.

Galerie Flickr : http://www.flickr.com/photos/maxime-passionzoos/
Galerie Facebook : http://www.facebook.com/PhotosAnimalier ... hue?ref=hl
Galerie Facebook : http://www.facebook.com/PhotosAnimalier ... hue?ref=hl
- maxime
- Messages: 6100
- Enregistré le: Mercredi 27 Juillet 2005 16:31
- Localisation: Vendée (85)
58 messages
• Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Retourner vers Discussions générales
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 14 invités