Ce que dit Estevans, c’est qu’il y aurait eu une décision de la Cour Européenne invalidant l’application de cet arrêté. Je n’ai pas trouvé trace de cette décision, mais, vu le contenu du texte, çà n’aurait rien de surprenant.
Estevans ne parle pas d’abrogation. Il en conclut simplement que cette décision doit faire jurisprudence, et donc, rendre caduque l’arrêté en question.
En attendant, dans la réponse de la Direction du Ministère de l’Ecologie que j’ai jointe, il est encore fait mention de l’article L411-1 du code de l’environnement, et de l’arrêté en question.
D’où la nécessité d’une demande d’autorisation de détention.
Si j'ai bien compris, le jour ou l'arrêté est abrogé, il n'y aurait même plus besoin de la moindre demande puisque le ara ararauna ne figure pas en annexe A de la Cites.
Voici une autorisation de détention accordée pour un ara ararauna délivrée en 2007 par la préfecture du Haut Rhin :
http://www.haut-rhin.pref.gouv.fr/portail/sections/services_etat/numerotation_des_act/num_acte_public/autorisation_de_dete/viewhttp://www.haut-rhin.pref.gouv.fr/sections/services_etat/numerotation_des_act/num_acte_public/autorisation_de_dete/downloadFile/Fichier_Associe/ARRETEGRANO.doc?nocache=1170681388.09 Au-delà de ces considérations, la simple demande requiert quand même (entre autre) une description de l’installation, voir des photos à l’appui. J’ose espérer que la demande n’est pas laissée pendant 2 mois sous une pile de dossier à la préfecture (2 mois sans réponse vaut acquiescement). Et j’espère aussi que des contrôles sont effectués régulièrement une fois l’autorisation accordée (je rêve, sans doute).
Pour conclure, tout çà ne sont que des textes de lois. Ce n’est parce que la loi est permissive qu’il faudrait faire tout et n’importe quoi.
Le cas de Yan est particulier. C’est un adolescent déjà en possession de l’animal. Et que l’on accueille sur le forum en le culpabilisant et en le traitant de délinquant (j’exagère à peine

).
J’aimerais que toutes les autres personnes tentées par la possession de tels oiseaux prennent le temps de faire un tour à la volière de Doué. Et réfléchissent ensuite aux conditions de vie qu’ils vont offrir à l’animal.
