Imaginez le zoo de Vincennes...

Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar okapi » Vendredi 17 Avril 2009 15:00

C'est toujours mieux de visualiser les choses: ainsi, je pense qu'il y a trop de zones différentes pour un si petit espace. Je ne suis pas sûr qu'il soit nécessaire de diversifier à ce point les zones géographiques. Il serait peut-être plus judicieux de se cantonner à l'Afrique qui semble faire l'unanimité (mais d'où viendront les gorilles et la plupart des espèces pressenties?), Madagascar et l'Amérique du Sud...
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar Frederic » Vendredi 17 Avril 2009 15:51

Madagascar et Guyane, il n'y a pas vraiment de gros espèces, hormis le tapir. Et Afrique, si on admet l'absence d'éléphant, rhino, hippos amphibie et buffle, çà laisse place à des cohabitations, donc permet de limiter l'espace, non :?:

Je pense aussi que, si on se limite aux tropiques, le pb serait d'ordre technique et financier. Il faudrait alors que les 3/4 du parc soit couvert par des serres. Je ne suis pas sûr que ce soit très réaliste. :?.
A ce titre, je pense que la faune d'Europe est incontournable, et si on doit supprimer quelque chose, ce sont malheureusement vers les biozones tropicales qu'il faudrait se tourner.
A la réflexion, c'est peut-être pour cette raison qu'il y avait une zone Patagonie dans le projet initial. Pas besoin d'espace interieurs visitables pour cette biozone.
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar JulienZoo » Vendredi 17 Avril 2009 16:17

Frederic a écrit:Madagascar et Guyane, il n'y a pas vraiment de gros espèces, hormis le tapir. Et Afrique, si on admet l'absence d'éléphant, rhino, hippos amphibie et buffle, çà laisse place à des cohabitations, donc permet de limiter l'espace, non :?:

Je pense aussi que, si on se limite aux tropiques, le pb serait d'ordre technique et financier. Il faudrait alors que les 3/4 du parc soit couvert par des serres. Je ne suis pas sûr que ce soit très réaliste. :?.
A ce titre, je pense que la faune d'Europe est incontournable, et si on doit supprimer quelque chose, ce sont malheureusement vers les biozones tropicales qu'il faudrait se tourner.
A la réflexion, c'est peut-être pour cette raison qu'il y avait une zone Patagonie dans le projet initial. Pas besoin d'espace interieurs visitables pour cette biozone.


C'est vrai ce que dit Frederic , aussi le Zo de Vincennes peut essayer de se limiter à de petites éspéces demandant assez peu de place , ce qui ferait en sorte que cette éspace zoologique soit singulier .
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar okapi » Vendredi 17 Avril 2009 17:40

Le sujet du post était le zoo de Vincennes idéal, pas une version pragmatique qui n'a guère de sens aujourd'hui, puisqu'à ce jour il n'y aura peut-être plus de zoo à Vincennes, ou au moins pas avant vingt ou trente ans... Alors, si ce sont quatorze serres de quarante mètres de haut avec une dizaine de chutes d'eau, une vallée profonde et sinueuse de vingt-cinq mètres de dénivelé, une falaise de trente mètres et un immense banc de sable noir pour présenter douze espèces de mammifères, mille oiseaux et trois mille invertébrés, pourquoi pas?
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar alexpe8 » Dimanche 19 Avril 2009 11:04

Voici la nouvelle, bonne lecture et pardonnez moi pour les fautes ...

L’anniversaire au zoo


Bonjour, je m’appelle Marcel et je suis né le 6 juin 2010. A l’occasion de mon dixième anniversaire, ma mère a décidé de m’emmener au zoo de Vincennes qui vivent tout juste de vivre sa réouverture après plus de dix ans de travaux. Alors que l’on vient d’entrer dans le taxi que maman vient d’héler, elle me raconte ses visites d’hantant dans ce parc que j’ai hâte de découvrir. « Tu sais Marcel, ce zoo était le plus beau avant, on y voyait même des pandas, des éléphants et des tigres mais au fil des ans il a perdu de son éclat et on a du le fermer, j’étais là ce dernier jour où des acteurs faisaient la visite ».
Alors que maman continuait de me raconter ses aventures passées, nous arrivions devant un grand bâtiment blanc où été inscrit « Zoo de Paris ». Une porte vitrée au milieu d’un mur végétal permet d’entrer dans un grand hall d’accueil au sol couvert d’un substrat d’écorce. A gauche, de grands arbres hébergent quelques ouistitis. Maman me donne le ticket qu’elle vient d’acheter et dessus on y voit le grand rocher à l’époque de la construction. L’accès au zoo est indiqué vers le haut, nous empruntons donc l’un des ascenseurs vitrés avant d’arriver sur une sorte de passerelle en bois entouré de garde fou. L’on s’approche de plus en plus d’une porte amenant la lumière dans le bâtiment.
A peine nous sommes sortis que nos yeux sont éblouis par la splendeur du spectacle auquel nous assistons. Une cascade de plusieurs mètres de haut que nous voyons à la base se jettent dans une grande pièce d’eau où s’ébat des centaines d’oiseaux à échasse : ibis rouges, échasses américaines, râles ypecahas, jacanas noirs, caurales soleils … Les nombreux arbres qui nous entourent abrite également une faune diversifiée d’oiseaux volants : des perruches et des aras principalement. Enfin, un escalier en colimaçon permet d’accéder au plancher inférieur. L’humidité est importante à la base de la cascade et comme maman voit que je tousse nous sortons. En nous retournant, l’on se rend enfin compte que le micro-monde où nous venons de passer quelques minutes n’était d’autre qu’un dôme de verre. Nous avançons maintenant à l’extérieur et sur notre droite se trouve une longue paroi vitré, je m’appuis dessus et observe l’intérieur à l’aide de mes mains pour me protéger du soleil qui est haut dans le ciel. La végétation est telle que je n’arrive à voir que la queue des deux jaguars qui vivent ici. Sur le côté, l’on peut se rendre compte que l’enclos est en faite accolé à une sorte de mur et que la maison de nuit des animaux se font totalement dans le décor. Juste en face, un grand plan d’eau percé de jet d’eau héberge une immense colonie de flamants rouges et les berges sont également occupé par quelques singes écureuils aussi appelés saïmiri. Derrière la volière des jaguars, un panneau signalant la présence de lamantin, nous invite à entrer dans un nouveau dôme. A l’intérieur il fait très chaud et la brume nous fait peiner à trouver les singes dont on entend les cris tout autour de nous. Un petit kiosque en bois où se trouve une télé interactive nous indique que la serre est le lieu de vie en totale liberté d’agouti doré, d’atèle noir de Colombie, de capucin, de coati et de divers oiseaux. Nous attendrons d’être sur la passerelle en bois pour mieux les voir. Une vitre permet d’observer sous l’eau de drôle d’animaux ressemblant aux sirènes, il s’agit de deux lamantins. Une autre vitre permet d’observer un second bassin, je ne vois rien au premier abord et maman m’indique que les deux animaux sont sur les berges du bassin, je monte donc quelques marches qui servent à accéder à la passerelle pour mieux voir les tapirs de Baird qui dorment paisiblement. La passerelle nous permet de voir la grandeur des lamantins vu du dessus et d’observer les ibis rouges dans les nids. Nous regagnons l’air dans un escalier en colimaçon entouré de filet, autour de nous se trouve le domaine des condors des Andes. Ils le partagent avec des ibis à face noire, des ibis falcinelles, des dendrocygnes veufs et des canards à bosse.

Une arche en bois clair nous incite à entrer dans la plus grande zone du zoo selon maman : l’Afrique et Madagascar.
Une porte entourée de deux volières hébergeant des pintades, des ombrettes africaines, des œdicnèmes, des gris du Gabon et des spatules permet d’entrer dans un grand bâtiment climatisé. A l’intérieur, l’espace et surtout la hauteur est impressionnant. Les espaces intérieures réservées aux animaux de la plaine africaine sont importants. Nous sommes en contre plongée par rapport aux animaux se qui permet une meilleure visibilité. J’aperçois les premiers contours de la plaine grâce à quelques vitres présentes sur les murs en face. Vu la chaleur qu’il fait dehors, le bâtiment peut être considéré comme vide mais l’on y voit tout de même une jeune girafe avec se mère et quelques antilopes.
J’accélère le pas afin de sortir au plus vite et ainsi découvrir cette plaine africaine dont on parle à la télé. A ma grande surprise, nous nous trouvons sur un ponton en bois au dessus d’un marigot envahi de roseaux et de nénuphars. A droite, le plan d’eau prend de l’importance et une multitude de flamants nains cherchent sa nourriture au milieu de la végétation. Un petit groupe d’hippopotames avec un jeune se repose dans la boue. Quelques hérons gardes-bœufs s’occupent leur peau. De l’autre côté, le spectacle est grand et spectaculaire. La plaine de 2,5 hectares faite de vallons de rochers est tout simplement somptueuses. Je ne sais pas trop par quoi commencé tellement je suis impressionné. Maman voit mon étonnement et commence à me montrer les animaux qu’elle identifie grâce à une borne interactive. Sous une sorte de kopje, une marre de boue est le lieu de repos de quatre rhinocéros blancs venus du Kenya selon maman, autour, une dizaine d’autruches menées par un mâle somptueux coure dans tous les sens. Les troupeaux d’antilopes broutent et se désaltère au bord du point d’eau : je compte dix cobes onctueux, 7 gnous à barbe blanche, 15 gazelles de Thompson, 6 damalisques à front blanc et 4 bubales sans compter les 12 girafes qui se nourrissent dans un des acacias artificiels. Un fossé sépare un petit enclos planté de palmiers et au sol sableux. Plusieurs espèces du désert y cohabitent pacifiquement : ânes de Somalie, zèbres de Grévy, oryx algazelles et addax. En face, un petit bâtiment moresque sert de point d’information, un petit enclos héberge deux dromadaires venus du jardin des plantes qui est un magnifique jardin asiatique habité de nombreux animaux, fermons la parenthèse sur la ménagerie qui se situe à deux pas de chez moi.
Un large plan d’eau que l’on doit traversé sur une embarcation montée sur deux tonneaux matérialise la séparation entre l’Afrique et l’île de Madagascar. L’on peut alors entrer dans un petit bâtiment très lumineux. De chaque côté de l’allée se trouve de larges vitres donnant sur des volières formant des dômes de verre. La première est le lieu de vie d’une colonie de makis cattas en compagnie de quatre lémur mongoz. La seconde héberge quelques grands hapalémurs qui cohabitent pacifiquement avec un couple de couas géants. La dernière est pour moi la plus belle avec ses troncs de baobabs artificiels construits pour que l’on croit qu’ils continuent de pousser au dessus du bâtiment. Les sifakas couronnés bénéficient ici de nid dans les troncs ou de quelques arbres dénudés. En face, toutes la longueur est réservée qu’a une seule volière. On peut voir sur les épaisses branches un fossa, le principal prédateur des lémuriens, entrain de siester paisiblement.
Nous rempruntons une passerelle pour se diriger vers la suite de la visite. De ses hauteurs, nous avons la possibilité d’observer un rocher ocre entouré de plusieurs arbres. Trois magnifiques lions d’Afrique mâles d’y reposent en toute quiétude tandis ce qu’une mangouste fauve surveille de près ses voisins.
D’après maman, ce qui nous attend de l’autre côté du pont est d’autant plus fantastique. Je ne suis pas dessus en effet en arrivant dans un village de pygmées reconstituées. Chaque case sert de vivarium à un reptile ou un amphibien. Un enclos garni d’un grand bassin visible par un vitre l’entoure. Il est le lieu de vie de deux hippopotames nains, d’une dizaine de bongos, de quelques potamochères et de cercopithèques dianes restants dans les hauteurs des arbres. Une passerelle métallique permet d’avancer dans la végétation qui nous réserve encore des surprises. A gauche un premier enclos bordé d’un plan d’eau héberge un groupe de buffles des forêts qui se beigne à deux pas de nous tandis que quelques moustacs se coursent sur une structures d’escalades. De l’autres côté de la passerelle, deux enclos reliables sont visibles et attirent notre regard. L’animal qui s’y trouve un surprenant ! En effet, le première espace est réservée à un okapi avec sa toute jeune progéniture et un couple de bec-en-sabot, une sorte de cigogne avec un bec démesuré. Le second héberge quant à lui à mâles ayant pour compagnie quelques femelles sitatungas. Le dernière espace de la zone relié à un vaste bâtiment dans le cas on est invité à entrer est réservé aux gorilles des plaines de l’ouest. Un groupe de 7 individus (dont deux jeunes) gouverné par un magnifique mâle à dos argenté. Le bâtiment est relativement simple dans sa conception : les gorilles sont visibles à deux niveaux, au sol ou à la hauteur des nids artificiels conçu pour eux ; les okapis sont visibles dans une portion de forêts coupée en deux, une nouvelle fois. Des chouettes pêcheuses de Pel volent librement autour de nous.
Nous quittons définitivement l’Afrique puisque face à nous se trouve le célèbre Grand rocher que l’on trouve sur mon ticket d’entrée …

On entre dans cette édifice rocheux par le dessous et le long du couloir se trouve une exposition de photographie retraçant l’histoire du parc zoologique. Le premier étage situé à 10 m de haut s’atteint à pied, une salle présente la structure du grand rocher avec se armature, une petite fenêtre permet de contemplait la zone des loups, il s’agit d’une plate forme rocheuse à la base du Grand rocher et descendant petit à petit dans un bois reconstitué. Le second belvédère situé à 54 m est accessible par un ascenseur vitré qui monte à une vitesse phénoménale sans aucune secousse, en 2 secondes, nous sommes en haut et déjà j’entend les sabots des bouquetins, « Regarde maman, le troupeau passe juste devant nous ! ». Nous avions là une vingtaine de bouquetin des Alpes avec leur petit. Quelques marches permettent d’accéder à l’ultime belvédère à une hauteur de 60m. D’ici, on voit tous Paris : la Tour Eiffel, la Tour Montparnasse, la pyramide en verre du parc des expositions de Versailles, les nombreux buildings de la Défense, maman me montre aussi notre quartier. C’est super, un plan interactif permet de nous guider dans la ville mais aussi dans les zones bioclimatiques du zoo que l’on voit d’ici !
Un autre ascenseur permet de redescendre au niveau zéro mais il s’arrête environ 10 m avant la fin, tous les visiteurs descendent et nous les suivons, à droite, de large baie vitré donne sur les nids des oiseaux de la grande volière des rapaces, l’une des plus grandes d’Europe. Les heureux habitants sont des vautours fauves, des vautours moines, des aigles royaux, des buses et faucons, des ibis chauves, des cigognes noires et des gypaètes barbus.
Nous longeons pendant quelques dizaines de mètres la forêts des loups européens avant de nous enfoncer à droite dans une allée entouré de deux bassins. A droite, l’eau est le lieu de vie d’un couple de castor d’Europe. Une seconde vitre permet d’observer l’intérieur de la cabane où j’aperçois deux petits. En face, il s’agit d’un groupe de loutre d’Europe qui s’amuse dans tous les sens.

Après avoir quitté ce long chemin « entouré » d’eau, nous entrons dans un enclos où cours autour de nous les maras et les nandous originaires de Patagonie. C’est très amusant de voir ces animaux sans séparations. Un petit mara vient même de me marcher sur le pied.
De chaque côté de l’allée, des escaliers permettent d’accéder à un observatoire. On peut y voir les bassins et leur berge du dessus. Les animaux sont observables avec le même système que dans la zone européenne. On y trouve une colonie de manchots de Humboldt et un harem d’otarie à fourrure d’Amérique du Sud. Plusieurs petits sont visibles dans chaque bassin et c’est très drôle de voir les otaries apprendre à faire des figures sous l’eau.

Nous voila revenu devant le bâtiment d’accueil. On peut y entrer une nouvelle fois par une porte teinté. A l’intérieur, il faut s’habituer à la faible luminosité même si les enclos sont éclairés d’une faible lumière. Maman me dit qu’il s’agit du nocturama et que l’on y trouve les animaux en rythme inversé (Pour eux, notre journée équivaut à la nuit et le contraire). On y trouve de nombreux animaux que je n’avais jamais vu. Les kiwis, de la famille des autruches, sont les seuls à vivre dans un enclos ouvert entouré d’une vitre haute d’un mètre. Tous les autres animaux sont présentés dans des volières vitrées par continent. Pour l’Afrique, on rencontre des pangolins à longue queue, des fennecs, des oryctéropes, des lièvres sauteurs du Cap, des ratels, des macroscélides, des rats-taupes nus et des galagos du Sénégal. Pour représenter l’île de Madagascar, on rencontre des ayes-ayes, des microcèbes (murin et de Coquerel), des lémuriens à fourche oriental, des chirogales à oreilles velues, des gallidies élégantes et des avahis, les premiers à vivre en France. L’Asie-Océanie est bien présente avec des roussettes géantes d’Inde, des podargues gris, des porcs-épics de Sumatra, des wombats, des chats dorés, des chats marsupiaux, des couscous, des linsangs. Pour l’Amérique, des oposums, des tatous velus, des tatous géants, des douroucoulis, des visons d’Amérique, des tayras, des kinkajous, des oncilles, des grands chevrotains malais, des pacas des montagnes, des paracanas, des acouchis, des hutias, des coendous.
Ce bâtiment nocturne est le plus grand d’Europe actuellement puisqu’il est réparti sur trois étages. A la fin, un écran indique le responsable de la collection du nocturama, Marc Peter, c’est grâce à lui que tous ces animaux ont pu être rassembler. Il a fait un tour du monde des petites institutions locales en Amérique, Afrique ou Asie pour rassembler une étonnante variété d’animaux rares et méconnus du grand public. Je crois qu’il s’agit d’un des points forts de la journée.
Nous quittons ensuite le parc et maman m’achète la vidéo qui présente les travaux.
Merci maman


Marcel.
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar julokapi » Dimanche 19 Avril 2009 11:13

Très beau texte !!! :D
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar Therabu » Dimanche 19 Avril 2009 17:33

Félicitations pour l'originalité aveclaquelle le projet est présenté :wink:
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar okapi » Dimanche 19 Avril 2009 17:55

C'est une super idée: ça pourrait être un prétexte à en composer d'autres, au passé comme à l'avenir, et à les envoyer ensuite au Muséum, comme une preuve d'attachement... Qu'en dites-vous?
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar alexpe8 » Dimanche 19 Avril 2009 18:34

ça peut être intéressant en effet :wink:
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar Magnardf » Lundi 20 Avril 2009 19:36

Très belle histoire. Je vois que tu t'es plutôt bien inspiré du projet de TN+, félicitaion ! :wink: :mrgreen:
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar tiao » Lundi 20 Avril 2009 19:42

J'y irai rien que pour le nocturama !
Le SEL : échanges de services (jardinage, cuisine, bricolage, cours...) entre personnes de bonne volonté... Ca change la vie !
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar pazero » Vendredi 19 Juin 2009 14:04

Bravo
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar Therabu » Jeudi 10 Juin 2010 22:47

Comme je suppose beaucoup de tarés de zoos, je m'amuse à créer des zoos virtuels. Je vous soumets ici un projet pour le zoo de Vincennes.
Aujourd'hui, les zoos ont 3 missions principales :
-Le bien être de leurs pensionnaires
-La pédagogie auprés des visiteurs
-La conservation et la protection des éspéces et des milieux par des projets in et ex-situ.

Le zoo de Vincennes n'est pas trés vaste, il n'est donc pas possible d'y accuellir beaucoup de grandes éspéces. Par contre, l'établissement jouit d'une grande reconnaissance parmi les parcs zoologiques. Il lui est donc plus facile d'obtenir certaines éspéces rares.
Vincennes est aussi un zoo du muséum. Echappant en partie aux contraintes des zoos privés, le parc peut se concentrer sur des éspéces plus méconnues du grand public mais non moins extraordinaires.
Ces contraintes et atouts débouchent sur le choix de la thématique du futur Vincennes : La faune des iles, avec une proportion élevée d'éspéces endémiques et menacées. En effet, les grandes éspéces des iles ont souvent une tendance au nanisme (anoa par exemple), ces éspéces sont méconnues et surtout trés menacées en raison de leur aire de répartition réduite.
Le visiteur va donc pouvoir partir dans un voyage autour du monde à la découverte de la faune des iles de notre belle planête.

Voici un plan, un peu artisanal je le concéde, illustrant la répartition des différentes zones

Image

Vert : Madagascar
Bleu foncé : Ceylan
Bleu : Sumatra
Marron : Molluques et Célébes
Bleu-vert : Phillipinnes
Mauve : Nouvelle-Guinée
Rose : Australie
Turquoise : Malouines
Carré noir : Japon
Rouge : Cuba
Rouge foncé : Vivarium
Orange : Station d'élevage des oiseaux
Vert kaki : Espéces invasives
Fushia : Hawaï
Gris : Créte


Nous partons pour ce grand voyage de France et partons pour l'ile rouge : Madagascar, cinquiéme plus grande ile du monde et patrie des célébres lémuriens.
Nous accostons à l'Ouest de Madagascar, à travers la forêt séche. On y trouve des propithéques couronnés et des lémurs mongozs en cohabitation dans une voliére, des tortues radiées de Madagascar et des Pyxis planicauda en extérieur avec une petite maison chauffée. Nous entrons ensuite dans la maison malgache ou vivent en cycle inversé des tenrec-hérissons, des rats sauteurs malgaches et des mangoustes à dix bandes.

Toujours dans le nocturama, nous changeons d'ambiance. Les feuillages se font éttoufants : nous sommes dans la foret tropicale de l'Est. On peut voir dans le nocturama des microcébes murins. Le visiteur pousse une porte pour se retrouver dans la partie tropicale de la maison malgache où logent plusieurs fossas, des varis noir et blancs en cohabitation avec des lémurs à ventre roux et des galidies élégantes. Ces animaux ont accés à l'extérieur dans de grandes voliéres trés hautes, visibles par le public depuis une passerelle située à 1métre du sol par l'intermédiaires de baies vitrées. Même la journée, ce lieu grouille de vie avec des boas arboricoles de Madagascar, boas de Dumeril, boas de Madagascar, des caméléons panthére, des mantelles dorées, des geckos diurnes et des crapaud rouge de Sambava (Dyscophus guineti). Le batiment est aussi un lieu de sensibilisation aux dangers menacant Madagascar.

Aprés avoir déambulé à travers la foret tropicale, les structures sont recouvertes de végétation, le visiteur continue sur la passerelle et rencontre encore 3 voliéres. La premiére est semblable aux précédentes. Des lémurs aux yeux turquoises vivent ici en compagnie de lémurs couronnés, illustrant le nord de l'ile. Puis une grande voliére d'immersion abrite des ibis huppés de Madagascar, des canards de Meller, des sarcelles de Bernier et des perroquets vasa.
Nous sortons de Madagascar et faisons un petit tour dans les iles voisines. Une grande voliére accueille des roussettes de Rodrigue et de Livingstone.
En sortant de la zone malgache, nous pouvons longer certaines voliéres de la station d'élevage des oiseaux. On pourra y croiser des pigeons roses de l'ile Maurice, des tourterrelles de Socorro, des orioles de Montserrat, des perruches de Barraband ou peut être un rare pigeon bleu de Madagascar.

Nous traversons désormais l'océan indien jusqu'à Ceylan. Nous allons découvrir deux félins menacés de cette ile dans la fauverie. Mais avant cela , deux voliéres profondes nous permettent d'observer deux couples de coqs de Lafayette. Deux voliéres discrétes de trés hautes taille et observable seulement par quelques meurtriéres sont le lieu de vie d'un couple de chats rubigneux, le plus petit chat sauvage. Les panthéres de Ceylan disposent elle aussi de deux voliéres trés grandes et séparées permettant de respecter la nature solitaire des félins. L'observation se fait de maniére discréte par des baies vitrées entrecoupés de murs en bois, garantissant la tranquillité de ces précieux félins.
Nous sommes invités à pénétrer la fauverie et pouvons observer une loge de chaque éspéce déja présentés. Au fond du batiment nous empruntons un escalier. On peut du toit du batiment observer les deux enclos des tigres de Sumatra, plus tard observables dans la zone de Sumatra.

A suivre.
Therabu
 
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar Frederic » Vendredi 11 Juin 2010 9:21

Ca ne se fera pas à Vincennes, mais en tout cas, voilà une intéressante thématique.
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Re: Imaginez le zoo de Vincennes...

Messagepar Therabu » Vendredi 11 Juin 2010 12:27

Nous entrons désormais dans la plus grande zone du zoo : Sumatra. Aprés avoir quitté la fauverie, le visiteur peut en effet rechercher les tigres de Sumatra dans leur installation extérieure par des points de vue vitrés. Vient ensuite la seule ile du parc consacrée à une éspéce-phare de l'Indonésie : l'orang-outan de Sumatra qui cohabitent ici avec des siamangs. La petite famille est ici accueillie dans une immense installation composée d'une grande ile totalement naturelle, d'une grande installation intérieure séparable en plusieurs piéces et se caractérisant avant tout par une hauteur exceptionelle. Les grands primates disposent enfin de l'autre coté du batiment d'une haute voliére trés enrichie en agrés et objets, visant à détourner de l'ennui ces proches cousins de l'homme.
Le batiment est aussi le lieu d'accueil de nombreux oiseaux vivant parmi une végétation abondante. Des canards à ailes blanches, des faisans de Salvadori, des garrulaxs bicolores, des pigeons de nicobar sont en liberté parmi les visiteurs. Ces derniers pourront également découvrir le python réticulé, le crotale des bambous à lévres blanches et le callosciure de Prevost.
Le batiment construit tout en hauteur est visitable à deux niveaux. Une passerelle suspendue au dessus de la végétation permet d'observer les singes en hauteur, aussi bien à l'intérieur que dans la voliére extérieure.

Continuant son voyage arboricole dans les iles indonésienne, le visiteur se dirige vers l'ile de Sulawesi. Il pourra y observer un groupe de macaques à crête, plusieurs anoas des plaines et peut être l'étrange babiroussa.

Nous remontons vers le Nord et descendons de la passerelle suspendue pour visiter l'archipel des Phillipines. Un batiment en longueur est le lieu de vie d'hydrosaure des Phillipines et de beaucoup plus rares rats d'écorce de Panay. La suite du batiment nous plonge parmi la faune ailée de l'archipel. Les éperonniers napoléons, les canard des Phillipines, les gallicolombes de Bartllet et les stournes de Panay disposent ici d'une installation extérieure et intérieure.
Plus loin nous retrouvons deux ongulés phillipins menacés. Les sangliers des Visayas vivent à coté des cefs du Prince Alfred.

Voici bientot la fin de ce périple asiatique avec la derniére zone consacrée à la faune méconnue de la Nouvelle Guinée. Le visiteur part à la rencontre des casoars, dendrolagues, microglosses noirs ou calaos paous dans une grande serre tropicale visitable à plusieurs niveaux. Le milieu du batiment est occupé par une foret tropicale de montagne où l'on peut rencontrer parmi les fougéres des gouras, des otidiphaps noble, des pigeons wongas, des ptilopes superbes, des kookaburas, des loris du Mont Apo, des grands eclectus, des mélliphage à oreillons bleus et des oiseaux chat à oreillons. Une grotte accueille des planeurs de sucre ainsi que des pythons d'Alberts et des lézards à collerette. En s'élevant au second étage, nous pourrons observer des varans émeraudes, des rainettes caruéléennes et des pythons verts des arbres. Avant la sortie un grand aqua-terrarium abrite 3 éspéces de tortues aquatiques menacés : la tortue à nez de cochon, l'émydure à ventre rouge et la tortue serpentine de McCord.
Surement oppréssé par l'ambiance chaude et humide qui régne en ce lieu, le visiteur ressort à l'air libre admirer dans un encos des wallabys de Parma cohabitant avec des potoroos à long nez et de singuliers canaroies semi-palmés. Le visiteur peut alors admirer le grand rocher puisqu'il se trouve à la base de l'édifice. Mais pas pour longtemps car il est appelé à s'engouffrer sous le monument à la découverte de la grande barriére de corail. Un périple sous-marin commence à la découverte de multiples poissons multicolores et des dangers qui menacent cet écosystême si particulier.

L'évasion est tellement longue que l'on se retrouve désormais aux Falklands, plus connues sous le nom de Malouines. Ici, dans ce décor désertique entre rochers, plages et océan où seul quelques bruyéres poussent, vit une colonie de manchots royaux et de manchots papous. Ils disposent d'une installation intérieure vitrée refroidie pour l'été. Mais dés que la température le permet, les oiseaux peuvent s'aventurer dans un grand enclos recréant le paysage inhospitalier des iles antarctiques munie d'un immense bassin profond. Les visteurs auront le plaisir d'admirer la nage gracieuse des oiseaux grâce à des parois de verre.

Nous ressortons émerveillés du grand rocher avec à notre gauche, l'enclos japonais. (Cet enclos est plutot facultatif étant donné qu'il héberge une éspéce rare et peu menacée. C'est pourquoi il est anormalement intégré au circuit de visite. Cet espace servirait trés bien à agrandir les zones asiatiques des Célébes ou des Phillipines).
Sur les parois du Grand Rocher, on peut assister à la cohabitation entre une joyeuse colonie de macaques du Japon et le curieux serow du Japon.
Cet interlude passé, nous reprenons notre périple là où nous l'avions laissé. Se dresse désormais devant nous la serre cubaine, recréant une mangrove cotiére où vivent en totale harmonie flamants rouges, ibis blanches, dendrocygnes des Antilles, pilets des Bahamas, colombes versicolores et amazones de Cuba. Dans la continuité du marais, nous aurons la chance d'observer les crocodiles de Cuba, l'un des crocodiles les plus rares de la planéte. Tout ce petit monde loge dans le grand batiment attenant à la voliére. Il s'agit du vivarium, visitable sur plusieurs étages.
Therabu
 
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