Médecine et chirurgie des animaux

[didier]

Une femelle gorille a été opérée d’une tumeur de l’utérus. L’intervention fut couronnée de succès.

La tumeur de l’utérus est l’une des maladies que redoutent la plupart des femmes à partir d'un certain âge. Cette protubérance qui serait un signe avant-coureur du cancer du col de l’utérus ou du corps de l’utérus, peut être détectée également chez d’autres mammifères. Et apparemment la médication reste la même. Au zoo de Budapest (Hongrie), une femelle gorille de 32 ans souffrant d’une tumeur utérine a dû subir une intervention chirurgicale pour se voir retirer la tumeur. Il a fallu trois heures aux trois vétérinaires du zoo qui se sont attelés à la tâche pour parvenir à cet objectif. L’opération fut couronnée de succès et il faut dire que c'était une grande première dans le domaine.

Le gros singe a été placé en observation pendant une semaine avant d’avoir pu rejoindre son enclos et couler de jours heureux auprès des siens. Les scientifiques ont également mené des examens complémentaires pour comprendre les raisons pour lesquelles "la" primate est devenue stérile alors qu’elle a déjà mis bas trois fois.

Pour la petite histoire, ce gorille est le plus vieil anthropoïde détenu en captivité en Europe de l’Est. Il est arrivé au zoo de Budapest en 1989 après avoir séjourné au zoo de Francfort.


Source : http://www.waliboo.com

[didier]

En fait là , c'est une médecine un peu "spéciale" , je crois comprendre qu'on a euthanasié un lionceau à ZURICH ?

http://www.tdg.ch/actu/suisse/trois-lio ... 2009-02-05

Est-ce une pratique courante ? Il me semble qu'en France , les bébés abandonnés par leur mère sont élevés au biberon ?

[grievous]

Je suis conscient que ca va relancer un débat mais quel est l'intéret d elever à la main un animal qui restera a jamais un inadapté social pour son espèce? L'euthanasie est en effet dure mais si tout a été essayé alors c'est la seule solution acceptable ethiquement parlant...

S'il vous plait ne vous défoulez pas trop sur moi...

[didier]

L'euthanasie est en effet dure mais si tout a été essayé alors c'est la seule solution acceptable ethiquement parlant...

Dans le cas précis , à priori rien n'a été tenté .

Si les bébés nourris au biberon , donc très imprégnés par l'homme , peuvent rejoindre leurs congénères , je pense qu'il faut le faire , surtout pour des espèces rares . Des propithèques ont été ainsi sauvés à Vincennes , un poudou au JDP , je me souviens d'un bébé gorille élevé par le directeur de la VDS , il y a sûrement d'autres exemples .

[Therabu]

En ce qui concerne les lions ils sont en surpopulation dans les zoos. Cette euthanasie ne ferait que reproduire les conditions naturelles ou mois d'un jeune sur 2 passe le cap des deux ans. Ca parait dur dans un zoo mais c'est un point de vue assez pragmatique qui il est vrai semble dur.

Pour ce qui est des éspéces rares là pas d'héitations ! Si sa mére ne l'éléve pas c'est une grosse perte pour l'éspéce captive. On voit même des zoos élever les jeunes rares avant même de voir si la mére s'occupe mal de son petit chez des éspéces délicates comme l'oryctérope.

[didier]

Un exemple où les soigneurs doivent intevenir pour pallier les carences de la maman :

http://www.lessablesdolonne.maville.com ... 0_actu.Htm

Seuls , 2 de ces précédents bébés ont survécu , c'est inquiétant .

[will]

Il faut pas oublier que la reproduction et l'élevage des tamanoirs n'est pas chose aisée même si dortmund est spécialiste dans cet élevage.Beaucoup de critères entrent en jeu, âge de la femelle, comportement avec les petits, stress, conditions physiques de l'animal ... c'est sûre ce n'est pas de la reproduction de lions ou de cervidés

[didier]

Quelques infos supplémentaires sur le bébé lion rejeté par sa mère au zoo de ZURICH :


Qu'est-ce qui a bien pu pousser «Joy» à ne pas reconnaître son premier petit? «Il y a trois hypothèses principales», avance Daniel Cherix, conservateur du Musée de zoologie et professeur à l'Université à Lausanne. «En premier lieu, la lionne peut sentir qu'elle n'aura pas assez de lait pour trois et elle préfère assurer le développement de deux petits.»

Naïveté de la mère lionne
Il est aussi possible que le lionceau représente quelque chose que la mère ne reconnaît pas. «Notamment si c'est la première fois qu'une lionne donne naissance à des petits, elle peut faire preuve de naïveté car elle est décalée par rapport à la mise en place des changements fondamentaux qui lui arrivent.»

Il pourrait aussi y avoir, selon Daniel Cherix, une déficience du lionceau. «La mère l'aurait remarqué avant tout le monde.»

Et le conservateur du Musée de zoologie de mettre en garde: «Il faut dépasser les aspects familiaux que nous connaissons dans notre société humaine, mais regarder les aspects biologiques. Cette décision n'est pas cruelle, elle est logique.»

N'empêche, le zoo de Zurich ne pouvait-il pas garder ce petit rejeté, en le nourrissant à la manière de l'ourson «Knut» au zoo de Berlin? «Ce n'est pas notre politique, nous préférons que les lions aient une vie sociale de lion et qu'ils ne grandissent pas par la main de l'homme. De toute façon dans la nature, rejeté par sa mère, il serait aussi mort», tranche Alex Rübel.

Pas encore de noms
Une position éthique que partage Daniel Cherix: «Je trouve correct que les zoos veulent héberger des individus au plus près de la vie sauvage.»

Quoi qu'il en soit, les deux lionceaux du zoo de Zurich porteront tout de même un nom. Pour l'heure, il n'a pas encore été déterminé. Alex Rübel précise: «Dès que nous connaîtrons leur sexe, ce sera fait. Nous sommes dans l'année du J, donc leur nom commencera par cette lettre.»

source : http://www.lematin.ch/actu/suisse/zoo-t ... aman-80248

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Albinisme : une maladie génétique qui peut toucher tous les mammifères :

Les animaux albinos sont des animaux atteints d'une maladie génétique appelée albinisme. Mais l'albinisme ne touche pas uniquement les animaux. Elle peut atteindre tous les mammifères et donc les humains y compris. Parmi les autres animaux susceptibles d'être touchés par l'albinisme, on trouve aussi les oiseaux, les poissons, les amphibiens et enfin les reptiles. L'albinisme se reconnaît chez un individu par une absence de pigmentation de la peau, des poils, des yeux ou encore des cheveux. Ce phénomène est caractérisé par l'absence de mélanine. Cette maladie génétique peut toutefois présenter des degrés différents. C'est pourquoi on peut parler d'albinisme partiel, tel que l'albinisme oculaire ou encore d'albinisme total à l'image de l'albinisme oculo-cutané. Certains animaux albinos (comme les souris) ont, en outre, des yeux rouges. L'albinisme n'est cependant pas qu'une différence physique puisque les albinos ont bel et bien une vision déficiente et peuvent présenter des cas de cancer de la peau s'ils ne sont pas protégés du soleil. Aujourd'hui on compte un cas d'albinisme pour vingt mille naissances. Mais il faut savoir que ce chiffre est plus important chez certaines populations africaines et sud-américaines.
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Il y a tout de même plusieurs cas célèbres d'albinisme. Tout d'abord, chez les animaux. On peut citer le koala du zoo de San Diego. Ce cas est impressionnant puisqu'il est le seul koala à présenter cette maladie sur une population mondiale de quatre vingt mille individus. Il y a également le gorille, Flocon de Neige, (unique gorille albinos connu) qui a été pensionnaire du zoo de Barcelone. On a du l'euthanasier en 2003 car il était atteint d'un cancer de la peau. Mais il avait tout de même quarante ans, alors qu'un gorille en liberté dépasse rarement les vingt-cinq ans.
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source : http://www.web-libre.org/dossiers/albinisme,5722.html

[will]

Deux cas sûr de koalas albinos ont été relevés, et non un, et peut même un troisième il me semble

[didier]

Des mammouths dans les zoos

http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1083

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Des animaux qui dépriment ?

http://www.lematin.ch/actu/suisse/bete-coup-blues-88632

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CES ANIMAUX QUI PEUVENT NOUS RENDRE MALADES :

Les animaux sont parfois nos meilleurs ennemis. Ils véhiculent virus et bactéries qui peuvent provoquer des maladies. Ces zoonoses progressent en Charente .
28.02.2009 Frédéric BERG :

«Il faut bien comprendre qu'un rat, ce n'est pas un chien ou un chat et que sa détention doit s'accompagner de mesures de précaution» •
Un père de famille mordu par le rat d'un de ses fils, une femme infectée par des chèvres malades, une sportive qui s'est blessée sur un terrain peuplé de lièvres porteurs d'une bactérie… Pas une semaine sans plusieurs cas de zoonoses au service de médecine interne de l'hôpital de Girac d'Angoulême. Ces maladies ou infections transmissibles des animaux domestiques ou sauvages à l'homme progressent en France et en Charente.

La faute à certaines bébêtes qui véhiculent divers agents biologiques (bactéries, virus, champignons…) et peuvent sérieusement nous mettre sur le flanc. Certaines zoonoses sont même potentiellement mortelles. Tularémie, fièvre Q, leptospirose, streptobacillose, salmonellose, pasteurellose… ces noms un peu barbares sont une réalité en Charente où il n'y a pas d'épidémie mais pour certaines de ces maladies une augmentation très surveillée.

«On voit de plus en plus de zoonoses, particulièrement celles transmises par les rats de compagnie. Il y a aussi une augmentation récente des cas de tularémie», explique le Dr Agnès Riché, infectiologue à l'hôpital de Girac, au chevet avec ses collègues du service de plusieurs malades atteints de zoonose. Elle conseille de «consulter un médecin en cas de morsure ou de symptômes associés à de la fièvre» pour tous ceux qui côtoient des animaux.

Les rats de compagnie :

Un phénomène de mode, amplifié par le succès du dessin animé «Ratatouille», a fait exploser le nombre de rats de compagnie… et de zoonoses liées. En Charente, il y a eu un cas récent de streptobacillose, une maladie provoquée par une bactérie transmise par la morsure d'un rat de compagnie. Par ailleurs, au début du mois, les services vétérinaires ont identifié trente-deux animaleries de l'Hexagone ayant commercialisé des rats domestiques, dont certains sont à l'origine d'infections cutanées sur plusieurs personnes.

Alexandra Maille, chercheur à l'Institut de veille sanitaire (INVS Paris) indique que les rats de compagnie «transmettent pas mal de choses, du très banal comme des germes digestifs ou des parasitoses type teigne ou gale, au très spectaculaire comme la leptospirose, une maladie qui touche notamment ceux qui sont en contact avec des eaux souillées par les urines d'animaux malades». Cette scientifique conseille d'«être prudent» et de «se renseigner le plus possible»: «Il faut bien comprendre qu'un rat, ce n'est pas un chien ou un chat et que sa détention doit s'accompagner de mesures de précaution comme le fait qu'il ait une cage, un endroit pour ses déjections.»

La maladie du chasseur :

Vingt cas par an en France pendant des années et depuis deux ans, le nombre de cas a quintuplé pour atteindre une centaine en 2008 et les premières semaines de 2009 ne sont pas franchement rassurantes. La tularémie ou «maladie du chasseur» progresse notamment dans notre région. «On a au moins un cas par mois actuellement», reconnaît le Dr Agnès Riché qui a soigné une demi-douzaine de cas en 2008 à Girac. Cette zoonose, maladie à déclaration obligatoire, est due à une bactérie susceptible de contaminer toute personne ayant manipulé un rongeur et plus particulièrement les lièvres. Les symptômes ressemblent à ceux d'une très grosse grippe et la maladie se soigne bien avec des antibiotiques. «Sans doute que des cas ne sont pas diagnostiqués, les plus banaux étant assimilés à une infection grippale», remarque Alexandra Maille, responsable d'une cellule de veille sur la maladie. Elle ajoute que «si la population des chasseurs est la plus exposée, il peut y avoir des cas de contamination indirecte par manipulation de fourrages ou en se blessant avec des végétaux souillés».

La fièvre Q :

Pas très connue mais une des zoonoses les plus courantes: la fièvre Q. «On en a beaucoup, plusieurs cas par semaine, le plus souvent des gens en contact avec des chèvres», indique le Dr Agnès Riché. Cette maladie, également due à une bactérie, est transmise par les ovins, caprins et bovins, plus rarement les chats et les chiens. Les symptômes sont là aussi assez proches de ceux de la grippe, ce qui rend le diagnostic pas toujours évident. Certaines formes graves peuvent provoquer des atteintes pulmonaires et hépatiques.

Chats, chiens, tortues…

La liste est encore longue des maladies que peuvent nous transmettre nos amis les bêtes: maladie des griffes du chat, salmonellose (tortues et reptiles notamment), psittacose (oiseaux), etc. «Le meilleur conseil» pour les médecins, c'est d'«être vigilant», notamment en cas de morsures ou de griffures, de respecter des règles d'hygiène et de bon sens et de faire suivre les animaux par un vétérinaire.

source : http://www.charentelibre.com/article-11 ... cle=258932

[didier]

Je mets ici un lien vers un sujet qui concerne plus le domaine de l'éthologie que de la médecine ou de la chirurgie :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... ation.html

[didier]

Le dressage médical, alternative à l'anesthésie pour les éléphants captifs :

http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... DjP3qjY3uQ