TREGOMEUR

[tony]

Des faisans d'edwards devaient arriver de Jersey pour remplacer le faisan argenté. Des calaos étaient aussi envisagés...

[charlie]

des ibis falcinelles devraient rejoindre les flamants, et une nouvelle volière présentera calao papou et goura victoria...

[hipponain45]

les TAPIRS MALAIS ont été retirés du projet

bon,je crois que personne va me répondre

[charlie]

la liste d'attente est un peu longue pour cette espèce...

[didier]

Un article paru dans OUEST-FRANCE :


100 000 personnes l'ont déjà visité depuis son ouverture, il y a un an à Trégomeur.Le bébé se porte bien, ses pensionnaires aussi.
Malaka, l'ourse malaise. La mascotte. « Elle a touché le coeur de tous les enfants », observe Solenn Marzin, responsable zoologique. Un mâle a rejoint Malaka. L'équipe du zoo est aux petits soins : outre les surprises au miel et les cachettes de nourriture disséminées dans l'enclos, on est en train de leur confectionner un grand hamac, avec de vieux... tuyaux de pompiers.

Prestigieux label. Le zooparc est devenu membre de l'association des zoos et aquariums européens (EAZA) dont font partie tous les grands zoos européens. « Une reconnaissance obtenue grâce à notre collection d'animaux et à notre politique de préservation des espèces », explique Solenn Marzin.


100 000 visiteurs. C'était le chiffre espéré de fréquentation annuelle. « On y est. La carte pass remporte un grand succès. Elle a été vendue à 3 000 exemplaires », indique Xavier Coadic, chargé de communication. Des passionnés reviennent régulièrement.

Une volière vient d'ouvrir. C'est la nouveauté : à l'intérieur s'ébattent trois gouras de Victoria (le plus gros pigeon terrestre) avec une étonnante crête frisée. Et des calaos papous, au grand bec semblable à celui du toucan. Deux espèces originaires de Papouasie et Nouvelle-Guinée.

Promenade végétale. Des panneaux s'apprêtent à pousser au pied des végétaux. Flore asiatique ou endémique, l'environnement végétal compte autant, pour l'ambiance, que la collection animale. C'est l'association 1 001 plantes, de Taden, qui décrit les espèces.


Les panthères des neiges vont bien. Le couple, très sauvage et invisible à ses débuts, est amoureux et se montre désormais aux visiteurs. Le secret espoir de Solenn et son équipe serait de voir naître un bébé à l'épais pelage.

Les dholes, ou le phénomène de meute. Une étudiante fait des recherches sur le comportement de cette espèce, entre loup et renard. Plusieurs spécimens ont rejoint les premiers arrivés.

Carnet rose. En avril, pas moins de 3 cerfs du Vietnam, un lémurien et une antilope sont nés au zooparc.

Tristesse. Bouba, le premier tigre arrivé il y a un an, est mort récemment malgré les soins attentifs de l'équipe pour le sauver de la maladie dont il était atteint. Un mâle rejoindra prochainement la femelle demeurée seule.


La vie des animaux. Des animations instruisent les visiteurs sur la vie des loutres, des ours et des lémuriens. Suivez le guide.

Préservation des espèces menacées. Le zooparc participe à une campagne en faveur des amphibiens et à celle menée par une association de protection des panthères des neiges. Une urne sera bientôt installée. Toute pièce glissée par les visiteurs contribuera directement à cette protection.

Promesse tenue. L'idée d'associer le travail de personnes handicapées à l'entretien était présente dès l'origine. Le centre d'aide par le travail Les ateliers briochins assure, 10 jours par mois, l'entretien de la partie végétale, hors enclos.


Marie-Claudine CHAUPITRE.

Pratique. Ouvert tous les jours de 10 h à 19 h. Entrée adulte : 13 €; enfants 3-12 ans : 9 €; groupes adultes (20 personnes) : 11 €; groupes enfants : 7 €; carte libre accès adulte 1 an : 31 €; enfants : 21 €. Tél. 02 96 79 01 07.

Ouest-France

[charlie]

cet article n'est pas très à la page dis-moi...
tu n'as pas mis le nouveau qui parle de la naissance de 2....... panthères des neiges...(un mâle et une femelle)

[didier]

Merci pour tes encouragements !!! Cet article a moins d'un mois , à l'avenir je te laisserai nous parler de ce parc que tu semble si bien connaître ... .

[charlie]

loin de moi l'envie de te décourager!!! au contraire, continu de parler de ce parc!!

[didier]

Pour sa troisième année d'activité, le zoo de Trégomeur pourrait se doter d'une ferme vietnamienne, dès cette année. La fréquentation du parc a démarré en fanfare dès son ouverture. Le cap des 100.000 visiteurs a, en effet, été légèrement dépassé, alors que l'objectif avait été fixé à 70.000 entrées. En 2008, l'effet de curiosité a sans conteste moins joué, mais le bilan reste tout de même satisfaisant avec 80.000 visiteurs. Ceci étant, «cette tendance confirme la nécessité de proposer de nouvelles activités tous les deux ans». Mais, «toujours avec un souci de développement durable», précise MoniqueLeClézio, vice-présidente du conseil général. De nouvelles animations et de nouveaux animaux sont prévus en 2011-2012.

source : http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 270695.php

[tiao]

Ce parc dont on parle peu a l'air vraiment passionnant !

De plus je remarque un engagement fort : l'article parle d'employés handicapés, c'est exemplaire.

Mes grands-parents habitent dans le coin, mais je n'y suis jamais allée :mon grand-père, artisan qui avait fait un petit chantier là-bas, n'avait pas aimé les conditions dans lesquelles étaient détenus les animaux. Mais c'était quand il travaillait, donc il y a plus de 15 ans. Je pourrais lui dire que ça a changé. Et les inciter à une ballade en famille dans ce parc prometteur !

[didier]

Un petit coup de projecteur sur ce joli parc , que certains d'entre vous auront peut-être la chance de visiter cet été :

http://www.letelegramme.com/ig/loisirs/ ... 457847.php

[tiao]

Petit compte-rendu de ma visite au zoo de Tregomeur. Malheureusement, pas de photo dispo, et c'est pour ça que j'ai repris ce sujet de la rubrique "discussion générale", pour illustrer mes propos avec les photos de la page1.

Le zoo de Tregomeur compte un grand parking, puis pour accéder au zoo, le sentier offre une vue en hauteur sur les enclos des onces et des tigres. Le bâtiment d'accueil est très beau, en bois, bien intégré à la végétation environnante.
Prix d'entrée : 13,30 par adulte, 9,30 par enfant, avec des tarifs préférentiels pour les habitants des communes voisines. Un plan est fourni. Du pop-corn, uniquement pour les chèvres, est vendu.
Ensuite, une série d'escaliers (ascenseur aussi) nous font pénétrer totalement dans l'univers des forêts de bambous (avec plusieurs panneaux botaniques).
Le premier enclos est celui des onces, avec 2 points de vue par baie vitrée. Il y avait 4 individus : les parents, et 2 jeunes nés l'année dernière. Le jeune mâle a une glande lacrymale qui lui ferme quasiment complètement l'oeil gauche. Les 2 jeunes ont d'ailleurs échappé à la mort quand ils étaient jeunes : ils ont été touchés par le coryza, amené par la tigresse voisine. Le jeune mâle devrait être transféré dans un zoo hollandais. L'enclos est bien aménagé, mais un peu plus de surface ne nuirait pas. En plus du panneau décrivant la panthère des neiges, un autre très bien fait retrace précisément les modes d'actions employés pour la sauvegarde in-situ de la panthère des neiges, avec boîte à don.
Nous pouvons aussi observer de là la plaine verdoyante avec chameaux de Bactriane et chevaux de Przewalski.
Après avoir cheminé de nouveau par les bambous, on trouve l'enclos des tigres, de belle taille, et bien aménagé, avec un bassin qui atteint la baie vitrée. Il contient deux individus, une femelle hybride, et un mâle dont les parents ont récemment été déclassés, ils étaient sensés être des purs Sibérie. La reproduction n'est donc pas envisagée.
L'enclos suivant est celui des loutres cendrée, tout en dénivelé, avec une belle surface terrestre enrichie et un petit bassin en aquavision. J'ai observé 2 individus.
Une passerelle nous permet d'atteindre le niveau suivant, en nous offrant un point de vue en hauteur sur l'enclos des chats pêcheurs et des binturongs.
Nous arrivons alors à l'île des entelles. Cette île est bien aménagée. J'ai pu observer quelques rongeurs aquatiques (locaux ?) cotoyant les singes.
Le chemin nous mène à la volière des chats pêcheurs, très bien aménagée, qui abrite un famille (2 adultes, 2 jeunes).
La volière adjacente est celle des fascinants binturongs, avec ses 2 individus. J'ai d'ailleurs pu en observer un utiliser sa queue préhensile, qu'il avait glissé entre les mailles du grillage ! L'enrichissement est bien concu, avec entre autres un tronc mobile.
L'île des siamangs est le lieu de vie d'une famille, le bébé est né en octobre. Elle contient, entre autres cordages, quelques arbres très haut. A mon deuxième passage, les 3 siamangs étaient tout en hauts, c'était d'ailleurs très impressionnant (les branches paraissaient trop fragiles pour eux, et vu la hauteur le vent faisait balancer les arbres...).
Nous arrivons ensuite à un petit lac où cohabitent pélicans frisés et grands cormorans.
En face, un enclos abrite une famille de porcs-épics indiens.
En bifurquant à gauche, on atteint le restaurant-self/snack et les toilettes. En continuant le sens de la visite, on arrive à une allée avec les vestiges de l'ancienne singerie. Quelques photos d'époque auraient été bienvenues, car l'aménagement actuel est très esthétique, et on a du mal à se rendre compte des anciennes installations. Une exposition (panneaux) sur le cheval de Przewalski est très instructive (histoire de leur décimation, rôle des zoos, biotype, réserve choisi pour les remettre en condition, etc...).
Nous avons là un point de vue plus large sur la plaine chameaux+chevaux.
A gauche du chemin, se trouve l'île des gibbons à favoris blancs (un jeune que j'estime à environ 6 mois), une île de même conception que les précédentes.
A droit du chemin, 2 jolis enclos à tortues se succèdent, pour les tortues à tête jaune et les tortues brunes (1 individu de chaque espèce observé).
En face, la loge de nuit et l'île des varis roux.
Je vous conseille alors (plutôt que de vous diriger vers la mini-ferme), de faire le tour des îles à lémuriens. Ces îles sont toutes semblables, bien végétalisées (observation difficile des animaux), avec des arbres aux branches basses, accessibles aux lémuriens. La collection date de l'ancien zoo et compte : varis roux, varis noirs et blancs, lémur catta, lémur brun, lémur macaco.
Notre promenade se fait alors dans une zone plutôt forestière, et un petit ruisseau ajoute au charme du lieu. Nous accédons à 2 grands enclos accolés, dans le premier cohabitent cerfs du Viêt-Nam et nilgauts, dans le deuxième, cerfs du père David et antilopes cervicapres.
Le sens de la visite nous mène à une volière de contact, dans laquelle cohabitent flamants roses et ibis falcinelle.
Puis rejoignez la mare écologique, en face (à gauche quand vous êtes sur la passerelle), se trouve l'enclos des grues de Mandchourie, qui reconstitue une rizière. Les hydropotes indiqués sur le plan ne sont plus présents, ces animaux, trop stressés, stressaient eux-même les grues, dont la reproduction est espérée. A cette fin, de la végétation donnant plus d'intimité aux grues sera plantée.
Nous arrivons alors à la mini-ferme avec, pour la plus grande joie des enfants, porc viêt-namien, poules (qui valent le coup d'oeil !), furets, cobayes, lapins, faisan argenté et enclos de contact avec des chèvres.
Des paons en liberté se trouvent souvent dans cette zone. Les bâtiments adjacents font aussi office d'infirmerie et de nursery (pas de moyen d'observation à ma connaissance). Une exposition sur les carnivores européens indique les programme de sauvegarde initiés, leurs objectifs et leurs coûts. Une boîte à don est placée dans la salle.
Nous nous rendons alors dans la dernière boucle du parc. Le premier enclos est celui des Intrus du parc, les coatis. L'enclos est de taille correcte, avec un petit arbre.
Puis l'enclos suivant est celui des pandas roux. Le jeune couple, ensemble depuis 4 mois, sort encore parfois les griffes. Les deux individus étaient très actifs. L'enclos est de taille correcte, mais il faut encore que la végétation pousse un peu. Il y a plusieurs points de vue très interessants pour l'observation des animaux. L'animation des petits pandas, très pédagogique, porte autant sur les individus du parc, que sur la conception de l'enclos, de la faune, des moeurs de l'animal, et des menace qui pèsent sur lui.
Viennent ensuite 3 volières espacées les unes des autres.
La première, grande et végétalisée, est le lieu de vie des gouras de Victoria. Les calaos papous indiqués sur le plan ont quittés le parc.
La seconde volière, plus basique, abrite des perruches à collier de l'Inde et des perruches Grand Alexandre.
Enfin, nous trouvons des faisans d'Edwards dans la dernière. La femelle avait pondu (pour la première fois) mais un animal sauvage avait réussi à s'emparer des oeufs. D'autres couvées sont espérées.
Ensuite, une petite grimpette pour atteindre les 2 derniers enclos, mais non les moindres : d'abord les dholes, qui étaient très actifs dans leur enclos en pente (4 individus observés).
Puis le bel enclos des ours malais, lui aussi avec un bon dénivelé, bassin, cascase, structure d'escalade. Il y a à priori 2 individus, je n'en ai vu qu'un.
Une aire de jeu ainsi qu'un snack clôturent le circuit de visite.

Concernant le temps de visite, pour ceux qui m'accompagnaient, 2h30 ont été juste pour bien tout voir. J'y ai passé 5 heures et n'ai vu qu'une animation, en fin de visite, qui m'a fait regretté de n'avoir pas vu les autres (pélicans, loutres, lémuriens).

En résumé, une ballade très agréable avec une belle végétation, des espèces interessantes, des enclos recherchés (tous neufs), une pédagogie très présente autant sur les espèces en elles-même que sur leur protection. De plus, ce zoo emploie des travailleurs handicapés. Certes, les enclos ne sont pas encore parfaits (un peu plus d'espace pour certaines espèces), mais le seul vrai point noir, c'est l'intru dans ce zoo sur la faune asiatique et malgache, franchement on se demande ce que les coatis viennent faire ici. Bref vous l'avez compris, c'est un point noir pas très foncé, et c'est un zoo qu'on ne peut que conseiller.

[didier]

Merci pour ce nouveau type de compte rendu sans photos , mais très explicite néanmoins .
Ce parc n'est-il pas "lié" à celui de LA BOURBANSAIS ? Si c'est le cas , ils sont vraiment très différents .

[tiao]

Si j'ai bien compris , c'est le même directeur que la Bourbansais, mais comme c'est le Conseil Général des Cotes d'Armor qui est le propriétaire du zoo, c'est lui qui a fait le cahier des charges, c'est-à-dire un zoo sur la faune asiatique.

J'avais oublié : un projet de nouveauté pour l'année prochaine concerne les lions d'Asie.

J'aurais bien vu quelques herbivores asiatiques en plus (takins, thar, mais aussi muntjac...), ou un vivarium asiatique... D'autres espèces asiatiques : mangouste, pangolin, races de faisans, petits félins asiatiques...

[maxime]

Inauguration de la ferme vietnamienne à la fin du mois de juin :

Une authentique ferme traditionnelle vietnamienne : c'est la nouveauté que le zooparc de Trégomeur fera découvrir à ses visiteurs lors d'un week-end festif, les 26 et 27 juin.

Le projet était dans les têtes depuis trois ans déjà. Il prend corps en ce moment, avec l'implantation d'une véritable ferme vietnamienne dans le magnifique cadre du zooparc de Trégomeur, dédié à la faune et à la flore asiatiques. Une réalisation qui trouve sa source dans «les liens étroits que le conseil général des Côtes-d'Armor», propriétaire du zoo, «entretient depuis 1993 avec la province de Nghê An, au Vietnam, dans le cadre d'une coopération décentralisée», explique Loïc Raoult, vice-président du conseil général, en charge, notamment, de la coopération internationale.



Habitation de type thaï

Le dernier week-end de juin, les visiteurs du zooparc pourront franchir eux-mêmes la porte de cette habitation rurale de type thaï qui était, à l'origine, perchée sur les hauts plateaux de la province de Nghê An, dans le petit village de Ban Ham. Pour la petite histoire, cette ferme en ossature de bois de 100m², construite en 1990, appartenait au chef du village et à sa famille qui l'ont mise en vente. Une aubaine pour le conseil général des Côtes-d'Armor qui l'a achetée. Des artisans vietnamiens ont alors démonté la maison sous la surveillance rapprochée du Groupe de recherche et d'échanges technologiques (Gret). Quant aux meubles et aux accessoires intérieurs traditionnels de l'habitation, ils ont été offerts par le comité populaire de la province de Nghê An.

Un artisan costarmoricain chargé du remontage

Après un voyage de deux mois, entre routes, mers et airs, la ferme est arrivée en pièces détachées à Trégomeur. Un artisan costarmoricain, Gilles Morio, de Plerneuf, s'est chargé du remontage avec l'aide d'un technicien vietnamien. En ce qui concerne l'agencement du mobilier, la coopération décentralisée s'est adjoint la collaboration de Christine Hemmet, responsable de la collection Asie au Musée du Quai Branly, à Paris, pour la scénographie de l'habitation. Sous la maison montée sur pilotis, se trouveront les animaux domestiques, en l'occurrence un couple de cochons... vietnamiens, comme il se doit. L'environnement agricole de la ferme sera également reconstitué avec une étable à buffles, un bassin à poissons, un verger, du matériel agricole, etc. Un métier à tisser traditionnel a également été placé sous la maison. «Ce projet original permettra aux Costarmoricains de mieux connaître la culture vietnamienne», souligne Monique Le Clézio, première vice-présidente du conseil général.

Source et photo : http://www.telegramme.com/ig/generals/cotesarmor