

A l'entrée, l'enclos des petits pandas, Ailurus fulgens. Ils sont assez difficiles à voir car ils sont souvent en train de dormir ans les arbres. L'enclos est de taille correcte, et bien végétalisé. Il fait partie des derniers construits dans le parc :

Ensuite, on pénètre dans l'allée des volières :

Cette partie est la plus ancienne du parc. Elle est en constante évolution car régulièrement certaines d'entre-elles sont refaites. Actuellement il est question d'en regrouper plusieurs d'entre-elles (certaines sont amenées à voir leurs habitants déménager) afin que les animaux bénéficient d'enclos plus grands.
La première sur la gauche est le lieu de vie de deux aras chloroptères, Ara chloroptera. Elle est assez simple : Un sol en copeaux et des perchoirs :


A coté d'eux, un enclos de taille similaire, dont les grillages ont été remplacées par des vitres, accueillait autrefois des sakis à face blanche qui ont déménagé un peu plus loin. Désormais, il est occupé par des lémurs varis noirs et blancs, Varecia variegata variegata. Ils sont normalement installés ici provisoirement, car un nouvel enclos est en cours pour les lémuriens.


En face des aras, une volière de taille similaire, mais planté d'arbustes, héberge deux Kookaburras rieurs, Dacelo novaeguineae :


La double volière qui suit, assez bien végétalisée, héberge des lémurs varis roux, Varecia variegata rubra. Eux aussi sont normalement amenés à déménager dans le nouvel enclos des lémuriens :


Dans les deux volières suivantes, agrémentées de pierres et de branches, ont trouve des perruches :
Perruches à tête bleue, Aratinga acuticaudata, et perruches de Patagonie, Cyanoliseus patagonus, dans la première :


Perruches souris, Myiopsitta monachus, accompagnées de faisans dorés, Chrysolophus pictus, dans la seconde :

En face, l'enclos à coté des lémurs varis noirs et blancs, un enclos de la même taille, mais ayant uniquement un muret pour clôture accueillait des chiens de prairie. Malheureusement, le zoo les a perdus cet hiver

L'enclos double qui suit, vitré, et aménagé avec des structures en bambou héberge des biturongs (malheureusement aucun n'était visible) :

Suivent deux volières doubles :
La première, agrémentée de branches et d'un bassin est le lieu de vie de trois espèces de perroquets amazones, Amazone farineux (Amazona farinosa), Amazone à front jaune (A. ochrocephala), et Amazone à ailes oranges (A. amazonica).

(A noter qu'en arrière plan, on peut observer le futur enclos des lémuriens.)
La seconde, et la dernière de cette partie de l'allée, dans laquelle se trouve un bassin et quelques arbustes, accueille des canards carolins, Aix sponsa et des pilets des Bahamas, Anas bahamensis :

Il est un peu dommage que cette grande volière ne soit utilisée que pour des anatidés qui pourraient peut-être être mis en liberté dans l'un des étangs du parc. Toutefois, cette fois-ci se trouvaient également des amazones (mais je ne sais pas de quelle espèce il s'agissait.)
Les deux volières doubles en face accueillent les deux seules espèces de rapaces du parc, un couple de chouettes lapones, Strix nebulosa, dans la première :

Et un couple de chouettes harfang des neiges, Bubo scandiacus, dans la seconde.
Il est normalement prévu que les harfangs intègrent l'ancienne cage des panthères des neiges, et ainsi les chouettes lapones verraient la surface de leur cage doubler.
L'allée s'interrompt. On se trouve alors face à une volière octogonale hébergeant des gris du gabon, Psittacus erithacus :

En la contournant, on trouve contre le mur une volière dans laquelle se trouvent des gris de Timneh, Erithacus timneh, et des youyous du Sénégal, Poicephalus senegalus :

L'allée se réduit à nouveau, et les enclos retrouvent leur taille normale.
Le double enclos de gauche, séparé de l'allée uniquement par un muret, est celui des coatis, Nasua nasua (difficiles à photographier car très rapides.) Cet enclos est bien aménagé et bien végétalisé. Toutefois ses occupants devraient apparemment déménager à la place des petits pandas...

Le double enclos en face est celui des makis catta, Lemur catta, qui eux aussi devraient déménager. Ils cohabitent avec des canards mandarins (Aix galericulata) et des fuligules nyroca (Aythya nyroca). Leur enclos est bien planté, et agrémenté d'un bassin.


L'enclos qui suit fait l'objet d'une cohabitation assez originale car les deux espèces qu'il héberge sont originaires de deux continents différents. Deux porc-épics à crête (Hystrix cristata) vivent avec des mangoustes jaunes (Cynictis penicillata). Ces dernières semblent s'y plaire, elles adorent creuser le sable et se dissimuler des les différentes galeries :




L'enclos juste en face, sableux, agrémenté de bois mort et de faux cactus est celui des suricates, Suricata suricatta :


Le double enclos a coté des mangoustes et des porcs-épics abrite la dernière espèce de félin du parc : un chat pêcheur, Prionailurus viverrinus, venant du zoo de Pont Scorff. Cet enclos est de taille moyenne, masi assez bien aménagé. A savoir qu'il a dans le passé hébergé un puma, et ses servals.

Le double enclos d'en face est le dernier à avoir été refait. Il accueille les sakis à face blanche (Pithecia pithecia), ainsi qu'un grand hocco (Crax rubra). Cet enclos est assez réussi. On peut remarquer un jeune saki né il y a quelques mois.


A coté, la volière qui clos la rangée héberge des mainates (Gracula religiosa) et des paddas de Java (Padda orizivora) :



Enfin, le dernier enclos de cette allée est celui des petits cochons d'Inde, Cavia porcellus :

Après avoir traversé une petite place garnie d'arbres qui autrefois comptait des petites volières rondes, le visiteur peut alors entrer dans la maison tropicale. Celle-ci a été en travaux pendant six mois et a réouvert en juin dernier. Le flash étant interdit, je n'ai pas réussi à y faire des photos convenables, mais voici un plan que j'ai dessiné :

1. Kinkajou (Potos flavus) femelle
2. Douroucouli à pattes grises (Aotus trivirgatus griseimembra)
3. Kinkajou (Potos flavus) mâle
4. Renard volants (Pteropus lylei)et lori lent pygmée (Nycticebus pygmaeus)
5.Tamarin labié (Saguinus labiatus), ouistiti pygmée (Cebuella pygmaea) et chevrotain malais (Tragulus javanicus)
6. Iguanes verts (Iguana iguana) et deux espèces de tortues aquatiques dont j'ignore le nom.
7. Tamarin empereur (Saguinus imperator)
8. Ouistiti à toupet blanc (Callithrix jacchus)
9. Ancienne loge de nuit des panthères (qui sera reconvertie en vivarium ?)
10. Enclos vide (regroupement deux de vivariums abritant autrefois un python molure et un boa constrictor)
11. Boa des arbres de Madagascar (Sanzinia madagascariensis)
12a. Enclos intérieur des tortues géantes d'Aldabra (Geochelone gigantea)
12b. Enclos vitré des tortues.
12c. Enclos herbeux des tortues.
L'ambiance est particulière. Le sol est recouvert d'écorces de pin et donne une odeur d'humus. Les enclos des espèces noctures (1 à 4) sont très sombres et les animaux y sont difficiles à observer (à part les renards volants.) Les autres enclos, à part peut-être celui des iguanes, bénéficient d'une lumière tamisée, mais les petits singes peuvent accéder à des cages situées sur le toit et se retrouver ainsi à la lumière. D'une certaine manière, cela recrée ainsi la canopée des arbres de la forêt tropicale. Le sols des enclos, tous vitrés, est recouvert de tourbe et de copeaux de bois (à part chez les iguanes et les tortues.) Le décors est constitué de branches et des lianes artificielles.
Seule photo que j'ai réussi à prendre (j'avais oublié de retirer mon flash


Il y a quelques temps encore, ils bénéficiaient de deux espèces de cabanes de branches imitant des souches, mais celles-ci ont été retirées, j'ignore pourquoi.
Sinon, quelques tentatives de photos sans le flash (cet appareil n'est pas à moi et j'ai eu beaucoup de mal à le régler, vous n'êtes pas obligés d'agrandir les photos qui sont complètement floues, mais c'est juste pour que vous puissiez vous faire une vague idée.)
Iguanes :

Ouistitis de Geoffroy :

Boa des arbres de Madagascar :

En sortant de la maison tropicale, on découvre contre celle-ci une grande cage qui à l'origine abritait des magots, et qui a par la suite abrité pendant deux longues années un couple de panthères des neiges (Uncia uncia) : Denise et Pamir, tous deux morts de vieillesse récemment. Désormais, cet enclos, de conception trop ancienne pour des félins, est en cours de réfection et devrait prochainement accueillir les chouettes harfang des neiges.
Le chemin continue, et contourne un grand enclos arboré, qui était autrefois une plaine australienne. Cet enclos est maintenant vide depuis quelques années à l'exception de quelques anatidés.

Le chemin longe ensuite un étang sur lequel se trouvent les iles dédiées aux singes. Celles-ci devraient prochainement être restructurées.
La première et la plus grande (ici vue de coté) héberge un groupe de gibbons à mains blanches (Hylobates lar)

On trouve ensuite un petit ilot sur lequel se reposent des pélicans blancs (Pelecanus onocrotalus) et des cormorans (Phalacrocorax carbo) :

Ainsi qu'une plateforme où se reposent de nombreuses tortues de Floride (Trachemys scripta) :

La seconde île est celle d'un couple de siamangs (Symphalangus syndactylus) :


La dernière, plus petite mais qui a été agrandie grâce à un ponton, accueille un petit groupe de capucins appelles, Cebus apella

On arrive ensuite à un grand enclos sableux, mais agrémenté d'un bassin et de quelques arbres, qui accueille différentes espèces d'Amérique du Sud. On y trouve des tapirs terrestres (Tapirus terrestris), des cabiais (Hydrochaeris hydrochaeris), des maras (Dolichotis patagonum), des nandous (Rhea americana), des alpagas (Lamas paco), ainsi que des paons qui s'y balladent. La structure au milieu est celle des aras macao (Ara macao) :





Une partie de cet enclos a été fermée, et des bernaches de Magellan, Chloephaga picta, y ont été installées.

L'enclos qui vient ensuite, le plus grand de tous le parc, est la plaine africaine. Elle est constituée de deux petits enclos reliés entre eux par un couloir. Dans l'un d'eux se trouve l'abri de nuit des animaux, dans l'autre un accès à l'eau. Les trois espèces qui s'y trouvent sont deux rhinocéros blancs (Ceratotherium simum), deux élans du camp (Taurotragus oryx), et quatre zèbres de Grant (Equus burchelli granti) :




Il reste encore une allée à voir, celle qui est entre la plaine africaine et l'allée des volières. On y trouve une petite volière hébergeant des perruches de paille (Platycercus flaveolus) et de Port Lincoln (Barnardius zonarius) :

Ainsi qu'un enclos en construction, celui que l'on voyait depuis les volières, qui est destiné à accueillir les lémuriens :


Voilà
