La semaine dernière, j'ai effectué ma première visite de la saison au PAL, sous un soleil éclatant. Comme chaque année, de nombreux visiteurs viennent profiter de l'ambiance printanière qui règne dans les allées du parc en ce début de saison. J'ai découvert avec enchantement les nouveaux aménagements réalisés par l'équipe du PAL durant la fermeture hivernale. Avant d'aller les observer par vous-mêmes, vous pourrez les découvrir tout au long de la lecture de ce compte-rendu.
Du côté des chimpanzés, la femelle Katy, atteinte de diabète, est toujours visible en compagnie de ses trois congénères. Les quatre individus mènent une vie paisible sur leur île qui, rappelons-le, a été agrandie et réaménagée l'an dernier.

Ile des chimpanzés.

Chimpanzé.

Chimpanzé.

Chimpanzé.
Deux bébés mandrills sont nés en 2007, respectivement les 29 août et 5 septembre. Ces deux naissances ont contribué au bouleversement des relations au sein du groupe. Par ailleurs, une petite cascade a été aménagée au milieu des rochers situés au fond de l'enclos des mandrills.

Enclos des mandrills.

Mâle dominant.

Femelle et son petit.

Jeune mandrill.
Plusieurs naissances ont également eu lieu chez les ouistitis à pinceaux blancs.

Volière des ouistitis à pinceaux blancs.
Comme l'an dernier à la même période, les saïmiris n'ont toujours pas regagné leur île en raison des températures trop faibles.

Ile des saïmiris.
A la fin de la saison dernière, je vous avais annoncé l'arrivée de quatre jeunes géladas qui, semblait-il, avaient remplacé le couple présent depuis plusieurs années au PAL. Voici les explications apportées par la newsletter de septembre 2007 :
Au mois de janvier dernier, Gaspard, un jeune mâle gélada, est venu au monde dans des conditions difficiles. En effet, après une intervention de notre vétérinaire, sa mère l'a mis au monde par césarienne. A la suite de cette mise bas délicate, Gaspard s'est vu rejeter par sa mère, et a donc été nourri et éduqué par ses soigneuses... Malgré toute l'affection que ses "parents adoptifs" lui apportaient et dans l'impossibilité de le remettre avec ses parents, Gaspard vivait seul, éloigné de ses congénères, avec pour unique perspective un avenir incertain...
C'est alors que l'équipe du parc s'est mobilisée et a lancé un appel auprès des zoos européens, par le biais de l'EAZA (Association Européenne des Zoos et Aquariums), dont Le PAL est membre. En tant qu'espèce menacée dans son milieu naturel, les montagnes éthiopiennes, les géladas font effectivement partie d'un programme européen de reproduction (EEP).
Très rapidement, une solution s'est présentée : trois jeunes vivant à l'écart des adultes au zoo de Berlin en Allemagne devaient absolument trouver un nouveau site. Les soigneurs de ce zoo, très attachés au bien-être de leurs petits pensionnaires, recherchaient activement une solution pour leur assurer un avenir aussi prometteur que possible.
Et c'est ainsi que Tim, Tom et Hugo sont venus rejoindre Gaspard au PAL ! A eux quatre, ils forment un groupe de jeunes géladas joyeux et joueurs qui s'ébattent sur une île spécialement aménagée pour eux...
Les parents de Gaspard, quant à eux, sont partis en Angleterre couler des jours heureux dans un zoo qui pouvait les accueillir.
Il s'agit d'une très belle démarche ! Lors de ma visite, les quatre géladas étaient isolés au niveau de la partie rocheuse de leur île.

Partie de l'île des géladas actuellement occupée.

Jeunes géladas.

Jeune gélada.

Jeune gélada.
J'ai assisté, pour la première fois depuis sa création, au goûter des gibbons lars. Celui-ci existe depuis la saison 2007 et remplace celui des chimpanzés, depuis l'annonce de la maladie de Katy. Le groupe de gibbons est constitué de quatre individus, un couple accompagné de ses deux derniers petits.

Ile des gibbons lars.

Maison des gibbons lars.

Goûter des gibbons lars.

Goûter des gibbons lars.

Gibbon lar.
L'âne nain et les chèvres naines, qui occupaient le petit pré situé entre l'île des géladas et l'enclos des watusis, ont été transférés dans la mini-ferme. Un lama a pris leur place. Cette espèce est donc à nouveau présentée au sein du parc. En effet, depuis la construction du nouvel enclos des éléphants d'Asie en 2005, les lamas vivent dans un pré dont l'accès est interdit au public. Mais, il est un peu surprenant qu'un seul individu ait été transféré dans le parc...

Enclos du lama.

Lama.
Un petit watusi est né à la fin de l'année dernière. Il reste toujours à proximité de sa mère.

Enclos des watusis.

Couple de watusis et leur petit.
Un système de toiles a été installé au-dessus de la zone du goûter des éléphants d'Asie afin d'offrir de l'ombre aux visiteurs. Pour le moment, les animaux ont uniquement accès à la première partie de leur enclos, ce qui a permis à l'herbe de pousser dans la deuxième partie. L'éléphanteau devrait naître à la fin de l'été.

Protection de la zone du goûter par des toiles.

Protection de la zone du goûter par des toiles.

Enclos des éléphants d'Asie.

Les quatre individus.

Kaveri.

Nina, la future maman.

Chang.

Accra et Kaveri.

Accra et Kaveri.

Accra et Kaveri.
Par ailleurs, le 7 novembre dernier, l'éléphante Saba, qui avait du mal à trouver sa place au sein du groupe, a quitté le parc pour rejoindre le Zoo de Kolmarden en Suède. Agée de 40 ans, elle apporte désormais son expérience à deux jeunes femelles. Elle vivait au PAL depuis plus de 30 ans.

Au revoir Saba (photo prise en avril 2007).
Passons maintenant à l'une des principales nouveautés de cette année, à savoir le réaménagement de la zone des Cervidés, dont la description n'est pas aisée ! Tout d'abord, signalons le départ des cobes lechwes, qui disposaient depuis quelques années d'un enclos boisé situé dans cette zone, ainsi que la réduction de la taille de l'enclos des daims. Ceci a permis de libérer beaucoup d'espace, d'autant plus que l'allée qui séparait les différents enclos a été supprimée. L'espace ainsi libéré a été incorporé aux enclos des cerfs sikas, cerfs du Père David et cerfs wapitis. De plus, les enclos des cerfs sikas et des cerfs du Père David ont été réunis de manière à former une unique « Forêt des Cerfs Asiatiques ». J'espère avoir été le plus clair possible.
Si vous avez suivi, vous aurez compris que la zone des Cervidés est désormais organisée en trois enclos. Le premier, de petite taille, accueille trois femelles daims. Le deuxième, nettement plus grand, est le lieu de vie des cerfs wapitis. Le troisième, immense, abrite les cerfs sikas et les cerfs du Père David qui cohabitent paisiblement.
Les enclos des cerfs wapitis d'une part, des cerfs sikas et des cerfs du Père David d'autre part sont structurés de la même manière. Ils comprennent une très grande partie boisée, une plaine herbeuse agrémentée de rochers, ainsi qu'un plan d'eau. Une passerelle en bois de 250 mètres de long, accessible aux personnes à mobilité réduite, a été construite au cœur de ces deux enclos, au milieu des arbres. Elle s'intègre parfaitement dans le paysage et offre aux visiteurs une promenade des plus agréables. Un point d'observation, situé à la limite entre la partie boisée et la partie herbeuse, permet d'observer les animaux dans l'eau, sans les déranger pour autant. C'est une véritable réussite !

Début de la passerelle.

Promenade sur la passerelle.

Promenade sur la passerelle.

Promenade sur la passerelle.

Promenade sur la passerelle.

Fin de la passerelle.

Poste d'observation caché dans les arbres.

Enclos des cerfs sikas et des cerfs du Père David vu depuis le plan d'eau.

Cerfs sikas et cerfs du Père David.

Femelle cerf sika et femelle cerf du Père David.

Femelle cerf du Père David.

Jeunes cerfs du Père David.

Harde de cerfs sikas.

Femelle cerf sika.

Enclos des cerfs wapitis vu depuis la passerelle.

Enclos des cerfs wapitis vu depuis la passerelle.

Cerfs wapitis.

Femelle wapiti.

Femelle wapiti.

Enclos des daims.

Femelle daim.
Un chameau est né il y a peu de temps. Il est visible de loin dans le pré interdit au public.

Femelle chameau et son petit.
Au début de l'année, le parc a accueilli un nandou blanc, qui évolue avec ses congénères gris. Par ailleurs, les oies céréopses ont été transférées dans l'enclos des nandous. Elles cohabitaient jusqu'alors avec les kamichis à collier…

Nandou blanc.
En ce qui concerne les suricates, trois bébés sont nés il y a quelques mois. Le dernier enrichissement qui avait été proposé à ces petits animaux, à la fin de la saison dernière, a été retiré.

Enclos des suricates.

Suricate.
Une courte passerelle en bois, terminée par un poste d'observation, a été construite aux abords de la plaine africaine du haut, permettant une bien meilleure vision des animaux qu'elle abrite. Cela faisait longtemps que je regrettais de ne pas pouvoir observer correctement les magnifiques espèces africaines qui cohabitent dans cet immense enclos : springboks, oryx algazelles, gnous bleus, nyalas, zèbres de Chapman et autruches. Lors de ma visite, les deux mâles nyalas ainsi que les autruches n'étaient pas visibles.

Passerelle menant au poste d'observation.

Poste d'observation.

Plaine africaine du haut vue depuis le poste d'observation.

Plaine africaine du haut vue depuis le poste d'observation.

Plaine africaine du haut vue depuis le poste d'observation.

Plaine africaine du haut vue depuis le poste d'observation.

Plaine africaine du haut.

Plaine africaine du haut.

Zèbres de Chapman, oryx algazelles et springboks.

Springbok.

Gnous bleus.

Jeune zèbre de Chapman.
Un énorme bâtiment, destiné à accueillir les herbivores, est en cours de construction. Bâti à l'aide de matériaux écologiques, il est situé au fond de la plaine, derrière l'enclos des lycaons. Lorsqu'il sera achevé, le parc devrait accueillir une nouvelle espèce d'antilopes, les hippotragues noirs. De plus, le mâle éland du Cap, qui vit depuis plusieurs années dans le pré interdit au public, devrait à son tour rejoindre la plaine, éventuellement accompagné de nouveaux compagnons. Je vous tiendrai au courant des événements plus tard dans la saison.

Nouveau bâtiment en travaux.
Un bâtiment écologique a également été construit dans la plaine africaine du bas, qui héberge des gnous à queue blanche, des zèbres de Grévy, des cigognes blanches et des autruches. Lors de ma visite, les autruches et les zèbres étaient isolés dans une petite partie de la plaine, autour du nouveau bâtiment.

Plaine africaine du bas.

Nouveau bâtiment.

Zèbres de Grévy.

Autruche.

Gnou à queue blanche.

Cigognes blanches.
La petite femelle girafe, Tswana, née le 1er avril 2007, a bien grandi. Elle est encore très attachée à sa mère, Bambari.

Plaine des girafes.

Plaine des girafes.

Plantations au bord du point d'eau.

Bambari et sa fille Tswana.

Nini.

Kim.
Avec un an de recul, la « Vallée des Loups » est encore plus belle. Les animaux se sont parfaitement habitués à leur nouvel enclos, si bien qu'ils se cachent beaucoup moins qu'avant.

Vallée des Loups.

Vallée des Loups.

Vallée des Loups.

Loup gris.

Loup gris.

Loup gris.
Du côté des ours bruns, un petit est né en février dernier, mais je n'ai pas pu l'observer lors de ma visite.

Enclos des ours bruns.

Enclos des ours bruns.

Nouvel enrichissement.

Ours brun.
Les phoques veaux-marins sont de moins en moins timides, ce qui rend leur goûter plus attractif. Ils n'ont plus peur de quitter l'eau pour venir prendre les poissons directement dans la main de leurs soigneurs. Au départ, 14 tonnes de sel ont été ajoutées dans leur bassin afin d'obtenir une salinité comparable à celle de l'eau de mer !

Enclos des phoques veaux-marins, avec un nouveau ponton.

Goûter des phoques veaux-marins.

Goûter des phoques veaux-marins.

Goûter des phoques veaux-marins.

Phoque veau-marin.

Phoques veaux-marins.

Phoques veaux-marins en vision sous-marine.

Phoque veau-marin en vision sous-marine.
Cet hiver, les otaries de Patagonie sont parties pour une retraite bien méritée dans un parc allemand, loin de l'effervescence des spectacles. Elles ont été remplacées par un nouveau groupe, constitué d'un mâle (Mike) et de quatre femelles. Trois individus participent d'ores et déjà au nouveau spectacle du PAL. Par ailleurs, le bassin de maternité est désormais protégé du soleil par une toile.

Bassin principal des otaries de Patagonie.

Bassin principal des otaries de Patagonie.

Bassin de maternité.

Otarie de Patagonie en vision sous-marine.
A la fin de la saison dernière, trois manchots du Cap sont nés. Il me semble que c'est la première année qu'ils se reproduisent.

Enclos des manchots du Cap.

Manchots du Cap.
De plus, quatre petites loutres d'Asie ont vu le jour.

Enclos des loutres d'Asie.

Loutres d'Asie.

Loutres d'Asie.
Deux jolies huttes en bois, dotées de baies vitrées, ont été construites devant les enclos des lions d'Asie et des tigres, ce qui facilite énormément leur observation. Le parc a récemment accueilli une lionne d'Asie et deux tigres hybrides.

Hutte devant l'enclos des lions d'Asie.

Enclos des lions d'Asie.

Lionne d'Asie.

Hutte devant l'enclos des tigres.

Enclos des tigres.

Tigre.

Tigre.

Tigre marquant son territoire.
Dans la boutique du parc, on peut encore voir des traces de la campagne 2007 de l'EAZA concernant Madagascar.

Campagne 2007 de l'EAZA.

Campagne 2007 de l'EAZA.
Une fois encore, le parc a tenu ses promesses en offrant aux visiteurs et aux animaux des aménagements de qualité. Il ne manque plus que les hippotragues noirs, qui ne devraient pas tarder à arriver.
Je prépare une série de photos consacrées aux espèces pour qui rien n'a changé depuis l'an dernier.