
Pour la première fois à cette période de l’année, saison où la verdure et les fleurs commencent à prendre leurs aises, je me suis rendu pour la 3ème fois au Spaycific’Zoo, où j’ai encore une fois passé un très agréable moment, au cœur d’un parc toujours en pleine évolution, et, pour cette année 2008, riche en nouveautés, dont voici les principales informations :
Un couple de lièvres sauteurs (Pedetes capensis), échangés par un particulier contre le couple de calaos siffleurs, a pris place à la fin de l’année 2007 au sein du plus vaste enclos du nocturama, où ils vivent en compagnie des deux tatous velus (Chaetophractus villosus), présentés au parc depuis 2003, date de l’inauguration du complexe intérieur qui englobe l’exotarium et le nocturama, qui aura marqué un tournant dans l’histoire de l’ancien « Jardin des Oiseaux ». Le crapaud géant (Bufo paracnemis) qui disosait d’un petit terrarium dans le nocturama, a rejoint un enclos plus spacieux et plus adapté dans l’exotarium, laissant pour le visiteur un plus grand chant de vision sur l’enclos des tatous et des lièvres, qui, fait étonnant, n’est séparé du public que par un muret d’une hauteur de moins d’un mètre.

Lièvre sauteur (Pedetes capensis)
Deux douroucoulis, seuls singes à être actifs la nuit, présentés comme appartenant à la sous-espèce particulièrement rare « De Bolivie » (Aotus azarae boliviensis), constituent, de part leut étonnant visage blanc surmonté de grands yeux rouges, les nouvelles vedettes à Spay. Ils occupent une petite cage vitrée, située à l’entrée du nocturama, autrefois occupée par les phalangers volants à queue courte (Petaurus breviceps), qui ont du être transférés avec les phalangers renards (Trichosurus vulpecula).

Douroucouli de Bolivie (Aotus azarae boliviensis)
Toujours dans le bâtiment chaud et humide qui constitue l’exotarium, mais cette fois à la lumière, les deux nouveaux tatous à six bandes (Euphractus sexcinctus) attirent l’attention de part leur active et nonchalante course qu’ils mènent sans interruption, sous l’œil des tamarins à mains rousses (Saguinus midas), et des ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus) avec les quels ils évoluent. Il s’agit là encore une fois d’un étrange animal souvent délaissé des collections, et très peu reprénsté en établissements zoologiques, le Spaycific’Zoo étant, de surcroît, le seul parc français, avec celui du Lunaret (Montepellier) à en posséder.

Enclos des tatous, des ouistitis et des tamarins

Tatou à six bandes (Euphractus sexcinctus)
A l’extérieur, l’ancien enclos des wallabys de Tammar (Macropus eugenii), qui ont été transférés vers un enclos plus vaste (Où ils constituent, avec les émeus, une plaine australienne), a vu l’arrivée d’un couple de chiens viverrins (Nyctereutes procyonoides), sorte de canidé d'Eurasie ressemblant au raton-laveur. Pour le moment encore timides, ils ne s’approchent pas des visiteurs, et restent confinés sous la haie qui entoure leur installation.

Enclos des chiens viverrins
Non loin de la sortie du parc, à l’emplacement où se trouvait autrefois l’une des anciennes volières à perruches nandays, un nouvel enclos totalement grillagé, et recouvert d’un filet, a été construit, à l’orée du bois, afin d’accueillir la première espèce de félin dans l’histoire du parc : Le Jaguarondi (Herpailurus yagouaroundi). Aussi appelé eyra, ou chat-loutre, animal sud-américain à l’aspect et l’allure de mangouste, l’unique animal présenté, de couleur grise, est arrivé à Spay en provenance du Parc des Félins de Nesles. Il bénéficie aujourd’hui d’une installation au sol herbeux, recouvert de branchages, de pierres et de tas de bois. De jeunes pousses ont également été plantées, et l’on espère que le félin y trouve ainsi prochainement plus de cachettes où s’abriter du regard du public.

Enclos du jaguarondi

Jaguarondi (Herpailurus yagouaroundi)
Enfin, pour en finir avec les nouveautés, deux axolotls (Ambystoma mexicanum), d’étranges urodèles mexicains, ont récemment agrandi la collection d’amphibiens du Spaycific’Zoo. Connus pour leur capacité à passer toute leur vie à l’état larvaire (Sans jamais se métamoprhoser en adulte) et le fait qu’ils peuvent même régénérer des organes endommagés ou détruits, ils occupent un petit aquarium installé au centre de l’exotarium, et constituent une autre curiosité à découvrir dans ce parc dit « pas comme les autres » !

Axolotl (Ambystoma mexicanum)
A présent, pour le plaisir des yeux, voici quelques photos diverses, prises au sein du Spaycific’Zoo :
Canard carolin (Aix sponsa) :

Cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita) :

Perruche callopsitte (Nymphicus hollandicus) :

Wallabby de Tammar (Macropus eugenii) :


Kookaburra, ou martin-chasseur de Nouvelle-Guinée (Dacelo novaeguinae) :

Emeu (Dromaius novaehollandiae) :

Castor du Canada (Castor canadensis) :


L’un des trois dingos (Canis lupus dingo), chiens sauvages australiens, arrivés en 2007 :

Et une partie de leur enclos :

Ecureuil de Corée, ou tamia (Eutamias sibiricus) :

Un mode de présentation extérieure très intéressant, qui permet aux saïmiris qui vivent normalement dans l’exotarium, de voir la lumière du jour et d’évoluer sur quelques arbres reliés entre eux par de grands cordages et un filet :

La Grande volière africaine, symbole du parc :


Et deux de ses habitants les plus connus :
Le pélican blanc (Pelecanus onocrotalus) :


Et l’ibis sacré (Threskiornis aethiopicus) :

Une des deux mangoustes fauves (Cynictis penicillata), qui, depuis le départ des moufettes vers l’enclos des ratons-laveurs, bénéficient de leur ancienne volière :


Moufette rayée (Mephitis mephitis), qui cohabite avec les ratons-laveurs et les bernaches du Canada, englobant ainsi une présentation nord-américaine :


Pécari à collier (Pecari tajacu) :

Agouti ponctué (Dasyprocta punctata) :

Amazone à front bleu (Amazona aestiva) :

Tamarin à mains rousses (Saguinus midas) :

Agame barbu (Pogona vitticeps) :

Et pour finir avec le nocturama ; deux roussettes d’Egypte (Rousettus aegyptiacus) :

Pour terminer ce post; je tiens juste à préciser que les 3 seules photos que j’ai prises dans le nocturama, l’ont été lorsque le rideau qui sépare l’exotarium du nocturama était ouvert, la lumière pouvant ainsi plus facilement pénétrer. D’autant plus, un soigneur animalier qui surveillait les lieux, n’a pas été surpris de voir d’autres visiteurs flasher les animaux, c’est pour cela que je me le suis permis, à 3 reprises seulement

Enfin, si vous voulez d’autres photos d’enclos ou d’animaux du parc, n’hésitez-pas !