Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

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Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar alexpe8 » Mardi 15 Avril 2008 21:15

Ménagerie du Jardin des Plantes
57, rue Cuvier
75005 Paris
France



Informations pratiques :
Horaires :
La ménagerie ouvre tout les jours de l’année à 9h00, elle ferme les dimanches et jours férié à 18h30, en saison (mars à septembre) à 18h30 et le reste de l’année à 17h30.

Tarifs :
Le tarif plein est à 7€
Tarif réduit à 5€ pour les enfants de 4 à 13 ans, les familles nombreuses et les groupes non scolaire (10 personnes minimum).
Gratuité pour les handicapés (et leur accompagnateur), les bénéficiaires du RMI et les demandeurs d’emplois.

Le zoo en chiffre :
1000 animaux appartenant à près de 200 espèces.
Fréquentation : Près de 500 000 visiteurs par an.
Superficie : 5.5 hectares.

Conservation :
Le parc participe activement à 24 EEP et à 15 ESB, la ménagerie, par l’intermédiaire de Géraldine Pothet, est responsable de l’ESB du mangabey à ventre roux, du Mangabey à joues grises et du cercopithèque noir et vert. Jean-Luc Berthier gère quand à lui l’ESB des bharals, il est aussi le coordinateur du TAG sheep and goat.

EEP
Petit panda ou Panda roux
Gaur
Anoa de plaine
Mangabey couronné
Cercopithèque Diane de Rolloway
Cercopithèque à tete de hibou
Cercopithèque de Lhoest
Cheval de Przewalski
Tamarin lion doré
Panthère de Chine
Panthère nébuleuse
Panthère de Chine
Orang Outan de Bornéo
Poudou du Sud
Chien des buissons
Saïmiri de bOLIVIE
Cacatoès des Moluques
Grue à cou blanc
Faisan d'Edwards
Ara de Buffon
Paon du Congo
Ara à front rouge
Etourneau de Rothschild
Boa de Cuba

ESB
Mangabey à ventre doré
Cercopithèque de Brazza
Paresseux didactyle
Mangabey à joues grises
Dikdik de Kirk
Bharal
Amazone à front jaune
Grue de Paradis
Ara militaire mexicain
Ara de Lafresnaye
Casoar à Casque
Vautour percnoptère
Vautour pape
Tortue étoillé
Dendrobate bleue

Petit historique :
La ménagerie du jardin des plantes fut construite près des quais de scène en 1794 afin de remplacer la ménagerie royale de Versailles, cette date d’ouverture au public, fait de la ménagerie du jardin des plantes le plus vieux zoo au monde encore ouvert. De nombreux animaux furent présentés dès l’ouverture mais le zoo rencontra de nombreux problèmes financiers et sanitaires et il failli fermé à plusieurs reprise. Sous la coupelle de Napoléon il repris forme et de nombreux bâtiment furent construit à cette époque comme la rotonde en 1812, la galerie des reptiles en 1870 ou encore une immense volière en 1888 qui fit sensation.
De nombreux animaux impressionnants vécurent au zoo jusqu’au milieu du XXème : éléphants, girafes, hippopotames, des tapirs…
Désormais rare sont les nouveautés et de nombreuses espèces ont quitté le zoo ces vingt dernières années : les ours, les grands fauves, les gibbons … Le zoo, dont les bâtiments et les clotûre sont classé monument historique depuis 1993, se consacre désormais à la présentation d’espèce menacée de petite et moyenne taille comme le panda roux, l’anoa ou le gaur indien.

Animation pédagogique :
Des animations sont désormais proposés, on en trouve une par exemple à 16h15 au panda roux mais je n’en connais pas la teneur.
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar alexpe8 » Mardi 15 Avril 2008 21:19

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Après avoir franchi la pittoresque entrée « La charretière », le visiteur se trouve face à la rotonde sur laquelle je reviendrais ensuite. En se dirigeant vers la gauche, nous nous rendons vers les anciennes fosses à ours. En 2005, après le départ des ours, la première fosse fut, comme la seconde en 2006, partiellement comblé et garni de structures d’escalades afin d’accueillir des binturongs (Arctictis binturong binturong) en 2005 et des pandas roux (Ailurus fulgens fulgens) en 2006.
Ces premiers, présenté autrefois dans la « cage aux tigres » près de la singerie, sont assez rare en captivité et cinq parcs les présentent en France. Le fort taux de reproduction de cette espèce au jardin des plantes est remarqué dans toute l’Europe puisque plusieurs petits y naissent chaque année.

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Enclos des Binturongs.

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Binturong (Arctictis binturong binturong).

L’autre petit carnivore, en l’occurrence le panda roux, est devenu très courant en captivité malgré ses nombreuses menaces dans le milieu naturel. Des petites niches, dont l’intérieur est visible des visiteurs, ont été ajouté sur les structures et les pandas y passent le plus clair de leur temps. Deux petits sont nés en 2007 et se portent à merveille.

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Enclos des petits pandas.

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Petit panda (Ailurus fulgens fulgens).

Le visiteur passe au dessus de l’enclos des anoas et des gaurs avant d’arriver près de l’enclos des daims mouchetés (Dama dama). Une vingtaine d’individu vit dans un vaste enclos totalement bétonné. L’aménagement se résume à quelques rochers placés au centre de l’enclos.

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Enclos des daims.

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Daims mouchetés (Dama dama).

Un peu plus loin, si il continu tout droit, le visiteur se trouve devant face à deux enclos qui sont tout deux reliés à une maison en bois. Le premier enclos est herbeux et garni de troncs d’arbres et d’un monticule rocheux afin de permettre aux animaux qui vivent dans cet espace de satisfaire leur besoin en escalade, il est occupé par quatre bouquetins de Nubie (Capra nubiana) dont un jeune mâle né en fin 2007. Cette espèce est assez rare en captivité, et le jardin des plantes est seul avec la réserve de la Haute touche à présenter une telle espèce en France.

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Enclos des bouquetins.

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Mâle reproducteur bouquetin de Nubie (Capra nubiana).

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Jeune bouquetin.

Le second enclos, bétonné, est garni d’une structure d’escalade faite de tronc d’arbres. Quatre bouquetins du Caucase de l’ouest (Capra causasica causasica), les seuls représentant de leur espèce en France, y vivent depuis plusieurs années mais aucune naissance n’a été enregistrée ces dernières années.

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Enclos des bouquetins.

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Bouquetin du Caucase (Capra causasica causasica).

En longeant un petit peu l’enclos des flamants, le visiteur peu observer dans un enclos circulaire quelques tortues grecques (Testudo graeca). Il est bon à savoir que cette installation hébergeait encore il y a peu des mangoustes fauves qui ont élu domicile dans l’enclos des suricates.

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Enclos des tortues.

Juste en face se trouve un vaste enclos en longueur traversait par un court d’eau. On y trouve différentes espèces de flamants : flamants roses (Phoebicopterus roseus), flamant rouge (Phoenicopterus ruber) et flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis) ainsi qu’un couple de kamichi à collier (Chauna torquata).

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Flamant rouge (Phoenicopterus ruber) aussi appelé flamant de Cuba.

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Flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis)

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Kamichi à collier (Chauna torquata).

Le visiteur peut ensuite pénétré dans le vivarium ouvert en 1926. On y trouve de nombreux terrariums présentant une multitudes de petit animaux : reptiles, insectes, amphibiens et même crustacé.

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Entrée du vivarium.

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Intérieur du vivarium.

On trouve une vipère aspic (Vipera aspis), un serpent lime à gorge jeune (Thrasops flavigularis), une vipère heurtante (Bitis arietans), une vipère cornue du Gabon (Bitis gabonica rhinoceros), des geckos géants de Nouvelle-Guinée (Rhacodactylus leachianus), une mygale (Lasiodora parahybana), des dendrobates à tapirer (Dendrobates tinctorius), des phasmes géants (Heteropteryx dilatata), des rainettes marsupiales (Gastrotheca riobambae), des cétoines (Mecynorhina torquata), des dendrobates bleues (Dendrobates azureus), des rainettes singe (Phyllomedusa bicolor), des scinques ocellés (Chalcides ocellatus), des phyllobates doré (Phyllobates terriblis), des rainettes kunawalu (Phrynohyas resinificrix), des crabes de Clipperton (Gecarcinus planatus) et un boa canin (Corallus caninus).

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Vipère aspic (Vipera aspis).

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Cétoine (Mecynorhina torquata)

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Phyllobate doré (Phyllobates terriblis).

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Scinques ocellés (Chalcides ocellatus).

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Dendrobate bleues (Dendrobates azureus).

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Phasmes géants (Heteropteryx dilatata).

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Vipère cornue du Gabon (Bitis gabonica rhinoceros).

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Crabe de Clipperton (Gecarcinus planatus).

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Serpent lime à gorge jeune (Thrasops flavigularis).

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Vipère heurtante (Bitis arietans).

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Boa canin (Corallus caninus).

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Rainette marsupiale (Gastrotheca riobambae).
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar alexpe8 » Mardi 15 Avril 2008 21:30

Juste à côté du vivarium on trouve trois enclos, ils composent la mini ferme de la ménagerie, dans le premier on trouve des cochons vietnamiens, des chèvres naines dans le second et enfin des cobayes domestiques et des lapins dans le troisième.

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Mini ferme.

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Nouvelle faisandrie.

Le visiteur a aussi la possibilité, à ce moment, de faire le tour de la nouvelle faisanderie construite en 1881 elle fut rénovée en 1999 et les nouveaux animaux arrivèrent en 2002. Aujourd’hui on trouve dans cet édifice des oiseaux et des singes, des kagous huppés (Rhynochetos jubatus) vivent dans la première volière, se sont deux femelles prêtées par le Docteur Quinque qui est le seul privé à détenir des kagous. Cet homme ne voulant pas que ses femelles se reproduisent, la ménagerie ne peut pas faire importer de mâle.

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Kagou huppé (Rhynochetos jubatus)

Quatre saïmiris à tête noire (Saimiri boliviensis boliviensis) vivent dans la seconde La troisième est occupé par des agamis trompette (Psophia crepitans) et des ouistitis à toupets blancs (Callithrix jacchus), l’agami est une espèce rare en captivité et surtout en France puisque seul trois parc la présente. Le jardin des plantes les reproduits depuis leur arrivé et les petits sont envoyé dans d’autre parc français. Une petite femelle est d’ailleurs née en 2007.

Une autre volière héberge des vanneaux du Chili (Vanellus chilensis) et des ibis rouges (Eudocimus ruber).

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Ibis rouges (Eudocimus ruber).

La cinquième est le lieu de vie d’échasses américaines (Himantopus mexicanus) et de guira cantara (Guira guira).

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Echasse américaine (Himantopus mexicanus)

La dernière héberge deux petits primates sud-américains dont un est extrêmement menacé, en effet les tamarins lions dorés (Leontopithecus rosalia) sont en grave danger d’extinction et il ne resterait qu’un millier de ces singes dans la nature. La déforestation et le commerce d’animaux sauvage sont les principales causes de son déclin, il est aujourd’hui protégé et fait l’objet d’un programme d’élevage européen (EEP), ils partagent leur enclos avec des ouistitis à toupets. Les singes ne sont malheureusement pas visible (ou peu) en hiver.

Face à cette faisanderie se trouve la galerie des reptiles qui fût construite en 1870, l’intérieur est richement décoré et il y règne une ambiance tropicales, le contour des terrariums en bois nous fait retourné des décennies en arrière et cela est très agréable. On trouve dans la première salle une dizaine de ces terrariums sur le côté droits, ils sont le lieu de vie de lézards et de serpents mais l’attraction principale de cette salle qui porte d’ailleurs le nom de l’espèce est le crocodile du Nil (Crocodylus niloticus). Les trois crocodiliens bénéficient de deux enclos reliés entre eux lors de la période de reproduction. Ils sont tous les deux agrémentés d’un bassin à l’eau clair et sont entourés de baie vitrée, une cascade a aussi était ajoutée au premier. Autrefois, les crocodiles avaient accès l’été à un enclos où se situe maintenant la mini ferme. On trouve aussi dans cette salle des boas de Duméril (Acrantophis dumerili), des boas de Madagascar (Acrantophis madagascariensis), un varan du Nil (Varanus niloticus), un varan des mangroves (Varanus indicus), des pythons molures (Python molurus molurus), des iguanes verts (Iguana iguana), des lézards à collerette (Chlamydosaurus kingii) et des pythons royaux (Python regius).

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Galerie des reptiles (« Salle des crocodiles »).

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Un des enclos pour crocodiles.

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Crocodile du Nil (Crocodylus niloticus).

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Varan des mangroves (Varanus indicus).

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Lézards à collerette (Chlamydosaurus kingii).

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Python royal (Python regius).

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Varan du Nil (Varanus niloticus).

La salle suivante est consacrée au « stockage » hivernale des tortues géantes des Seychelles (Geochelone elephantina), la plus célèbre est sans doute Kiki qui a plus de 120 ans et qui est la plus imposante. Au dessus de leur tête un parcours arboricole a été installé, il est destiné au couple de paresseux didactyles (Choloepus didactylus) qui était autrefois présenté dans la fauverie. Cette espèce est rare en captivité en France mais aussi difficile à acclimater, la ménagerie les a acclimaté depuis longtemps mais les animaux ne semblent pas vouloir se reproduirent peut être est-ce dût au bruit qui règne à l’endroit où est situé leur enclos ?

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Enclos des tortues et des paresseux.

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Tortues géantes des Seychelles (Geochelone elephantina).

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Paresseux didactyle (Choloepus didactylus).

La troisième salle, parallèle à la salle des crocodiles est composée de cinq vivariums qui possède tous des bassins car ils hébergent des espèce semi aquatique pour la plupart. On trouve dans le premier vivarium à droite des pythons tapis (Morelia spilota variegata) en cohabitation avec des tortues de Saint-Hilaire (Phrynops hilarii).

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Tortue de Saint-Hilaire (Phrynops hilarii).

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Pythons tapis (Morelia spilota variegata).

Celui de gauche est le lieu de vie d’un petit mammifère étrange rare en captivité : le toupaie de Belanger (Tupaia belanger belangerii). Il cohabite avec un hydrosaure (Hydrosaurus pustulatus) et des tortues boites d’Asie (Cuora amboinensis).

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Toupaie de Belanger (Tupaia belanger belangerii).

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Hydrosaure (Hydrosaurus pustulatus).

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Tortue boite d’Asie (Cuora amboinensis).

Un enclos similaire à celui des pythons et des tortues de Saint-Hilaire se trouve aussi à droite, on peu y voir des tortues du genre Pelomedusa.

Le plus de tous est occupé par un immense anaconda jaune (Eunectes notaeus). Deux autres individus de cette espèce vivent à la ménagerie mais je ne l’ai ai pas vu.

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Anaconda jaune (Eunectes notaeus).

Le dernier est occupé par trois jeunes caïmans à lunettes (Caiman crocodilus) qui ont remplacés un vieux mâle qui était devenu dangereux pour les soigneurs. Cette espèce est courante en captivité et se reproduit facilement mais je ne pense pas que ce soit le but de la ménagerie.

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Caïman à lunettes (Caiman crocodilus).

Avant de quitter ce bâtiment le visiteur peut observer un caméléon à cape (Chamaeleo dilepis) dans un terrarium à côté d’un autre montrant des peaux de reptiles et des carapaces de tortues.

Après être sorti de ce bâtiment, on se trouve face à la nouvelle faisanderie, il faut la contourner par la gauche afin d’atteindre la faisanderie fini en 1827. Ce bâtiment en forme de demi cercle a pour centre un enclos agrémenté d’un bassin où vit des mandarins (Aix galericulata ) et des carolins (Aix sponsa)

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Carolin (Aix sponsa)

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Mandarin (Aix galericulata ).

Les autres volières sont occupées par des oiseaux pour la plupart terrestre ou qui peuvent voleté.

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Vue de la faisanderie côté volières.

La première volière très végétalisée, est occupée par deux espèces menacés et qui font l’objet d’un EEP : le goura de Sheepmaker (Goura sheepmakeri) et le martin de Rothschild (Leucopsar de rothschildi). Ce dernier est très menacé à l’état naturel est il resterait moins d’une cinquantaine d’individus sur l’île de Bali dont il est endémique mais grâce aux parcs zoologiques la population est entrain de grandir.

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Martin de Rothschild (Leucopsar de rothschildi) aussi appelé étourneau de Bali.

Une autre volière héberge un toucan vitellin (Ramphastos vitellinus vitellinus), cette espèce est très rare en captivité et cet individu et le restant d’un couple arrivé du zoo de Vincennes après la fermeture de la galerie aux oiseaux.
La volière suivante est occupée par un mâle paon du Congo (Afropavo congensis) qui vivait autrefois en compagnie d’une femelle. Cette est rare en captivité et seul des mâles vivent sur le sol français dans deux zoos différents (Beauval et Jardin des Plantes), la population captive en Europe ne dépasse pas les 70 individus.

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Paon du Congo (Afropavo congensis).

Un mâle argus géant (Argusianus argus) vit dans une volière voisine, il est tout de même regrettable que le seul parc français qui présente cette espèce n’est pas de couple. La femelle est malheureusement morte il y a peu, elle était arrivé en même temps que le mâle, c'est-à-dire en 2005.
Celle juste à côté qui est la dernière, est animée au sol par un couple de faisans de Vieillot (Lophophura ignita rufa) et plus en hauteur par des mainates (Gracula religiosa), sorte de corbeau coloré.

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Faisan de Vieillot (Lophophura ignita rufa) mâle.

En se dirigeant vers la grande volière, un enclos herbeux se trouve sur la droite, il est occupé par des poudous du sud (Pudu pudu). Cette espèce vivait autrefois dans un enclos près de la fauverie aujourd’hui occupé par les casoars. L’élevage de cette espèce a toujours était une fierté pour la ménagerie qui est aujourd’hui le seul parc français à en posséder. Un mâle, élevé par l’homme, a longtemps vécut seul dans cet enclos mais il a été rejoins dernièrement par une femelle afin de relancer l’élevage coordonné par le zoo de Cologne. Des bernaches de Magellan (Chloephaga picta picta) vivent aussi dans cette enclos.

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Enclos des poudous.

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Bernaches de Magellan (Chloephaga picta picta).

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Poudou du sud (Pudu pudu).

Juste à côté, un enclos similaire mais agrémenté d’une marre d’eau est le lieu de vie de grue de paradis (Antropoides paradisea) et de flamants nains (Phoenicopterus minor). Ces derniers sont arrivés en 2005 et on séjournait pendant pas mal de temps dans la galerie d’hivernage, ils ont rejoint cet enclos à côté des poudous au milieu de l’année dernière, le zoo espère pouvoir les faire se reproduire car se sont les seuls spécimens « français ».

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Enclos des grues et des flamants.

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Flamants nains (Phoenicopterus minor).

Juste avant de pénétrer dans la grande volière, le visiteur peut observer sur sa gauche un enclos circulaire, il est occupé par un couple de pécaris à lèvres blanches (Tayassu pecari albirostris). Ce petit suidé originaire d’Amérique latine est assez rare en captivité et le jardin des plantes et le seul zoo français, avec le parc de la haute touche, à détenir cette espèce.

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Enclos des pécaris.

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Pécari à lèvres blanches (Tayassu pecari albirostris).

Le visiteur peut entrer désormais dans la grande volière construite en 1888 et rénové dans les années 80, à son ouverture elle fit sensation car les personnes n’entrées jamais dans les enclos. Elle est toujours considérée comme l’une des plus belles volières d’Europe, le haut du dôme culmine à 12 mètre et elle cumule une surface de plus de 900m² au sol. Un étang s’étend même en son milieu et le visiteur le traverse sur un petit pont. Elle est très végétalisée et l’observation de certaines espèces relève du défi. On y trouve principalement des oiseaux semi aquatique, des grues demoiselles de Numidie (Antropoides virgo), des grues couronnées grises (Balearica regulorum), des cigognes blanches (Ciconia ciconia), des ibis sacrés (Threskiornis aethiopica), des spatules blanches (Platalea alba). On y trouve aussi une petite espèce de mammifère rarement vu en captivité : le dikdik de Kirt (Madoqua kirkii), cette espèce n‘est présente que dans deux parc français car elle est dure à maintenir en captivité malgré sa petite taille. Un couple vit dans la grande volière depuis quelques années, à noter qu’ils étaient autrefois présenté dans un enclos où vivent maintenant les casoars.

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Vue de la grande volière.

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Intérieur de la grande volière.

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Grue couronnée grise (Balearica regulorum).

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Grue demoiselle de Numidie (Antropoides virgo).

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Dikdik de Kirt (Madoqua kirkii).
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alexpe8
 
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar alexpe8 » Mardi 15 Avril 2008 21:34

Juste en face de la volière se trouve un enclos de taille moyenne. Principalement sableux, il est agrémenté de quelques troncs nus afin que les animaux puissent si frotter. On y trouve des Gaur d’Inde (Bos gaurus gaurus). La ménagerie a été le premier parc à présenter cette espèce en France et l’un des premiers parcs européens à l’avoir fait se reproduire. Aujourd’hui cinq gaurs vivent dans cet enclos dont un très grand mâle mais aussi le dernier né datant de début 2007.

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Enclos des gaurs.

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Gaur d’Inde (Bos gaurus gaurus).

De l’autre côté de leur bâtiment on trouve deux petits enclos sommairement aménagés mais plantés de quelques arbres, on y trouve la nouveauté de l’année 2005 : L’anoa des plaines (Bubalus depressicornis). En effet un couple est arrivé cette année là, il s’est très vite acclimater puisqu’un petit est né en fin 2006, cette petite femelle, la première à être né sur le sol Français vit toujours au côté de sa mère. Or des périodes de reproductions, les anoas qui sont des animaux solitaires, sont séparés au Jardin des plantes.

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Installation des anoas (Au premier plan l’enclos du mâle et au deuxième celui de la femelle).

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Anoa des plaines (Bubalus depressicornis) mâles.

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Jeune anoa.

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Jeune anoa et sa mère.

Juste en face, un enclos adjoint à une maison ancienne, typique de la ménagerie, héberge un couple des baudets du Poitou (Equus asinus asinus poitou) et quelques chèvres naines. Ces ânes sont assez rares dans les parcs zoologiques alors qu’on le retrouve souvent dans les fermes. Il est bon de savoir que cet enclos hébergeait autrefois des chameaux.

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Enclos des baudets et vue de la grande volière.

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Baudets du Poitou (Equus asinus asinus poitou).

Sur la droite et en face de la rotonde se trouve un enclos tout en longueur. Quelques rochers et troncs d’arbres agrémentent. Il est occupé que depuis début 2008 par une espèce très rare : le goral de Chine (Naemorhedus caudatus arnouxianus), la ménagerie du Jardin des plantes est le premier parc français à détenir cette espèce et l’un des seuls d’Europe a la présenter aujourd’hui. Cet enclos hébergé jusqu’en 2007 des bouquetins de Sibérie (Capra ibex sibirica)

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Enclos du goral.

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Goral de Chine (Naemorhedus caudatus arnouxianus).

Le visiteur se trouve maintenant face à la rotonde, bâtiment le plus célèbre de la ménagerie érigée de 1804 à 1812, elle a accueilli de nombreux grands herbivores et la plupart des cartes postales anciennes des animaux de ce type ont été pris dans les enclos en pavé de la rotonde. On pouvait y voir à une époque des dromadaires, des hippopotames, des éléphants et même des girafes. Elle fut rénovée dans les années 80 et n’accueil aujourd’hui que les tortues géantes l’été et des anatidés dans un de ses enclos maintenant herbeux.

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Rotonde.

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Enclos des Grues et des anatidés.

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Grue à cou blanc (Grus vipio).

En contournant ce grand bâtiment chargés d’histoire par la droite on peut observer l’enclos des yacks domestiques (Ce chemin était coupé lors de ma visite donc je n’ai pas de photos).

Juste après cet enclos sur la droite se trouve l’ancien enclos des Vigognes. Ils ont échangé d’enclos avec les lamas (Lama glama) qui étaient présenté dans la « plaine sud-américaine ». Cette espèce domestique est très courante dans les zoos mais cela fait plusieurs année qui ne se reproduisent plus à la ménagerie.

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Enclos des lamas.

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Lama (Lama glama) pris en 2007 dans son ancien enclos.

En continuant un peu, on trouve un enclos destiné à un des mâles takin du Sichuan (Budorcas taxicolor tibetana) arrivé en Mai 2002 en provenance du zoo de Rotterdam. Cette espèce est très rare en captivité et seul des mâles vivent dans les zoos français (Jardin des plantes et Montpellier), le problème qui va se poser dans les années à venir dans les zoos européens est le manque de femelles, en effet on trouve que deux femelles dans les zoos d’Europe (Au tierpark de Berlin). Le zoo de Rotterdam essaye actuellement de faire revenir quelques femelles d’Asie sûrement en provenance du zoo de Shanghai.


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Un des enclos pour takin.

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Takin du Sichuan (Budorcas taxicolor tibetana).

Il faut ensuite traverser un petit court d’eau avant de se tourner vers la droite afin d’observer des ibis à tête noire (Threskiornis melanocephalus) et des ibis d’Australie (Threskiornis spinicollis) dans un enclos herbeux où passe le court que l’on vient de traverser.

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Enclos des ibis.

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Ibis à tête noire (Threskiornis melanocephalus).

L’enclos d’en face hébergea pendant de nombreuses années des bœufs watusis mais ils sont parti au zoo de Vincennes. L’enclos héberge maintenant des jeunes individus ou des animaux en isolement mais il était lors de ma visite du 9 avril vide.

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Enclos inoccupé.

Le visiteur trouve maintenant sur sa droite l’ancien enclos des bharals aujourd’hui occupé par des chèvres des montagnes Rocheuses (Oreamnos americanus). Cette espèce est rare en captivité et les trois spécimens visibles au jardin des plantes sont les seuls de France. La reproduction à été de nombreuses fois obtenu même dans leur ancien enclos plutôt petit, aujourd’hui occupé par les bharals qui ont « cédés » leur enclos.

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Enclos des chèvres des montagnes.

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Chèvres des montagnes Rocheuses (Oreamnos americanus).

L’enclos suivant est accolé à l’arrière des volières des aras, il est assez petit mais agrémenté d’une structure d’escalade faite de rochers et de troncs d’arbres. Il est occupé depuis début 2008 par le groupe de bharals (Pseudois nayaur) composé de cinq individus, ils ont échangé d’enclos avec les chèvres des rocheuses cités au dessus. Le jardin des plantes a obtenu plusieurs naissances et des échanges sont régulièrement fait entre les parcs français qui présentent ce magnifique caprins : la ménagerie, Montpellier et Mulhouse.

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Enclos des bharals.

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Mâle bharal (Pseudois nayaur).

Juste en face se trouve un ensemble de trois petites fosses où sont présentés des petits mammifères. La plus petite mais aussi la plus ombragée héberge des agoutis à dos noirs (Dasyprocta prymnolopha), ce petit rongeur aux allures de cervidés est rare en parc zoologique et les deux mâles qui vivent au jardin des plantes viennent du zoo d’Amiens qui dédient le plus grand groupe de cette espèce en Europe et qui obtient des naissances tout les ans et qui a envoyé les petits dans différents parcs français : La flèche, Asson et la ménagerie.

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Enclos des agoutis.

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Agouti à dos noirs (Dasyprocta prymnolopha).

Si on fait le tour dans le sens des aiguilles d’une montre, on peut observer la fosse des mangoustes fauves (Cynictis penicillata) en second. Un couple a déménagé récemment dans cette installation qui hébergeait auparavant des suricates.

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Fosse des mangoustes.

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Mangouste fauve (Cynictis penicillata).

La dernière, qui est la plus grande, est occupée par un couple de porcs-épics indiens (Hystrix indica), le nombre de porc-épic au Jardin des plantes était autrefois important et ils disposaient de deux fosses mais certains spécimens sont partis vers un autre parc du Muséum : Le parc de la haute touche.

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Fosse des porcs-épics.

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Porcs-épics indiens (Hystrix indica).
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar alexpe8 » Mardi 15 Avril 2008 21:42

En se dirigeant vers la fauverie, le visiteur emprunte une allée entourée à droite et à gauche par des volières. De chaque côté, les animaux sont présentés en couple et il bénéficie de volière adaptée à leur espèce. On trouve à gauche de grande volière offrant un large volume d’évolution pour les rapaces et à droite se trouvent des volières pour aras. Ces derniers sont représentés à la ménagerie par cinq espèces : ara militaire mexicain (Ara militaris mexicana), ara rouge (Ara macao), ara bleu (Ara ararauna), ara chloroptère (Ara chloroptera), ara de Lafrenaye (Ara rubrogenys). On trouve le même nombre d’espèce de rapace : vautour de l’Himalaya (Gyps himalayensis), vautour palmiste (Gypohierax angolensis), vautour de Pondichéry (Sarcogyps calvus), percnoptère d’Egypte (Neophront percnopterus percnopterus), Vautour pape (Sarcoramphus papa) qui cohabite avec des amazones à front jaune (Amazona ochrocephala).
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Volière typique pour rapaces diurnes ici occupé par les vautours de l’Himalaya.

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Volière typique pour aras ici occupé par des aras rouges.

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Vautour palmiste (Gypohierax angolensis).

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Vautour de l’Himalaya (Gyps himalayensis).

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Percnoptère d’Egypte (Neophront percnopterus percnopterus).

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Ara bleu (Ara ararauna).

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Ara de Lafrenaye (Ara rubrogenys).

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Ara rouge (Ara macao).

Après cette série de volières, le visiteur arrive près de deux enclos adjoint à un bâtiment commun, ils étaient autrefois occupés par les dikdiks et les poudous mais depuis quelques années on peut observer des casoars à casques (Casuarius casuarius). Ces ratites sont de plus en plus courants en captivités mais rare sont les parcs qui les reproduisent. Le jardin des plantes a réussi cela et désormais la femelle et son petit, maintenant adulte, vivent dans deux enclos distinct afin d’éviter la consanguinité.

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Un des enclos pour casoars.

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Casoars à casques (Casuarius casuarius).

On peut voir à cet endroit la fauverie que nous verrons plus tard. Sur la gauche, un ensemble de volières assez anciennes. Elles abritent une partie des gallinacés du parc. On y trouve un couple d’eperonnier de Chinquis (Polyplectron bicalcaratum bicalcaratum), espèce très rare en captivité, seul deux parcs français en possèdent (Clères et la ménagerie) ; un faisan d’Elliot (Syrmaticus ellioti), espèce dont les deux même parcs sont les seul à détenir. La dernière cage est le lieu de vie d’un vieux mâle lophophore resplendissant (Lophophorus impeyanus). Un autre parc du muséum, le parc zoologique de Clères, qui est spécialisé dans les oiseaux réussi très bien l’élevage de cette espèce et je pense qu’à la mort de cet individu, un nouveau couple arrivera à la ménagerie.

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Volières des gallinacés.

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Faisan d’Elliot (Syrmaticus ellioti).

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Lophophore resplendissant (Lophophorus impeyanus).

Non loin de là se trouve un bâtiments au mur vitrée, le visiteur peut rentrer de cette édifice destinés à sa construction en 1928 aux petits singes. Il sert maintenant de nurserie et de zone d’hivernage pour certains oiseaux fragiles. Actuellement sont présenté de jeunes tortues étoilées (Geochelone radiata) et des toutes petites tortues grecques (Testudo graeca) dans des conditions assez sommaires. On trouve aussi des ibis rouges (Eudocimus ruber), une femelle kamichi à collier (Chauna torquata) et des touracos verts (Tauraco persa persa) dans une volière vitrée agrémenté d’un petit bassin.

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Intérieur du bâtiment d’hivernage.

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Elevage de bébés tortues grecques (Testudo graeca)

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Ibis rouges (Eudocimus ruber) et kamichi à collier (Chauna torquata).

Juste en face de ce bâtiment se trouve la grande fauverie du zoo, érigée en 1937 avec le style monumental des années 1930 elle est richement décorée. Les cages construites en gros barreaux sont maintenant dépassées et plusieurs campagnes de rénovation ont été mises en place. La première en 2005 afin de réhabiliter la cage centrale destinée au couple de panthère de Chine, cette espèce a pu faire son retour en fin 2005. La seconde eut lieu en 2007 et c’est cette fois-ci deux cages qui ont été rénové afin d’accueillir des panthères des neiges et des panthères nébuleuses. Les deux dernières cages devraient être rénovées prochainement afin d’accueillir deux nouvelles espèces de félins, sûrement des lynx et des pumas.

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Entrée de la fauverie.

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Ancienne cage de la fauverie.

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Intérieur de la fauverie.

La première espèce que l’on peut voir est la panthère nébuleuse (Neofelis nebulosa) aussi appelé panthère longibande. Un jeune couple est arrivé en juin 2007, ils ont tout d’abord pris possession de leur enclos intérieur et ils sortent dans leur cage extérieure richement végétalisée que depuis quelques semaines. Ce timide félin est rare en captivité et très dure à faire reproduire, à l’heure actuelle seul la ménagerie et le zooparc de Beauval présentent un couple au public en France.

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Enclos intérieur des panthères.

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Cages extérieures des panthères.

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Panthère nébuleuse (Neofelis nebulosa).

On trouve ensuite un félin beaucoup plus imposant : l’once (Uncia uncia) aussi appelé panthère des neiges. Un mâle est arrivé à la même périodes que les panthères nébuleuses et à pu s’acclimater avant l’arrivé de sa compagne il y a moins d’un mois. La mise en contact sera progressive et pour l’instant, ils ne peuvent se sentir ou se voir qu’à travers les grilles. Cette espèce est très menacé à l’état naturel et elle fait l’objet d’en programme européen d’élevage. On en trouve de plus en plus dans les parcs et des naissances étaient obtenues avec l’ancien couple qui vivait à la ménagerie.

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Enclos intérieur des onces.

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Installation extérieure des onces.

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Femelle panthère des neiges (Uncia uncia) récemment arrivé.

Les panthères de Chine (Panthera pardus japonensis), qui sont les derniers félins vivant dans la fauverie, sont présentées depuis plus de 20 ans à la fauverie. Les individus qui vivaient à cette époque à la ménagerie étaient même les seuls de France. Aujourd’hui d’autres parcs français ont acquis cette espèce. Se sont les premiers félins à être revenu dans la fauverie après les travaux. Le couple composé de Kitaïs et Sina s’est vite acclimaté puisque deux petits Tairï et Taïpeng sont nés en fin 2006. Leur mère est malheureusement morte le 15 février 2007 d’un abcès au foix. Les deux petits sont partis dernièrement pour d’autres parcs français et une femelle est arrivée récemment.

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Installation intérieure des panthères de Chine.

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Enclos extérieur des panthères de Chine.

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Panthère de Chine (Panthera pardus japonensis).

A l’intérieur de la fauverie se trouve deux terrariums de taille moyenne, on trouve dans l’un deux, qui est agrémenté d’une sorte de paroi rocheuse, un couple d’écureuils des rochers (Spermophilus variegatus) aussi appelé spermophile variable, ce genre d’écureuil est très rarement vu en captivité mais cette espèce est la plus représentée, on la trouve dans trois parcs, tous européens. La ménagerie est d’ailleurs le seul établissement français où vous pourrez en voir.

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Terrarium des écureuils.

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Spermophile variable (Spermophilus variegatus).

Un terrarium de taille similaire se trouve un peu plus à gauche, il est le lieu de vie d’un parti des tortues rayonnées de Madagascar (Geochelone radiata) du parc. Ce terrarium a hébergé l’année dernière l’un des seuls pangolins à avoir vécut en captivité, malheureusement comme pas mal d’animaux de cette espèce qui ont été mis en captivité, il est mort quelques mois après son arrivée.

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Terrarium des tortues.

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Tortue rayonnée de Madagascar (Geochelone radiata).

Autour de la fauverie, plus précisément en face de l’enclos des panthères de chines se trouve un enclos assez grand, il est surmonté en son milieu d’une structure rocheuse avec une petite niche en dessus. On y trouve une partie du groupe de markhors du Turkménistan (Capra falconeri heptneri) Cette espèce ce reproduit très bien à la ménagerie et il commence à y avoir un problème de surpopulation, surtout au niveau des mâles, c’est pourquoi les jeunes mâles ont été placé dans un enclos (sur lequel je reviendrais par la suite) car ils sont moins agressifs en l’absence de femelles.

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Enclos des markhors.

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Jeune markhor du Turkménistan (Capra falconeri heptneri).

De l’autre côté de la fauverie, en face de l’enclos des panthères longibandes, se trouve un enclos sableux totalement dénudé, seul un arbre voisin apporte un peu d’ombre dans un coin de l’enclos. Il est le lieu de vie d’un couple de dromadaire (Camelus dromedarius) et de leur petit né le 10 février 2008. Pour la sécurité du petit, le mâle a été placé dans un enclos d’isolement, à côté de l’enclos pour les jeunes mâles markhor.

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Enclos des dromadaires.

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Jeune dromadaire âgé d’un jour (photo prise le 11/02/08) et mère.

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Le même individu âgé de deux mois (photo prise le 9/04/08) toujours accompagné par sa mère.
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar alexpe8 » Mardi 15 Avril 2008 21:44

Il est ensuite possible de contourner l’enclos des autruches (Struthio camelus) qui est totalement dénudé, ces autruches, qui sont ici depuis plusieurs dizaines d’années ont les muscles des pattes totalement atrophiés à force de piétiné.

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Enclos des autruches.

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Autruche (Struthio camelus).

On entame alors le chemin faisant l’extérieur du parc le long du boulevard longeant le quai du Saint-Bernard. Le premier enclos sur la droite, petit et bétonné héberge le grand mâle dromadaire qui a été séparé de sa « campagne » le temps que son fils grandisse.

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Enclos d’isolement du dromadaire.

L’enclos suivant est identique, il héberge un grand nombre de mâles markhor dit sub-adulte car ils étaient trop nombreux dans l’enclos du groupe reproducteur et il y aurait eu des problèmes avec le mâle dominant. Je pense qu’ils partiront lorsqu’ils seront adultes dans d’autres parcs dans le cadre de l’EEP.

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Enclos des jeunes markhors.

L’enclos suivant, est pour moi l’un des plus beaux de la ménagerie, malgré sa petite taille et sa situation, il est herbeux et les quelques arbres plantés apportent de la quiétude aux animaux qui y vivent. Avec de la chance, on peut y voir un couple de porte musc de Sibérie (Moshus moschiferus), ils sont souvent sous le couvert du buisson qui se trouve au centre de l’enclos. Ce sont les seuls représentant de leur espèce en France, la ménagerie est fier d’avoir obtenue quelques naissances dans le passé et espère en avoir de nouvelle dans le passé car cette espèce est vulnérable à l’état naturel.

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Enclos des portes muscs

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Porte musc de Sibérie (Moshus moschiferus), désolé pour la qualité d’image mais c’est tellement rare…

Un peu plus loin sur la droite, se trouve un enclos herbeux partiellement entouré de haie. Il est agrémenté d’un petit bassin, des cabiais (Hydrochaeris hydrochaeris) aussi appelé capybara vivent au côté de cygnes à cou noir (Cygnus melanocoryphus). Ces premiers vivent au parc depuis des décennies et se reproduisent très bien, même aujourd’hui puisque un petit est né en 2007.

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Enclos des cabiais.

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Cabiais (Hydrochaeris hydrochaeris).

Il est possible de prendre une allée à droite mais nous allons continuer tout droit afin de pouvoir observe l’enclos de la femelle tétracère (Tetracerus quadricornis). Celle-ci est la dernière représentant de son espèce en captivité en dehors d’Inde, autrefois de nombreux parcs présentaient et reproduisaient mais elle s’est de plus en plus raréfiée et l’élevage va arrivé à terme puisque aucun mâle ne doit arriver au jardin des plantes, il bon de savoir que cette femelle vient du zoo de Vincennes qui possédait autrefois un groupe reproducteur. Quelques wallabys de Bennett (Macropus rufogriseus) vivent aussi avec elle afin de lui tenir compagnie.

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Enclos du tétracère.

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Tétracère (Tetracerus quadricornis).

Au bout de l’allée se trouve un petit enclos qui fait l’angle, il était autrefois occupé par des loups mais on y trouve maintenant un couple de chien des buissons (Speothos venaticus) accompagné de leur deux dernières portées, quatre petits en 2006 et quatre autres en 2007. Avec cette dizaine d’individu, la ménagerie possède l’un des plus grands groupes d’Europe. C’est aussi le seul endroit avec le zoo de Mulhouse ou vous pourrez les voir en France.

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Enclos des chiens des buissons.

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Chien des buissons (Speothos venaticus).

L’allée longe un grand enclos où vit une quinzaine d’antilopes cervicapres (Antilopa cervicapra). De nombreux petits naissent chaque année au jardin des plantes et le troupeau s’est agrandi de cinq individus en 2007.

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Enclos des antilopes.

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Antilopes cervicapres (Antilopa cervicapra).

Juste en face, se trouve un enclos herbeux planté de quelques arbustes. Il héberge un couple d’émeu (Dromaius novaehollandiae) et des wallabys de Bennett (Macropus rufogriseus). Il faut savoir qu’avant les wallabys de Bennett on pouvait trouver de très rares wallabys bicolores (Wallabia bicolor). Cet enclos forme en quelque sorte une plaine australienne.


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Enclos des émeus et des wallabys.

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Wallaby de Bennett (Macropus rufogriseus).
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar alexpe8 » Mardi 15 Avril 2008 21:52

En suivant l’allée vers la droite, le visiteur peut, si il a de la chance, observer trois renards des steppes (Vulpes corsac). Ces mâles bénéficient d’un enclos herbeux où ils peuvent aisément se cacher, ce qui est une bonne chose pour cette espèce discrète, elle est d’ailleurs visible qu’au jardin des plantes.

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Enclos des renards.

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Renard des steppes (Vulpes corsac).

En face se trouve un vaste enclos dont le sol est recouvert par un substrat jaune, il séparé des visiteurs par un fossé en pente douce. On y trouve l’espèce emblématique du rôle des zoos modernes : le cheval de przewalski (Equus przewalski). En effet cette espèce qui est passé au bord de l’extinction a fait l’objet d’un important programme de reproductions et des individus nés captifs ont pu être relâché dans les steppes mongoles, ce qui a permis de sauver l’espèce. Le groupe du jardin des plantes ne se reproduit plus mais ce zoo était autrefois réputé pour ces nombreuses naissances d’équidés.

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Enclos des chevaux.

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Cheval de przewalski (Equus przewalski).

On trouve à côté de l’enclos des renards une cage au barreau rouillé, appelée, « la cage aux tigres », elle est accolé à une maison en brique rouge, elle hébergea autrefois des espèces de carnivores et notamment les ursidés du parcs lorsque les fosses étaient en ruines (Une grande partie du XXème siècle). On pouvait y trouvait pendant deux ans des binturongs avant qu’elle regagne les anciennes fosses à ours en 2005. Aujourd’hui elle est occupée par huit ratons laveurs (Procyon lotor) dont cinq petits.

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Cage des ratons laveurs.

On doit faire ensuite demi tour afin de se retrouver face à la singerie, cet édifice de forme ovale a été construit en 1934. On trouve l’entrée sur un des flans et sur l’autre une grande cage vitrée pour les orangs-outans, on trouvait sur les deux extrémités deux cloches qui abritaient des gibbons jusque dans les années 90. Le reste de l’espace est utilisé comme enclos extérieur pour les singes dits de l’ancien monde (Cercopithèque et mangabey).

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Vue de la singerie.

L’intérieur de la singerie est disposé de la même façon, on y trouve les installations pour les « petits » singes et celles pour les orangs-outans. Celles des « petits » singes sont constituée de quelques structures en bois et le sol autrefois carrelé a été recouvert d’un substrat d’écorce pour le confort des primates. Les espèces de petits singes présentent dans cette singerie sont les suivantes :
Des cercopithèques de lhoest (Cercopithecus lhoesti) sont présents en groupe familial à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment, plusieurs naissances sont enregistrées ce qui reste encore rare puisque seul trois parcs français les présentent.
Quatre mangabeys à ventre doré (Cercocebus galeritus chrysogaster) sont visible uniquement à l’extérieur et le groupe s’agrandi régulièrement,
Un couple de diane de Roloway (Cercopithecus diana rolloway) est aussi visible uniquement en extérieur.
Les cercopithèques de Brazza (Cercopithecus neglectus) sont aussi présentés en couple, cette espèce est devenue assez courante en captivité et nombreux sont les parcs français où l’on peut la voir.
Deux rares cercopithèques noirs et verts (Allenopithecus nigroviridis) bénéficient d’un petit enclos intérieur mais aussi d’un espace à l’extérieur qui peuvent accéder par une trappe.
Le groupe de mangabeys noirs (Lophocebus aterrimus) a été séparé, le groupe reproducteur composé de trois individus vit dans une installation similaire à celle des cercopithèques de lhoest. Une femelle vit aussi avec les derniers mangabeys à joues grises du Congo (Lophocebus albigena johnstoni), il est bon de savoir que la ménagerie est responsable de l’EEP des mangabeys à joues grises toutes sous espèces confondues.
La ménagerie présente aussi le seul groupe reproducteur de mangabeys couronnés (Cercocebus atys lunulatus) de France. Des naissances sont enregistrées chaque année et les petits sont régulierement envoyés vers d’autres parcs.

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Cercopithèque noir et vert (Allenopithecus nigroviridis).

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Mangabey noir (Lophocebus aterrimus).

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Mangabey couronné (Cercocebus atys lunulatus).

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Diane de Roloway (Cercopithecus diana rolloway).

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Cercopithèques de Brazza (Cercopithecus neglectus).

Mais l’espèce phare du complexe n’est d’autre que l’orang-outan de Bornéo (Pongo pygmaeus pygmaeus), le groupe composé de cinq individus bénéficient de quatre loges intérieures et d’une cage extérieure vitrée de taille moyenne. La ménagerie présente et reproduit depuis longtemps cette espèce est même encore récemment puisque la petite Lingga est née en août 2005, malheureusement sa mère l’a abandonnée et elle a été élevé par les soigneurs. Elle est aujourd’hui parti au parc « monkey word » en Angleterre afin d’être réincorporé à un groupe.

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Installation intérieure des orangs-outans.

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Installation extérieure des orangs-outans.

Le groupe d’anthropoïde sur compose actuellement de :
-Nenette, une vieille femelle né dans la nature en 1969, elle est arrivé en juin 1972 et a eu de nombreux don Tübo l’actuel mâle reproducteur du groupe.
-Tübo est né le 15 mars 1994, il forme un très beau couple avec Watanna avec laquelle il a déjà eu une petite femelle ».
-Wattana est né au zoo d’Anvers (Belgique) le 17 novembre 1995, sa mère l’a abandoné et elle a du être élevé à la nurserie du zoo de Stuttgart spécialiste de l’élevage de jeunes anthropoïdes. Elle est arrivée en mai 1998 à Paris alors qu’elle était tout juste âgée de trois ans.
-Une autre femelle, Théodora, est arrivée le 28 novembre 2007 en provenance du zoo de Jersey où elle a vécut quelques années.
-Elle n’est pas arrivée seul puisqu’elle était accompagnée de sa fille, Tamu, né au zoo de « Twycross » le 29 novembre 2004. Ses pitreries amusent beaucoup les visiteurs et les enfants sont souvent nombreux devant sone enclos intérieur.

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Tämu, jeune orang-outan de Bornéo (Pongo pygmaeus pygmaeus).

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Wattana, femelle orang-outan adulte.

Près de la singerie et en face de l’enclos des lamas se trouve l’autre enclos réservé à un mâle takin de Sichuan. Il est aménagé de la même façon que le premier, c'est-à-dire par plusieurs plates formes en bois, cet enclos est juste un peu plus grand.

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Enclos des takins.

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Takin de Sichuan (Budorcas taxicolor tibetana).

Il est possible ensuite de tourner à gauche afin de longeait un long parc assez dénudé où l’on trouve une vingtaine de maras (Dolichotis patagonum), des vigognes (Vicugna vicugna) et un couple de nandous (Rhea americana). Cet enclos a été divisé en deux le jour de ma visite mais je ne connais pas la raison de cette séparation, arrivé d’une nouvelle espèce ?

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« Plaine sud américaine ».

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Vigognes (Vicugna vicugna).

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Mara (Dolichotis patagonum).

Après avoir tourné à droite, on se trouve devant une rangée de volière parallèle à l’enclos sud américain. Ces espaces de taille moyenne hébergent les rapaces nocturnes et une partie des galliformes du parc.

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Volière typique ici occupé par des chouettes effraies.

Ces volières abritent les espèces pour la plupart en couple et des cohabitations sont parfois tentées. Les espèces présentées sont les suivantes : Chouette de l’Oural (Strix uralensis) et effraie des clochers (Tyto alba), chouette hulotte (Strix aluco), chouette lapone (Strix nebulosa), chouette épervière (Surnia ulula), grand tétra (Tetrao urogallus), trapopan satyre (Tragopan satyra), chouette à lunettes (Pulsatrix perspicillata), grand hocco (Crax fasciolata), grand duc d’Europe (Bubo bubo bubo), harfang des neiges (Bubo scandiniacus).

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trapopan satyre (Tragopan satyra).

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Chouette lapone (Strix nebulosa).

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Grand duc d’Europe (Bubo bubo bubo).

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trapopan satyre (Tragopan satyra).

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Chouette lapone (Strix nebulosa).

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Grand duc d’Europe (Bubo bubo bubo).

En conclusion, la ménagerie du Jardin des plantes a sut, malgré quelques enclos de petite taille, gardé un charme et flânait dans ses allées est toujours forte agréable, la présence d’espèce rare de petite taille permet aussi aux amateurs de zoo de se régaler.

Bientôt (Jeudi) publication d'un compte rendu pour le zoo de Vincennes !! :wink:
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar buddha » Mardi 15 Avril 2008 22:03

Bravo pour ce compte rendu très détaillé ! jolies photos ..... :wink:
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar didier » Mardi 15 Avril 2008 22:13

La collection des reptiles évoluant très vite , j'ajoute un lézard ocelé ( Lacerta Lepida ) avec le caméléon à cape .
Merci pour ce compte-rendu qui restitue tout à fait l'ambiance si particulière de ce parc .
Même si tout n'est pas parfait , j'y reste très attaché , sans doute parce que c'est le tout premier que j'ai visité , il y a ... bien longtemps ! :wink:
En France , la liberté d'expression est un principe intangible, c'est sur cette base que toute personne peut librement émettre une opinion, positive ou négative, sur un sujet mais aussi sur une personne physique ou morale, une institution .
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar Arnaud » Mercredi 16 Avril 2008 6:39

Bravo pour ce compte-rendu très complet. L'ambiance et l'architecture sont effectivement remarquables, mais ça ne compensera jamais cet aspect très carcéral. On est parfois très loin des milieux de vie des animaux. Très belle collection !
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar coco44 » Mercredi 16 Avril 2008 8:06

En effet, pas mal d'especes très intéressantes. Malgès quelques bonnes structures, beaucoup d'enclos ne me paraissent pas très adaptés.
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar rhino68 » Mercredi 16 Avril 2008 9:02

Merci pour ce compte-rendu très détaillé. La ménagerie du jardin des plantes à une faune remarquable et des espèces rare en parc zoologique. L’enclos des casoars très bien adaptés.
http://benjy68.skyrock.com/
plus de 160 photos, de 5 parcs différent.
Mise à jour de mon blog.
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar Math 63 » Mercredi 16 Avril 2008 9:41

Merci pour ce compte-rendu ;)

le parc a l'air intéressant, notamment les volières. Pour les orangs-outans.... :?

Il n'y a qu'à espérer des évolutions positives, mais avec l'arrivée de nouveaux fauves, ce n'est pas forcément gagné...
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar victor » Mercredi 16 Avril 2008 10:56

Très bon compte-rendu ! :wink:

Pour moi le JDP est très loin derrière les autres zoos de villes d'Europe (Cologne, Londres, Rotterdam, Anvers, Berlin...).
Malgré quelques enclos inadaptés, certains enclos sont remarquables : gallinacés, vivarium...
Pour la collection, Je trouve qu'il y a pas assez d'espèces EEP et ESB par rapport aux autres zoos de villes !
Je trouve qu'il y a trop de caprins !
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Re: Parcs parisiens n°1 : La ménagerie du jardin des plantes

Messagepar once » Mercredi 16 Avril 2008 12:33

merci pour le compte rendu bien détaillé et agrementer de trés belles photos :wink:
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