
Après avoir franchi l’entrée du parc, le visiteur se retrouve sur une petite place, plantée de quelques plantes exotiques, et peut débuter la visite, par la droite, avec le
secteur consacré à la présentation de grands carnivores, représentés par 3 espèces, respectivement originaires d’Asie, d’Europe et d’Afrique.
Sentier menant au secteur des carnivoresLe premier enclos, en partie herbeux, visible depuis une grande baie vitrée (Un point d’observation privilégié par le parc), a été aménagé sous le couvert de quelques grands chênes, apportant de l’ombre au couple de tigres hybrides (
Panthera tigris ssp.) qui y évolue depuis quelques jours. Le jeune mâle, nommé Shere Kanh, arrivé en provenance de Planète-Sauvage (France), est pour le moment le seul à avoir fouler l’herbe vendéenne ; la femelle allemande, avec le quel il vivra prochainement restant dans son box pour son adaptation.
Enclos des tigres

Shere Kanh, mâle tigre hybride (Panthera tigris ssp.)Le second domaine, entièrement forestié, est le lieu de vie d’un groupe de trois jeunes mâles loups gris (
Canis lupus), arrivés en 2006 en provenance de l’Espace Animalier de la Haute-Touche (France). Le grillage entourant l’enclos devait à court terme en partie disparaître du regard du public, derrière les massifs de bambous plantés à travers l’ensemble du parc, offrant une observation discrète entre les plantes. A raison de quelques années d’attente, il est envisagé de transférer ces animaux vers d’autres établissements zoologiques, afin de privilégier la faune exotique à la faune européenne, et ainsi remplacer les loups gris par des loups d’Alaska, et tenter une cohabitation avec des ours noirs baribals, et ainsi crééer une connotation géographique nord-américaine. En attendant leur départ, la petite meute évolue sur une surface naturelle d’environ 600 m², sur un sol terreux, entre les arbres et les branchages de l’installation, construite courant 2005.
Enclos des loups

Loup gris (Canis lupus) mâleLe couple de lions, catégoriés comme appartenant à la sous-espèce africaine d’Angola (
Panthera leo bleyenberghi), présenté à leurs côtés, constitue la fierté du Natur’Zoo, qui possèderait deux des rares individus purs de la sous-espèce encore nommée du Katanga. Le mâle, âgé de 3 ans, à la crinière déjà bien développée, est arrivé du Zoo portugais de Lisbonne, et a été rejoint par une jeune femelle âgée de 20 mois, qui, bien qu’étant encore tous deux trop jeunes pour se reproduire, laissent présager de bons succès pour les naissances, leur adaptation s’étant très bien déroulée, et leurs gènes concordant parfaitement pour l’élevage de ce majestueux animal.
Ils disposent d’une vaste installation aménagée en longueur, herbeuse et sableuse, agrémentée de grands troncs nus et d’une végétation, pour le moment légère, mais qui devrait dans quelques années prendre ses aises au cœur et autour de l’enclos.
Observatoire devant l’enclos des lions

Enclos des lions

Lion d’Angola (Panthera leo bleyenberghi)

Lionne d’Angola (Panthera leo bleyenberghi)Un groupe de coatis à queue annelée (
Nasua nasua), composé de 3 individus, évolue dans une petite fosse herbeuse visibles depuis un promontoire en bois, vestige de l’ancien parc zoologique, qui a fermé ses portes en 2007. Un ensemble de branchages entremelées les uns entre les autres constitue un enrichissement constant pour ces petits mammifères sud-américains arboricoles, qui disposent également d’un vieil arbre au quel ils ont entièrement accès.
Observatoire devant l’enclos des coatis

Enclos des coatis

Coati à queue annelée (Nasua nasua)En repassant devant l’ancienne île des makis bruns, réaménagée en petit plan d’eau pour anatidés, le visiteur découvre sur sa gauche une petite fosse aménagée tout en profondeur, sur un sol bétonné recouvert d’un fin substrat sableux, agrémenté de quelques petits monticules rocheux, occupée par un groupe de 3 porcs-épics à crête (
Hystrix cristata). L’aménagement pauvre de l’installation est provisoirement destiné à accueillir cette espèce, dont le transfert vers un nouvel endroit, entièrement herbeux, et bien plus adapté à la présentation d’une telle espèce, est prochainement envisagé.
Enclos provisoire des porcs-épics

Porc-épic à crête (Hystrix crista)

Enclos destiné à accueillir les porcs-épicsJuste en face, un petit enclos du même genre, à l’enrichissement plus fourni, par l’ajout de branchages, de structures en bois et d’un petit arbuste, abrite une dizaine de suricates (
Suricatta suricata), terminant cette petite partie africaine, avant de rejoindre la
zone consacrée à l’Amérique du Sud.
Enclos des suricates

Suricates (Suricatta suricata)Les psittacidés, représentés par deux espèces d’aras, l’ara bleu et jaune (
Ara ararauna) et l’ara chloroptère (
Ara chloroptera), et un cacatoès blanc (
Cacatua alba), bien qu’originaire d’une autre partie du globe (Moluques), disposent d’une bande de terre surmontée de quelques perchoirs, faisant face à la grande île des sapajous apelles (
Cebus apella), qui figurait parmi les grandes nouveautés 2005 de l’ancien parc zoologique et paysager, où évolue un groupe d’une dizaine d’individus.
Enclos des aras et du cacatoès

Ara chloroptère (Ara chloroptera)

Cacatoès blanc (Cacatua alba)

Ile des sapajous appellesEn s’enfonçant vers le sous-bois, où a été aménagée une grande mini-ferme, constituée d’un vaste enclos de contact où se promènent autour des visiteurs des alpagas, des chèvres naines et quelques paons ; le public, retouvant la clairière, peut se diriger vers le
territoire malgache, dans le quel il peut entrer, et se promener au milieu d’un groupe de 21 lémuriens, de 4 espèces différentes : Le vari noir et blanc (
Varecia variegata variegata), le vari roux (
Varecia rubra), le maki catta (
Lemur catta) et le plus rare maki de Mayotte (
Lemur fulvus mayottensis). En parcourant un espace vierge laissé naturel d’une surface de 8000 m², il ne sera bientôt pas rare d’apercevoir ces petits primates au détour d’une allée monter aux arbres ou traverser les sentiers, dans cette zone qui constitue l’une des plus vastes installations de ce genre dans toute l’Europe. Mais pour le moment, seul le groupe de makis cattas a la chance de disposer de la totalité du territoire, les autres espèces s’acclimattant doucement à leur bâtiment dans leurs boxs respectifs, non visibles du public. Du fait de la surpopulation de ces 4 espèces en captivité et en suivant les règlementations des E.E.P, aucune reproduction n’est envisagée.
Entrée de l’enclos des lémuriens

Enclos de contact des lémuriens (Partie clairière)

Enclos de contact des lémuriens (Partie forestière)

Maki catta (Lemur catta)