
Pour son premier anniversaire, le zoo d’Amnéville accueille de nouveaux protégés dont une petite lionne de 9 mois, Félina, et une petite tigresse de deux mois Daisy. Autre source de satisfaction pour Michel Louis, le nombre d’entrées a atteint la barre des 165 200 : l’annonce parue dans nos colonnes date de 1986. Que de chemin parcouru depuis ! Des rhinocéros aux orangs-outans, en passant par les ours polaires, les éléphants, les otaries ou encore les girafes… (la liste est loin d’être exhaustive). Michel Louis a vu « de plus en plus grand » et toujours prévu « des bâtiment surdimensionnés ».
En ce beau mois de février 2008, entouré de 90 permanents « tous passionnés », il affiche le sourire d’un homme comblé. Comblé d’avoir réalisé ses rêves et conscient d’avoir parcouru un bon bout de chemin : « même si nous avons démarré petit, j’ai toujours pensé que nous ferions un grand parc ! ». Le temps d’avaler un café (sans omettre de vous en offrir un), de vérifier les chiffres, il annonce : « 537 000 entrées en 2007 ! On retrouvé voire même améliorer le chiffre de 2005 ».
« Politique offensive »
En cette fin février, le grand patron ne perd pas sa bonne humer légendaire. Il rappelle tout de go : « le zoo est ouvert du 1er janvier au 31 décembre ! Même si les visiteurs sont moins nombreux qu’en été, nous avons atteint un chiffre exceptionnel en janvier et encore bien meilleur en février. C’est un bon début d’année et notre bilan global est le fruit de notre offensif, tant en matière de communication que d’investissements ». Preuve en ce samedi quasi printanier, les familles défilent au comptoir. Prêtes à partir à la (re) découverte du parc au sein duquel les chefs animaliers sont au petit soin pour leurs quelque 1 600 pensionnaires de tous poils, plumes et écailles…
Au registre des investissements, les choses sont également allées bon train. Voire même crescendo. En témoigne la maison des orangs-outans, dernier exemple en date et où une nouvelle famille doit être accueillie d’ici le printemps. Autres pensionnaires en vue : trois tigres blancs pour l’accueil desquels le travail n’a pas manqué. Outre un bâtiment fermé, l’enclos a été soigneusement pensé et finalisé grâce au talent du paysagiste, Marc Escabasse.
L’homme collabore aux grand projet de Michel Louis depuis 1996, année de l’arrivée des hippopotames. Et voir ses yeux bleus briller au-dessus de la barbe blanche, l’homme n’est pas prêt de s’arrêter pour mener à bien d’autre entrepris, tel l’espace fauconnier dont l’ouverture est prévue en avril 2009.