Parc animalier de Planckendael

[alexpe8]

Parc animalier de Planckendael (Belgique)


Horaires d’ouverture :
Janvier et février : 16h45
Mars et avril : 17h30
Mai et juin : 18h00
Juillet et août : 19h00
Septembre : 18h00
Octobre : 17h30
Novembre et décembre : 16h45
Vacance de Pâques : 18h00
Le Parc est ouvert tous les jours à partir de 10 heures.

Tarif :
Enfant -3 ans : Gratuit
Enfant 3-11 ans : 11,90 €
+ 60 : 12,40 €
Personnes handicapées : 11,90 €
Adultes (à partir de 12 ans) : 16,60 €

En 1956, le parc de Planckendael est ouvert au public, au départ il est annexe du zoo du zoo d’Anvers. En 1985 il est restructuré et deviens plus indépendant.
Actuellement le parc compte un peu plus de 1000 animaux pour 200 espèces.

Le parc est divisé en six parties, j’essayerais de les décrire de manière suggestive et de la manière al plus détaillée possible.

Après avoir payé son droit d’entrée, le visiteur arrive au « Début de la route des continents ». J’ai décidé pour ma part de faire le sens des aiguilles d’une montre donc de partir à gauche à ce carrefour.
En continuant sur un chemin sableux il peut découvrir une statue de rhinocéros en lierre. Puis il arrive enfin devant le grand enclos des rhinocéros unicorne de l’Inde (Rhinoceros unicornis). Sur ce vaste enclos herbeux, un individu sort à la fois, le parc possède 3 individus et participe activement au programme de reproduction inernationa, il a obtenu régulièrement des naissances, la dernière datant de 2005.


l’enclos



et un individu

Après 500 mètres, un grand plan d’eau s’offre au visiteur sur la gauche, il est destiné à des pélicans mais était inoccupé lors de ma visite.
Puis, l’hôte arrive dans la zone Européenne où une petite maison de pierre dresse devant lui, en la traversant il peut observé les terriers des ratons laveurs (Procyon lotor) et des blaireaux communs (Meles meles).




Raton laveur.

Il arrive devant le petit château et trouve sur sa droite un enclos où vivent quelques cigognes blanches (Ciconia ciconia ciconia).


Cigognes.
Il entre alors dans la zone « Afrique », le visiteur peut alors emprunter l’allée à gauche pour longer un enclos hébergeant zèbre de Grévy (Equus grevyi), c’est al plus grande espèce masi aussi la plus menacée. Cette espèce dispose d’un programme d’élevage européen, EEP, le parc y participe et obtient souvent des naissances, la dernière datant d’avril 2006.


Zèbres.


Et leur enclos.

Puis il peut voir le parc qui va bientôt accueillir des girafes (Giraffa camélopardalis)

Futur enclos des Girafes.

C’est à ce moment de la zone de l’Afrique qu’un intrus est hébergé, en effet des élans d’Europe disposent de deux enclos herbeux, un groupe reproducteur de 3 individus vit au parc et des naissances sont régulièrement obtenues.


L’enclos.


Une femelle et son petit.

Au bout de l’allée, trois enclos s’offrent au visiteur, un pour des autruches (Struthio camelus), un autre pour des wapitis de Roosevelt (Cervus roosevelti), et le dernier pour des cerf rouge (Cervus elaphus) :


Mâle dominant.

En face de ces trois enclos on trouve un enclos réservé à des élands du Cap (Tayrotragus oryx), cette espèce est courante voit très courante dans les zoos du monde.


Eland du Cap

[alexpe8]

En prenant l’allée à gauche de cette enclos, le visiteur arrive devant l’enclos des gazelles leptocères (Gazella leptoceros), cette espèce est assez rare en parcs zoologiques, Planckendael possède le plus grand groupe d’Europe et est le seul à avoir reproduit cette espèce cette année en Europe.


Gazelles leptocères.

L’enclos qui suit est occupé par un groupe de 6 gnous bleus (Connochaetes taurinus taurinus), cette espèce est de plus en plus représentée en captivité, présentée le plus souvent avec d’autres animaux africains, ici les gnous sont présentés seuls dans un enclos nu mais adapté.


Gnous.

L’enclos suivant et qui fait l’angle est occupé par quelques Bongos (Tragelaphus eurycerus).

Un grand enclos vient après, il est occupé par un groupe d’oryx algazelle (Oryx dammah), cette espèce quasi éteinte se reproduit bien en captivité et le parc de Planckendael obtient lui aussi de régulières naissances.


Jeune oryx algazelle.

Oryx algazelle.

Un enclos de taille similaire se trouve à côté, des oryx d’Arabie (Oryx leucoryx), espèce elle aussi rarissime dan la nature, sont présentés en groupe reproducteur et le parc obtient régulièrement des naissance pour cette espèce.



Oryx d’Arabie

En face de cette enclos, se trouve un enclos qui accueille depuis mars 2007 deux hyènes tachetées (Crocuta crocuta), auparavant cette enclos hébergé deux lions d’Asie (Panthera leo persica) mâle.


Hyène tachetée.

Et un autre enclos juste à côtés héberge des loup d’Europe (Canis lupus lupus).

En continuant sur son chemin, l’invité se trouve devant la mini ferme où sont présenté Anes, poneys, poules, chèvres naines, dindons, alpagas … Pour le plaisir des enfants.





En suivant l’allée se dirigeant vers la zone « Amérique du sud », le visiteur peut trouvé 4 enclos à gauche et 2 à droite. Ceux de gauches abrite respectivement des flamants du Chili (Phoenicopterus chilensis), des Guanacos (Lama guanacoe), un Ane du Poitou (Equus asinus asinus poitou) et des pécaris à collier (Tayasu pecari).
A droite les deux parcs accueillent des Guib d’eau (Tragelaphus spekei) et des capybara (Hydrochaeris hydrochaeris).



Flamants du Chili.



Ane du poitou.


Guanaco.


Guib d’eau.


Vaste enclos des cabiais et sa maison originale.


Cabiai.

C’est après cet enclos que lorsque qu’il tourne à droite et traverse un pont sur pilotis que le visiteur pénétre dans la zone « Amérique du Sud ». Un petit enclos présente des chiens des buissons (Speothos venaticus) tandis qu’un notre présente des maras (Dolichotus patagonum). Puis l’hôte est prié de ce taire car il arrive dans la zone où vivent des tamarins lion à tête dorée (Leonpithecus chrysomelas) en totale liberté, un petit est né cet été.


Tamarin lion à tête dorée.

En revenant sur ses pas il découvre « place » entourés de quelque volière, dans celle-ci sont présenté des vautour fauve (Gyps fulvus), des Ibis rouge (Eudocimus ruber) , des gransd hoccos (Crax rubra) et des chouettes lapones (Strix nebulosa).


Vautour fauve.


Ibis rouge.

Il peut ensuite se diriger vers l’élevage Les Anatidés et la nursery des oiseaux du parc, de nombreuses espèces sont visibles et tous les enclos sont traversés par un cour d’eau.


Cygne chanteur (Cygnus cygnus).


Jeune autruche dans la nursery.

[alexpe8]

Il est ensuite obligé de revenir sur ses pas pour entré dans la zone « Océanie », un chemin entourée d’eau permet d’arriver au premier enclos de cette zone, celui des Koalas du Queensland (Phascolarctos cinereus adustus), les 6 koalas vivent dans une serre chauffée où le visiteur n’entre pas, ce dernier les observe par une vitre sous un chapiteau. Des naissances sont régulièrement obtenues, la dernière datant de janvier 2007. Un des koalas du zooparc de Beauval, en l’occurrence la seule femelle Bungle-Bungles vient de Planckendael qui est très réputé pour la reproduction de cette espèce rare en captivité de marsupiaux.


Koalas.


Jeune koala


Et l’enclos.

En allant tout droit, le visiteurs à la possibilité d’entrer dans un vivarium réservé au espèce d’Océanie, des serpents et des lézards endémiques de ce continent y sont présentés. En contournant le grand plan d’eau (où a été représenté un bateau de l’époque coloniale avec des cages, des caisses …) in arrive devant le double enclos des casoars à casques (Casuarius casuarius).


Casoar à casque.

Puis vient le grand enclos des kangourous roux (Macropus rupus) :


Kangourou roux.

Deux enclos accolés à une maison vitrée sont situés à cet endroit, des wombats (Vombatus ursinus), Milton et Bella sont arrivés au parc en Mars 2006, le parc espère obtenir des naissances de cette espèce rarissime en captivité hors Australie, et échidnés à bec court (Tachyglossus aculeatus) vivent respectivement dans ces enclos.


Echidné.
En sortant de cette zone, le visiteur se retrouve devant une immense plaine sableuse, quelques tipis ont aussi étaient installés. Des bisons d’Amérique (Bison bison), cette espèce est la seule représentant l’Amérique du nord au parc.


Bison.

[Scuderia]

Sympa ce petit résumé !

Merci alexpe8 !

[alexpe8]

C’est après avoir observé les bisons que le visiteur entre dans la dernière zone du parc, « L’Asie fascinante », sur notre droite, un enclos surmonté par un filet héberge une panthère des neiges (Uncia uncia) :


Ensuite vient une espèce intruse de cette zone, des guépards (Acinonyx jubatus), ces derniers sont présentés dans un vaste enclos herbeux avec des herbes hautes pour pouvoir se cacher :



Des loutres d’Europe (Lutra lutra) sont présentées dans un petit enclos agrémenté d’un bassin ,puis viennent les enclos pour grues sur la droite, des Grues du Japon (Grus japonsis) et des Grues à cou blanc (Grus vipio) y sont présentés :


Grue à cou blanc.

Après avoir marché un petit peu le visiteur arrive devant un grand enclos sableux occupé par un groupe reproducteur de sanglier d’Eurasie (Sus crofa) et de leurs petits.


Mâle.


Femelle.

Puis il arrive devant une vaste « île » entourée d’un large court d’eau, un grand rocher et quelques arbres ont étaient installés. Des lions d’Asie (Panthera leo persica) y vivent et trois jeunes sont nés en décembre 2007. Les trois petits, deux mâles et une femelle, se portent à merveille.



L’enclos.



Lion d’asie.

Après avoir observé cette espèce rarissime de fauve, le visiteur s’approche de la serre asiatique, celle-ci ouverte au printemps est toute en verre, Un temple a été construit par des asiatique venu en Belgique pou l’occasion, de nombreux végétaux ont aussi été importés du continent au soleil levant. Différentes espèces d’oiseaux sont présentées en liberté, des gibbons à favoris blancs (Hylobates leucagenus) vivent sur une immense île et ont accès à l’intérieur de la serre.


Vue de la serre.


Vue de l’île des gibbons devant la serre asiatique.


Entrée de la serre.


Temple et sculpture asiatique.


Vue intérieure de la serre.


Argus géant.


Entrée de la « grotte » qui fait office de nocturama.

Dans cette grotte on peut voir un écureuil blanc (espèce ?), des écureuils de Prévost (Callosciurus prevostii) et des loris grêle (Loris tardigradus).


Ecureuil blanc.

En continuant sur un chemin en gravie, le visiteur émerveillé par la culture asiatique arrive à un point de vue où l’il aperçoit l’île intérieur des gibbon à favoris blancs (Hylobates leucagenus), des gibbons lar (Hylobates lar) .




Gibbon à favoris blancs.

[alexpe8]

Lorsque il retrouve enfin l’air libre, de grande structure en métal se dresse devant lui, c’est un parcours dans les « arbres » pour les visiteurs qui le souhaite, en haut on peut voir presque la totalité du parc.
En contournant l’accès à cette distraction, le visiteur se trouve devant un enclos sableux où sont présentée des bisons d’Europe (Bison bonasus) . Ce bison est beaucoup plus menacés que son cousin le bison américain, il reste des bisons d’Europe à l’état sauvage que dans une petite réserve forestière. Un programme d’élevage a été mis en place il y a quelques années, le parc de Planckendael y participe activement et obtient des naissances très régulièrement. Les bisons, comme les chevaux de Przewalski et les chameaux (que je décrierais par la suite) ont accès à une grand étable autour de laquelle les enclos sont aménagés.



En contournant l’enclos par la droite, le visiteur arrive devant une fosse herbeuse surmontée d’un arbre où les animaux ont la possibilité de grimper. Un couple de pandas roux (Ailurus fulgens fulgens), aussi appelé petit panda de Chine, est hébergé. Ce petit ursidé très apprécié du public est de plus en plus présenté en parc zoologique mais il est encore très menacé à l’état naturel.




Panda roux.

Puis en continuant vers la sortie, le visiteur arrive de l’autre côté de l’étable, un groupe reproducteur de trois chameaux de Bactriane (Camelus bactrianus) y vit.



Juste à côté, des chevaux sauvages de Przewalski (Equus przewalskii)
vivent dans un enclos sableux, ces équidés considérés comme éteint dans la nature bénéficie d’un programme de reproduction en captivité, certains individus ont même pu être relâché dans les steppes mongoliennes.



Au bout de cette allé, le visiteur se retrouve au début de la route des continents mais son périple n’est pas fini, il se dirige désormais vers une espèce phare du parc : les bonobos.
Avant d’y arriver, le visiteur passe devant un enclos bétonné occupé par une dizaine de bouquetins des Alpes (Capra ibex) :


Jeune femelle bouquetin des Alpes.

Tout en longeant la plaine des Bisons, le visiteur trouve sur sa gauche un enclos occupé par des Watusis (Bos tauros watusi), cette espèce est très répandue en parc zoologique, les mâles impressionnent beaucoup les visiteurs avec leurs grosses et longues cornes, elle est aussi facile à reproduire, un jeune était visible lors ma visite en juillet 2007.


Femelle Watusi.


Jeune watusi.

[Scuderia]

Et c'est pas fini !!

[alexpe8]

Le visiteur arrive ensuite sur une grande place où a été installé une air de jeux en forme d’éléphant puis après avoir contourné le cours d’eau qui entoure l’île des bonobos (Pan paniscus), et avoir marché quelque centaine de mètres, le visiteur peut monter dans un observatoire, il permet d’avoir une vue large de l’île :



De nombreux décors ont était mis en place : pirogue, jeep immergée …


Jeep a moitié immergée.


Un village africain a même était construit, dans les huttes on peut voir différentes choses, insectes, films …


Hutte Africaine.

En traversant le village ne direction de la maison des bonobos, le visiteur se trouve nez à nez avec des mangoustes rayées (Mungos mungo). Elle sont présentées dans un petit enclos sableux avec des vitres masi on accés à une « grotte » visible en bas de la maison des bonobos.


L’enclos.


Mangouste pris dans la « grotte ».

Ensuite, le visiteur accède enfin à la maison des bonobos (Pan paniscus), ceci dispose d’un immense bâtiment de plus de 6 mètres de hauteur, il est agrémenté de beaucoup d’agrées et de différentes plateformes pour que les primates puissent se reposer. On peut même observé régulièrement les jeunes pendus au grillage du plafond. ^^



En sortant de ce bâtiment, le visiteur repasse près des mangoustes et peut aller au point d’observation, d’ici, il peut voir toute l’île. Celle-ci est très vaste et est agrémentée de nombreux, plusieurs zones de jeux ont été installées certaines comprenant des toboggans, cordages … De nombreux rochers ont aussi était dispersés dans toute l’île.



Il peut biens sur voir l’hôte de ces lieux, les neuf bonobos du parc se reproduisent régulièrement et c’est tant mieux car cette espèce, pourtant très proche de nous, est énormément touchée par la destruction de son habitat. Une poignée de parc présente cette espèce plus paisible que le chimpanzé. Planckendael a eut un grand baby-boom en 2006, en effet trois petits sont nés au parc cette même année.



Bonobo.

]

Bonobo et son petit.

Je finirais cette visite par les animaux cachés du public que j’ai eut la chance de voir en demandant. Il s’agit en réalité d’une seule espèce, en effet les messagers sagittaires (Sagittarius serpentiarus) était à l’écart dans un enclos près du château, ils étaient ici car le parc espérait avoir des naissances :


Cette photo est bof mais c’est la seule que j’ai.

En conclusion, le parc de Planckendael est bien sympa, l’ambiance est bonne et le cadre forestier est idéal à la visite par tous les temps. Je féliciterais le parc pour les espèce rare qu'il présente : Bonobo, wombat, koala, rhinocéros indien ... Une journée est nécessaire à la visite, les deux reproches que j’aurais à faire au parc est le manque de cohabitation et le manque d’animation.

J’espère que cela vous aura plu.

[alexpe8]

Jeune koala


Guépard

Si jonas pouvait les rajouter !

[Antoine]

Merci alexpe8 pour ce compte-rendu complet

Personellement, si la collection est assez impressionnante et si les enclos sont assez grand je trouve que l'ensemble du parc n'est pas très esthétique. Sur tes photos, j'ai l'impression que beaucoup de bâtiments sont vieux ou en mauvais état et que la plupart des enclos sont vides de tout enrichissement végétal/naturel ou artificiel (l'enclos des rhinos indiens c'est beurk). De même, la maison des bonobos avec ses grands murs blancs et lisses je ne trouve pas ça génial. Bref, pour moi y a pas mal de chose à changer

Aurais-tu d'autres photos de l'enclos extérieur des bonobos et de la serre asiatique s'il te plaît

[greg]

Super compte rendu d'un parc magnifique avec des especes vraiment peu courantes.

Par contre petit rectificatif, le jeune oiseaux qui est presenté comme un autruchons n'en ai pas un, sa serait pas un jeune casoar ? je sais pas mais pas un autruchon quelq'un aurait une idée ?

[tony]

Certes l'ambiance semble particulière, ça manque d'harmonie je trouve. Cependant la collection est interessante et les enclos ont l'air tous adaptés.

Juste pour être tatillon, on parle des "steppes mongoles" et non " mongoliennes"

[didier]

Bon travail , tu m'as donné envie d'aller visiter ce parc , je vais en toucher un mot au PERE NOEL .

[greg]

Et pour le petit animal blanc mystere, je vois vraiment pas ce que sa pourrait etre, je pense pas a un ecureuil plutot un insectivore et la couleur ne doit pas etre sa couleur normal.

Je vais essayé de cherché

@+greg

[sumatrensis]

J'ais peut être une piste, après consultation de mon encyclopedie, je trouve que le petit animal blanc mystère ressemble à un Tupaïas (ordre des Scandentia) mais je ne trouve quasiment pas d'infos sur ces animaux sur le net.