la gestion animale zoo de Bales (Suisse) sauvage et indigéne

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la gestion animale zoo de Bales (Suisse) sauvage et indigéne

Messagepar chenapan » Lundi 01 Janvier 2007 3:07

Source : http://www2.unil.ch/spul/allez_savoir/a ... _zoo1.html
Octobre 2006

Comment oublier ses préjugés sur les parcs animaliers

Nous véhiculons beaucoup de clichés sur les zoos. Heureusement, nombre d'entre eux ne sont plus du tout d'actualité.



1) le visiteur pense souvent que si les animaux sauvages avaient le choix, ils quitteraient les zoos.

Difficile de répondre à la place des animaux qui sont nés en captivité et qui vont passer leur existence dans un parc animalier sans avoir connu les plaisirs et les dangers de la vie sauvage. Ce qui est le cas de 98 % de la faune du zoo de Bâle.

Mais on peut facilement démontrer que de nombreux animaux sauvages, indigènes ceux-là, entrent dans les zoos, y séjournent de leur plein gré et partagent volontiers les enclos avec la faune exotique.

«Un zoo comme celui de Bâle laisse une place importante à la nature, au cœur de la ville. Il joue donc un rôle important dans la mise en réseaux des petits mammifères et des oiseaux indigènes», assure la biologiste de l’UNIL Nathalie Rochat.

Des hérons, de nombreuses espèces de canards sauvages, mais encore des renards et des écureuils parcourent le parc, sans oublier les tritons qui s’épanouissent – entre autres – dans l’étang des loups. Il faut ajouter à cette liste de nombreux insectes, des papillons et même des martins-pêcheurs «qui ne nichent pas ici, mais qui viennent chercher des petits poissons dans nos étangs», note le directeur du zoo de Bâle Olivier Pagan.

On croise aussi dans le zoo de nombreuses cigognes qui profitent des perchoirs installés à leur intention. «Certaines sont sédentaires, mais il y a aussi des cigognes sauvages qui reviennent ici chaque année, dont le célèbre Max», précise Nathalie Rochat. « Depuis quinze ans environ, des cigognes font leurs petits à Bâle, puis elles les emmènent avec eux dans leur voyage vers l’Afrique, via Gibraltar, avant de revenir ici», ajoute Olivier Pagan.

La cohabitation entre ces animaux indigènes et les pensionnaires exotiques du zoo pose parfois des problèmes délicats aux gestionnaires du parc. « Les hérons, par exemple, sont protégés, donc le zoo ne peut pas les réguler, contrairement aux renards que l’on peut gérer en les capturant et en les déplaçant par exemple », explique Nathalie Rochat.

Sous leurs dehors tranquilles, les grands échassiers sont en effet des prédateurs très efficaces, capables de causer d’importants dégâts chez les canetons, mais encore chez des animaux d’une taille plus conséquente. « Récemment, l’un d’entre eux a réussi à manger le petit des loutres. Quelques jours plus tard, les loutres se sont «vengées» en tuant le héron», raconte Olivier Pagan. L’attitude adoptée par les animaux qui réussissent à s’échapper de leur enclos fournit encore un élément intéressant.

« Nous l’avons vérifié à plusieurs reprises : quand un guépard ou un macaque sort de son enclos, la première chose qu’il essaie de faire, c’est de revenir dans son territoire qui se trouve dans sa cage », rapporte Olivier Pagan. Ce que nous, visiteurs, voyons comme une cage ou un enclos est bien considéré par l’animal comme son territoire. Il le marque par des crottes et / ou de l’urine, et peut être amené à le défendre. Ou à y chercher refuge quand il se sent désécurisé.



2) le visiteur pense souvent que les animaux qui entrent dans un zoo n’en sortiront plus jamais.

La règle connaît désormais des exceptions. Des tamarins lions, qui sont nés au zoo de Bâle et qui y ont grandi, ont été relâchés dans des forêts du Brésil, au milieu des années 1980. Ces petits singes «bâlois» ont en effet participé à une expérience de réintroduction qui « a connu un beau succès », assure Olivier Pagan.

Si elle reste exceptionnelle, cette expérience avec les singes tamarins pourrait être étendue à d’autres animaux. Le zoo de Bâle élève ainsi des ânes de Somalie, l’une des espèces les plus menacées de la planète, puisqu’il n’en reste que 150 à 200 individus dans un pays déchiré par les conflits.
Dans ce cas, Bâle tient un registre recensant tous les ânes de Somalie actuellement détenus dans tous les zoos d’Europe.

Etudes génétiques à l’appui, les biologistes s’assurent que ces animaux en captivité sont suffisamment mélangés pour que l’espèce conserve un maximum de diversité génétique. Histoire de maximiser les chances de réintroduction de ces animaux dans la nature, si cela devient nécessaire et quand la situation géopolitique de la région permettra une telle tentative.

Les lions du zoo de Bâle offrent un exemple similaire. Ils font partie des 2% d’animaux du zoo qui ont été capturés afin d’être exposés. « Mais ces félins ont été capturés dans une région où ils sont chassés car il y a un problème de morcellement du paysage ajouté à un problème de concurrence territoriale lié à la sédentarisation des nomades, relativise Nathalie Rochat. Et surtout, ils font partie des très rares lions HIV négatifs, qui n’ont pas encore été en contact avec le sida des chats. Leur détention, à l’écart de la contamination qui menace leur groupe vivant à l’état sauvage, permet de conserver un potentiel génétique qui peut se révéler très utile à l’avenir. Aujourd’hui, les zoos jouent là un rôle essentiel ».



3) le visiteur pense souvent qu’il est cruel de laisser les animaux avoir des petits qui vivront toujours en cage.

L’argument fait bondir les experts. « Une naissance, c’est toujours une excellente nouvelle », assure Olivier Pagan. D’abord parce que les zoos élèvent de nombreux animaux en voie de disparition. Mais encore parce que ces heureux événements montrent que les animaux vivent bien leur captivité. Et enfin parce que ces petits vont occuper leurs parents. « Une femelle gorille porte son petit contre elle pendant cinq ans. Ce sont donc des années de qualité qui lui sont offertes » ,détaille le directeur du zoo de Bâle.

« J’ai régulièrement des discussions à ce sujet avec des écologistes ou avec des propriétaires de petits zoos qui réfutent complètement ces thèses, ajoute Nathalie Rochat. Personnellement, je m’identifie complètement aux arguments qui portent sur la qualité de vie de l’animal qui vit dans un cadre donné, celui d’un zoo, plutôt qu’à l’anthropomorphisme de certains qui pensent qu’il suffit de stériliser les animaux pour ne pas faire de malheureux. Souvent, les animaux qui sont privés de descendance deviennent plus facilement obèses et se languissent dans leur cage à ne plus avoir de comportement «saisonnal», car leurs hormones ne sont plus sécrétées ».

Dans certains cas, il faudrait aussi tenir compte des mœurs de l’espèce, quand on se demande s’il faut les stériliser ou non. Les grands singes, par exemple, vivent en colonies nombreuses qui sont des matriarcats, et où le rang social se crée avec les naissances. « Si on stérilise des jeunes femelles, on les empêche d’accéder à des rangs hiérarchiques importants, explique la biologiste de l’UNIL. Dans ce genre de cas, il est important de les laisser avoir des petits jusqu’à un certain âge, pour qu’elles puissent s’intégrer dans le groupe, quitte à leur poser un implant stérilisant quand elles auront acquis un statut social. C’est une autre réflexion et une autre démarche à suivre qui respecte l’éthologie des animaux en cage ».



4) le visiteur pense souvent qu’il est cruel de laisser les animaux avoir des petits, sachant qu’on risque de ne pas leur trouver une place quand ils auront grandi.

La question délicate de la gestion des « animaux surnuméraires » n’est pas un tabou à Bâle. « Elle ne l’a jamais été», affirme Olivier Pagan. Le directeur n’a ainsi aucun problème à expliquer qu’il arrive que des petits nés au zoo servent à nourrir les autres animaux du parc animalier.

« Si nos hippopotames ont un petit, et que nous n’arrivons pas à le placer dans un autre zoo, il entrera dans la chaîne alimentaire et sera donné en nourriture à nos grands carnivores, par exemple les lycaons ». Choquant? « Non. C’est ainsi que fonctionne la chaîne alimentaire. Pourquoi devrions-nous tuer des vaches supplémentaires, qui sont aussi des animaux méritant tout notre respect, afin de nourrir nos carnivores, alors que nous avons un animal surnuméraire susceptible de le faire ? »

La gestion des bébés hippopotames témoigne des nouvelles idées qui fleurissent depuis quelques années dans les zoos en pointe. « Comme c’est un animal qui se replace relativement difficilement, on doit se demander si ça vaut la peine de les laisser avoir des jeunes ou non, observe Nathalie Rochat. Là, typiquement, comme c’est un gros mammifère et que sa gestation est longue, on pense que c’est une qualité pour le bien-être des adultes. On préférera laisser les animaux se reproduire, même si les petits, une fois devenus grands, devront parfois être euthanasiés pour l’utilisation propre du zoo ».

Nourrir les autres animaux du parc animalier, c’est notamment le sort qui est réservé aux millions de criquets élevés à l’année à Bâle. Après avoir démontré leur énorme appétit dans une vitrine de l’attraction Gamgoas, où ils engloutissent d’énormes quantités de blé germé, ces insectes finissent dans le ventre des nombreux insectivores installés dans les alentours.

Le jour de notre passage, ils étaient notamment jetés dans l’aquarium des bébés crocodiles qui les dévoraient rapidement, sous les yeux des petits visiteurs qui se bousculaient pour assister à la chasse des reptiles. Vérifiant au passage l’une des lois immuables de la nature : manger et être mangé.

« Ils découvrent en cela que le zoo est en fait le reflet de ce qui se passe autour de chez nous tous les jours, quand les chats ou les renards mangent des lézards, des oiseaux et des souris », prolonge Nathalie Rochat.



5) le visiteur croit souvent qu’il est cruel de cacher la nourriture que l’on donne aux animaux.

Au contraire, dissimuler les repas distribués aux animaux dans leurs enclos est un moyen très efficace de les occuper. « Et en plus, c’est ainsi que cela se passe dans la nature ! répond Nathalie Rochat. Les animaux passent la majeure partie de leur temps à chercher à se nourrir ou à manger.

On a notamment découvert dans les années 1990 avec les ours, qui sont des animaux extrêmement difficiles à maintenir en détention, que le seul moyen d’éliminer la stéréotypie qu’ils contractent souvent en captivité, ce n’était pas d’agrandir la surface des enclos, mais de leur rendre la vie difficile ou d’augmenter la diversité de leur enclos. Parce que, dans la nature, ils doivent sans arrêt composer avec de nouveaux obstacles ».

La guide s’amuse souvent, quand elle compte des enfants parmi ses visiteurs, à leur faire chercher où sont cachées les pommes destinées à l’animal.

Ce stratagème est encore largement appliqué chez les singes, notamment chez les gorilles où l’on voit actuellement des « boîtes » à carottes aussi transparentes que bien remplies. Ce qui pousse le singe à s’équiper d’une baguette afin d’extraire patiemment son goûter par de petits orifices. Un exercice que les grands singes pratiquent avec beaucoup d’application. Et visiblement beaucoup d’intérêt pour la récompense qui finit dans leur bouche.

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Messagepar chenapan » Lundi 01 Janvier 2007 3:39

Petit complément d’informations (source : même site internet)

En quelques décennies, les parcs animaliers ont beaucoup évolué. Leur gestion est devenue scientifique. Au point de convaincre des animaux sauvages d’y faire étape et d’inciter des écologistes militants d’y travailler. Retour sur cette révolution discrète avec Nathalie Rochat, une biologiste qui a été formée à l’UNIL (université de Lausanne)

Vue de Suisse romande, Nathalie Rochat est certainement l’une des attractions les plus exotiques du zoo de Bâle. Ancienne coordinatrice des campagnes nationales de l’association Pro Natura, cette biologiste formée à l’UNIL s’est fait connaître en défendant la cause des loups qui débarquaient en Suisse.

Ex-collaboratrice du KORA, qui surveille les grands carnivores dans ce pays, la jeune femme est également un défenseur enthousiaste de la présence du lynx dans nos forêts. Et la voilà qui travaille désormais comme... guide dans le célèbre parc animalier !


Une écologiste guide dans un zoo !
Une écologiste militante dans un zoo, ça ressemble à une tigresse en cage. La militante aurait-elle tourné sa veste? « Pas du tout », sourit-elle. D’abord, Nathalie Rochat n’oublie pas qu’un zoo comme celui de Bâle, avec ses 1,46 million d’entrées chaque année (dont de nombreux Romands), constitue un formidable moyen de sensibiliser les gens aux questions écologistes. « Les visiteurs viennent voir des animaux exotiques. Mais je profite toujours des visites que je conduis pour faire des parallèles entre des écosystèmes suisses et ceux d’Afrique qu’on leur montre ici ».

Notamment dans la maison à thème Etosha du zoo de Bâle qui traite de la loi de la nature « Manger et être mangé », où les visiteurs découvrent une chaîne alimentaire basique. « Je m’amuse toujours à rappeler à mon groupe qu’on aurait pu leur dire exactement la même chose en présentant une chaîne alimentaire qui irait des moineaux jusqu’aux lynx, plutôt qu’en montrant des animaux africains ».

Plus largement, Nathalie Rochat trouve encore « que les gestionnaires des grands zoos, comme celui de Bâle, ont énormément évolué dans leur réflexion ces dernières décennies. Le bien-être des animaux y est bien mieux pris en compte que par le passé ».
Cette évolution des parcs animaliers constitue d’ailleurs la colonne vertébrale des visites qu’elle conduit. Nous suivons donc la guide qui nous entraîne vers les enclos des loutres et des ours.


Comment sont nés les zoos ?
« Il faut se souvenir que les zoos actuels sont les très lointains descendants des ménageries où l’on montrait des animaux, il y a très longtemps, à des gens qui n’avaient ni télévision, ni radio, ni livres, ni images, raconte Nathalie Rochat.

On y amenait une faune exotique, par exemple un rhinocéros, on lui donnait du pain sec pendant deux ou trois mois et il finissait par mourir, parce qu’il était mal nourri et que l’on n’était pas capable de s’en occuper. Comme c’étaient des gens richissimes qui organisaient ces spectacles, ce n’était pas grave. Ils avaient épaté la galerie et montré qu’ils pouvaient s’offrir un animal rare ».

Ces exhibitions cruelles ont progressivement pris de l’ampleur. Et la détention des animaux sauvages s’est professionnalisée. « On a commencé à collectionner ces animaux et on a imaginé ces ménageries, souvent en étoile, avec un petit pavillon et deux-trois petits parcs autour », ajoute la biologiste de l’UNIL.


« A Bâle, j’aime bien montrer cette évolution des zoos au travers des enclos, notamment ceux des loutres et des ours, qui furent l’une des premières révolutions des zoos, un enclos mettant l’animal en scène dans un décor qui ressemble à la nature où il évolue à l’état sauvage. Après la ménagerie, les zoos ont en effet développé les enclos maîtrisés. On y trouvait souvent des catelles et de gros barreaux.
Les catelles parce qu’elles étaient faciles à nettoyer, et les gros barreaux, parce qu’ils permettaient d’obtenir un effet, du sensationnalisme. Ils devaient montrer aux visiteurs que l’animal est dangereux ».


L’abolition des barrières.
Le hic, c’est que de tels décors ne conviennent pas à toutes les espèces présentées dans les zoos, notamment les ongulés. « Pendant des années, on n’a pas compris pourquoi ils mourraient les uns après les autres, alors que la nourriture était bonne. Jusqu’à ce que l’on découvre qu’ils souffraient de vers intestinaux, qui étaient éliminés avec le crottin, qui contaminaient l’enclos et qui infectaient les ongulés par leurs sabots. En bétonnant le sol de leur enclos, devenus alors lavables, beaucoup de zoos ont pu éviter ce problème ».

Les zoos ont encore évolué grâce à des changements de mentalité intervenus chez leurs visiteurs. « L’homme a commencé à se plaindre des barreaux et de la détention des animaux, et l’on a passé directement à l’étape que j’appelle la mise en scène. Avec des éléments complètement dominés par l’architecte, notamment du béton, on a cherché à reproduire le biotope de l’animal présenté. On a installé des mini falaises, des arbres pour reproduire une forme de milieu naturel très rudimentaire tout en maintenant un milieu contrôlable au niveau de l’hygiène ».

Une deuxième révolution se produit quasi simultanément, avec « l’abolition de la barrière qui séparait le visiteur de l’animal. Dans les zoos modernes, les enclos sont conçus de manière à ce que le spectateur ait un maximum de possibilités d’observation dès qu’il arrive près de l’enclos et qu’il oublie presque que l’animal est en captivité. Il n’y a donc plus de barrière entre le visiteur et l’animal», poursuit Nathalie Rochat.


Les maisons à thème
Le stade d’après, dans l’évolution des zoos, c’est le remplacement des enclos par une maison à thème : là, ce n’est plus seulement un animal qui est présenté aux visiteurs, mais un thème.

Plusieurs espèces animales et végétales se côtoient donc dans ces nouveaux enclos. Actuellement à Bâle, ces nouvelles déclinaisons du parc animalier sont au nombre de trois.
Etosha présente la chaîne alimentaire avec des guépards et des criquets en vedette.
A Gamgoas, on découvre les effets de l’intervention humaine dans un écosystème, notamment sur les crocodiles et les lions.
Et la nouvelle attraction, Australis, thématise la reproduction en montrant les cas souvent très particuliers, entre autres ceux des marsupiaux.

Cette gestion moderne des zoos, qui privilégie la qualité à la quantité, a encore des effets directs sur le nombre d’animaux présentés. «Nous avons dû écarter certaines espèces, explique Olivier Pagan, le directeur du zoo de Bâle.

Nous avons notamment renoncé aux tigres et aux ours polaires, qui étaient des attractions très populaires. Mais notre mission n’est pas de présenter une collection d’animaux. Cela, c’est le rôle d’un musée d’histoire naturelle.

Nous, nous devons nous concentrer sur le comportement des animaux, sur la biologie. Nous devons proposer au visiteur de prendre le temps de s’arrêter et de chercher ce qui se passe, notamment au travers de grandes baies vitrées qui lui donnent l’impression d’être dans l’intimité des animaux.»


Des criquets à la place des tigres
Ces nouvelles orientations donnent effectivement de bien meilleures garanties d’un point de vue écologique. Reste à savoir si les visiteurs suivent le mouvement.

«Quand nous avons ouvert Etosha, où nous présentions des sauterelles à la place des tigres, nous avons effectivement eu un doute », reconnaît le directeur, mais il ne s’est pas concrétisé. « Nos sondages ont montré que les criquets étaient l’attraction la plus populaire d’Etosha. Cela montre qu’un zoo ne doit pas forcément permettre à ses visiteurs d’aller le plus près possible de ce qu’il y a de plus rare ou de plus dangereux. Il peut aussi attirer les foules en montrant de la diversité biologique.»

Une conclusion qui ne fait que des heureux. «Tout le monde y trouve son compte, observe Nathalie Rochat : le visiteur qui a plus de choses à observer, les animaux entre eux, parce qu’ils bénéficient désormais d’interactions avec différentes espèces, comme ils les vivent dans leur milieu naturel, le zoo, les écologistes...

Mais il a fallu un bon siècle de connaissances biologiques, d’expériences dans les parcs, de sensibilité humaine et d’éthologie pour aboutir à ce résultat intelligent.»

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