
Dierenpark Planckendael (Belgique), visité le 18 août 2006.
Chien des buissons (Speothos venaticus)
Ce prédateur diurne au corps ramassé casse en famille (parents et jeunes, jusqu’à 10 individus), ce qui lui permet de tuer des proies assez volumineuses comme le nandou ou le capybara.
Il nage efficacement à la poursuit de sa proie.
La nuit, le groupe dort dans un terrier abandonné, un tronc creux ou sous des rochers
En moyenne, 4 petits naissent après une gestation de 67 jours. Le mâle nourrit la femelle qui allaite dans le terrier.
En captivité, cette espèce est assez peu représentée dans les zoos européens, et, dans l’hexagone, le zoo de Mulhouse et la ménagerie du jardin des plantes sont les seuls parcs à en posséder. Une quinzaine d’autres parcs, parmi les quels les zoos de Colchester, de Stuttgart, de Berlin…En présentent…
Au Dierenpark Planckendael, le couple de chiens des buissons, autrefois présenté dans un long et étroit enclos, évolue aujourd’hui dans la zone sud-américaine du parc, principale nouveauté 2005 de Planckendael, où évoluent également dans de grand enclos herbeux, tamarins lions à tête dorée, des cabiais et des maras.
Les chiens de forêt, sont eux présentés dans un bel enclos herbeux situé sous le couvert des arbres. Il est aménagé de grands troncs, d’un large bassin et d’un petit abri en tôle.

Chien des buissons.

Enclos des chiens des buissons.
Grand podarge australien (Podargus strigoides)
Le grand podarge capture de petits animaux et de gros insectes à terre. Ses grands yeux lui permettent de bien voir dans l’obscurité. Il vole la nuit sur sont territoire cherchant un perchoir approprié pour la chasse, pour repérer ses proies. S’il le faut, il peu tuer et avaler de plus grand animaux.
Cet oiseau vit en couple ou en groupes familiaux, dont les membres s’appellent pour garder le contact dans le vaste territoire où ils vivent et se reproduisent.
Leur nid est une simple plate forme de branchettes, placée à ma fourche d’un arbre.
En captivité, les grand podarges se rencontrent assez fréquemment en Europe, comme par exemple au Diergaarde Blijdorp de Rotterdam, ou encore au zoo d’Anvers…
Mais en France, l’espèce est beaucoup moins présentée…Et il est quasi-impossible d’en admirer dans l’hexagone…
Le dierenpark Planckendael les présente dans la grande section australasienne, où se côtoient, entre autres, wombats, échidnés à bec court, koalas, kookaburras, ou encore scinques à langue bleue…
Les grands podarges, cohabitent dans une grande et belle volière, présentant donc, les principaux oiseaux de la faune qu’abrite ce continent…
Ainsi, il n’est pas rare d’apercevoir dans la grande végétation qui hante la volière : vanneaux soldats (Vanellus miles), ibis australiens (Threskiornis spinicollis), ibis falcinelles (Plegadus falcinellus), hérons à face blanche (Ardea novaehollandiae), colombines longups (Geophaps lophotes), oies semis palmées, oedicnème d’Australie (Burhinus grallarius) et enfin, nos fameux grand podarges (Podargus strigoides).

Grand podarge

Volière australienne.
Echidné à bec court (Tachyglossus aculeatus)
La fourrure de l’échidné à bec court (aussi appelé échidné australien) comporte des épines plus longues que les poils dont elle se compose. Actif de jour et de nui, cet animal est solitaire et s’engourdit parfois quand il fait très froid (si la température descend jusqu’à 4 degrés) ou très chaud (si la température atteint 31 à 39 degrés). Il se nourrit de fourmis, de termites et de vers dont il détecte la présence à l’odeur peut-être à laide de ses capteurs de signaux électriques situés sur son bec. Vu de l’extérieur, il semble être dépourvu de cou.
En captivité, cette espèce est extrêmement rare et seuls les zoos de Rotterdam (que je n’ai pas pu observer, mais qui les présente dans une belle installation intérieure décorée, en cohabitation avec un couple d’aras hyacinthes), de Frankfurt, de Paignton et de Planckendael en possèdent. Mais en Océanie (comme en Amérique du Nord), l’espèce devient alors très commune : et Perth, Sydney, Melbourne…en présentent. Mais malheureusement, la reproduction de cette espèce classée LR (préoccupation mineure) par l’UICN, n’est que très peu enregistrée en captivité, malgré la centaine d’individus présents…
A Planckendael, le couple d’échidnés à bec court est présenté dans une installation de taille réduite, et assez broussailleuse…Les visiteurs, séparés par un simple petit muret, ne peuvent qu’à de très rares moments les observer en activité…
Leur bâtiment, en bois, est accolé à celui d’une autre espèce rare que nous allons découvrir : les wombats.

Echidnés à bec court

Enclos des échidnés à bec court
Wombat commun (Vombatus ursinus)
Semblable à un ours par la forme du corps, la queue et le museau, le wombat est un prodigieux terrassier : le réseau de galeries qu’il creuse mesure jusqu’à 200 mètres de long. Il sort la nuit pour se nourrir d’herbes et de racines mais prend parfois l’hiver des bains de soleil pendant la journée.
Bien que surtout solitaire et enclin à chasser les intrus, le mâle adulte visite à l’occasion ses congénères dans leur terrier.
Après avoir quitté la poche maternelle, les petits séjournent un temps dans une chambre garnie d’herbes sèches et de feuilles.
En captivité, les wombats sont extrêmement rares, et en Europe, seulement 3 parcs zoologiques en présentent : il s’agit des zoos d’Hannovre (en cohabitation avec des wallabys bicolores et des kangourous géants), de Duisburg (en cohabitation avec des émeus et des wallabys de Bennett) ainsi que le Dierenpark Planckendael.
Ce dernier, en présente un couple (Wilton, né 1995 et Bella née en 1998)en depuis l’année dernière, dans un enclos herbeux de petite taille (autrefois lieu de vie de lapins de Garenne).

Wombat commun

Enclos des wombats communs
Bonobo (Pan paniscus)
Le chimpanzé nain est à peine plus petit que sue le chimpanzé, mais il est plus svelte. Il se nourrit surtout au sol de fruits et des graines auxquels s’ajoutent feuilles, fleurs, champignons, œufs et petits animaux. Il forme des bandes de jusqu’à 80 individus mais cherche en général sa nourriture et pratique la toilette mutuelle en groupes plus petits. Des relations sexuelles, sans doute destinées à apaiser les tensions, unissent épisodiquement mâles, femelles et jeunes. Les femelles sont dominantes et quittent leur famille à la maturité, les mâles ayant tendance à y rester.
En captivité, cette espèce est très rare, et actuellement aucun parc zoologique français n’en possède…En Europe, seule une dizaine de parcs présente des bonobos, parmi les quels les zoos de Cologne, Frankfurt, Leipzig ou encore Wuppertal…
A Planckendael, le groupe, composé de 11 individus, est présenté dans une magnifique installation : il s’agit d’une île broussailleuse, aménagée de nombreux toboggans, cordages et autres structures en bois….
Leur maison, est visible à partir d’un tunnel rocheux, débouchant derrière une grande cascade et nous offrant une magnifique panorama sur ce magnifique enclos et des ses habitants, l’un des plus rare du parc.
Cette année, Planckendael a enregistré 3 naissances, certainement un record depuis la présentation de ces animaux !

Bonobo

Installation des bonobos
Mangouste rayée (Mungos Mungo)
Commune, vive et opportuniste, cette mangue trapue est caractérisée par des bandes transversales claires et foncées. Le pelage est épais et moucheté. Les populations des régions humides sont plus foncées que celles des régions sèches. On la rencontre en groupe de 15 à 20 individus.
En captivité, les mangoustes rayées sont plutôt communes en Europe, mais en France, il en est tout autrement, et rares sont les parcs à en posséder.
A Planckendael, elles sont présentées dans un petit enclos rocheux du village de brousse grande zone où sont présentées diverses espèces africaines.

Mangouste rayée

Enclos des mangoustes rayées