Ciencias, http://www.cac.es), située au sud-est de la ville.

L’Hemisfèric à gauche, équivalent de notre Géode, et l’Umbracle à droite, gigantesque serre
ouverte. Au fond à gauche, le musée des Sciences. L’Oceanogràfic se situe tout au fond, on ne le
distingue pas à l’image.

L’Hemisfèric au premier plan, le Palais des Arts au second plan.
L’Oceanogràfic présente quelques 45 000 spécimens de 500 espèces différentes, dans 42 millions de
litres d’eau répartis sur 110 000m². L’eau provient de la mer Méditerrannée, qui borde la ville.

Le bâtiment d’entrée.

Les panneaux indicateurs que l’on retrouve tout au long de la visite, ils sont plutôt clairs et bien
faits.
Voici le plan du site, j’ai commencé la visite par le nord-ouest (Zones tempérée et tropciale, Zones
humides et Méditerrannée) puis j’ai continué au nord-est (Delphinarium, Antarctique, Arctique,
Océans) et enfin j’ai fait la zone sud (Mer Rouge, Îles). Je vais donc suivre cet ordre un peu étrange
pour mon compte-rendu, je m’en excuse à l’avance mais c’était plus simple pour moi de suivre ma
visite, bien qu’un peu farfelue.
En orange, vous avez les tracés des routes extérieures ou au rez-de-chaussée, et en violet les parcours
intérieurs, en sous-sol.

Templados y Tropicales - Zones tempérée et tropicale
J’ai commencé la visite par cette salle ovale située en sous-sol, et de laquelle on peut observer deux
aquariums gigantesques et peuplés de très nombreuses espèces. La grandeur des bacs donne le ton de
la visite.

L’aquarium de gauche (si mes souvenirs sont bons, sinon c’est l’inverse !) recrée un récif des
Caraïbes, celui de droite un récif du Pacifique indien.


Le récif des Caraïbes.


Faune des Caraïbes.


Faune du Pacifique indien.
Puis, toujours dans cette partie du parc consacrée aux Tropiques, on s’engage dans un tunnel submergé
de 70m de long (le plus grand d’Europe, nous dit le plan). Deux biotopes recréés successivement dans
ce tunnel, à savoir les côtes européennes et les fonds des Caraïbes.


Deux ambiances différentes dans un même tunnel.



Le premier nous vient des Caraïbes, et si j’ai bien suivi, le requin et le troisième poisson viennent
d’Europe. Ils cohabitent entre autres avec des murènes.
Au bout du tunnel, il y a une salle ronde présentant deux grands aquariums, l’un recréant l’écosystème
des côtes californiennes, l’autre l’écosystème de la péninsule d’Izu au Japon. On y voit notamment
cinq ou six spécimens de « crabes araignées géants » (Macrocheira kaempferi) (très impressionnant,
surtout quand il y en a trois qui se marchent les uns sur les autres, on se demande s’ils vont réussir à se
démêler), et de jolies étoiles de mer.




On tombe ensuite sur un aquarium plutôt trouble à côté de ce qu’on a vu jusqu’à présent. Un message
demande aux visiteurs d’excuser la mauvaise présentation des lieux. On y distingue quelques phoques
qui font leur apparition régulièrement le long de la baie vitrée. Cette salle marque la fin de la zone
« Templados y Tropicales », et pour y sortir il nous faut emprunter un escalier qui mène à l’étage du
dessus (je rappelle que l’on était en sous-sol). De là, on sort sur un grand palier qui encercle le
bâtiment d’accès aux Tropiques. On peut y observer les phoques en vision terrestre, ainsi que des raies
dans un bac peu profond.

Deux phoques qui jouent.
Le « lagon central » que constitue ce palier présente aussi quelques espèces d’oiseaux : flamants du
Chili (trois naissances depuis 2003), pélicans, canards et cygnes.
Humedales - Zones humides
On sort un peu du cadre « aquarium » avec une structure très impressionnante pour cette zone : une
volière sphérique gigantesque, de 26m de diamètre. On y voit évoluer des ibis rouge ainsi que des
spatules rose d’Amérique. Au sol, il y a de grands bacs hébergeant de grands poissons, mais à l’heure
où j’ai visité, on ne pouvait plus rentrer dans la volière.


Mediterràneo
Sept aquariums, où 7400 spécimens se côtoient, composent cette salle dédiée à la faune et à la flore de
la Méditerrannée, notamment à la faune locale, celle de la péninsule ibérique. Parmis les bacs, il y a un
aquarium-colonne donc visible sur 360° et un aquarium possédant une cloche intérieure dans laquelle
le public (4 ou 5 personnes à la fois) peut aller, à condition de marcher à quatre pattes dans le mini-
tunnel qui y mène.


Les deux aquariums en question.


Deux spécimens.
Delfinario
Direction le delphinarium à 22h15 pour le spectacle. Il peut accueillir 2210 personnes. C’est le plus
grand delphinarium d’Europe : il contient 26 millions de litres répartis en cinq bassins : un de
spectacle, trois de tailles moyennes derrière et un petit.

A gauche, le bassin de spectacle, à droite on distingue les trois bassins moyens. On ne voit pas le
cinquième petit.
Le spectacle intitulé « Noches de l’oceanogràfic » n’est pas une démonstration d’entraînement médical
mais une chorégraphie purement esthétique. Des affiches sont placardées dans toute la ville pour ce
show de nuit. Il a l’originalité de lier dauphins et natation synchronisée, puisque six nageuses
commencent le spectacle, d’abord seules puis vite rejointes par les dauphins. Il y a une douzaine de
spécimens dans le bassin principal (le parc en possède apparemment une vingtaine). Des soigneurs
prennent le relais des nageuses pour des exercices plus techniques. J’ai trouvé ça un peu cucul,
musique et jeux de lumières. D’ailleurs j’ai trouvé la musique très forte, je me demandais si ça ne
pouvait pas stresser les dauphins… ?




Quelques figures.
Antartico
Le petit bâtiment consacré à la faune antarctique ne présente qu’une espèce : des manchots de
Humboldt (quatre naissances depuis 2003). Ceux-ci sont maintenus dans un enclos intérieur recréant
un relief rocheux (qui comprend des zones de ponte), et on les observe à travers une grande baie vitrée
qui nous offre une vision subaquatique et terrestre. Lorsque j’y étais, aucun d’eux n’a voulu mettre son
nez dans l’eau !

Artico
Ce bâtiment est très grand : il s’agit d’un dôme rappelant un igloo, et atteignant 12m de hauteur. Au
rez-de-chaussée, on a une vision subaquatique des deux grands bassins, et de la mezzanine, on peut
observer les animaux du dessus.


L’intérieur du bâtiment, impressionnante hauteur sous plafond !
Le bassin que l’on voit sur les photos est celui du couple de belugas. Il s’agit de Kairo, le mâle de 20
ans, et de Yulka, sa compagne de 8 ans. L’un d’eux se laissait bercer à la surface de l’eau, et le second semblait plutôt attentif à ce qui se passait de l’autre côté de la vitre. Ca a beaucoup amusé le public,
mais en fait quand on voit le bassin de la mezzanine, on se rend compte que le beluga ne voit que sa
propre image !
L’Oceanogràfic a lancé un programme de recherche sur les moyens sonores de communication de ses
animaux.
Information de taille : l’Oceanogràfic se réjouit de compter bientôt dans ce même bassin un petit
beluga, puisque la femelle Yulka est enceinte ! Et pas depuis hier, elle arrive au terme de sa grossesse
ce mois-ci, après 15 longs mois de gestation. Le petit est attendu en septembre ou octobre, et il s’agira
de la première naissance de beluga en captivité en Europe. Espérons qu’il tienne bon !


Le second bassin héberge trois morses sans défense (haha !). Ils ont une plage pour sortir de l’eau, le
tout toujours en intérieur. Leur activité principale consiste en des allers-retours tranquilles le long de la
vitre, en se retournant toujours aux mêmes endroits.


Océanos
Encore un lieu impressionnant au sein de l’Oceanogràfic, le coin des requins. Il se compose de trois
parties, mais ne forme qu’un seul et immense aquarium de 7 millions de litres. La partie centrale est un
tunnel immergé de 30m de long, et il relie deux pièces circulaires dont l’aquarium fait le tour. On peut
donc observer l’évolution des animaux sur 360° autour de soi, puis le long du tunnel, puis encore sur
360° lorsqu’on arrive au bout.


Un des panneaux visibles des salles rondes / Le tunnel
Evidemment beaucoup de poissons font le tour complet de l’aquarium en boucle, notamment les bancs
de petits spécimens tels des saurels ou des maquereaux.
On peut voir évoluer un bon nombre de requins (gris ?) plutôt imposants (je dirai qu’il y en a une
bonne quinzaine, mais ne pouvant tous les voir en même temps, c’est difficile de juger). L’Oceanogràfic possède un Mola mola (ou môle/poisson-lune/sunfish/moonfish), mais il est plutôt
petit par rapport aux spécimens pouvant être rencontrés dans la nature (jusqu’à 2m). Enfin des raies et
d’autres poissons dont je n’ai pas le nom cohabitent dans cet aquarium géant.





Les saurels, le Mola mola et un gros poisson dont j’ignore le nom.
Un requin est né depuis l’ouverture du parc en 2003.
Îles
Ceci correspond à une toute petite partie du site, représentée par une seule espèces : les lions de mer de
Californie. L’Oceanogràfic en possède un groupe d’une dizaine d’individus, qui évoluent dans un
bassin dont le public n’a que la vision du dessus, ainsi que sur une plage sur laquelle ils peuvent
s’étendre. Nous sommes passés devant juste avant de partir, la photo est plutôt claire mais en réalité il
fait nuit, minuit approche à grand pas et les lions de mer dorment profondément.

Le parc a vu naître dix petits depuis seulement 2003 !
Mar rojo Auditorio
L’écosystème de la mer Rouge est représenté dans un bâtiment insolite, puisqu’il s’agit d’un
amphithéâtre pouvant accueillir 400 personnes, et dont le « tableau » est l’aquarium lui-même. Il est
très beau, plein de coraux, mais nous n’avons pas osé nous approcher plus. Les conférences données
dans cette salle ont l’air plutôt originales, puisque c’est un plongeur qui fait son cours, depuis
l’aquarium-même !

On y trouve des poissons-chirurgiens, des poissons Napoléon, des poissons-papillons semi-masqués et
des requins des terres noires.
Voilà pour ma visite à l’Oceanogràfic, j’en suis vraiment ravie. Moi qui n’avais visité que l’aquarium
de la Porte Dorée auparavant (charmant mais riquiqui), j’ai été absolument émerveillée par les lieux et
les milliers d’espèces que j’ai pu découvrir. La superficie du parc permet des tailles d’aquariums tout à
fait honorables, et les écosystèmes recréés semblent pour la plupart très travaillés. J’ai également
beaucoup apprécié la possibilité de visiter le parc en nocturne, vu la chaleur de la région au mois
d’août, c’est un vrai plaisir d’y aller en soirée : il fait frais, il y a bien moins de monde qu’en journée
(parfois on se retrouve carrément seul dans une salle) et en plus le prix est de 16€ au lieu de 22 avant
20h. Un passage obligé pour tous les amateurs de passage dans la région.