J'ai donc réalisé une compilation de photos récoltées sur internet, et une présentation du lieu en tentant de refléter au mieux la réalité.
Le véritable cratère de Darwin, impact supposé de météorite d'environ 1,2 km de diamètre, se situe à l'ouest de la Tasmanie, dans une zone montagneuse très boisée. C'est ce paysage qui a inspiré la création de cette zone, notamment en matière de végétation.
Le parcours s'effectue à sens unique, en traversant la zone extérieure, puis le pavillon couvert avant de terminer la visite dans l'enclos de contact des kangourous.
L'entrée du complexe est bordée par deux hautes volières en filet acier, le même que dans le pavillon des perroquets rares, inauguré l'an passé.
La volière de gauche évoque une brousse sèche, avec plusieurs espèces : talégalles de Latham (Alectura lathami), de discrets podarges gris (Podargus strigoides), des perruches ondulées (Melopsittacus undulatus) arrivées directement du zoo de Melbourne, et de plus rares perruches à ailes d’or (Psephotus chrysopterygius).
Une termitière chauffée a été érigée au centre pour permettre aux perruches de nicher, comme elles peuvent le faire dans le milieu naturel.
En face, une volière marécageuse accueille des oiseaux aquatiques, la plupart ayant déménagés d'une autre zone du parc consacrée aux oiseaux d'eau, à proximité des bec-en-sabot : cormorans pies (Microcarbo melanoleucos), bihoreaux cannelles (Nycticorax caledonicus), ibis à cou de paille (Threskiornis spinicollis), tadornes d’Asutralie (Tadorna tadornoides) et fuligules austraux (Aythya australis).


Termitière dans la volière sèche
Un pont en bois traverse les enclos des petits marsupiaux : à droite, deux installations à l'aménagement époustouflant pour les stars des lieux, les diables de Tasmanie (Sarcophilus harrisii). Quatre individus, trois femelles et un mâle, vivent dans cette installations : Sumac, Nutmeg, Aniseed et Laurel, tous arrivés directement de Tasmanie en novembre 2019. D'après ce que j'ai pu comprendre, les quatre diables vivent ensemble pour le moment.



De l'autre côté, des enclos herbeux abritent les wallabys de Parma (Macropus parma) du parc, autrefois présentés dans la partie haute. L'un des espaces est censé accueillir des wombats de Tasmanie. Les étranges marsupiaux n'étant pas encore arrivés, les wallabys et des oies céréopses (Cereopsis novaehollandiae) occupent l'espace (provisoirement ?).

futur enclos des wombats
L'entrée du pavillon couvert est matérialisé par une formation rocheuse. À l'intérieur, la pédagogie est naturellement développée avec de larges panneaux lumineux. Quelques figures d'espèce éteintes ornent les murs, comme le thylacine.
Les diables de Tasmanie disposent de superbes enclos intérieurs vitrés, ainsi que de loges individuelles à l'arrière, non visibles.



Enclos intérieur des diables
D'autres espèces atypiques ont élu domicile dans cepavillon. Les échidnés à bec court de Nouvelle Guinée (Tachyglossus aculeatus lawesii) ont quitté le nocturama de la serre indonésienne pour s’installer dans un enclos vitré, à la lumière naturelle, tandis que des potorous à long nez (Potorous tridactylus), nouvelle espèce, profitent d’un espace similaire.
Enfin, deux terrariums présentent des pythons carénés, ou pythons à écailles dures (Morelia carinata), et une superbe vipère de la mort (Acanthophis antarcticus), arrivée de Plzen.
Avant de sortir, on longe un mur garni de représentations d’art aborigène et plusieurs supports pédagogiques liés à cette culture millénaire.
La visite se conclue à travers un vaste espace herbeux, ombragé et vallonné, à la rencontre d'un groupe de wallabys de Bennett (Macropus rufrogriseus fruticus) et de deux kangourous géants de Tasmanie (Macropus giganteus tasmaniensis).

Sources et photos : regroupement d'infos glanées sur le site du parc, iDNES.cz et ararauna.cz