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Un zoo racheté par Sea Sheperd France
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
Son décès n est pas lié à une insémination artificielle ?
cedric
- cedric
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Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
C'est une info intéressante, qui mérite d'être analysée et discutée, mais je pense que nous devrions nous abstenir de jugements hâtifs sur ce qui a réellement, in fine, causé la mort de ce rhinocéros. Sans plus d'informations pour le moment, je me refuse à considérer les uns ou les autres comme incompétents.
Jean-Marc, quand tu dis que les soigneurs n'avaient signalé aucun problème vétérinaire sur cet animal, cela signifie-t-il qu'il n'était pas du tout malade ? Cela semble pourtant en contradiction avec ce que dit Rewild, qui affirme que la vétérinaire habituelle du zoo leur a dit qu'il était trop tard pour le sauver ?
Il est vrai que la coïncidence entre la mort de cet animal et le changement du protocole de soins est troublante, mais encore une fois, n'en tirons pas de conclusions hâtives. J'espère que les résultats de l'autopsie seront communiqués, mais, je pose la question aux spécialistes du forum, pourront-ils vraiment nous éclairer sur ce point ?
En ce qui concerne la guerre des chiffres sur la longévité, il faudrait comparer ce qui est comparable. Pour avoir un avis plus étayé, il faudrait avoir une estimation la plus fiable possible (et ce n'est pas toujours chose aisée) de la longévité moyenne des rhinocéros noirs en milieu naturel, et également la longévité moyenne des rhinocéros noirs en captivité. Comparer des âges records n'a à mon sens pas grand intérêt.
Enfin, je rejoins l'avis d'okapi sur l'auto-contrôle des zoos, je ne suis pas vraiment convaincu que cet auto-contrôle se fasse vraiment (d'abord parce que les visiteurs n'ont pas forcément à toutes les données, certaines très techniques, pour juger du respect ou non de la réglementation en vigueur, ou du respect de certaines exigences basiques en terme de bien-être animal).
Jean-Marc, quand tu dis que les soigneurs n'avaient signalé aucun problème vétérinaire sur cet animal, cela signifie-t-il qu'il n'était pas du tout malade ? Cela semble pourtant en contradiction avec ce que dit Rewild, qui affirme que la vétérinaire habituelle du zoo leur a dit qu'il était trop tard pour le sauver ?
Il est vrai que la coïncidence entre la mort de cet animal et le changement du protocole de soins est troublante, mais encore une fois, n'en tirons pas de conclusions hâtives. J'espère que les résultats de l'autopsie seront communiqués, mais, je pose la question aux spécialistes du forum, pourront-ils vraiment nous éclairer sur ce point ?
En ce qui concerne la guerre des chiffres sur la longévité, il faudrait comparer ce qui est comparable. Pour avoir un avis plus étayé, il faudrait avoir une estimation la plus fiable possible (et ce n'est pas toujours chose aisée) de la longévité moyenne des rhinocéros noirs en milieu naturel, et également la longévité moyenne des rhinocéros noirs en captivité. Comparer des âges records n'a à mon sens pas grand intérêt.
Enfin, je rejoins l'avis d'okapi sur l'auto-contrôle des zoos, je ne suis pas vraiment convaincu que cet auto-contrôle se fasse vraiment (d'abord parce que les visiteurs n'ont pas forcément à toutes les données, certaines très techniques, pour juger du respect ou non de la réglementation en vigueur, ou du respect de certaines exigences basiques en terme de bien-être animal).
- abel
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Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
cedric a écrit:Son décès n est pas lié à une insémination artificielle ?
Voici ma source : https://www.ouest-france.fr/bretagne/lo ... rt-6674596
Jakob avait 28 ans. Sa compagne est morte il y a 10 ans d’une pneumonie. Elle avait 20 ans.
Après c'est vrai que le zoo tentait les inséminations artificielles. Peut être est-elle morte d'une pneumonie suite à une insémination artificielle ?
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spalyc - Messages: 226
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Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
L'article de Ouest France reprend le communiqué de Rewild. L'insémination est intervenue e novembre 2011 : https://www.letelegramme.fr/ig/generale ... 505749.php
cedric
- cedric
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Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
Source : France Inter.Quel avenir pour le zoo de Pont-Scorff ?
Racheté en 5 jours suite à une souscription publique, le zoo de Pont-Scorff dans le Morbihan va devenir un centre de réhabilitation pour la faune sauvage. À terme, le nouveau propriétaire, Rewild, un groupement de sept associations, dit vouloir relâcher le maximum d'animaux dans la nature. Une démarche difficile.
Il a suffi de cinq jours, d'une vidéo aux images et commentaires bien sentis et du soutien de quelques stars cathodiques (Hugo Clément et Stéphane Bern) pour rassembler 600.000 euros et permettre ainsi le rachat à son ancien propriétaire, Sauveur Ferrara, du zoo de Pont-Scorff. Avec ses 560 animaux répartis sur 14 hectares, l'établissement était en perte de vitesse en terme de fréquentation.
Pour le groupement d'association Rewild, il ne s'agit pas de sauver le zoo mais de le transformer en centre de réhabilitation. Sur la vidéo destinée à recueillir les fonds, les images insistent sur les manquements au bien-être animal : panthère des neiges faisant des allers/retours dans sa cage, otaries dans un bassin d'eau douce, lion des savanes condamné à un sol froid et boueux. Ce mardi 31 décembre 2019, Jakob, le rhinocéros noir de 28 ans est d'ailleurs mort, nous a annoncé Lamya Essemlali, l'une des trois présidentes de Rewild. Une autopsie va être pratiquée.
Épinglé par les associations française et européenne des zoos
Mais ce n'est pas l'absence de soins qui est à l'origine du rachat. Rewild veut en effet, à terme, accueillir les animaux issus de saisies (chez des particuliers ou aux portes d'entrée sur le territoire français), les réhabiliter en cas de besoin et leur redonner la liberté. Les 560 pensionnaires actuels sont eux aussi, destinés à cet objectif de retour à la nature. Un processus difficile comme en conviennent les nouveaux propriétaires qui ont été épinglés dès le 18 décembre par l'Association Française des parcs zoologiques.
Dans un communiqué, l'AFdPZ soulignait que " le retour à la vie sauvage est rarement possible pour ces animaux issus du trafic, en particulier car le pays d'origine des spécimens est la plupart du temps inconnu ". Sa directrice Cécile Erny insiste : " Il faut s'assurer de respecter plusieurs critères pour que la réintroduction marche et surtout assurer le suivi. " L'action ne doit être tentée qu'au regard de ses chances de réussite. Elle prend en compte l'aptitude des animaux à rejoindre leur milieu naturel, autrement dit leur caractère, leur compatibilité génétique avec les futurs congénères, et passe par une phase d'adaptation au nouveau milieu, plus ou moins longue.
Rhinocéros noirs au Rwanda, gorille au Gabon, bison d'Europe en Azerbaïdjan, lion en Afrique du Sud... Les succès existent mais ne sont pas garantis. En atteste la mort récente d'une des deux femelles gorilles du zoo de Beauval relâchées au Gabon, quelques semaines seulement après son arrivée.
La réintroduction, un chemin difficile et coûteux
Les nouveaux propriétaires du zoo de Pont-Scorff seraient-ils moins à même de réussir leur pari ? C'est ce qu'affirme l'Association Européenne des Zoos et Aquarium (EAZA) quand elle écrit le 19 décembre que les opérations de conservation et de réhabilitation de la faune sauvage ne sauraient être menées au nom de l'idéologie ou d'une opération de communication. L'EAZA dont Pont-Scorff est membre accuse les responsables de Rewild de ne pas " comprendre les principes de la réintroduction ".
Pour Jérôme Pansu, administrateur de Rewild et pressenti pour être gérant du futur centre de soins, " c'est très facile de dire que ce n'est pas possible de réintroduire ". Il dit travailler actuellement avec des États africains et sud-américains, pour trouver des réserves qui accueilleront les animaux du zoo morbihannais. " Techniquement, un animal détenu en captivité, même depuis longtemps, retrouve la nature sans aucun problème " martèle t-il, " si on suit les protocoles ". Quant aux animaux abîmés par la captivité, ils seront orientés vers des sanctuaires, c'est-à-dire des lieux clos où ils sont suivis et aidés par l'homme, pour l'alimentation notamment.
Jean-Christophe Gérard, vice président de l'Association Tonga est moins affirmatif sur la facilité supposée d'une réintroduction dans le milieu naturel. Lui qui a récemment renvoyé quatre lionceaux en Afrique du Sud dans un sanctuaire, juge que " pour les animaux saisis, c'est plus difficile voire impossible car ils ont été élevés par l'humain : le contact avec l'homme rend le processus très difficile si ce n'est impossible. Les lionceaux ont d'abord été habitués à vivre ensemble avant ensuite d'être considérés comme aptes à retrouver la terre de leurs ancêtres "
Pierre Gay, directeur du Bioparc de Doué la Fontaine, lui aussi impliqué dans des programmes de bioconservation, insiste sur les idées reçues. " Il est possible de remettre dans la nature un grand carnivore mais c'est beaucoup plus compliqué qu'un vautour-fauve par exemple. " Il précise par ailleurs qu'un animal sauvage qui passe de la captivité au milieu naturel sait chasser mais qu'il choisira la proie la plus facile à attraper. Cette proie, ça peut être l'homme !
Il n'existe à ce jour pas de statistiques sur la réussite des programmes de retour à la vie sauvage. Les parcs zoologiques mettent en avant des succès emblématiques ; l'association Athenas, elle, affirme avoir relâché en 30 ans 17.000 animaux, mais on ne trouve aucun chiffre précis par espèce. Pour tous, la réalité est difficile et coûteuse.
Un statut à définir
C'est une des interrogations concernant le zoo de Pont-Scorff. Après avoir récolté 600.000 euros, il faut maintenant trouver 100 000 euros chaque mois pour nourrir, chauffer et sécuriser les animaux et payer les salaires des 17 soigneurs et employés. Le tout sans pouvoir compter sur la billetterie puisque le zoo est maintenant fermé. Sans compter les futurs investissements pour transformer le lieu en "zoo ne montrant pas d'animaux en direct" selon la formule de Jérôme Pansu. Un zoo virtuel où le public se verra proposer une visite par le truchement de caméras et des explications pédagogiques sur les protocoles de réhabilitation et les soins.
" On ouvre une brèche dans la législation. On devient un établissement atypique. Statutairement un zoo est un centre d'élevage ouvert au public. Nous devenons un centre d'élevage sans ouverture au public, avec une section centre de soins pour la faune européenne ", pour laquelle une demande en préfecture sera bientôt déposée, précise t-il.
Optimiste quant à la capacité de Rewild de mobiliser le grand public et les fonds privés (une soirée de sensibilisation est prévue à Lorient auprès notamment des entrepreneurs le 6 février prochain), les porteurs du projet souhaitent qu'on les laisse faire leurs preuves. À commencer par l'accueil annoncé pour la semaine prochaine de 200 oiseaux saisis. Sans pour autant donner la provenance ni les circonstances de ces saisies, alors même que l'Association a promis à ses généreux donateurs la transparence dans toutes ses actions.
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
- Philippe
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- Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
Je viens de regarder un peu la situation financière qui aura amené à cette issue.
Chiffre d'affaires Charges d'exploitation Salaires et charges
2018: 2 362 093 / 3 339 769 / 1 419 202 / 51 employés
2017: 2 665 731 / 3 364 125 / 1 510 417 / 41 employés
2015: 2 689 918 / 2 922 295 / 1 277 738
2014: 3 141 821 / 3 352 408 / 1 375 760
2010: 2 912 307 / 2 742 116 / 1 093 613 / 32 employés
On peut noter aussi: Changement de dirigeants le 15/04/2016, le 10/08/2017, le 25/03/2018 et le 31/05/2018 .
Le 30 Novembre 2018 l'assemblée générale mixte dédise la poursuite de l'activité malgré un actif net devenu inférieur à la moitié du capital social.
Chiffre d'affaires Charges d'exploitation Salaires et charges
2018: 2 362 093 / 3 339 769 / 1 419 202 / 51 employés
2017: 2 665 731 / 3 364 125 / 1 510 417 / 41 employés
2015: 2 689 918 / 2 922 295 / 1 277 738
2014: 3 141 821 / 3 352 408 / 1 375 760
2010: 2 912 307 / 2 742 116 / 1 093 613 / 32 employés
On peut noter aussi: Changement de dirigeants le 15/04/2016, le 10/08/2017, le 25/03/2018 et le 31/05/2018 .

Le 30 Novembre 2018 l'assemblée générale mixte dédise la poursuite de l'activité malgré un actif net devenu inférieur à la moitié du capital social.
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zoovenirs - Messages: 1536
- Enregistré le: Dimanche 04 Septembre 2011 13:54
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
je ne comprends pas tes dates de changement de dirigeants si tu peux expliquer cela serait sympa, merci
- jean-marc
- Messages: 993
- Enregistré le: Jeudi 25 Septembre 2008 10:46
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
Athènes 30 000 animaux en même temps c'est un refuge donc les animaux ne reste pas longtemps en général en captivité. Surtout que pour la plupart c'est des hérissons ou petits oiseaux même si on de supers résultats avec les lynx. Encore une fois les articles qui mélangent tout.
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Thibaut - Messages: 2024
- Enregistré le: Mercredi 26 Juillet 2017 14:37
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
C'est sûr on ne relâche pas un tigre aussi facilement qu'un écureuil, mais ça reste un partenaire qui gère des milliers d'animaux "sauvages" avec une certaine expérience. Après la lecture de la lettre de Damien Aspinall, qu'est-ce qui vous dérange donc tant dans ce projet de Rewild? Qu'un zoo moribond soit fermé et que ça déclenche un élan populaire de soutien en faveur de cette fermeture avec la mise en oeuvre d'un autre projet pour le site?
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
J'ai l'impression que, sur le fond, la discussion s'enrichit beaucoup des débats sur "le coup de gueule de Damian Aspinall. Sans connaitre bien le monde des zoos (je continue d'apprendre !), je me demande s'il n'y a pas une culture française des zoo qui n'est pas la même que la culture anglo saxonne. Et peut-être que l'épisode Pont Scorff est un avant gout d'un affrontement sévère qui se prépare entre les deux cultures, non ? Par conséquent, le projet de Rewild est peut-être beaucoup plus solide qu'il n'y parait ?
- bodega
- Messages: 30
- Enregistré le: Vendredi 06 Décembre 2019 16:20
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
En réalité, il y a plusieurs niveaux dans cet "affrontement": politique, idéologique, culturel, environnemental et social. La vision des associations qui composent Rewild est sans nul doute moins "capitaliste" que celle des grands parcs privés, entrepreneurs avant tout, pour lesquels la rentabilité n'est pas un vain mot et qui se réfèrent à des notions de "concurrence", de "développement", "d'investissement", de "chiffre d'affaires", de "marges" et de "bénéfices" au service de la croissance d'entreprises de divertissement. C'est un positionnement politique et culturel qui va bien évidemment à l'encontre du système prôné par les zoos: investir et gagner plus pour justifier le soutien à des programmes conservatoires, mais sans barème pré-établi et de manière aléatoire en fonction des ressources saisonnières. Le ratio investissements/fonds versés à la conservation est battu en brèche par Rewild comme d'ailleurs cette amusante réflexion sur la taille d'une "Maison de la conservation" de quelques mètres carrés dans un parc de plusieurs dizaines d'hectares, là ou on pourrait attendre évidemment un vaste pavillon d'interprétation et de sensibilisation à l'américaine.
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
@bodega, c'est vrai que les arguments d'Aspinall résonnent fortement dans le cadre de cette affaire mais sa position reste isolée et ne peut pas être assimilé à une culture anglaise ou anglo-saxonne.
Par contre, cela fait déjà quelques années que je partage des actions/positions de la BIAZA qui fait à mon avis oeuvre de bien plus de professionnalisme et de cohérence que l'AFDPZ. Cette dernière s'apparente d'ailleurs plus à un lobby dans son fonctionnement et sa manière d'intervenir, plutôt que comme un bras armé de la profession pour agir contre les disparitions d'espèces.
Par contre, cela fait déjà quelques années que je partage des actions/positions de la BIAZA qui fait à mon avis oeuvre de bien plus de professionnalisme et de cohérence que l'AFDPZ. Cette dernière s'apparente d'ailleurs plus à un lobby dans son fonctionnement et sa manière d'intervenir, plutôt que comme un bras armé de la profession pour agir contre les disparitions d'espèces.
- Therabu
- Messages: 3918
- Enregistré le: Vendredi 30 Mai 2008 16:10
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
C'est, encore, une position isolée, mais la Fondation Aspinall n'est pas une structure anodine dans le paysage et c'est un point de vue, ne l'oublions pas, qui est partagé par plusieurs directeurs de nos parcs.
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
Quels directeurs par exemple, Okapi ?
Biofaune : l'actualité de la conservation in & ex situ : http://biofaune.canalblog.com - www.facebook.com/biofaune
- Philippe
- Messages: 11543
- Enregistré le: Lundi 29 Août 2005 16:06
Re: Un zoo racheté par Sea Sheperd France
Pierre Gay qui revendique depuis toujours de ne pas aimer les zoos et d'espérer qu'un jour il n'y en aura plus!
- okapi
- Messages: 12061
- Enregistré le: Lundi 02 Juin 2008 19:02
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