D'autres parcs animaliers - situés dans différentes villes du pays - connaîtraient, selon la presse anglo-saxonne, une situation encore pire.
Les victimes de la famine frappant le zoo de Caracas seraient notamment des tapirs, des oiseaux, des lapins et des cochons vietnamiens.
Si la direction du parc refuse de s'exprimer, la délégué syndicale des employés estime que la triste histoire des animaux du Caricuao Zoo est une métaphore de la souffrance du Venezuela. Faute de rations carnées suffisantes, lions et tigres seraient aujourd'hui nourris également avec des mangues et des citrouilles.
Si, selon des représentants du gouvernement, certains animaux du zoo de Caracas n'ont pas été victimes de la famine, la Justice locale a ouvert une enquête sur la mort de « diverses espèces de la faune sauvage » au zoo.
D'après le directeur de l'établissement, trois animaux seraient également morts de faim en mai 2016 dans un zoo de la péninsule de Paraguaná, située dans le nord de l'État de Falcón.
Le personnel envisagerait désormais de déplacer une douzaine de pensionnaires, dont des ours à lunettes, vers un autre parc se trouvant dans l'état andin de Mérida.
