Bois d'Attilly : feu vert pour Sauveur Ferrara

[Philippe]

Seine-et-Marne - Le zoo d'Attilly fait peau neuve

Après la mise en place du projet environnemental de Sauveur Ferrara, l'inauguration du zoo du Bois d'Attilly avait lieu le 7 juillet, en présence de nombreux invités.

Décembre 2015, la justice prononçait la liquidation judiciaire du zoo du Bois d’Attilly. Après de nombreuses mises en demeure de l’État, une condamnation pour mauvais traitement envers les animaux et un redressement judiciaire, cette nouvelle décision du tribunal semblait sceller le sort du parc zoologique, de ses employés et de ses animaux.

Mais c’était sans compter sur Sauveur Ferrara, un médecin millionnaire de 68 ans, pédopsychiatre à Albi et propriétaire de plusieurs établissements de santé et d’un zoo dans le Tarn. En effet, le lundi 1er février, le tribunal de commerce de Melun validait la cession du terrain et de ses 300 animaux à ce dernier, faisant de lui le nouveau propriétaire du parc d’Ozoir-la-Ferrière.

Aujourd’hui, six mois après avoir été menacé de disparition, le zoo a repris du poil de la bête puisqu’une réouverture symbolique s’est déroulée le lundi 7 juillet, journée pendant laquelle le nouveau gérant a présenté le programme de développement et les travaux en cours pour 2016-2017, ainsi que sa vision humaniste du monde.

« Mise aux normes générale du zoo »

De nouveaux animaux, comme des flamants roses, ont fait leur apparition dans le parc. Des zèbres, des antilopes, des girafes et des gnous arriveront prochainement au sein d’une plaine africaine en projet pour 2017, grâce au sauveur Ferrara, dont le million et demi d’euros investi a permis le début d’une longue mise aux normes du zoo.

« Notre première mission a consisté en une mise aux normes générale de l’établissement. Tout particulièrement en matière de bien-être animal, de sécurité technique et fonctionnelle des installations, et de sécurité sanitaire », explique le repreneur.

Un projet pédagogique en préparation

Au-delà de son intérêt zoologique et environnemental, le parc animalier sous l’influence du médecin pédopsychiatre, souhaite répondre à un enjeu humaniste, en partant du principe que le monde animal et humain ne font qu’un. « Il faut intégrer le respect de l’environnement dans les consciences collectives. Les jeunes sont porteurs du monde de demain », argumente Sauveur Ferrara.

Ainsi, ce dernier a interpellé les différents élus s’étant déplacés pour l’occasion sur la nécessité de développer une pédagogie originale centrée sur la rencontre entre l’éthologie animale et les sciences humaines, et, dans ce sens, faire du zoo d’Attilly un partenaire des institutions.

Deux jeunes frères chimpanzés et la nouvelle aire de jeux pour enfants qui a été inaugurée.

Source : La République de Seine-et-Marne.

[didier]

Ce parc est plus proche de Paris que Nesles et beaucoup plus facile d'accès. Je pense que beaucoup de gens préféreront aller à Ozoir plutôt qu'à Nesles.

Pas plus d'une dizaine de kilomètres d'écart entre les 2 parcs depuis la capitale, Nesles s'est forgé une très bonne réputation et la nouvelle zone des singes va rameuter du monde. On a vu avec La Teste, qu'un parc qui traine une mauvaise réputation, a beaucoup de mal à remonter la pente, on verra dans l'avenir mais je doute qu'Ozoir fasse de l'ombre au Parc des Félins.

[bastet_75]

… à Ozoir ils ne pourront pas injecter du cash indéfiniment, il faudra bien rentabilise les investissement; alors que Nesles fonctionne bien et a plusieurs projets dans les cartons.

[gibbon]

Ce parc est plus proche de Paris que Nesles et beaucoup plus facile d'accès. Je pense que beaucoup de gens préféreront aller à Ozoir plutôt qu'à Nesles.

Pas plus d'une dizaine de kilomètres d'écart entre les 2 parcs depuis la capitale, Nesles s'est forgé une très bonne réputation et la nouvelle zone des singes va rameuter du monde. On a vu avec La Teste, qu'un parc qui traine une mauvaise réputation, a beaucoup de mal à remonter la pente, on verra dans l'avenir mais je doute qu'Ozoir fasse de l'ombre au Parc des Félins.

10 km à vol d'oiseau, mais en suivant les routes il y a une vingtaine de km de différence, et pas en voies rapides ! En effet, le trajet depuis Paris menant à Nesles, non seulement est beaucoup plus long, mais surtout comporte une longue partie d'une quinzaine de km de départementale, et est en cela bien plus pénible (et dangereux) que celui qui va à Ozoir.
Je doute que le parc des singes augmente tant que ça la fréquentation de Nesles. Quant au parc d'Ozoir, avec à sa tête une équipe compétente sachant utiliser son site avantageux, il peut tout à fait remonter la pente.

[didier]

Regarde sur Mappy, je suis allé des quantités de fois dans les 2 parcs, franchement la différence en temps est de l'ordre de 10 minutes, je ne pense pas que cela motivera les franciliens à privilégier Ozoir à Nesles.
Puisque tu as visité Ozoir récemment, il serait intéressant d'avoir ton avis sur les premiers travaux effectués et les verrues toujours visibles actuellement.

[gibbon]

Moi aussi j'ai effectué les deux trajets moult fois, et la différence a toujours été plutôt d'une vingtaine de minutes. Quant à Mappy, il faut se méfier de ses estimations de temps, qui ne correspondent pas toujours avec la réalité. Rien de mieux que de comparer en y allant réellement.

[didier]

Allez, tu as raison, et tes impressions ?

[raphaël]

… à Ozoir ils ne pourront pas injecter du cash indéfiniment, il faudra bien rentabilise les investissement; alors que Nesles fonctionne bien et a plusieurs projets dans les cartons.

Méfions nous, le fameux docteur est millionnaire, il a eu le dos assez large pour avoir son autre zoo tarnais fermé pendant sept mois, je pense que l'argent ne manque pas.
Au contraire même, les zoos sont ses petits plaisirs, il ne compte pas spécialement là dessus pour gagner des sous (Montredon n'est pas rentable). Il a ses cliniques derrière.

La différence avec La Teste, c'est la vraie rupture d'équipe, et le coup médiatique que cela fait. Je me rappelle de Pessac 2004, quand la petite équipe cède la place à la Flèche, la fréquentation augmente d'un coup sans nouveautés, juste à cause du "buzz".

[gibbon]

Allez, tu as raison, et tes impressions ?

J'ai peut-être un peu exagéré sur la durée, je dirais plutôt un quart d'heure de différence. Mais, comme l'exprimait mon message d'avant, la différence est surtout dans la pénibilité du trajet.

Pour mes impressions : le nouvel enclos des tigres est très bien. Celui des lions n'est pas fini donc c'est trop tôt pour se prononcer. La volière des gibbons à mains blanches, sans être idéale, est bien plus spacieuse et bien mieux aménagée que les cages dans lesquelles ils étaient avant. Ils cohabitent avec un macaque à queue de cochon et deux macaques de Tonkéan.

[didier]

Dans les années 90, j'y allais quasiment tous les mois, à l'époque les conditions de vie des animaux me préoccupaient moins qu'aujourd'hui. Je me suis souvent lamenté sur le forum que ce zoo était obsolète, les choses évoluent enfin, on ne peut que s'en réjouir, j'espère avoir de bonnes surprises lorsque je m'y rendrai cet automne.

[abel]

Merci pour les infos Gibbon !
Est-ce que quelqu'un sait si un autre parc présente des gibbons en cohabitation avec des macaques ? Cette cohabitation originale m'intrigue...

[gibbon]

De rien !
Je ne connais pas d'autres parcs zoologiques où des gibbons cohabitent avec des macaques. Mais cette cohabitation n'est pas si étrange, car elle existe aussi dans la nature, notamment en Thaïlande, où les gibbons à mains blanches cohabitent avec les macaques à queue de cochon, non sans heurts d'ailleurs : il semble qu'il y ait une compétition entre les deux espèces pour les ressources alimentaires, et on a souvent vu des gibbons attaquer et mordre des macaques.

Petite anecdote : à Doué-la-Fontaine, vers le début des années 2000, un mâle macaque à queue de lion était enfermé dans la maison des siamangs (isolé de son groupe présent sur l'île voisine), et sur l'île ainsi que la grande loge il y avait la famille de siamangs dont une jeune femelle. Celle-ci avait une grande cicatrice sur la tête avec des points de suture. Un employé du zoo m'avait expliqué que la trappe qui séparait les animaux des deux espèces s'était ouverte et que le macaque avait mordu la jeune femelle siamang.

[abel]

De rien !
Je ne connais pas d'autres parcs zoologiques où des gibbons cohabitent avec des macaques. Mais cette cohabitation n'est pas si étrange, car elle existe aussi dans la nature, notamment en Thaïlande, où les gibbons à mains blanches cohabitent avec les macaques à queue de cochon, non sans heurts d'ailleurs : il semble qu'il y ait une compétition entre les deux espèces pour les ressources alimentaires, et on a souvent vu des gibbons attaquer et mordre des macaques.

Petite anecdote : à Doué-la-Fontaine, vers le début des années 2000, un mâle macaque à queue de lion était enfermé dans la maison des siamangs (isolé de son groupe présent sur l'île voisine), et sur l'île ainsi que la grande loge il y avait la famille de siamangs dont une jeune femelle. Celle-ci avait une grande cicatrice sur la tête avec des points de suture. Un employé du zoo m'avait expliqué que la trappe qui séparait les animaux des deux espèces s'était ouverte et que le macaque avait mordu la jeune femelle siamang.

Justement, la cohabitation se passe-t-elle bien ? D'autant plus que cette volière n'est pas immense...

[Vinch]

À la Vallée des Singes, lorsqu'il y avait les siamangs, les magots leur rendaient régulièrement visite en automne et en hiver, lors de leurs escapades. À ma connaissance, les deux espèces se toléraient et observaient une certaine distance, et il n'y avait pas d'incidents.

[abel]

D'accord, merci pour l'info !