Antoine a écrit:Mais j'ai très bien lu mon cher loup aux poils hérissés
Par contre, je me suis sûrement mal exprimé. Pour moi, le fait que les mises bas se soient révélées infructueuses ne justifient pas de mettre en place une telle opération, surtout chez une espèce qui se reproduit quand même bien. Par contre, si la mise bas mettait la mère en danger, là cela pourrait plus se discuter.
Maintenant, tu pourrais me dire que rien n'indique que la mère n'a pas été en danger lors des précédentes ! Mais bon, après on extrapolent hein

Et à titre personnel, j'aime bien quand on laisse faire la nature. Quand elle n'est pas parasitée par l'homme elle se débrouille en général très bien.
Je suis bien du même avis que toi pour qu'on laisse faire autant que possible la nature.
Mais là où je ne peux être d'accord avec toi, c'est qu'il y avait dans ce cas précis justification, plusieurs raisons qui ont amené les vétérinaires ( des personnes qui, dans le cas général et tu dois bien le penser tou-même, savent très bien ce qu'elles ont à faire) à prendre une telle décision:
- une femelle qui avait systématiquement des difficultés, voire des impossibilités, à faire des mises-bas viables.
- il y avait peut-être mise en danger de la mère lors de cette mise-bas. Un petit était peut-être déjà mort dans l'uterus et mettait en danger ses frères et soeurs, et la mère, par putréfaction. Pourquoi ? Malformation congénitale de la mère au niveau génital ? Est-elle trop grasse ( ce qui arrive hélas trop souvent en zoo et peut induire des mortalités néonatales plus importantes) ?
- c'est une sous-espèce rarissime, à la fois dans la nature et en captivité. Il y avait motivation pour qu'il y absolument au moins un jeune viable issu de cette portée, pour des raisons de représentativité et d'optimisation du pool génétiques.
Pour précision: Il s'agit là de prendre en considération une sous-espèce bien déterminée de Panthera pardus, pas l'espèce toute entière. Il y a des sous-espèces qui se reproduisent bien plus difficilement que d'autres, non seulement chez les panthères mais aussi chez bien d'autres espèces animales, donc il faut vraiment se garder de faire des généralités.
En résumé: une telle intervention ne se prend jamais à la légère et ne fait certainement pas sans l'aval du coordinateur SSP, je pense.
Et les conditions de vie offertes par les zoos, même les meilleurs, ne remplaceront jamais la nature. Il faut laisser faire autant que possible les animaux, okay, mais parfois et hélas, il y a obligation d'intervenir.