Un lion détenu illégalement dans l'Hérault.

[didier]

C’est un étonnant animal de compagnie auquel s’est attaché Anthony, à Poussan. Ce maçon de 36 ans détient… un lion. L’animal, installé dans une cage de fortune, lui aurait été offert il y a sept mois, note Midi Libre, qui révèle l’information. Ce jeune fauve, qui est en bonne santé, selon son propriétaire, aurait 14 mois.
« Je me tirerai une balle si on me l’enlève »
Samedi, l’homme a reçu la visite des gendarmes de la brigade de Mèze, diligentés par la préfecture, pour récupérer l’animal, détenu illégalement. Face au refus de l’Héraultais de livrer la bête, après plusieurs heures de négociations, ils ont fait demi-tour, refusant d’employer la force. De son côté, le propriétaire menace de mettre fin à ses jours si Ciam lui était enlevé. « Je me tirerai une balle dans la tête, si on me l’enlève. Ils auront ma mort sur leur conscience », confie-t-il à Midi Libre.

Source : http://www.20minutes.fr/montpellier/172 ... nleve-lion

Il serait intéressant de savoir qui lui a offert ce lion ?

[Philippe]

Situation de conflit à Mèze dans l'Hérault. Les gendarmes sont intervenus samedi 31 octobre 2015 pour saisir le lion de 14 mois détenu par un particulier en toute illégalité. Mais l'homme de 36 ans s'y est fermement opposé, menaçant de se suicider.

Certains choisissent un chat, d’autres un chien, certains même préfèrent le rat comme animal de compagnie. Mais dans l’Hérault, Anthony, un homme de 36 ans, a fait un choix encore plus étonnant. Il détient un lion, Ciam, depuis plus d’un an. Âgé de 14 mois, l’animal de 150 kg est enfermé dans un enclos de fortune. Et ce en toute illégalité, révèle Midi Libre.

Il menace de se suicider

Car pour détenir un félin comme Ciam, il faut dét avoir une autorisation administrative, une autorisation préfectorale, et un certificat de capacité à accueillir l’animal. Ce que n’a pas Anthony. Pour sa défense, il explique que sa femme prend des cours pour pouvoir s'occuper de Ciam.

Pour mettre un terme à cette situation illégale, les forces de l’ordre se sont rendues sur place, samedi 31 octobre, pour saisir l’animal. En vain, après quatre heures de négociations, Anthony a refusé qu’on lui prenne son lion, menaçant même de se suicider. Les gendarmes devraient se rendre à nouveau chez Anthony, lundi 2 novembre, pour tenter de lui faire entendre raison. Anthony risque jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d’amende.

Source : https://fr.news.yahoo.com/herault-il-me ... 25546.html

Consternant...

[Philippe]

Hérault : toutes griffes dehors pour garder Ciam, son lion de 14 mois

Ce jeune lion de 14 mois est détenu illégalement par un particulier. Qui a menacé de se suicider si les gendarmes reviennent lui enlever son fauve.

"Je veux pas qu'on me l'enlève, Ciam. Quand je l'ai récupéré, il était maigre, on lui voyait les côtes. Ciam, j'en fais ce que je veux, je le caresse. Il mange, il est heureux. Mais je me tirerai une balle dans la tête devant tout le monde lundi si on me l'enlève. Ils auront ma mort sur la conscience." À Poussan, un village proche de l'étang de Thau, Anthony Crapet est désormais en conflit ouvert avec les autorités, depuis qu'un voisin a appelé samedi les gendarmes, pour leur révéler le pot-aux-roses : Ciam, un lion de 14 mois, qui aurait été donné par un directeur de cirque, vit aujourd'hui en cage dans le jardin de cet artisan, père de deux jeunes enfants.

"Un jour, il va se faire mordre et ce sera mortel"

Face à la détermination du propriétaire, les gendarmes, après avoir passé quatre heures à parlementer, ont préféré battre en retraite samedi. Mais une réunion, ce lundi en préfecture, doit décider de la marche à suivre.

Car la situation du jeune lion et de son propriétaire n'a rien de légal. " Un particulier n'a pas le droit de détenir un animal non domestique, rappelle Cyril Vaccaro, responsable des carnivores à la réserve africaine de Sigean. Il faudrait au préalable avoir obtenu un certificat de capacité, qui est délivré par une commission nationale, en faisant la preuve d'au moins 18 mois d'expérience professionnelle avec les lions dans un parc animalier. Et ensuite obtenir une autorisation préfectorale, pour ouvrir un établissement agréé. "

" Il s'est passé ce qui devait se passer, il s'est fait manger par son lion. "

Mais c'est au-delà du strict plan administratif que se situe l'enjeu de la cohabitation de cette famille et du jeune lion. " Ce n'est ni un chat ni un chien, insiste le docteur Guy Deldem, vétérinaire à Montpellier, et membre du bureau de l'ordre régional. C'est un animal sauvage qui n'est pas fait pour rester dans une vie commune avec l'homme. Il faut voir la situation avec les yeux du futur : cette bête restera un félin avec le comportement d'un animal sauvage. "
Guy Deldem se souvient que dans les années 1980, un Montpellierain gardait ainsi un lion sur la vaste propriété qu'il possédait aux Hauts de Massane : " Il s'est passé ce qui devait se passer, il s'est fait manger par son lion. "
A Sigean, Cyril Vaccaro fait le même constat : " Avoir un fauve à la maison, ce n'est conseillé ni pour les gens, ni pour l'animal. Le lion est un animal grégaire, et non solitaire : c'est beaucoup mieux pour lui qu'il vive avec un groupe. Son objectif, c'est d'atteindre un groupe de femelles. "

Le spécialiste des carnivores souligne aussi la croissance rapide du lion : " A 18 mois, c'est tout petit, tout mignon, c'est un animal encore gérable. À l'âge adulte, il va faire 240 kg, et son maître ne sera plus du tout capable de le gérer. D'autant que lorsque le lion aura atteint la maturité sexuelle, il sera travaillé par ses hormones et sera encore plus agressif. Un jour, si cet homme n'a pas compris ce que veut faire le lion, il va se faire mordre, ou donner un coup de patte, et ça sera mortel. "
Ce spécialiste passionné par les fauves et qui travaille depuis 11 ans auprès d'eux à la réserve de Sigean est formel : " Tous les gens qu'on voit dans des vidéos sur internet, qui font des câlins avec des lions adultes, ne vivent pas vieux. " Reste à savoir comment ces discours de prudence vont être entendus par le maître de Ciam, visiblement fasciné par son jeune fauve.

Source : Midi Libre.

[Philippe]

Sauf erreur de ma part, la durée minimale de l'expérience professionnelle requise pour l'obtention du certificat de capacité dans le cas présent est de 18 mois pour les titulaires d'un titre ou diplôme sanctionnant un cycle d'au moins deux années d'études postsecondaires à caractère biologique, agricole, agronomique ou vétérinaire. Elle s'élève à 3 ans pour le ou la titulaire d'un baccalauréat série scientifique et à 5 ans pour une personne ne possédant aucun des diplômes mentionnés dans le Code de l'environnement.
Et ces durées sont des durées minimales...

[Vinch]

Sauf erreur de ma part, la durée minimale de l'expérience professionnelle requise pour l'obtention du certificat de capacité dans le cas présent est de 18 mois pour les titulaires d'un titre ou diplôme sanctionnant un cycle d'au moins deux années d'études postsecondaires à caractère biologique, agricole, agronomique ou vétérinaire. Elle s'élève à 3 ans pour le ou la titulaire d'un baccalauréat série scientifique et à 5 ans pour une personne ne possédant aucun des diplômes mentionnés dans le Code de l'environnement.
Et ces durées sont des durées minimales...

Si la personne travaille déja en milieu animalier depuis un certain temps, on peut se retrouver exempté de ces "durées" minimales et des stages de formations pour l'obtention d'un certificat de capacité d'élevage.
Sinon, pour le certificat de capacité de présentation au public, il faut avoir occupé un poste à responsabilité dans le milieu des parcs zoologiques depuis un certain temps, pour pouvoir accélérer les démarches.

[Vinch]

De toute façon, on ne laissera pas ce gars garder son lion. Ou il arrive à le faire placer dans un zoo ou un cirque, ou l'animal sera saisi et placé ou euthanasié par les autorités, la force employée si nécessaire.
Ce serait trop irresponsable de le laisser. Il a une femme et des gosses et, probablement, des voisins qui pourraient se faire tuer et manger par son lion, en plus de lui-même. C'est de l'égoïsme, de l'inconscience et de la stupidité.

[Joseph]

Le jour où l'on enverra les cons sur la lune, cet homme ne sera pas le dernier à partir !

[Bombyx]

On parle des conditions de détention de ce fauve? C'est un clapier pour lapin ce que j’aperçois là!

[bdx]

Une passion des années 60 aujourd'hui révolue !
Plus sérieusement, détenir un animal sauvage reste dangereux et inconscient....

[Therabu]

les titulaires d'un titre ou diplôme sanctionnant un cycle d'au moins deux années d'études postsecondaires à caractère biologique, agricole, agronomique ou vétérinaire.

Et quelque chose me dit qu'il ne les a pas ces années d'étude !

[Philippe]

Tout finit bien à Poussan : le propriétaire se rend, le lion pris en charge

Si on lui enlevait son jeune lion, qu'il détenait en toute illégalité, Anthony assurait qu'il en arriverait aux actes. " C'est obligé maintenant. Je le ferai. Tant pis. Ils auront ma mort sur la conscience. " Après une nuit de réflexion, il s'est rendu de lui-même à une convocation à la gendarmerie.

Ce mardi 3 novembre à 9 h, Anthony Crapet, propriétaire de Ciam, lion de 14 mois à Poussan, s'est rendu de lui-même à une convocation à la gendarmerie de Mèze, tout à fait calmement. " La nuit a donc porté conseil. Tout s'est déroulé sans colère ", a expliqué ce matin, Richard Van Cauwemberghe, commandant des gendarmes de Pézenas.

Le lion pris en charge

" Il n'avait pas pris conscience du danger réel vis à vis de sa famille et pour ses voisins ", a ajouté le commandant. La préfecture a réuni tous les moyens pour lui confisquer l'animal. Ciam, lion de 14 mois, a été pris en charge ce mardi matin par 30 millions d'amis. Il devrait être transféré vers le sanctuaire belge Natuurhulpcentrum, un transfert organisé et financé par la Fondation, selon un communiqué.

" L'animal voyagera (jusqu'en Belgique) en toute sécurité dans un véhicule adapté, sous étroite surveillance " précise 30 millions d'amis qui ajoute que les conditions de vie du lionceau, " depuis 7 mois dans une cage de fortune de 15 m² " étaient "inadaptées pour ce type d'animal et constituaient de surcroît une menace pour la sécurité publique." Des responsables du zoo du Lunaret de Montpellier étaient aussi sur place ce mardi matin à Poussan.

Pédagogie et concertation

" Tout se termine bien pour l'animal, la famille et Monsieur Crapet et aussi pour les habitants de Poussan. Certains étaient très inquiets. On ne peut pas parler de psychose mais on en est pas loin... " a conclu le commandant Van Cauwemberghe.

Anthony Crapet était prêt à tout pour conserver son jeune lion, même si c'était illégal. Le maçon a construit une grande cage sur sa propriété de Poussan, au bord de l'étang de Thau. C'est là que vivait le fauve, récupéré il y a 7 mois, aux côtés de l'artisan, sa femme et ses enfants. Le samedi 31 octobre, les gendarmes avaient déjà tenté de saisir l'animal mais Anthony Crapet s'était interposé, menaçant de se suicider.

Source : Midi Libre.

[Philippe]

Ciam, le lion de Poussan, est arrivé à bon port en Belgique

Ciam, le lionceau de 14 mois, a été transféré vers un centre de revalidation pour la faune sauvage malade ou blessée en Belgique. Il a quitté sa cage où le détenait son propriétaire à Poussan.

Ciam, le lionceau de 14 mois détenu illégalement par son propriétaire à Poussan, est bien arrivé au Centre de la faune sauvage Natuurhulpcentrum en Belgique. Il est désormais dans sa cage de quarantaine comme l'exige la procédure. Le transfert a été organisé et financé par la Fondation 30 Millions d'Amis.

Anthony Crapet, le propriétaire s'était rendu de lui-même mardi 3 novembre dans la matinée à une convocation à la gendarmerie de Mèze où il a été placé en garde à vue.

Ciam pénètre dans sa cage de quarantaine au centre de la faune sauvage Natuurhulpcentrum en Belgique.
Source : Midi Libre.

[didier]

Poussan : après le lion, une vieille panthère détenue illégalement !

Safari à Poussan ? Hier, une vieille panthère a été récupérée dans une cage exiguë de 2m 2, dans la propriété mitoyenne du trentenaire qui avait été interpellé la semaine dernière pour avoir détenu illégalement un lionceau de 14 mois.
Outre la panthère âgée de 15 ans, les inspecteurs de la faune et de la flore de l’Hérault ont découvert d’autres animaux, non déclarés.
Toutes les bêtes ont été confisquées et le propriétaire a été entendu à la brigade de gendarmerie de Mèze.
Pour l’anecdote, lors de la descente des inspecteurs de la préfecture chez le trentenaire qui avait refusé de laisser pénétrer les gendarmes pendant 2 jours, ils sont tombés sur des armes prohibées et sur des plants de cannabis, juste à côté de la cage du lionceau…

Source : http://infos-h24.fr/2015/11/06/poussan- ... -illegale/

[Philippe]

Un gars passionné de zoologie et d'horticulture en fait, non ?

[didier]

D'après Code Animal, cet "ami des bêtes" possédait en plus de cette panthère, neuf perroquets Ara, quatre daims, des sangliers, deux hérissons, un renard, une pie, un goéland, quarante chiens, quinze chèvres, dix moutons, sept ânes, trois cochons, six chevaux et quarante cochons d'Inde !