Nouveautés 2015 Bioparc Doué

[david]

L'arrivée des varis ne sera pas la seule nouveuté cette année puisque le Bioparc doit présenter de nouvelles espèces dans le sanctuaire des okapis.

[david]

Les paons du Congo sont-ils toujours présentés dans le sanctuaire car sur le site du parc, l'espèce n'est pas mentionnée ?

[Vinch]

Je sais que ce n'est pas très scientifique, mais "visuellement" en tout cas les varis à ceinture blanche (subcincta) se distinguent quand même bien des varis noirs et blancs "classiques". En tout cas pour ceux présents en captivité, car dans la nature, il est vrai que les limites entre les aires de répartition sont floues, et certaines populations sauvages présentent un pattern à mi chemin...
Entre les variegata variegata et les variegata editorum, la différence est encore plus dure.

D'accord. Je rajoute que, souvent, les varis au pattern "editorum" n'ont pas la séparation blanche entre les épaules et la nuque, et que leur "noir" est souvent délavé de brun foncé.
Sinon, il existe (ou existait ?) des populations presque complètement blanches, pratiquement inconnues en captivité. Pour ceux qui connaissent bien Jersey, il existe quelques photos de G. Durrell avec ces varis blancs, avec juste la tête, les mains et la queue noirs.
Souvent, des "variegata" typiques ont le noir "givré" qui les fait apparaitre gris à distance, comme l'étaient un certain nombre d'individus en France issus du groupe reproducteur de Doué.
À Madagascar, au parc d'Ivoloina, il existe une population d'editorum au corps bien marqué de brun.
http://madagascar-photography.com/photos/varecia/
À une certaine époque, avant que l'espèce humaine ne fasse des dégâts irrémédiables à Madagascar, la variation était surtout clinale.
Pour en revenir aux subcincta, Pierre Gay m'avait relaté avoir fait des observations à un point précis où il existe une petite zone où la rivière servant de barrière géographique séparant les subcincta des rubra à Masoala. Il en résulte des rencontres entre les deux espèces, et quelques hybrides naturels.

[Théo]

Malgré des accouplements réguliers avec son mâle Kata Kata, notre jeune femelle rhinocéros Binti n’est toujours pas gestante. Pour trouver la cause de cet échec, nous avons effectué une échographie de ses ovaires et un examen de son appareil génital.
Une telle intervention sur un rhinocéros est délicate. Binti a été facilement sédatée, par une injection de tranquillisants dans la veine de l’oreille, grâce à l'entraînement médical pratiqué quotidiennement par les soigneurs animaliers.
Elle a pu ensuite être examinée avec l'aide de confrères vétérinaires extérieurs, Romain Potier et Tatiana Loucachevski de Faune vet - Centre Hospitalier Vétérinaire Atlantia et Alexis Lécu du Parc zoologique de Paris. L’échographie a révélé que Binti souffre d'une infection gynécologique. Lorsque celle-ci sera soignée, Binti devrait pouvoir se reproduire.

Souce: Page Facebook du parc

[Philippe]

Surprise dans la grande Volière sud-américaine : les savacous huppés, arrivés courant 2013 au Bioparc, ont pondu leurs premiers œufs !

Source : page Facebook du Bioparc.

[Kitzo.]

Je n'ai encore jamais vu de reproduction chez les savacous huppés. C'est une magnifique espèce ! Merci pour l'info, Philippe !

[zoovenirs]

De passage au Bioparc, j'ai passé un agréable après-midi avec un beau soleil. Le parc est très vert à cette saison. Il a plu davantage ce printemps.

Une nouvelle espèce a fait son apparition dans la grande volière: la vigogne.
Renseignements pris, il s'agit d'un mâle en surplus du Zoo des Sables. Il ne va pas rester et attend de partir vers un nouveau parc. Cette espèce avait été envisagé au départ mais la peur de la dégradation du sol de l'enclos par une famille de cette espèce a mis fin à cette idée.



Dans la vallée des rhinocéros noirs, les trois animaux sont et restent ensemble. Les 2 femelles et le mâle partagent donc la totalité des enclos.



Les Cercopithèque à tête de hibou utilisent maintenant tout l'espace du sanctuaire des okapis. Ils ont beaucoup de succès auprès des visiteurs étonnés de voir un singe en liberté dans une volière remplie d'oiseaux.





La parcelle des tatous a été rehaussée avec un apport de terre recouvert de Brf.

[david]

Merci pour ces news !
Pas de nouveau concernant l'arrivée d'un mâle cerco tête de hibou et d'une femelle okapi ?

[david]

Arrivée de 2 nouveaux pensionnaires dans le Sanctuaire des Okapis : des vautours à capuchon (Necrosyrtes monachus), espèce africaine classée en danger d’extinction dans la Liste Rouge des Espèces Menacées de l’Union Mondiale pour la Nature.

Source FB du parc

[david]

Visite du Bioparc hier, pas trop de monde donc visite tranquille !
La vigogne est toujours dans la grande volière, je n'ai pas vu les petits tatous.
Le parc est en attente d'un mâle brassemer et pas de mâle cercopithèque à tête de hibou de prévu car trop agressif pour un contact avec le public.
Sinon pas de changement...

[raphaël]

J'ai visité le Bioparc en famille début août : première fois depuis douze ans (été 2003) que mes parents et mon frère visitaient le zoo. J'avais hâte de les voir découvrir les nouveaux aménagements depuis.

La visite fut fort agréable, comme toujours à Doué, avec un beau soleil, et en arrivant tôt le matin, une affluence modérée. Pas grand-monde le midi au restaurant du Camp des girafes, on notera au passage la qualité de la nourriture servie, qui tranche un peu avec les selfs et autres snacks de la plupart des parcs. J'espère que la fréquentation est tout de même correcte !

Niveau nouveautés, peu de choses pour moi depuis l'année dernière. Bien vu les femelles Hamlyn et les vautours à capuchon dans le sanctuaire,ainsi que la vigogne dans la Grande Volière et les varis à ceinture blanche :









J'ai aussi apprécié de voir que les savacous sortaient maintenant le jour, j'imagine qu'il s'agit des jeunes nés l'année dernière.



Niveau bébés, la star du moment était le petit gibbon lar, parfois bien accroché à ma maman, parfois plus téméraire.



Et puis, tout en visitant et en profitant du cadre magnifique et des lieux, j'ai observé et réfléchi un peu au futur et aux petits changements possibles.
Doué a produit deux installations de standing international avec la Grande Volière et le Sanctuaire, que j'adore. Mais je me demande si tous les public sont sensibles à l'immersion et à l'immensité de ces espaces. Je me demande (en fait, j'en suis même sûr) si il n'y a pas trop de volières d'un coup. Malgré son ambiance sympathique, je trouve désormais la volière européenne de trop. Quand on y arrive, on a déjà vu plusieurs espèces d'ibis, plusieurs grands échassiers. Même si les avocettes sont mignonnes et les ibis chauves très rares, l'intérêt devient moindre après avoir traversé Sanctuaire et Grande Volière. De plus, la végétation des lieux est plutôt tropicale.
Je ne sais ce qui est prévu pour la suite, mais pourquoi ne pas diminuer l'impression "beaucoup d'oiseaux" en y plaçant un classique mais efficace territoire de contacts à lémuriens ?
De même, à mon avis il faut vraiment un mammifère marquant dans la Grande Volière. Je regrette le départ des tamanoirs. Je trouve le poudou pas à sa place. On le voit juste dans son tronc, il ne bouge pas, le milieu est bien trop ouvert. Pourtant, la surface au sol dans les deux enclos herbeux ne manque pas pour des animaux ! La petite famille de vigognes aurait pu bien donner, mais Zoovenir semble dire que la direction n'envisage pas cette idée. Pourquoi pas une colonie de maras alors... Mais il faut un truc. Dit comme ça, ça peut faire "remplissage" mais je trouve ça important.
Là je ne parle que de petits aménagements.
Pour les plus grands projets, on sait que la volière indonésienne sera localisée chez les vautours, ce qui va certainement entrainer le déplacement de ces derniers dans une nouvelle volière. Mais là encore même si tout ce que fera la famille Gay sera probablement exceptionnel, je mettrai en garde sur le "trop de volières" car une part du public retiendra surtout l'abondance d'oiseaux. De plus, on voit que d'autres zoos à coup de gros moyens partent dans le concept des volières géantes, et à mon avis le choix n'est pas anodin mais vise bien la concurrence. Je pense qu'il faut garder des nouveautés centrées sur des gros mammifères populaires, comme le fut la carrière des rhinocéros noirs. Perso, je propose le déménagement des lions à proximité des pachydermes, avec pourquoi pas ajout de lycaons ou de hyènes.
L'enclos actuel des lions ferait un très correct enclos de Madagascar zone sèche, avec des tortues, un grand groupe de cattas, et pourquoi pas des petits carnivores. Avec l'île des varis, celle des Diane que l'on peut attribuer à une autre espèce de lémuriens et les loutres naines qu'on peut remplacer par des galidies, cela ferait une autre possibilité de zone malgache intéressante.

Voilà pour ces petites réflexions et pensées, tout en souhaitant bien sûr réussite et succès au Bioparc.
On finit par quelques images en vrac :

[david]

Je suis de ton avis Raphaël pour faire une zone malgache dans l actuelle volière européenne. En agrandissant derrière sur le terrain récemment acquis. Pour les lions il faudrait une race pure, pourquoi pas lancer un programme de conservation du lion d Afrique de l ouest. Les vautours vont sûrement rejoindre une nouvelle zone eurasienne avec les panthères des neiges et les pandas roux.
Le concept des volières est formidable mais il faut y inclure des mammifères qui attirent le public. Dans la grande volière cela manque je trouve ; pourquoi pas le tamandua, paca ou tapir bien cette espèce soit plus forestière.
Je sais pas s'il est prévu une nouveauté/agrandissement l'année prochaine...

[raphaël]

Je trouve aussi.
J'adore Doué, et en trop grand fan, je suis vite "inquiet" pour eux.
Cela fait douze ans que je connais le Bioparc et j'ai l'impression que la fréquentation stagne, autour de 200 000-230 000 mais rarement plus. Certes, le prix d'entrée augmente mais vu les gigantesques et enthousiasmants projets du parc, il faut souhaiter une augmentation de fréquentation.
Par exemple, j'ai hate de voir la future volière indonésienne qui s'annonce extraordinaire si elle inclut de grands oiseaux, des gibbons, des primates, ou même les tigres ou les panthères autour... Mais finalement, cela va manquer d'une grosse nouvelle espèce. Tapir malais, c'est beau pour nous mais moins vendeur même qu'un okapi. Moi je militerai pour une paire d'orangs-outans, mais ça n'est pas la philosophie de la direction.

Les lions, il n'y a pas de sous-espèces reconnues en Afrique, n'importe quels individus feraient l'affaire, mais une jolie famille dans un grand enclos savane, avec des points d'observation originaux, ça serait vraiment sympa. Et ça sortirait du lot niveau présentation de ce beau félin, un peu comme à Wuppertal.

[nico]

Pour les lions, pourquoi pas les lions d’Asie avec une bonne présentation pédagogique comme Doué sait si bien le faire...

[Therabu]

Revenant d'une visite magnifique ce week-end, je ne partage pas entièrement ton diagnostic Raphaël.

J'ai pensé exactement la même chose que toi à propos de la volière européenne. Comme tu le dis, les espèces sont un peu redondantes avec elles vues précédemment et le cadre ne convient pas à des espèces européennes. Tout comme toi, je suggérerais une volière malgache en lieu et place. Le Bioparc qui est fortement investi là-bas ne présente aujourd'hui que deux îles banales pour makis vari.
En plantant du bambou à la pousse rapide, on pourrait vite "retropicaliser" cet endroit et y présenter un petit échantillon de la faune de la baie d'Antongil où est investit le Bioparc.
En plus d'une petite famille de varis à ceinture blanche, on pourrait envisager une cohabitation avec une famille de petits happalémurs. Le filet permettrait aussi de présenter les canards de Meller, sarcelles de Bernier et ibis malgaches qui sont des oiseaux endémiques et menacés. Enfin j'en profiterais pour déplacer une espèce de grand échassier africain du sanctuaire comme les bec-ouverts ou tantale ibis, tous les deux présents sur l'île rouge. Et puis des taléves sultanes, ça serait cool aussi

Maintenant je ne pense pas qu'il y ait un surplus de volières en soi. Certes il y a beaucoup d'oiseaux mais la présence de céphalophes, cercopithèques et okapis atténue largement cette impression. Le déplacement des varis à l'étage inférieur et le contact avec une seconde espèce de primate renforcerait encore cet état de fait. De plus j'ai remarqué que les visiteurs s'émerveillaient quand même devant des calaos, touracos ou goliath lorsqu'ils sont en activité et à proximité des cheminements visiteurs. Comme il y a toujours de l'activité, les gens restent finalement pas mal de temps dans le sanctuaire ou la grande volière.

Nous sommes d'accord pour dire que les territoires des mammifères de la Grande Volière ne sont pas des réussites. Le tamanoir était sympa mais le parc semble avoir abandonné la présentation pour de bonnes raisons. Les tatous sont marrants et la vigogne est pour moi le candidat idéal si l'on souhaite se concentrer sur la cordillère andine. L'espace n'est peut être pas suffisant pour accueillir plus de deux ou trois individus. Une cohabitation serait-elle envisageable entre les deux espèces ? Pour moi, l'idée la plus chouette serait d'y déplacer les loups à crinière qui correspondent parfaitement au lieu et qui ont un enclos moyen à l'étage supérieur. Il reste à voir en terme de faisabilité si les oiseaux comprendraient qu'il faut éviter les loups ou bien si un filet serait nécessaire. De toute manière, il est probable que cette partie soit remaniée dans le futur et la présentation de gros mammifères dans la grande volière abandonnée.
Quelques maras en liberté dans la volière serait aussi cohérents avec le thème de la volière et sympa à condition de protéger certaines zones de végétation.

En ce qui concerne les vautours, je ne suis pas certain que l'on se dirige vers une présentation en volière étant donné que leur colonie ne vole pas. Quoi qu'il en soit, ils seront là encore associés à des mammifères. Je ne sais pas si le panda roux en fera partie, seul les onces sont certains. Il en va de même pour l'Indonésie où l'on va se retrouver en plus des oiseaux avec des tapirs, singes...
D'ailleurs je n'ai pas la même lecture que toi sur le développement des grandes volières. Je ne pense pas que cela soit une volonté commerciale et de lutte concurrentiel qui induise la construction de ce type d'infrastructures dans les gros parcs voisins. Je pense qu'il s'agit d'une véritable tendance, à l'échelle européenne (cf. Anvers ou Rotterdam par exemple) dont Doué est le précurseur. Beauval par exemple ne fait que copier d'une part Berlin/San Diego et Doué d'autre part.Le Bioparc a encore une longueur d'avance dans ce domaine. Le concept colle parfaitement avec la philosophie et la topographie du lieu et est, selon moi,bien plus efficace qu'un simple enclos à carnivores.Je trouve que ce serait dommage de ne pas continuer, sans aller jusqu'à tout transformer ainsi.

Je ne suis pas aussi inquiet que toi en ce qui concerne le Bioparc. Comme tu le dis, la fréquentation ne s'envole pas mais il me semble que le CA est néanmoins en augmentation. Surtout je tiens à souligner la fréquence des investissements du Bioparc.
Doué entreprend des travaux pharaoniques à l'échelle du parc a chacune de ces nouvelles carrières. Mais ce développement s'étale sur près de cinq années (2009-2014) en moyenne avec des travaux durant plus d'un an. Il s'agit d'un modèle bien plus durable qui permet de ne pas saccager ce site splendide en laissant mûrir chaque projet. Ces grands ensembles permettent d'accueillir beaucoup d'espèces et d'avoir des nouveautés régulières au gré des allées et venues des animaux et faire revenir les habitués.
Tout cela pour dire que je ne pense pas que la motivation de la famille Gay soit de faire grimper la fréquentation en flèche, notamment faute d'infrastructure nécessaire. Le zoo actuel est rentable ainsi et permet d'investir tous les quatre ou cinq ans dans une grande nouveauté.

@David : J'ai compris qu'un mâle cercopithèque et une femelle supplémentaire étaient attendus...