Le patron de Pairi Daiza fourmille de projets pour cette saison et les suivantes. Notamment celui d’ouvrir le parc tous les week-end de l’année. "Il faut rendre notre société plus entreprenante”, dit-il. Entretien.
Comment vont les stars du parc, Hao Hao et Xing Hui ?
Les pandas vont bien même si la première tentative de rapprochement n’a pas été couronnée de succès… On s’y attendait car le mâle est encore très jeune. Nous espérons qu’il se montrera plus entreprenant la prochaine fois !
Qu’est-ce qui renforce mieux l’attractivité du parc : deux pandas ou l’ouverture d’un nouveau monde comme la “Terre du froid” en 2017 ? Que faire pour renouveler l’intérêt des visiteurs ?
Je n’en sais rien… La raison pour laquelle je poursuis ce rythme d’investissements, c’est que j’ai la peur au ventre qu’un jour, les gens ne nous aiment plus. Mais il y a un autre élément qui est très important : Pairi Daiza, c’est un projet esthétique, c’est une aventure personnelle. Les mondes que nous créons d’année en année, je les ai rêvés, je les ai explorés et j’ai voulu les greffer dans notre parc. J’ai aussi peur de mourir avant d’arriver au bout de mon projet qui est de réunir les grandes réponses que l’humanité a trouvées à la question du sens de la vie et du bonheur en particulier.
Pratiquement, que verra-t-on dans cette “Terre du froid” ?
Chacun des mondes réunit trois dimensions.
Un, la faune : on y verra donc des ours, loups, rennes, élans et certains rapaces que nous avons déjà et qui seront relogés dans ce monde.
Deux, la flore : nous allons tenter d’évoquer la taïga avec ses bouleaux et conifères et la toundra avec ses mousses et ses lichens. Pour la banquise, c’est plus difficile techniquement. Il y aura probablement des zones très froides mais limitées dans l’espace pour des raisons écologiques et économiques. Mais on adore les pierres et il existe des cristaux de roche et d’autres minéraux qui évoquent remarquablement la glace en train de fondre. Nous n’avons pas encore trouvé toutes les réponses mais on y travaille.
Trois, et cette dimension est l’originalité de Pairi Daiza, les hommes : dans l’espace constitué par la Russie, l’Alaska, le nord du Canada, le Groenland et la Scandinavie vivent les dernières tribus nomades au monde. Ou parmi les dernières. Faire découvrir d’autres cultures que la nôtre, c’est une des caractéristiques essentielles du parc.
Source : La Libre Belgique.