Et si Millau accueillait la réserve de Sigean ?

[Philippe]

Christophe Saint-Pierre est entré en discussion avec les responsables du parc animalier. Le point sur le projet.

Dans un communiqué transmis jeudi à la presse, la Ville annonce être en discussions avancées avec les responsables de la réserve africaine de Sigean au sujet d'une implantation de la structure à Millau. "Depuis plusieurs semaines, le maire Christophe Saint-Pierre et son adjoint à l'environnement Nicolas Lefévère sont en contact avec les gestionnaires de la réserve et travaillent avec eux sur la faisabilité d'une implantation", peut-on lire sur ce document.
Christophe Saint-Pierre s'est rendu mercredi sur les lieux pour une réunion de travail et une visite des infrastructures. À cette occasion, le maire a présenté "les nombreux avantages que revêt notre commune pour accueillir ce projet respectueux de l'environnement qui, écrit la mairie, peut contribuer à l'économie de notre territoire".

"Millau est la solution préférée en cas de délocalisation"

Gravement touché par les dernières inondations (deux crocodiles et un impala s'étaient notamment fait piéger par la montée des eaux, ndlr), le parc animalier a fait connaître début décembre son intention de rechercher un nouveau lieu d'accueil, menaçant de s'expatrier en Catalogne. La réserve, qui s'est retrouvée sous les eaux à sept reprises depuis 1999, réclame que sa digue de protection soit rehaussée. Mais elle se voit opposer une fin de non-recevoir de la part des autorités.
C'est là que la candidature millavoise “entre dans la partie”. "On saisit une opportunité, la porte est ouverte, indique Nicolas Lefévère. Les responsables ont eu sur leur table trois propositions catalanes, ainsi que celle d'une ville française du nord de la France (Château-Thierry, dans l'Aisne, ndlr). Notre candidature semble avoir retenu toute l'attention des dirigeants de la réserve."
Christophe Saint-Pierre va même plus loin. "Aujourd'hui, Millau est la solution préférée en cas de délocalisation", lâche le maire, qui dit "tendre la main" aux responsables du parc animalier. "Nous avons des atouts à mettre en avant et aucuns complexes à faire. Millau a tout un savoir-faire à promouvoir."

300 ha dans la continuité du parc d'activités Viaduc I et II

Pour conforter sa candidature, le service communication de la Ville a édité une plaquette de 18 pages dans le plus grand secret, sous le titre Millau est entre vos mains... Un document dans lequel il présente les différents atouts de la candidature sud-aveyronnaise. On y apprend également que le lieu d'implantation potentiel, d'une superficie de 300 ha, serait situé dans la continuité du parc d'activités Viaduc I et II, le long de l'autoroute A 75.
"Nous sommes en mesure d'apporter une situation géographique avantageuse, une facilité d'accès avec l'A 75, un climat adapté, et un territoire aux choix écologiques assumés, reprend Nicolas Lefévère, qui insiste sur l'aspect environnemental du projet d'implantation. Celui-ci entre tout à fait dans la logique écologique du territoire Millau grands causses."

Jusqu'à "500 000 visiteurs par an"

Les enjeux économiques sous-entendus par ce projet sont de taille. La réserve africaine de Sigean emploie 100 salariés à l'année, le double pendant les périodes saisonnières. Le parc animalier génère également quelque 10 millions d'euros de chiffres d'affaires, et attire jusqu'à 500 000 visiteurs par an. Christophe Saint-Pierre entrevoit déjà pour la réserve "l'occasion de s'ouvrir à une nouvelle clientèle touristique". Et pour Millau, l'opportunité d'acquérir un outil de développement remarquable.

Source : Le Midi Libre.

[raphaël]

Le moins que l'on puisse dire, c'est que sur le papier, c'est alléchant...

[okapi]

Surtout, en repartant de zéro, il y a toutes les chances de créer de vraies belles infrastructures, de développer un formidable outil au service de la faune et de permettre à une région de développer un bel objet touristique.

[Philippe]

Millau prête à accueillir la réserve africaine de Sigean

Après le département de l'Aisne et la Catalogne espagnole, c'est au tour de Millau de se porter «candidat» pour accueillir sur son territoire la réserve africaine de Sigean. Lourdement touché par les inondations en novembre 2014 – et huit fois au cours de ces quinze dernières années- cet original parc zoologique de l'Aude envisage en effet sérieusement une délocalisation.
« Dès que nous avons eu connaissance de cette hypothèse, nous avons immédiatement pris contact avec les gestionnaires », explique Christophe Saint-Pierre, le maire de la ville. « Les échanges, au téléphone ou par mail, sont réguliers, et ils se sont concrétisés cette semaine par une réunion de travail à Sigean et une visite des infrastructures », poursuit le même.
Il assure : « Nous travaillons désormais de façon plus officielle sur ce dossier, et même si je reste encore prudent, je peux affirmer que Millau tient la corde. » La ville dispose, en effet, d'une surface d'accueil de 300 hectares à proximité du viaduc de Millau et de l'autoroute A75. De plus Millau est particulièrement sensibilisée à la problématique environnementale, à travers de nombreux partenaires locaux, comme le Parc naturel régional des Grands Causses. « Nous sommes situés en France, dans la même région administrative, et nous avons une accessibilité intéressante, ainsi que toutes les ressources nécessaires pour accueillir la réserve et ses 3 800 animaux. Sans compter que Millau est aussi un bassin touristique qui draine déjà de nombreux visiteurs. »

Des atouts que valide Gabriel de Jésus, le chargé de communication de la réserve de Sigean : « Le projet millavois est le plus intéressant pour nous. Mais il reste un plan B. On ne peut pas déménager comme ça une entreprise de 40 ans qui compte 90 employés : nous souhaitons avant tout rester sur place. Il faut pour cela réparer la digue de protection et nettoyer la rivière. Si ce n'est pas fait avant cet été, nous prendrons alors une décision. »

Source : La Dépêche.

[Philippe]

Le pont d'or de Millau à la Réserve de Sigean

Millau se place pour accueillir la Réserve Africaine... au cas où.

Le maire de Millau et son chargé de l'environnement étaient à la Réserve Africaine de Sigean mercredi dernier, pour une réunion de travail avec les gestionnaires du deuxième site touristique le plus visité de l'Aude. La Réserve Africaine envisage, depuis les inondations de novembre, un déménagement, " si les travaux de protection du site (par une digue surélevée, ndlr) ne sont pas entamés " avant novembre 2015.

Une réunion avec le Préfet de l'Aude mi-décembre avait laissé penser que des travaux pourraient être entrepris dès cet été. Mais La Réserve joue encore la carte du départ, si...

Et aujourd'hui Millau est décrit comme le site le plus séduisant parmi les candidats qui se sont manifestés. Une manière sans doute d'accentuer la pression, les travaux ne coulant pas de source. Pour le maire de Sigean, l'ingérence millavoise est regrettable, en terme de "solidarité avec les 300 sinistrés", même si elle montre que "si la Réserve est visiblement un plus pour Millau, c'est qu'elle serait un moins pour nous en cas de départ"... Un signe adressé au département et à l'Etat.

Michel Jammes continue en tout cas à "travailler pour trouver une solution et ne plus vivre sous la menace" des inondations, une solution qui concerne aussi les bas quartiers et le Hameau du Lac. Millau, coup de bluff ou coup de poker ?

Source : L'Indépendant.

[bdx]

Pourquoi ne viennent t il pas a bordeaux
Çhez nous il y'a de la place et en plus
S'ils viennent Ça va rehausser le niveau

[Philippe]

Et toujours sur le même sujet, un reportage de France Bleu à écouter en suivant ce lien :
http://www.francebleu.fr/infos/et-si-la ... au-2081973

Les responsables du parc animalier menacent de quitter l'Aude à cause des dégâts répétés lors des inondations. Ils réclament la réparation d'une digue endommagée depuis 1999. Des villes se sont portés candidates pour accueillir le parc, particulièrement Millau, en Aveyron.

Si on vous dit "réserve africaine", vous pensez à... Sigean, évidemment. Mais ça pourrait bien changer à l'avenir. Les responsables du parc aux 3.800 animaux (et 90 employés) envisagent sérieusement de déménager.

Le problème : les crues à répétition de la rivière Berre. En novembre dernier, les inondations ont encore tué plusieurs animaux. La réserve réclame la réparation en urgence de la digue endommagée en 1999, et l'entretien de la rivière.

Mais si ces demandes n'aboutissent pas, plusieurs communes se sont déjà portées candidates pour accueillir la réserve. Dernière en date : Millau en Aveyron. Le maire Christophe Saint-Pierre s'est même rendu à Sigean la semaine dernière pour exposer son projet. Un projet déjà bien ficelé, qu'il met en avant. Pour lui, Millau, avec son Viaduc et ses visiteurs, mais aussi avec son patrimoine naturel et touristique, a tous les atouts pour accueillir la réserve en cas de déménagement.

Le jeu en vaudrait la chandelle : la réserve Africaine de Sigean, c'est 330.000 visiteurs par an en moyenne. Les responsables de la réserve assurent que leur priorité est de rester dans l'Aude, mais ils étudient toutes les possibilités.

[Philippe]

Aveyron : la réserve de la Réserve de Sigean en Lévézou ?

La mairie de Millau n'en démord pas. Forte des relations nouées fin 2014 avec les exploitants de la Réserve africaine de Sigean (Aude) dans un contexte post-inondations, la municipalité Saint-Pierre s'accroche à son projet de création d'un parc animalier sur le territoire Millau grands causses. Et s'il n'est plus aujourd'hui question d'accueillir la Réserve audoise dans son ensemble, l'avènement d'un Sigean 2, sorte de réserve de la Réserve en Sud-Aveyron, reste d'actualité.

À la faveur du conseil municipal du 25 septembre 2015, et comme il l'avait déjà fait lors de sa conférence de presse de rentrée, le maire Christophe Saint-Pierre a réaffirmé sa volonté de voir ce dossier aboutir, et présenté l'esquisse de l'association de préfiguration qui va désormais porter le projet.

100 ha mobilisables rapidement

" Le positionnement envisagé est celui d'un parc animalier semi-naturel afin que les animaux restent sauvages et puissent exprimer pleinement leurs comportements naturels ", a précisé le premier magistrat de la commune, avant d'évoquer les quatre principaux objectifs poursuivis par ce futur parc. À savoir : la recherche dans le domaine de la faune sauvage, la conservation d'espèces en voie de disparition (il est notamment question d'animaux asiatiques, ndlr), l'éducation à une meilleure connaissance de la faune sauvage et des interdépendances entre les animaux et leurs milieux et, enfin, les loisirs permettant d'offrir aux visiteurs le plaisir du spectacle de la vie sauvage.

Concernant la localisation de cette possible annexe de la Réserve de Sigean, la Ville évoque un domaine foncier mobilisable de plus de 100 hectares, dans la continuité de la zone d'activités intercommunautaire en cours d'aménagement sur le causse Rouge, dite Millau-viaduc 2. " Cet espace est bordé par l'A75 et la RD 911 et présente des paysages et une topographie variés, a encore indiqué Christophe Saint-Pierre. Il est maillé par un réseau de pistes et de chemins aménageables et pourra faire l'objet d'une ou de plusieurs extensions en fonction de l'évolution et des besoins liés au projet. " Le cas échéant, tous les pensionnaires de la Réserve sigeanaise pourraient y être accueillis...

Composée de la commune (*), de la communauté Millau grands causses et de toute autre collectivité propriétaire du foncier dans le secteur ou compétente en matière d'aménagement (le Parc des grands causses a adhéré vendredi ; le département pourrait suivre...), l'association de préfiguration va s'employer à évaluer la faisabilité technique et financière du projet. Elle pourra s'appuyer sur un comité scientifique et bénéficier de l'accompagnement de la Réserve africaine de Sigean.

(*) Christophe Saint-Pierre, Karine Orcel et Nicolas Lefévère représenteront la commune au sein de cette association.

Source : Midi Libre.

[Philippe]

La Réserve africaine pourrait se délocaliser en partie à Millau

Le site de Sigean étudie avec les élus de Millau la possibilité d’aménager une « Réserve 2 » sur un terrain proche du viaduc. Une partie des animaux irait là-bas. Le stade des seules paroles vient d’être franchi. Exaspérés par des inondations à répétition, les responsables de la Réserve africaine ne se contentent plus de menacer de quitter Sigean en l’absence d’une mise en protection : ils ont déjà entamé l’étude d’un déménagement partiel. Et c’est Millau qui leur tend les bras. « Nous avons été reçus par le maire Christophe Saint-Pierre, qui comprend parfaitement l’importance d’un parc animalier pour son territoire », confirme Jean-Jacques Boisard, l’administrateur de la Réserve.

Le projet se développerait sur un site proche du viaduc : « 200 ha pourraient être mobilisés immédiatement, avec possibilité d’agrandissement sur 100 ha supplémentaires. » Bref : le terrain y est, la volonté politique aussi. Reste à évaluer la faisabilité.

Protéger les espèces les plus exposées aux crues

« Nous avons visité l’endroit en question, poursuit Jean-Jacques Boisard. Il s’agit d’un milieu totalement différent de celui de Sigean, il faut donc à présent évaluer les espèces qui seraient susceptibles de s’adapter là-bas. » Car selon le spécialiste, « certains animaux, à commencer par les flamants roses, ne peuvent être “déménagés” ». Plutôt qu’un départ total du parc sigeanais vers l’Aveyron, on s’acheminerait donc vers la création d’une « Réserve 2 », qui accueillerait une partie des résidents du site principal.
« Les élus de Millau sont hyperemballés par ce projet : ce parc animalier, ils le monteront quoi qu’il arrive. Mais pour nous, ce serait l’occasion d’y loger notre surplus d’animaux, et surtout de protéger nos pensionnaires les plus exposés aux risques d’inondation. »

Et malheureusement, le choix ne manque pas. « Les trois-quarts de la Réserve africaine sont en zone inondable », rappelle en effet Jean-Jacques Boisard, qui n’est cependant pas encore en mesure de préciser dans quelles proportions son entreprise se délocalisera. Question de milieu, donc… mais pas seulement. « J’ai passé près de quarante ans à m’impliquer pour la survie de la Réserve à Sigean : dans ces conditions, on ne quitte pas tout comme ça, du jour au lendemain. Mais si on est encore inondés… »

Le fond du problème est donc toujours le même, inchangé depuis un an. En attendant, selon nos collègues aveyronnais du Midi Libre, le conseil municipal de Millau du 25 septembre dernier a présenté les prémices de l’association de préfiguration qui aura pour mission de porter le projet. Il serait effectivement question d’un « parc animalier semi-naturel », qui répondrait aussi à des objectifs de recherche, de conservation d’espèces en voie de disparition et de loisir. Potentiellement, donc, un véritable « Sigean 2 ».
Ce second site diminuerait-il de fait le nombre de pensionnaires à la Réserve « historique » ? Trop tôt pour le dire, mais il est clair désormais que l’emblématique site narbonnais a bel et bien aussi la tête ailleurs.

Parc animalier ou champ d’expansion des crues ? « Les élus doivent choisir ! »

« Depuis un an, rien n’a été fait. » Jean-Jacques Boisard est formel : la Réserve africaine de Sigean est tout aussi exposée aux crues qu’elle ne l’était en novembre 2014, au moment de sa dernière inondation. « Les crédits pour refaire la digue de protection n’ont toujours pas été débloqués, affirme le responsable. Le préfet nous a bien promis la venue de deux experts, mais ça fait quinze ans qu’on est inondé ! »
Jean-Jacques Boisard préférerait donc du concret, des aménagements pour que, enfin, « on nous laisse vivre ». Autrement, la Réserve pourrait fort migrer. Tôt ou tard, en tout ou en partie. « Notre site constitue actuellement un champ d’expansion des crues, explique le responsable. Or on ne peut pas faire un champ d’expansion sur un lieu abritant des animaux sauvages ! Les élus ne peuvent pas avoir les deux ! Dès lors, il faut qu’ils choisissent et qu’ils le fassent de façon claire, avec tout ce que ça implique en termes d’expulsions et d’indemnisations. »
Jean-Jacques Boisard, en tout cas, ne veut plus continuer ainsi. « Nous n’arrivons plus à être assurés sur les parties en zone inondable : tout notre autofinancement passe dans la réparation des dégâts. » Un cercle vicieux dont l’entreprise est résolue à s’extraire.

Source : L'Indépendant.

[Philippe]

Aveyron : Millau prête à "dupliquer" la Réserve de Sigean

Le projet de parc animalier aveyronnais, qui se veut complémentaire, ravive les tensions avec des élus audois.

Les élus audois vont devoir se faire une raison, la municipalité de Millau n'a pas dit son dernier mot. Les Sud-Aveyronnais n'ont pas renoncé à leur projet d'implanter un parc animalier sur leurs terres. À défaut de délocaliser la Réserve africaine de Sigean, ils tentent d'en créer une autre sur son modèle et pourraient, le cas échéant, récupérer une partie de ses pensionnaires régulièrement soumis au risque d'inondation.

Le 26 janvier 2015, une vingtaine de maires audois de tous bords étaient intervenus en sous-préfecture de Narbonne en rangs serrés, bien décidés à défendre le maintien de cette locomotive touristique, ses 330.000 visiteurs, ses dix millions de chiffre d'affaires et ses 100 emplois (sans compter les sous-traitants). Depuis, la direction du parc animalier a annoncé sa volonté de maintenir le site à Sigean. Mais les élus ont peut-être soufflé un peu vite.

Un nouveau parc orienté vers d'autres continents ?

Le 25 septembre, le conseil municipal de Millau a adoubé le lancement d'une association de préfiguration au nom évocateur : Réserve Millau-Sigean 2. Elle sera chargée d'évaluer la faisabilité d'un parc semi-naturel sur le plateau du Lévezou, à proximité du viaduc et de l'A75. " Le terrain fait 166 hectares, précise Christophe Saint-Pierre, le maire de Millau, mais nous pouvons avoir une marge d'évolution à 244 hectares et jusqu'à 300 hectares avec un terrain voisin. " Soit une superficie équivalente à celle de sa source d'inspiration audoise.

" Ce second site, cela peut être aussi une manière détournée d'organiser ensuite un transfert ", analyse le président du Grand Narbonne, Jacques Bascou. Sans écarter formellement l'hypothèse, le premier magistrat de Millau ne l'envisage pas pour l'heure." Nous respectons la position des gérants de la Réserve africaine qui ont décidé de rester à Sigean.[/i ]"
Un choix assumé par Jean-Jacques Boisard, administrateur du parc audois, qui n'en reste pas moins amer. " [i]Ici, rien n'a été fait pour protéger notre site des crues et le plan local d'urbanisme de la commune rend l'ensemble du site inconstructible. La nouvelle réserve, que nous allons conseiller, pourra donc accueillir des animaux menacés par les inondations et susceptibles de s'adapter à ce nouvel environnement ", confirme-t-il, relativisant au passage le risque de voir les deux sites se concurrencer.

Une seule chose est sûre : les Millavois sont déterminés

" Le nouveau parc n'aura pas forcément la même thématique que la Réserve africaine ", confie-t-on de source proche du dossier. Le maire de Millau valide : " Nous pourrions accueillir une partie de la collection animalière de Sigean, mais orienter le site vers d'autres continents, par exemple l'Asie, où on trouve notamment des éléphants, des tigres blancs, des panthères... Les deux sites seraient donc complémentaires." Reste à convaincre le maire de Sigean. Michel Jammes ne décolère pas : " Notre commune a été sinistrée en 2014 et, pour manifester sa solidarité, la Ville de Millau a décidé depuis d'essayer de récupérer le plus gros employeur de la ville. C'est indécent. "

Le nouveau projet doit toutefois encore passer le cap des études techniques et financières. Une seule chose est sûre : les Millavois sont déterminés. Des techniciens dépêchés par la ville ont déjà examiné sous toutes ses coutures la Réserve de Sigean et ses pensionnaires. Pour eux, l'enjeu est essentiel. Il s'agit de capter une partie des familles qui empruntent le célèbre viaduc de Millau, en les incitant à faire une étape lucrative sur leurs terres.

Le patron du site de Sigean en retrait

A bientôt 72 ans, Jean-Jacques Boisard, administrateur de la Réserve africaine de Sigean, s’apprête à passer la main. "Je veux transmettre la propriété du parc aux 4 à 5 personnes qui s’en occupent au quotidien, si possible d’ici à la fin de l’année. Je continuerai à superviser ", confie-t-il. Ce passionné veille sur le parc depuis qu’il l’a découvert en 1976, alors qu’il était mandaté par des banques pour le fermer. Il en est devenu l’ardent protecteur, résistant même au pactole proposé il y a quelques années par le Parc Astérix pour le racheter.

Source : Midi Libre.

[Philippe]

Déménager ou rester dans l'Aude ? C'est le dilemme de la Réserve africaine de Sigean

Depuis plusieurs années, la Réserve africaine de Sigean, ouverte en 1974, est confrontée aux inondations. C'est un véritable problème sanitaire et financier pour les exploitants du parc qui réclament, en vain, le rehaussement d'une digue. Ils songent désormais à quitter leur site audois.

Le projet de déménagement de la Réserve africaine de Sigean de retour dans l'actualité.
Cette fois-ci, c'est une plaquette réalisée par la ville de Millau qui relance le dossier. Pour attirer plus de touristes sur son territoire, Millau veut accueillir la Réserve africaine ou au moins une partie des animaux. L'idée n'est pas nouvelle, elle refait surface après chaque inondation du zoo audois.
Cette plaquette vante tout l'intérêt que le parc de Sigean pourrait tirer en venant s'installer dans l'Aveyron et principalement de la proximité avec le célèbre viaduc. Car la mairie a tout prévu. 200 hectares sont déjà réservés, au cas où les dirigeants de la Réserve décideraient d'un déménagement total ou partiel.

300 hectares en bordure du littoral audois et des étangs

Car à chaque inondation, comme fin novembre 2014, c'est la même situation catastrophique qui se renouvelle. La plaine de la réserve audoise est envahie par les eaux et de nombreux animaux, emportés par le courant, périssent noyés.
Une situation de plus en plus insupportable pour les responsables de la Réserve qui envisagent régulièrement de déménager.
Ce qui serait économiquement préjudiciable au tourisme sur le littoral audois.

Le parc zoologique attire chaque année au moins 350.000 visiteurs et emploie 120 personnes en été.

La plaquette de la ville de Millau pour attirer la Réserve africaine de Sigean.
Source (avec reportage vidéo) : http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 28545.html