Un communiqué du parc zoologique de la Citadelle à Besançon vient d’annoncer la mort, ce jour, de l’une de ses stars : la lionne d’Asie Shiva.
Née en captivité à la Citadelle en 2005, elle était l’une des rares représentantes de son espèce. Il ne reste en effet que 350 lions d’Asie vivant en liberté dans leur milieu naturel. « Les causes de sa mort sont encore indéterminées », indique le jardin zoologique bisontin, en précisant que des analyses vétérinaires sont actuellement en cours.
« Elle ne semblait pas malade, c’est complètement inattendu », indique-t-on à la communication du parc, « c’est l’incompréhension et le choc ». La vétérinaire de la Citadelle, Mélanie Berthet, et Alexandrine Vesz, assistante-vétérinaire, tentent en ce moment de déterminer les causes du décès.
Le jardin zoologique, lui, est fermé aux visiteurs pour la journée.
Particulièrement appréciée des visiteurs, Shiva était au centre, depuis le printemps dernier, d’un véritable « feuilleton » familial dont les débuts furent particulièrement sanglants.
D’un premier accouplement avec un mâle nommé Téjas, Shiva avait donné naissance, le 31 décembre 2013, à trois lionceaux. L’un d’eux, la petite femelle Malia, avait tout d’abord été tuée par son père d’un coup de dents, à la mi-mars. Puis quelques jours plus tard, c’est Shiva elle-même qui s’en prenait à sa descendance, dévorant le petit mâle Sankha. Ne restait alors en vie que Kira, que les amoureux des animaux ont pu apercevoir derrière les grilles du zoo à partir de juillet, le fauve ayant été autorisé à sortir à partir de cette date.
En août dernier, une nouvelle portée était née des amours de Shiva et de Téjas. Trois nouveaux lionceaux ont en effet vu le jour. Cette naissance était survenue dans la plus parfaite discrétion, la direction de la Citadelle n’ayant été contrainte de communiquer qu’à la suite d’une indiscrétion.
Hier, elle a livré les noms de ces trois lionceaux. Les femelles Aya et Sakura, et le mâle Saiko sont aujourd’hui âgés de 4 mois. « Ils sont sevrés et en parfaite santé, et peuvent poursuivre leur développement vers l’âge adulte », indique la Citadelle.
Source : L'Est républicain.