À la Bourbansais, un zoo, un château... et un potager

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À la Bourbansais, un zoo, un château... et un potager

Messagepar Philippe » Dimanche 28 Septembre 2014 17:44

La dernière attraction du parc zoologique de la Bourbansais n'est pas à plumes ni à poils. Le jardin, le verger et le potager, étalés sur un hectare, ont fait l'objet d'un festival ce week-end.

70 nouvelles espèces ont fait leur apparition au parc de la Bourbansais. Des girafes ? Des suricates ? Des flamants roses ? Non, toutes celles-là sont déjà présentes dans le zoo. Alors quoi ? Suivez l'odeur des fleurs pour découvrir le jardin avec son potager et son verger. L'automne débute sous le soleil. Les dernières tomates rougissent, les courgettes grossissent et la lavande parfume les allées.

Sur un hectare entre le zoo et le château, ce potager a été réaménagé en 2012. Avant, on y trouvait des champs de maïs et de foin, auxquels les visiteurs n'avaient pas accès. « En 1981, quand le jardinier de mes grands-parents est parti à la retraite, le jardin a été arrêté », se souvient Olivier de Lorgeril, le directeur du parc et propriétaire du château.

Comme au XVIIe siècle

Quand il reprend le domaine familial dans les années 1990, des serres sont en partie détruites pour devenir des abris à rapaces et le champ de maïs laisse place à des chèvres, mais on est encore loin du jardin de l'époque.

« J'ai pensé « Sapristi, il faudra refaire ça avec l'esprit d'autrefois ! » », raconte Olivier de Lorgeril. Cet esprit d'autrefois, c'est la marque de fabrique du parc de la Bourbansais qui propose tous les jours des spectacles de fauconnerie et de meutes de chiens.

Le temps passe, mais le jardin ne renaît toujours pas. Les choses bougent en 2011, quand les inspecteurs généraux des Monuments historiques de France viennent voir la toiture neuve du château. Ils adhèrent à l'idée de recréer le jardin. « Si on ne le fait pas maintenant, on ne le fera jamais », s'est alors dit Olivier de Lorgeril. « Sur un coup de folie », les travaux commencent en novembre 2011.

Des plans permettent de redessiner les allées du lieu telles qu'elles ont pu être. Des plans qui datent de 1693 ! Le château, avec ses archives, n'a jamais quitté la famille. Une plongée dans ses souvenirs permet de remettre la main sur des journaux de bord écrits à la plume d'oie. Poiriers et pommiers sont replantés.

Ça pousse, ça pousse... Et ce week-end, pour la première fois, le parc organise un festival pour clore la saison du jardin potager.

Ennemi n° 1 : le lapin

Parmi les variétés plantées, on retrouve des concombres, des cornichons, des aubergines, de la mâche, des herbes aromatiques... Sans compter les fleurs, avec des dahlias de toutes les couleurs, des roses et des tournesols tournés vers le soleil. Dans les allées, un lapin détale. Il a été déclaré ennemi numéro 1, car très gourmand de salsifis ! Au loin, on entend les aboiements des chiens de meute, qui se préparent au spectacle.

Dans le jardin, Justine, future maraîchère, a été embauchée en renfort pour la saison. « La météo n'a pas forcément été généreuse. La poire de terre est un peu retard sur sa croissance », observe la jeune jardinière. En plus de s'occuper de l'entretien, elle renseigne les visiteurs de plus en plus curieux de potager. Sécateur à la main, elle taille des rosiers tout en expliquant que « ce qui compte, c'est d'avoir toujours quelque chose de propre ». Pas un brin d'herbe ne dépasse dans les allées, même avec « les mauvaises herbes qui ont le talent de repousser ».

Cagettes de légumes


Que deviennent ces légumes une fois à prêt à être consommés ? « Deux à trois fois par semaine, on prépare des cagettes pour la boutique de souvenirs, à la sortie », poursuit Justine. La veille, elle en a apporté cinq remplies « de pommes de terre samba, de courges spaghetti, de radis et de haricots ». Les visiteurs se servent librement, avec une participation libre.

L'aménagement de ce potager répond à une autre volonté d'Olivier de Lorgeril. « On repense tous les environnements. » Cela passe aussi par les enclos du parc zoologique où le béton disparaît peu à peu. « Pour faire vivre, revivre même, la demeure, il faut penser utile et moderne avec les visiteurs. Les gens s'approprient le patrimoine. » Tranquillement, mois par mois, le jardin se transforme, avec toujours le même objectif, selon Olivier de Lorgeril : « Faire les choses dans la tradition.»

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Source : Ouest-France.
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