Moins étendu que Pairi Daiza en Belgique, le zoo de Maubeuge peut faire figure de Petit Poucet dans le monde des parcs animaliers du Nord élargi à tout le Hainaut. Certains atouts lui permettent cependant de faire la nique à son voisin d’outre-Quiévrain, quand sonne l’heure de faire un choix. Petit comparatif.
1. La distance
En matière de temps de trajet au départ de la Sambre-Avesnois, le zoo de Maubeuge n’a – forcément – pas de concurrent. Alors que pour rallier Brugelette, où est situé Pairi Daiza, il faut compter 47 mn de route et ça sans tenir compte des fréquents ralentissements à l’approche du parc belge. Depuis Bavay, le temps de trajet estimé par les sites internet spécialisés est de 50 mn. Il s’allonge de quatre autres minutes pour les Valenciennois. Quant aux Jeumontois et aux Hautmontois, ils mettent 55 mn.
2. Le prix
L’arrivée des pandas à Pairi Daiza s’est accompagnée d’une hausse des tarifs. Il faut compter 28,5 € par adulte, 26,5 € pour un « plus de 60 ans » et 23,5 € pour les « 3 - 11 ans ». Ces prix (moindres d’1,50 € quand les places sont achetées sur le site internet du parc) donnent le droit à une visite. En revanche, un abonnement ouvre les portes du parc de façon illimitée sur la saison. Il est de 54 € par adulte et 44 € par enfant.
Pour arpenter les allées du zoo sambrien le temps d’une journée, un adulte débourse 9 € (7,50 s’il prouve qu’il habite Maubeuge). Le tarif enfant, élargi aux « 3 - 16 ans », passe à 5 €. Quant aux étudiants, ils payent 7 €, sur présentation d’un justificatif. Enfin, un système d’abonnement annuel est également disponible, moyennant 10 € par enfant et 20 € par adulte.
3. La superficie
Le zoo de la cité du Clair de Lune s’étend sur 7 ha. Du coup, même les petites jambes ont tout le loisir de les parcourir en une journée. À Pairi Daiza, mieux vaut sauter dans de bonnes baskets et être adepte du pas de course si vous voulez avaler en une journée les 55 ha du jardin. Les jours où la fréquentation est inférieure à 10 000 visiteurs, il est cependant possible de monter à bord du petit train, histoire de ne pas trop fatiguer ses gambettes. Quant aux personnes à mobilité réduite, elles peuvent de louer un fauteuil roulant, à condition de le réserver préalablement. Et qui dit surface plus grande, dit davantage de capacité d’accueil d’animaux et de reproduction d’ambiances. Une opportunité sur laquelle Éric Domb, le créateur de Pairi Daiza a sauté, voire saute encore, puisque son nouveau monde, consacré à la Terre du froid prend vie avec l’arrivée, ce printemps, de rennes. Loin des décors en carton-pâte, les univers belges garantissent l’évasion.
Côté maubeugeois, on a depuis ce printemps perdu l’exclusivité des tigres blancs, mais il reste malgré tout la présence des grands mammifères comme les girafes, les éléphants... en plein centre-ville au milieu de remparts classés. Et ça, n’a pas d’équivalent côté belge.
- Pairi Daiza fermera ses portes le 2 novembre et les zoo de Maubeuge le 11 novembre.
Des visites «à la carte» à Maubeuge
Là où Pairi Daiza propose des animations (bain des éléphants, le nourrissage d’animaux, un spectacle de rapaces…) et des restaurants ou snacks, dont la cuisine varie selon les univers, le zoo de Maubeuge va plus loin, en organisant des visites à thème et des anniversaires pour les enfants. Les prestations sont certes tarifées, mais dans le cas des anniversaires, par exemple, il faut compter 70 € pour 10 enfants (le nombre maximal de petits participants). Un prix qui comprend, l’entrée au zoo, une part de gâteau et la boisson. Quant à l’adulte accompagnateur, dont la présence est impérative, il ne paye rien.
La formule marche plutôt bien puisqu’elle affiche complet pour la saison, comme la visite dite « Soigneur d’un jour ». Là, pour 80 €, un adulte (60 € pour un enfant) suit un des soigneurs trois heures durant. Lors de ces visites, les « apprentis » sont au plus à quatre. Une autre visite (d’une durée de deux heures), proposée chaque premier dimanche du mois, permet de découvrir les coulisses du zoo, son fonctionnement…
Pour être incollable, il faut penser à s’inscrire auprès de l’office de tourisme (03 27 62 11 93) et s’affranchir de 10 € par adulte et de 6 € par enfant. Ces rendez-vous font partie de la politique pédagogique du zoo. « C’est un élément fort de la structure municipale », assure Jimmy Ebel, son directeur. En « travaillant sur des espèces en danger d’extinction, comme la panthère du Sri Lanka », l’équipe veut sensibiliser les visiteurs au respect des animaux et de leur biotope. Dans le cas des enfants, le but est de les émerveiller, de leur apporter la connaissance suffisante au déclenchement de la volonté de préserver les petites bêtes comme les plus grosses.
Source : La Voix du Nord.