Je ne m'inquiète pas pour cela, une société comme Chrysalis n'investit pas autant d'argent dans un projet voué à la faillite. Je pense qu'il doivent avoir un plan solide

Les animaux envahissent la ville !
A une semaine de l'ouverture du parc Zoologique de Paris, de drôles de caisses gigantesques ont fait leur apparition sur quelques places emblématiques de la capitale (République, Abesses, Palais Royal...). Une manière originale et impressionnante d'avertir les Parisiens que les animaux du zoo sont de retour !
Entre le 4 et 6 avril 2014, les derniers résidents du parc zoologique de Paris reprennent leurs quartiers aux portes de la capitale. Après avoir pour certains traversé la moitié du globe, c’est maintenant à Paris qu’ils souhaitent se retrouver, en toute discrétion… excepté pour certains !
En effet, dans la nuit du samedi à dimanche, d’étranges caisses ouvertes ont été déposées sur les plus belles places parisiennes donnant l'impression que les derniers pensionnaires – une girafe, un lion, un jaguar et des singes – ont abandonné leurs caisses pour terminer « à pattes » les derniers kilomètres qui les séparent de leurs biozones.
Une ultime promenade nocturne et secrète dans la ville, symbolisée par des empreintes de pas au sol en direction de Vincennes, avant de retrouver le confort d’un zoo rénové et adapté à leurs besoins.
Ces caisses resteront à Paris du 6 au 12 avril 2014. Et samedi 12 avril, le parc Zoologique de Paris ouvrira ses portes au grand public.
Zoo de Vincennes : les félins en vedette, un « PPP » en débat
Il se veut révolutionnaire. A défaut de place - les projets pharaoniques de passerelles au dessus du périphérique ont été abandonnés - le parc zoologique de Paris se veut créatif. Ses 15 hectares, situés dans le bois de Vincennes, mais propriété de la Ville de Paris, reconstituent 5 zones géographiques (Europe, Sahel, Patagonie, Guyane, Madagascar). Le (faux) rocher emblématique, classé, surplombe toujours le domaine du haut de ses 65 mètres. A ses pieds, les singes s’ébattent. Les girafes, placides, dominent toujours les visiteurs. Depuis sa création, en 1934, le zoo en a vu passer près de 150. Elles sont aujourd’hui une quinzaine. Leur enclos est trois fois plus grand qu’avant. Il n’y a pas d’éléphant, et plus d’ours. Superficie oblige, il a fallu trancher...
Ce zoo, tourné vers la pédagogie et la protection des espèces, se veut écologique. « Avant, l’enclos des girafes était surchauffé. Nous avons privilégié la ventilation naturelle de leur loge, en tenant compte du vent dominant. Un peu comme le ferait un éleveur avec un enclos à bovins. Cela fait baisser la facture énergétique », précise Alexis Lécu, directeur scientifique du parc zoologique de Paris. Autre exemple : la gestion des eaux. « Avant, nous vidions le bassin des otaries. Maintenant nous recyclons l’eau, et la traitons à l’ozone, une méthode moins polluante que le chlore », poursuit M.Lécu.
Billetterie, produits dérivés : cruciales recettes...
Quid du modèle économique ? A l’instar de nombreux équipements (le futur Palais de Justice des Batignolles, par exemple), la formule du « PPP » a été retenue. Avantage : ce sont les partenaires (en l’occurrence un groupement piloté par Bouygues Bâtiment Ile-de-France, incluant notamment la Caisse des dépôts et la Caisse d’Epargne) qui avancent les fonds. Pendant 25 ans, le zoo - rattaché au Muséum d’Histoire naturelle et placé sous la double tutelle du ministère de l’écologie et de l’enseignement supérieur - devra verser une redevance (9 millions d’euros par an). Au terme du bail, il deviendra propriétaire des installations. Pour financer les travaux (170 millions d’euros), l’essentiel de l’effort (130 millions d’euros) est porté par le « PPP ». L’Etat a injecté 30 millions d’euros. Les 10 derniers millions revenant au zoo (via le mécénat notamment).
Reste à mesurer l’engouement du public, crucial pour la réussite du zoo. La direction table sur 1,5 millions de visiteurs par an. Un niveau déjà atteint par le passé. Mais le ticket d’entrée, élevé (22 euros par adulte) pourrait être un frein. Les produits dérivés n’ont pas été oubliés. Le magasin de souvenir, propose notamment, un loup électrifié. Son poil est soyeux, sa tête bouge, et son prix, de nature à calmer les ardeurs : 1.990 euros pièce...
bastet_75 a écrit:on parle quand même de 7000 visiteurs de plus en terme de quotas. Certes on le visite plus vite, mais tout de même.<br abp="681"><br abp="682"><br abp="683">De ce que j'ai vu sur BFMTV, les visiteurs ont l'air content. Bien que le coût de l'entrée semble, va savoir pourquoi, poser problème. <br abp="684"><br abp="685">Les gens associent le parc à un service public qui devrait être gratuit ou bien ? Déjà, quand on voit toutes les réductions tarifaires proposées, peu de parcs en font de même..
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