Le zoo d’Amnéville investit 14 M€ pour « Tiger world

[Antoine6259]

A mon avis c'est la totalité des dons sur une année, mais surtout ce n'est pas 5 pour 100, mais 5 pour 1000 !! (ou 0,5 %)

Je n'ai pas les chiffres pour 2013, mais en 2012 Amneville a déclaré un chiffre d'affaire de 16 839 751 €

[bastet_75]

Donc si j'essaie de calculer .. (pardon j'essaie de comprendre je suis désolé si la discussion vire à un aspect très comptable) sur 16 839 751 euros de CA , ça reviendrait à 84 198 euros environ? soumis à 60% de déductions soit 50 519 environs ( désolé j'arrondis ).

Ce qui ferait 480 000 - 50 519 euros soit un total de dons de 429 481 euros ?

C'est quand même pas mal, mais je maintiens qu'à un tarif de 32 euros par adulte, et 128 par an, ça laisse de la marge. Jusqu'ici le parc n'a pas d'installations nécessitant plus de dépenses qu'ailleurs..

pour comparer avec les structures très touristiques :

Marineland : 39 euros
Beauval : 26 euros
Thoiry : 29,80 euros ( tarifs 2014 donc après augmentation )
Parc Zoologique de Paris : 15,30 euros,
La Palmyre : 15 euros
Puy Du Fou : 29 en réservation, 33 sur place

Et je ne parle pas des abonnements qui en général sont l'équivalent en général d'un peu plus de 2 visites..

[Antoine6259]

Non, ton premier calcul est bon, mais la suite tu n'as pas compris : Si une entreprise fait un don, ici Amnéville qui donne 480 000 €, il peut en déduire 60 % de ses impôts (Donc ici ça ferait 288 000 € d'impôts que du coup ils auraient en moins.)
Mais, la gentillesse du Trésor Public ayant ses limites, il y a une clause supplémentaire qui précise que la somme déduite des impôts ne peut cependant pas excéder 5 pour mille (ou 0,5%) du chiffre d'affaire de l'entreprise. Donc ici, dans le cadre d'Amnéville qui a un chiffre d'affaire de 16 839 751 €, ils ne pourront pas déduire plus de 84 198 €, peu importe la somme donnée.

C'est pour ça que quoique l'on pense d'Amnéville, leurs dons ne sont quand même pas négligeables. Même s'ils déduisent presque 85 000 € des 480 000 € qu'ils ont donnés, ça veut dire qu'ils ont quand même mis 395 000 € de leur poche...

[bastet_75]

D'accord, je te remercie

En effet, j'avais mal compris, merci

Oui, de ce côté là, Amnéville n'est pas avare en dons. Dommage que ça ne leur serve qu'à se faire pardonner leur mauvais conduite. (enfin, c'est ce que je lis dans les journaux dès qu'ils cherchent à se défendre face à ce qui leur est reproché)

[Therabu]

Non, ton premier calcul est bon, mais la suite tu n'as pas compris : Si une entreprise fait un don, ici Amnéville qui donne 480 000 €, il peut en déduire 60 % de ses impôts (Donc ici ça ferait 288 000 € d'impôts que du coup ils auraient en moins.)
Mais, la gentillesse du Trésor Public ayant ses limites, il y a une clause supplémentaire qui précise que la somme déduite des impôts ne peut cependant pas excéder 5 pour mille (ou 0,5%) du chiffre d'affaire de l'entreprise. Donc ici, dans le cadre d'Amnéville qui a un chiffre d'affaire de 16 839 751 €, ils ne pourront pas déduire plus de 84 198 €, peu importe la somme donnée.

C'est pour ça que quoique l'on pense d'Amnéville, leurs dons ne sont quand même pas négligeables. Même s'ils déduisent presque 85 000 € des 480 000 € qu'ils ont donnés, ça veut dire qu'ils ont quand même mis 395 000 € de leur poche...

Si je ne me trompe pas, et je suis encore loin d'être un expert au sens propre comme figuré du terme, c'est bien cela. Sauf pour les 395 000€ de la fin. Puisqu'ils ne donnent pas le droit à une réduction d'impôt de 66%, ils ont au moins le statut de charges déductibles du résultat imposable. Le taux de l'impôt sur les sociétés étant théoriquement de 33%, cela donnerait une économie de 395 000 divisé par trois soit 132 000 € de plus. On aboutirait à la fin à une économie totale d'impôt de 217 000 € sur les 480 000 € versés à la conservation. Maintenant tout cela est très théorique et il doit y avoir de nombreuses subtilités non prises en compte ici.
Quoiqu'il en soit, Amnéville est un très gros contributeur, et ce par nécessité. Ces dons verdissent leur image, leur permettent de se rendre indispensables et constituent un argument massue pour le profane dans le débat de sourds entre pro et anti cirques/zoos (barrez la mention inutile).

[okapi]

Les tigres qui seront exploités sont-ils purs ou hybrides?

[Vinch]

Les tigres qui seront exploités sont-ils purs ou hybrides?

qu'ils soient de Sibérie, hybrides ou blancs ne change rien au fait que ce zoo ne devrait plus s'appeler zoo mais cirque... C'est vraiment une honte...

[okapi]

Allez! Une exclusion totale de toutes les organisations dont il est membre pour manquement déontologique: on y croit?

[bastet_75]

les associations diverses ont saisi les différentes instances, institutions etc.. a priori jusqu'ici pas franchement de résultat.

[giradaire]

Il faut savoir que le zoo d'Amnéville est géré sous la forme d'une Scop.
Cela ne change pas grand chose dans la fiscalité mais plutôt dans la répartition des bénéfices des bénéfices.
De plus Michel Louis a un statut de salarié comme les autres.

[giradaire]

Du nouveau dans le projet, une pétition aurait déjà obtenu plus de 17 000 signatures.

http://www.actu.aves.asso.fr/2014/01/pe ... amneville/

[Therabu]

Je ne sais pas si cela ne lui fait pas plutôt de la pub (cf. l'affaire récente avec un humoriste français).

[okapi]

Au moins, c'est une réaction! Les petits ruisseaux font les grandes rivières…

[Philippe]

Rémy, dresseur de tigres

A 25 ans, Rémy Flachaire porte sur ses épaules l’un des plus grands projets lancés par le zoo lorrain Rémy, dresseur de tigres.

« C’est lui le chef, pas moi. » Quand il s’agit d’évoquer Tiger World, Michel Louis, directeur du zoo d’Amnéville, laisse place à celui qu’il a choisi pour mener son ambitieux projet de spectacle de fauves. Sourire timide, regard pétillant, Rémy Flachaire a la fougue de ses 25 ans et le charisme des plus grands dresseurs. Pour le directeur du zoo, il fut une évidence. « La première fois que je l’ai vu travailler, j’ai dit à son père : ‘’C’est Alexis Gruss !’’», raconte-t-il, admiratif. J’ai vite compris que c’était quelqu’un qui sortait complètement de l’ordinaire, une vocation comme on en trouve tous les cinquante ans… »

L’amitié qui lie les deux hommes depuis l’arrivée en 2007 de Rémy, fauconnier à cheval, a pris un virage à 180 degrés il y a deux ans, lors d’un safari en Afrique. « Nous étions à Nakuru, au Kenya, quand j’ai demandé pour la énième fois à Michel pourquoi, lui qui est passionné par le dressage, n’avait pas pensé à créer un spectacle de fauves », se souvient le jeune homme, qui ne semble toujours pas réaliser les suites de cette conversation.

« J’ai su que c’était lui »

« Rémy, tu me demandes toujours ça, mais toi, tu aimerais travailler avec les fauves ?, enchaîne Michel Louis. Il m’a répondu « oui » et là, ça a été un véritable big bang. »

Deux jours plus tard, les complices esquissent les premiers croquis de l’arène de spectacle au milieu de la brousse. Dresseur de chevaux et de rapaces, Rémy Flachaire se trouve propulsé à la tête d’un spectacle de tigres, sans jamais être entré dans une cage. « C’était un pari osé d’investir autant d’argent dans ce projet mais pas de le confier à Rémy. À l’instinct, j’ai su que c’était lui, je ne l’aurais pas fait avec quelqu’un d’autre », reconnaît le directeur, très vite conforté dans son choix.

Son « frangin », comme il le surnomme, suit cinq stages avec les plus grands dresseurs de cirque. C’est la confirmation. En huit jours, il réussit un numéro qui demande trois semaines de préparation. « La petite appréhension que j’ai ressentie à ma première entrée en cage a été très vite estompée par la passion. Je me sens bien auprès d’animaux aussi majestueux », confie Rémy Flachaire.

Associés, le génie du jeune dresseur et l’expérience du directeur de zoo font des étincelles. Ils font appel à un architecte pour l’arène et à un scénariste pour le spectacle mais n’y retrouvent pas l’esprit de leur Tiger World.

De sa formation inachevée en menuiserie-charpenterie, Rémy Flachaire utilise les enseignements de dessin technique pour réaliser les plans de la salle et des équipements pour les animaux. L’imagination fera le reste. « Il s’est énormément impliqué dans ce projet, atteste Michel Louis. Il a apporté des idées vraiment novatrices », comme cette cage fixée au plafond qui descendra, devant le public, en quelques secondes.
Omniprésent dans l’élaboration du Tiger World, le dresseur l’est tout autant auprès des tigres. Parmi les quinze qui se préparent au spectacle, trois sont nés au zoo d’Amnéville. « Je les ai élevés au biberon jusqu’au sevrage, à deux mois et demi, explique le passionné. C’est énormément de travail, un biberon toutes les deux heures jour et nuit, mais ça change tout. Je les ai vus au quotidien, je peux interpréter le moindre de leur regard. C’est magique ! »

Quinze mois avant l’ouverture au public, le prodige, impatient mais concentré, vit toujours « un rêve éveillé ». En face, celui qui a tout misé sur lui en est certain : « Il va gagner sept ans par rapport à une carrière de grand dresseur. Il va se révéler ! » Rendez-vous début avril 2015.

Tiger World

En avril 2015, le zoo d’Amnéville inaugurera son nouvel espace consacré aux tigres doté d’une salle de spectacle de 1.854 places. L’enclos des tigres qui accueillera les félins entre deux représentations, est déjà terminé. Le chantier de la salle de spectacle est en cours. Sur place, on devine déjà les gradins de cette grande arène ronde de 15 mètres de haut. Le bâtiment sera terminé ce printemps. Le coût de 14 M€ a été financé sans le moindre euro d’argent public.

Source : http://www.vosgesmatin.fr

[Vinch]

Terrible....