Même si un grand projet de modernisation se profile à l’horizon pour Nausicaà, le Centre national de la mer continue d’innover. D’importants travaux viennent de commencer afin d’installer une mise en scène du « Thalassa », ainsi qu’un nouveau bassin tactile.
1.Le « Thalassa », comme si vous y étiez…
Le partenariat entre Nausicaà et l’Ifremer ne date pas d’hier. C’est donc tout naturellement que le Centre national de la mer va rendre hommage à son bateau océanographique Thalassa. À partir de juin, les visiteurs pourront découvrir l’intérieur d’une partie de ce navire d’étude dans un espace pédagogique et ludique d’environ 300 m2. « Nous allons faire en sorte que le visiteur se croit à l’intérieur du Thalassa en jouant beaucoup sur les niveaux du bateau », explique Philippe Vallette, directeur de Nausicaà qui a eu l’occasion de travailler sur ce navire de l’Ifremer. Cet espace fera aussi la part belle aux nouvelles technologies, des vidéos animeront les différentes pièces du bateau. « Le visiteur ressentira les effets du vent et des embruns. Au niveau de la cabine, un sol dynamique donnera l’illusion d’être sur un bateau. » Cette mise en scène remplacera l’espace chalutier qui avait vieilli.
2.Un nouveau bassin tactile
C’est l’une des expositions préférées des Boulonnais. Le bassin tactile où il est possible de caresser des raies, des cabillauds et des turbots remonte à 1991, année d’ouverture de Nausicaà. À l’époque, ce bassin était unique en France. « On avait vu cela aux États-Unis, et aussi en Angleterre, mais en beaucoup plus petit », se souvient Philippe Vallette. L’équipement rencontre un franc succès parce qu’il permet un échange direct entre les visiteurs et les poissons vivants. « Il n’y a aucun excès de la part des visiteurs, les poissons s’y sentent très bien, car les raies pondent beaucoup d’œufs. » Mais le bassin a vieilli. Un tout nouvel équipement sera lui aussi prêt en juin. Plus moderne et plus convivial, il offrira plus d’accès aux visiteurs pour caresser les poissons, même si ces derniers conserveront toujours des espaces de tranquillité où la main de l’homme ne pourra pas les atteindre. En attendant juin, un bassin temporaire sera mis en service pour ne pas frustrer les clients du premier semestre.
3. Des requins « marcheurs » débarquent
Ils peuvent mesurer jusqu’à un mètre de longueur et vivent à l’état sauvage au large de l’Australie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée : voici les requins « marcheurs ». De très beaux poissons qui ont la particularité, lorsqu’ils sont dans les fonds marins, de se déplacer en « marchant » grâce à leurs deux nageoires inférieures. Ces animaux intégreront l’exposition Histoires d’îles, en remplacement des hippocampes dragons. À voir dès le 25 janvier.
Nausicaà rouvrira le samedi 25 janvier. Coût total de ces travaux : environ 2 millions d’euros.
Source (avec vidéo) : http://www.lavoixdunord.fr/region/les-r ... 30n1832339