Depuis samedi, les visiteurs sont de nouveau admis dans le parc animalier fermé pendant près de trois mois, à la suite de la tempête de juillet dernier.
Les flamands roses montent la garde tout en cacardant, à l'entrée du parc animalier des Bois-de-Saint-Pierre. Ils accueillent les visiteurs depuis samedi dernier, une ouverture qui s'est opérée en toute discrétion après trois mois de fermeture. La tempête du 27 juillet dernier avait soufflé sur l'espace boisé géré par Grand-Poitiers, renversant des arbres, cassant des branches. Le zoo n'avait pas été épargné : de gros arbres ont dû être coupés, les élagueurs des espaces verts de la Ville ont scié des branches qui menaçaient de tomber, des clôtures et des volières ont été réparées, l'une des deux portes d'accès à l'enclos des chèvres a été remplacée provisoirement.
Accès au zoo par la route de l'étang
Cinq animaux sur les 135 que le parc animalier abrite ont été écrasés sous des troncs ou des branches : un héron et quatre canards. Les chèvres ont goûté à une liberté relative pendant quelques heures mais ni les lynx, ni les loups n'ont eu cette possibilité.
En août, Vincent Pellerin en charge du patrimoine arboré n'envisageait pas la réouverture du site avant la fin de cette année. Les travaux de sécurisation du zoo et des voies ont été terminés vendredi dernier. Le public ne peut y accéder que par la route qui mène au bord de l'étang. Le sentier réservé aux piétons a été sécurisé ainsi que le chemin asphalté qui grimpe jusqu'au château.
A l'intérieur du parc animalier, il est également fortement recommandé aux visiteurs de cheminer uniquement sur les allées. Du balisage de chantier orange délimite les zones interdites. La condition pour observer les émeus, les singes capucins gourmands de noix, de châtaignes et de noisettes, les gris du Gabon qui imitent les sifflements des humains, les ratons-laveurs qui occupent l'espace des ours. Les 55 espèces ont retrouvé leur place initiale. Un but de promenade tout trouvé pour les familles en cette période de vacances scolaires même si le parc arboré leur reste fermé.
Source : La Nouvelle République du Centre-Ouest
