Le Costa Rica ferme tous ses zoos

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Le Costa Rica "libère" ses animaux des zoos

Différents articles sur cette actualité datant certes du mois dernier (6 août), mais qui me paraît incontournable :

Fini les Zoos, fini les cages, les animaux ne seront plus enfermés désormais au Costa Rica!

Le Costa Rica a décidé que mai 2014 sera la date butoire pour sortir des zoos tous ces animaux.

On le sait déjà le Costa Rica est très impliqué dans la protection de l’environnement et de ses espèces et a lancé une grande campagne de reforestations pour arriver à un bilan carbonne neutre en 2021.

En plus de cela les Zoos Costa Ricains seront désormais transformés en jardin botanique et parc urbain. Rene Castro, le ministre de l’environnement et de l’énergie à dit que cela est grâce à un ”changement dans la conscience environnementale des Costariciens” et a ajouté “Nous ne voulons plus voir d’animaux en captivité ou enfermés d’une quelconque manière, sauf s’il s’agit de les sauver”.

Cela correspond à tout de même 400 animaux de 60 espèces différentes dont un lion, des crocodiles, des singes et un tapir. Le ministre a dit aussi qu’il a espoir de voir arriver naturellement certaines espèces de mammifères, de reptiles et d’oiseaux notamment dans le zoo Simon Bolivar qui sera très prochainement transformé en jardin botanique.

Pour rappel le Costa Rica interdit aux cirques de présenter des numéros d’animaux depuis 2002 et a également banni la chasse sportive.

Costa Rica: la fermeture annoncée des zoos, une révolution

Champion de la biodiversité, le Costa Rica s’apprête à engager une révolution unique au nom de la protection de la vie sauvage. Le petit pays d’Amérique centrale va tout simplement fermer ses zoos et rendre leur liberté à leurs occupants.

Le ministre de l’environnement Rene Castro a annoncé la fermeture de deux zoos publics en 2014 : « Plus de cages » a-t-il déclaré.

Pour justifier cette décision, le responsable politique n’a pas hésité à recourir à son histoire personnelle. Ainsi, a-t-il raconté au quotidien national La Nacion, l’histoire du perroquet apprivoisé de sa grand-mère : « Un jour, j’ai sorti le perroquet sur le patio. Au même moment, une nuée de perroquets sauvages est passé au-dessus de la maison et le perroquet de ma grand-mère s’est envolé pour les rejoindre… Cela m’a fait forte impression parce que je pensais qu’il était bien avec nous, puisque nous le nourrissions bien et lui donnions de l’affection… Pourtant, dès qu’il en a eu l’occasion, il est parti. »

Dans le cadre de ce plan gouvernemental, le zoo Simon Bolivar de la capitale San José – qui abrite des centaines d’animaux – sera transformé en parc botanique. Et le centre de conservation Santa Ana, à l’ouest de la ville, deviendra un parc public.

Les animaux seront soit remis en liberté, soit transférés dans des réserves.

L’argument premier des promoteurs d’une telle mesure est sans doute les conditions dans lesquelles les animaux étaient hébergés dans ces zoos – des cages trop étroites et des conditions sanitaires discutables.

Un vétérinaire du zoo Simon Bolivar prétend que les défenseurs des animaux et le gouvernement se trompent lourdement. Pour lui, remettre en liberté les animaux est erreur : « S’ils ferment le zoo, aucun des animaux que nous accueillons ne pourra être remis en liberté. La plupart d’entre eux sont blessés. Malgré les traitements qu’ils ont reçus, ces blessures les empêchent de voler ou de bien voir. »

Il semblerait que la plupart de ces animaux aient aussi perdu leurs instincts naturels et ne peuvent désormais plus vivre autrement qu’en captivité.

Enfin, la décision gouvernementale se heurte à des dispositions légales. La concession accordée à la fondation Fundazoo, d’une durée de 20 ans, n’arrivera à échéance qu’en 2024. A suivre.

Sources : http://www.jolpress.com/costa-rica-ferm ... 21170.html & http://dailygeekshow.com/2013/08/16/le- ... urs-cages/