Océanopolis Brest :
Pas de loutres de mer... mais des loutres d'Europe et des otaries de Californie !
Les loutres d'Europe sont arrivées à Océanopolis. Présentation en avant-première de Vénus et Boukan, avant avant l’inauguration publique du sentier aux loutres, mercredi 17 avril.
Elles ont l’une des fourrures les plus denses au monde, pèsent 5 et 10 kg, forment depuis 2010 « un couple très soudé » et répondent aux doux noms de Vénus et Boukan. Elles, ce sont les nouvelles habitantes d’Océanopolis : des loutres d’Europe. La route a été longue, en camionnette, depuis l’Alsace. Car c’est là-bas que les loutres ont grandi. « Le couple est né en captivité, il y a sept ans, au centre de réintroduction des loutres d’Europe et cigognes d’Hunawihr, créé dans les années 70 pour sauvegarder ces deux espèces menacées », détaille Céline Liret, conservateur d’Océanopolis.
Il y a quinze jours maintenant que Vénus et Boukan ont découvert leur nouvel habitat, un vaste bassin et un espace en extérieur reproduisant l’écosystème côtier de la presqu’île de Crozon. « On les laisse s’acclimater tranquillement, pour qu’il n’y ait pas de stress, souligne Claude Le Milinaire, chargé de projet. D’autant que leur espace est très différent de celui qu’elles occupaient en Alsace. » À Hunawihr, l’eau douce était de mise pour ces mammifères semi-marins (chasse en mer et dessalage de fourrure en eau douce). « Mais ici, on est à Brest ! On va donc les mariniser en douceur », poursuit Céline Liret. Leur bassin d’eau douce est ainsi progressivement enrichi en eau de mer pour qu’à terme, il ne soit plus composé que d’eau salée. « Il leur restera toutefois des points d’eau douce, dans l’enclos extérieur, pour l’indispensable opération de dessalage. »
Elles ont donc encore une semaine pour s’habituer à leur nouvelle vie, avant la présentation au public, mercredi 17 avril. Les visiteurs pourront alors les voir, à travers des panneaux vitrés, se nourrir, dormir ou encore prendre soin de leur fourrure dans les points d’eau douce.
Avec l’inauguration du sentier aux loutres (d’un coût de 2,8 millions d’euros, cofinancé par la Région et BMO), ce sont 300 m3 de bassins intégrés à un ensemble paysager – cascade, cours d’eau, marécage, lagunage… - qui seront ouverts au public comprenant, outre la partie consacrée aux loutres, une zone réservée à leurs cousines du Pacifique. Même si celles-ci continuent à se faire attendre. Cela fait quatre ans qu’Océanopolis enchaîne les démarches administratives pour faire venir d’un centre de soins en Alaska deux à trois de ces mammifères. Ultime étape : l’autorisation des Etats-Unis. « Nous ne pouvons pas encore avancer de date. » En attendant, ce sont deux otaries de Californie, qui investiront leur écosystème.
Source : http://www.cotebrest.fr/2013/04/09/les- ... eanopolis/
Pas de loutres de mer... mais des loutres d'Europe et des otaries de Californie !
Les loutres d'Europe sont arrivées à Océanopolis. Présentation en avant-première de Vénus et Boukan, avant avant l’inauguration publique du sentier aux loutres, mercredi 17 avril.
Elles ont l’une des fourrures les plus denses au monde, pèsent 5 et 10 kg, forment depuis 2010 « un couple très soudé » et répondent aux doux noms de Vénus et Boukan. Elles, ce sont les nouvelles habitantes d’Océanopolis : des loutres d’Europe. La route a été longue, en camionnette, depuis l’Alsace. Car c’est là-bas que les loutres ont grandi. « Le couple est né en captivité, il y a sept ans, au centre de réintroduction des loutres d’Europe et cigognes d’Hunawihr, créé dans les années 70 pour sauvegarder ces deux espèces menacées », détaille Céline Liret, conservateur d’Océanopolis.
Il y a quinze jours maintenant que Vénus et Boukan ont découvert leur nouvel habitat, un vaste bassin et un espace en extérieur reproduisant l’écosystème côtier de la presqu’île de Crozon. « On les laisse s’acclimater tranquillement, pour qu’il n’y ait pas de stress, souligne Claude Le Milinaire, chargé de projet. D’autant que leur espace est très différent de celui qu’elles occupaient en Alsace. » À Hunawihr, l’eau douce était de mise pour ces mammifères semi-marins (chasse en mer et dessalage de fourrure en eau douce). « Mais ici, on est à Brest ! On va donc les mariniser en douceur », poursuit Céline Liret. Leur bassin d’eau douce est ainsi progressivement enrichi en eau de mer pour qu’à terme, il ne soit plus composé que d’eau salée. « Il leur restera toutefois des points d’eau douce, dans l’enclos extérieur, pour l’indispensable opération de dessalage. »
Elles ont donc encore une semaine pour s’habituer à leur nouvelle vie, avant la présentation au public, mercredi 17 avril. Les visiteurs pourront alors les voir, à travers des panneaux vitrés, se nourrir, dormir ou encore prendre soin de leur fourrure dans les points d’eau douce.
Avec l’inauguration du sentier aux loutres (d’un coût de 2,8 millions d’euros, cofinancé par la Région et BMO), ce sont 300 m3 de bassins intégrés à un ensemble paysager – cascade, cours d’eau, marécage, lagunage… - qui seront ouverts au public comprenant, outre la partie consacrée aux loutres, une zone réservée à leurs cousines du Pacifique. Même si celles-ci continuent à se faire attendre. Cela fait quatre ans qu’Océanopolis enchaîne les démarches administratives pour faire venir d’un centre de soins en Alaska deux à trois de ces mammifères. Ultime étape : l’autorisation des Etats-Unis. « Nous ne pouvons pas encore avancer de date. » En attendant, ce sont deux otaries de Californie, qui investiront leur écosystème.
Source : http://www.cotebrest.fr/2013/04/09/les- ... eanopolis/