Zoo de la Palmyre :
Naissance d'un cercopithèque de Hamlyn
Après 16 ans d’attente, le zoo vient enfin d’enregistrer une nouvelle naissance de cercopithèque de Hamlyn (Cercopithecus hamlyni). Depuis mars 1980, date de l’arrivée du premier couple de cette espèce à La Palmyre, il n’y a eu que 8 naissances au sein du parc, autant dire qu’il s’agit d’un petit évènement !

Le cercopithèque de Hamlyn tient son nom d’un célèbre vendeur d’animaux qui importa le premier spécimen au zoo de Londres en 1907. On l’appelle aussi « cercopithèque à tête de hibou » en raison de la ressemblance de son visage avec celui du rapace nocturne. Autre signe distinctif : la région ano-génitale du cercopithèque de Hamlyn arbore une coloration bleu ciel particulièrement voyante, que l’on retrouve aussi chez le cercopithèque de l’Hoest.
Les naissances, saisonnières, ont lieu entre mai et octobre. La gestation de la femelle dure entre 5 et 6 mois et elle met au monde un seul petit qui présente à la naissance une face rose clair et un pelage jaune orangé. Une fois adulte, le pelage gris olive tirant sur le noir du cercopithèque de Hamlyn le dissimulera aux yeux des prédateurs.
Ce sont des singes diurnes qui vivent en groupes d’une dizaine d’individus comprenant un seul mâle dominant. Ils se nourrissent de pousses de bambou, de feuilles et de fruits qu’ils peuvent stocker dans leurs joues et consommer petit à petit au fil de la journée.
Classé vulnérable sur la liste rouge de l’UICN, le cercopithèque de Hamlyn est en déclin dans son aire de répartition qui s’étend de l’est de la RDC jusqu’à l’ouest du Rwanda. Il est menacé par la perte et la fragmentation de son habitat. Il est également chassé pour sa viande.
Aujourd’hui le programme d’élevage regroupe une vingtaine d’individus répartis dans 7 institutions en Europe. En 2012, à peine 2 naissances ont été enregistrées, toutes deux en France (à Mulhouse et à La Palmyre). Même s’il s’agit d’une bonne nouvelle, les naissances chez cette espèce sont bien trop rares et avec seulement une petite vingtaine d’individus en Europe, l’EEP se trouve dans une situation délicate pour assurer la viabilité à long terme de la population captive.
Source et photo : http://www.zoo-palmyre.fr/news/2012/10/ ... de-hamlyn/
Naissance d'un cercopithèque de Hamlyn
Après 16 ans d’attente, le zoo vient enfin d’enregistrer une nouvelle naissance de cercopithèque de Hamlyn (Cercopithecus hamlyni). Depuis mars 1980, date de l’arrivée du premier couple de cette espèce à La Palmyre, il n’y a eu que 8 naissances au sein du parc, autant dire qu’il s’agit d’un petit évènement !

Le cercopithèque de Hamlyn tient son nom d’un célèbre vendeur d’animaux qui importa le premier spécimen au zoo de Londres en 1907. On l’appelle aussi « cercopithèque à tête de hibou » en raison de la ressemblance de son visage avec celui du rapace nocturne. Autre signe distinctif : la région ano-génitale du cercopithèque de Hamlyn arbore une coloration bleu ciel particulièrement voyante, que l’on retrouve aussi chez le cercopithèque de l’Hoest.
Les naissances, saisonnières, ont lieu entre mai et octobre. La gestation de la femelle dure entre 5 et 6 mois et elle met au monde un seul petit qui présente à la naissance une face rose clair et un pelage jaune orangé. Une fois adulte, le pelage gris olive tirant sur le noir du cercopithèque de Hamlyn le dissimulera aux yeux des prédateurs.
Ce sont des singes diurnes qui vivent en groupes d’une dizaine d’individus comprenant un seul mâle dominant. Ils se nourrissent de pousses de bambou, de feuilles et de fruits qu’ils peuvent stocker dans leurs joues et consommer petit à petit au fil de la journée.
Classé vulnérable sur la liste rouge de l’UICN, le cercopithèque de Hamlyn est en déclin dans son aire de répartition qui s’étend de l’est de la RDC jusqu’à l’ouest du Rwanda. Il est menacé par la perte et la fragmentation de son habitat. Il est également chassé pour sa viande.
Aujourd’hui le programme d’élevage regroupe une vingtaine d’individus répartis dans 7 institutions en Europe. En 2012, à peine 2 naissances ont été enregistrées, toutes deux en France (à Mulhouse et à La Palmyre). Même s’il s’agit d’une bonne nouvelle, les naissances chez cette espèce sont bien trop rares et avec seulement une petite vingtaine d’individus en Europe, l’EEP se trouve dans une situation délicate pour assurer la viabilité à long terme de la population captive.
Source et photo : http://www.zoo-palmyre.fr/news/2012/10/ ... de-hamlyn/