Vivarium de Lausanne (Suisse) :
Sauvé de la faillite, il perd son fondateur mais a de nombreux projets pour l'avenir
Un demi-million de francs, c’est la somme globale que la ville et le canton ont décidé d’injecter dans le Vivarium de Lausanne pour sauver l’institution d’une faillite certaine. Les serpents, les grenouilles, les tortues et les iguanes respirent. Il est toutefois une espèce en voie de disparition qui n’a pas été sauvée: le fondateur, Jean Garzoni, exclu du nouveau Vivarium à 81 ans.
Le principal intéressé préfère parler de retraite bien méritée. «C’est lui qui a exprimé sa volonté de passer la main, avec sérénité, mais il n’a plus les moyens ni l’énergie de se battre», confirme Charles Nicollerat, secrétaire général de l’institution.
A demi-mots, la gestion du Vivarium par Jean Garzoni est montrée du doigt. Ces dernières années, le «Crocodile Dundee» vaudois peinait à équilibrer son budget, dont les recettes, entre les dons et les entrées – 20'000 personnes par année – avoisinent les 300'000 francs annuels.
Un déficit chronique s’est fait jour: près de 50'000 francs par année, impossible à combler uniquement en espérant attirer de nouveaux donateurs. Ces chiffres rouges ont gonflé la dette du Vivarium envers la ville de Lausanne: une ardoise de 240'000 francs essentiellement due à la facture énergétique.
«Montrer des animaux exotiques en détention consomme énormément. La déperdition est importante. A court terme, il faudra engager des travaux d’isolation», prévoit Charles Nicollerat. Et qui dit travaux dit lourds investissements financiers.
Une nouvelle ère commence donc pour le Vivarium. «Les visiteurs ne s’apercevront de rien», garantit le secrétaire général. Il n’empêche: la partie exposition va diminuer. On parle de «rationaliser» la collection. «Il y aura moins de terrariums, mais c’est parce qu’ils seront agrandis afin de coller à la nouvelle loi sur la protection des animaux», détaille le nouveau directeur, Michel Ansermet.
Les animaux qui étaient prêtés seront rendus à leurs propriétaires. D’autres migreront dans des pièces auxquelles le public n’a pas accès, notamment dans l’appartement occupé par Jean Garzoni depuis 1970. «Nous resterons malgré tout le centre le plus important en Europe en ce qui concerne les serpents venimeux», affirme le nouveau directeur.
Un nouveau budget est en phase d’élabor ation. Il prévoit même des recettes supplémentaires, au niveau des entrées, et un développement inédit: un centre de compétences à destination des particuliers, avec des cours, des conseils et un service d’expertise des animaux payant. La chasse aux sponsors est toujours de mise, mais pour le financement de projets bien particuliers. Les Amis du Vivarium seront par exemple à l’origine de la construction de deux grandes volières à l’extérieur, pour 10'000 francs.
Le demi-million que vont injecter la ville et le canton (250'000 francs chacun) ne remet pas en question la subvention annuelle qu’ils versent tous deux à hauteur de 60'000 francs. La part lausannoise de l’assainissement financier du Vivarium faisait l’objet d’une demande de crédit complémentaire pour 2011. Elle a été acceptée par les conseillers communaux début juin.
Sauvé de la faillite, il perd son fondateur mais a de nombreux projets pour l'avenir
Un demi-million de francs, c’est la somme globale que la ville et le canton ont décidé d’injecter dans le Vivarium de Lausanne pour sauver l’institution d’une faillite certaine. Les serpents, les grenouilles, les tortues et les iguanes respirent. Il est toutefois une espèce en voie de disparition qui n’a pas été sauvée: le fondateur, Jean Garzoni, exclu du nouveau Vivarium à 81 ans.
Le principal intéressé préfère parler de retraite bien méritée. «C’est lui qui a exprimé sa volonté de passer la main, avec sérénité, mais il n’a plus les moyens ni l’énergie de se battre», confirme Charles Nicollerat, secrétaire général de l’institution.
A demi-mots, la gestion du Vivarium par Jean Garzoni est montrée du doigt. Ces dernières années, le «Crocodile Dundee» vaudois peinait à équilibrer son budget, dont les recettes, entre les dons et les entrées – 20'000 personnes par année – avoisinent les 300'000 francs annuels.
Un déficit chronique s’est fait jour: près de 50'000 francs par année, impossible à combler uniquement en espérant attirer de nouveaux donateurs. Ces chiffres rouges ont gonflé la dette du Vivarium envers la ville de Lausanne: une ardoise de 240'000 francs essentiellement due à la facture énergétique.
«Montrer des animaux exotiques en détention consomme énormément. La déperdition est importante. A court terme, il faudra engager des travaux d’isolation», prévoit Charles Nicollerat. Et qui dit travaux dit lourds investissements financiers.
Une nouvelle ère commence donc pour le Vivarium. «Les visiteurs ne s’apercevront de rien», garantit le secrétaire général. Il n’empêche: la partie exposition va diminuer. On parle de «rationaliser» la collection. «Il y aura moins de terrariums, mais c’est parce qu’ils seront agrandis afin de coller à la nouvelle loi sur la protection des animaux», détaille le nouveau directeur, Michel Ansermet.
Les animaux qui étaient prêtés seront rendus à leurs propriétaires. D’autres migreront dans des pièces auxquelles le public n’a pas accès, notamment dans l’appartement occupé par Jean Garzoni depuis 1970. «Nous resterons malgré tout le centre le plus important en Europe en ce qui concerne les serpents venimeux», affirme le nouveau directeur.
Un nouveau budget est en phase d’élabor ation. Il prévoit même des recettes supplémentaires, au niveau des entrées, et un développement inédit: un centre de compétences à destination des particuliers, avec des cours, des conseils et un service d’expertise des animaux payant. La chasse aux sponsors est toujours de mise, mais pour le financement de projets bien particuliers. Les Amis du Vivarium seront par exemple à l’origine de la construction de deux grandes volières à l’extérieur, pour 10'000 francs.
Le demi-million que vont injecter la ville et le canton (250'000 francs chacun) ne remet pas en question la subvention annuelle qu’ils versent tous deux à hauteur de 60'000 francs. La part lausannoise de l’assainissement financier du Vivarium faisait l’objet d’une demande de crédit complémentaire pour 2011. Elle a été acceptée par les conseillers communaux début juin.
Source : http://www.24heures.ch/vaud-regions/act ... 2011-06-28
