Le zoo d’Amnéville célèbre ses 30 ans en 2016

[Philippe]

Le zoo d’Amnéville soufflera cette année ses 30 bougies, l'occasion pour le parc d'annoncer quelques surprises pour surprendre ses visiteurs...

Fondé par Michel Louis et Jean-Marc Vichard, le Zoo d’Amnéville a vu le jour le 28 juin 1986. À l'occasion de l'anniversaire du parc qui célèbrera ses 30 ans, le zoo a décidé de mettre les petits plats dans les grands à l'occasion de festivités qui s'inscriront lors de plusieurs journées du 18 au 23 juillet 2016
Parmi les surprises au programme de l'évènement, une fermeture plus tardive du parc, 21 heures contre 19h30 (du lundi 18 au vendredi 22 juillet), un cinquième spectacle d’une heure qui clôturera chaque journée, un show équestre avec cascadeurs et chevaux et enfin un défilé festif avec une parade composée d'acrobates, musiciens et animaux qui déambuleront dans les allées...

En 2016, le Parc Zoologique d’Amnéville s’étend sur 18 hectares, compte 2.000 animaux originaires des cinq continents appartenant à 360 espèces différentes. Il emploie de 130 à 220 salariés suivant la saison pour 600.000 visiteurs par an.

Source : Ici-c-Nancy.

[bastet_75]

Le parc n'est plus en redressement judiciaire ?
En tout cas il se démène pour attirer le chaland !

[Philippe]

Le zoo d’Amnéville atteint la trentaine rugissante

Cet été, le zoo d’Amnéville fêtera, déjà, son trentième anniversaire. Pendant une semaine, du 18 au 23 juillet, le site vivra aux rythmes des festivités et des surprises.


Déjà trente ans ! Le zoo d’Amnéville soufflera le 28 juin ses trente bougies et tout au long de la haute saison, le parc d’Amnéville fêtera sa trentaine rugissante.

Si l’anniversaire est fêté tout au long de l’été, une semaine anniversaire marquera ce passage à l’âge de la maturité. Du 18 au 23 juillet, le zoo et ses 2.000 résidents joueront exceptionnellement en nocturne avec, du lundi au vendredi, une fermeture programmée à 21 h au lieu des 19 h 30 habituels.

Après les spectacles d’otaries, de rapaces, de perroquets et de tigres depuis l’an dernier, le zoo d’Amnéville proposera un show équestre avec des cascadeurs et leurs dix chevaux. Ce spectacle clôturera chaque journée de la semaine anniversaire. Et au fil des allées et des animations, des parades se multiplieront avec des défilés d’acrobates, de musiciens et d’animaux.

Cette semaine-là, et jusqu’au 11 novembre, les spectacles qui font la renommée d’Amnéville ponctueront chaque journée. Le spectacle de rapaces en vol libre a été modifié avec notamment une plus grande diversité d’oiseaux en liberté dans l’arène médiévale. Des condors, vautours fauves, chouettes et hiboux frôleront le public du bout des ailes. Les otaries redoubleront d’énergie pour multiplier les figures aquatiques, et démontrer leur vitesse et agilité. Et bien sûr, TigerWorld, le dernier né, sortira à nouveau les griffes pour proposer à nouveau ce spectacle de tigres unique au monde.

Notez aussi que, ce mois-ci, c’est la reprise des stages au zoo pour les 7-12 qui pourront s’initier au métier de soigneur avec le nourrissage de l’ours brun, des coatis et des ratons laveurs. Des visites privilèges sont aussi réservées aux familles avec la préparation et la distribution du goûter des animaux. Par petits groupes, les visiteurs peuvent entrer dans l’enclos des loups au moment du repas.

LES AUTRES ÉVÉNEMENTS. – Les 14 et 15 mai, le zoo organise son troisième forum des métiers animaliers encore méconnus. Pendant deux jours, les métiers de soigneurs, vétérinaire, ostéopathe, gendarme cynophile ou chiens guides d’aveugles seront à l’honneur.

Le dimanche 16 octobre, à partir de 8 h, le zoo propose une course à pied caritative au cœur du site. Il faudra courir pour sauver les tigres et les fonds issus de l’animation seront reversés à l’ONG Awely des animaux et des hommes.

Source : Le Républicain lorrain.

[Vinch]

Le parc n'est plus en redressement judiciaire ?
En tout cas il se démène pour attirer le chaland !

Ben, est -ce qu'un redressement judiciaire doit empêcher d'organiser un tel événement ?

[bastet_75]

je pense surtout aux sommes investies pour l'évènement, faut pas se planter

Si le parc n'arrive pas à obtenir un retour sur investissement ça ne fera qu'accentuer les difficultés financières du parc

[okapi]

Certes, mais dix cascadeurs dans une arène déjà construite, ce n'est pas un gros investissement! Tout le reste existe déjà. En fait, la simplicité des propositions sous-entend clairement que ça ne va pas fort! Pour un tel anniversaire, on aurait aussi pu souhaiter quelque chose de moins bling bling... On se souvient évidemment des choix opérés par Doué pour célébrer son 40ème anniversaire...

[raphaël]

Il est bon de le rappeler !
Pour ses 40 ans, le zoo de Doué a décidé de quasiment supprimer son budget comm en 2001 afin de soutenir financièrement 40 projets de conservation à travers le monde.

[abel]

En effet, mais je n'ai jamais trouvé de listes de ces quarante projets, quelqu'un en aurait-il une ? J'en connais quelques-uns que le Bioparc a continué de soutenir mais pas tous...C'était selon moi une excellente idée, dommage qu'aucun parc ne l'ait reprise, je suis sûr qu'il y a moyen d'aller encore plus loin.

[Philippe]

Le zoo d’Amnéville, success-story économique et populaire, fête ses 30 ans

Le parc zoologique d’Amnéville (Moselle) situé entre Metz et Thionville fête son trentième anniversaire cette année. En frôlant les 700.000 entrées, il est de loin l’un des sites touristiques payant le plus visité de la nouvelle région Grand-Est et s’est imposé dans le top 3 des zoos français.

C’est en 1986 que Michel Louis décide d’ouvrir un petit parc zoologique qui s’étend seulement sur 5 hectares sur les hauteurs de la ville d’Amnéville, ancienne gloire de la sidérurgie, qui se cherche alors une reconversion. Autour de ces cinq hectares de végétation où se mêlent les premiers animaux sauvages, le maire (Divers droite) Jean-Kiffer, décédé en 2011, ambitionne de faire de sa ville un haut lieu du thermalisme et du tourisme. En 30 ans, le zoo va s’imposer comme une locomotive incontournable du site en attirant toujours plus de visiteurs. Pour sa première année, le parc présente 200 animaux, reçoit déjà 95.000 visiteurs et emploie une petite dizaine de salariés.

Aujourd’hui, en plein âge d’or, le site frôle les 700.000 entrées payantes et pèse jusqu’à 220 salariés durant la saison estivale. Plus de 2.500 animaux sont présentés et chaque année le site injecte plusieurs millions d’euros pour renouveler ses installations et booster encore plus sa fréquentation. M. Louis se souvient avoir rencontré tous les « boucliers, les hostilités et les oppositions » lors de la construction de son « bébé » qu’il défendra bec et ongle contre toutes les tempêtes. Des tentatives de rachat, aux pressions des élus locaux en passant par les manifestations des opposants aux parcs zoologiques qui critiquent sa vision. « Aucune subvention publique pour financer les chantiers » aime à rappeler Michel Louis, attaché à son indépendance. Celui qui ne porte par les hommes politiques dans son cœur les voit pourtant se bousculer pour saluer le succès entrepreneurial et touristique de ce projet dont personne ne voulait misait 1 euro il y a trente ans.

« J'ai créé le zoo dès l'origine sous forme de SCOP pour favoriser les rapports humains et permettre aux salariés de se partager 50% des bénéfices, les 50 autres pourcent étant réinvestis dans le parc. Tout est géré en interne, y compris les boutiques, buvettes et structures de restauration. Le zoo possède sa propre équipe technique qui prend une part importante dans la réalisation des investissements nouveaux » assure Michel Louis. La SCOP, modèle permettant aux salariés d’être « actionnaires » de leur entreprise permet aussi une « meilleure implication, une grande fidélité » des salariés, selon M. Louis.

« Il y a trente ans, personne ne voulait miser 1 euro »

« Les voyages créent des liens et permettent de partager une passion. Je suis tombé dedans à l'âge de 4 ans, en allant visiter la ménagerie du cirque Pinder », raconte le dirigeant pour expliquer sa passion des animaux. « Les animaux sont plus épanouis en dressage que si on leur donne un terrain vierge de trois hectares », estime pourtant Michel Louis qui renvoie vite dans leurs cordes les opposants aux zoos. Le parc compte en effet plusieurs spectacles : otaries, perroquets, rapaces, ours polaires ou encore le dernier en date : les tigres. En 2015, le zoo a lancé «Tiger World». Plus de 20 millions d’euros d’investissement pour le plus important investissement de son histoire.

Au fil des années, le zoo s’inscrit comme la sortie incontournable des Lorrains. Dans les écoles, les centres aérés, les associations locales : visiter le zoo d’Amnéville est devenu évident. « C’est l’un des rares succès incontestable du tourisme dans la région. Sa communication est constante, son message est positif tandis que la nouveauté est permanente. Michel Louis applique la même stratégie que les grands parcs d’attractions » analyse un connaisseur du secteur. « On ne sait plus si c’est le zoo qui profite de son implantation favorable à Amnéville ou si c’est Amnéville qui bénéficie du succès du zoo pour ses autres activités » poursuit-il. Rapidement, le zoo voit sa fréquentation grimper. 200.000 en 1995, la barre des 400.000 est dépassée dans les années 2000, celle du demi-million de visiteur en 2002. A cette vitesse, dans moins de 10 ans, le parc peut espérer le million de curieux annuels. Pour le premier trimestre 2016, le zoo enregistre déjà une croissance de 6% par rapport à la même période de l’année précédente.

Quelques ombres au tableau

Seule ombre au tableau: un récent placement en redressement judiciaire – à sa demande – par le tribunal de Metz (Moselle) en janvier 2016, malgré un chiffre d'affaires record en 2015 (18,2 millions d'euros) qui n'a pas suffi à absorber de gros investissements. « J'avais demandé un crédit de 4,5 millions d'euros pour financer les investissements assumés sur fonds propres et un re-étalement (des crédits) sur 10 ans au lieu de 7 », avait-il indiqué. Mais parmi les 12 banques concernées, certaines ont refusé. La règle étant à l'unanimité, les demandes n'ont pas été accordées, poussant M. Louis à demander le placement du zoo sous contrôle judiciaire. Ce placement en redressement judiciaire n’empêche toutefois pas le zoo d’investir de nouveau en 2017. Le chantier de la prochaine nouveauté a déjà démarré : en avril prochain, les visiteurs pourront déambuler dans la forêt des ours bruns. En immersion au cœur de la forêt boréale, le face à face entre les ours bruns et les gloutons s’annonce dépaysant.

D’ici quelques années, Michel Louis avait confié sa volonté de construire un grand spectacle de dauphins ce qui avait valu aux opposants des spectacles d’animaux de lancer une pétition en ligne, récoltant près de 20.000 signatures. Même opposition pour le spectacle de tigres qui avait récolté près de 50.000 soutiens sur internet via une pétition. M. Louis a toujours rejeté les accusations d’exploitation d’animaux. « Nous contribuons « énormément à la préservation des espèces dans leur milieu naturel ». L’année dernière, le zoo d’Amnéville affirme avoir versé 500.000 euros à une vingtaine d’associations et d’ONG et plus de 2 millions d’euros en cinq ans pour la «conservation de la biodiversité». A travers ses spectacles et ses animations, M. Louis assure contribuer à la sensibilisation et à la pédagogie du public en termes de préservation.

Source : Loractu.

[raphaël]

Success story économique, ça fait bizarre d'avoir choisi ce titre.

En tout cas, le dernier paragraphe est clair. Amnéville distribue énormément de fonds à la conservation in situ et utilise cet argument pour justifier ses envies de spectacle.
ça n'a rien à voir, mais c'est comme ça. Ils s'achètent une conscience, on dirait.

[Vinch]

M. Louis a toujours rejeté les accusations d’exploitation d’animaux.

Il se fait un zoo, entasse des animaux les uns sur les autres dans des cages, produit des nouveautés chaque année et fabrique des spectacles de cirque où les animaux sont asservis pour jouer de mauvais clowns en sautant à travers des cerceaux, tout ça, pour attirer toujours plus de visiteurs et se faire un max de pèze... Non, non, ça, ce n'est pas exploiter les animaux, dit-il, non,non, pas du tout !!!!

Il ne me fait pas rire, même pas sourire...

[jean-marc]

et se faire un max de pèze.

juste pour être précis Michel Louis redistribue les bénéfices pour moitié en investissement et pour moitié à ses salariés, bref il n'a pas de fortune personnelle...

[Vinch]

et se faire un max de pèze.

juste pour être précis Michel Louis redistribue les bénéfices pour moitié en investissement et pour moitié à ses salariés, bref il n'a pas de fortune personnelle...

Il en garde un minimum pour vivre, quand même... Il doit manger, s'habiller, payer ses factures colme tout le monde, quand même...
Et puis, "se faire un max de pèze" peut très bien dire "faire que ça rapporte un max" pour faire des investissements toujours plus spectaculaires et plus d'argent pour ses salariés...