Petite visite guidée au Zooparc de Trégomeur ce lundi 28 décembre 2015 après-midi, en compagnie du soigneur en chef depuis 4 ans, Benjamin Ménard.
En effet, en ce 28 décembre, le thermomètre affiche déjà les 15 degrés, et les visiteurs sont au rendez-vous. Petits et grands vont donc découvrir, ou redécouvrir une cinquantaine d’espèces différentes pour 300 animaux que compte ce parc spécialisé pour sa faune et sa flore d’Asie et de Madagascar.
Par un temps pareil et comme pour les humains, pas question pour ces petites bêtes de se cacher ou de se réchauffer dans les bâtiments, autant profiter d’une météo, plus que clémente.« Mais malgré cette douceur inhabituelle, nous sommes très attentifs, surtout la nuit, à l’évolution de la température, les vents et autres variations qui pourraient affecter certain animaux comme les primates. En effet, tout particulièrement les singes, qui craignent le froid et qui pourraient facilement attraper des engelures, et voir la formation de crevasses au niveau des pieds ou des mains », précise Benjamin.
Les exceptions du Zooparc
La seule espèce qui aurait dû hiberner dans ce parc durant l’hiver, est le « chien viverrin ». Ce canidé de la famille du loup, du renard ou même du chien, est le seul de ses congénères à hiberner durant l’hiver, lors de températures négatives. « Durant l’année, il se fait des réserves de graisses qui lui permettent de tenir lorsqu’il hiberne. On peut dire que cette année, ses réserves ne lui servent pas beaucoup, et il est plutôt très mollasson en ce moment.»
Dans le cas inverse, deux ours malais, Malaka, la femelle, et Tedy, le mâle que l’on peut découvrir, sont les seuls ours au monde à ne pas hiverner.
Les nouveaux venus
Un couple de Muntjac venu d’Asie, a intégré le parc depuis près de deux semaines. Ces cerfs miniatures de 40 cm de haut, et d’une petite vingtaine de kilos, sont très craintifs.
La première naissance en France d’une espèce nocturne très vulnérable, est celle du « rat des nuages », un deuxième bébé pour ce couple que l’on peut découvrir dans le bâtiment « Noctu Rat Ma », ainsi que le « Loris lent pygmée », le seul primate venimeux nocturne, en voie de disparition.
Source : Ouest-France.