Pairi Daiza s'agrandit

[Philippe]

Pairi Daiza rachète trois maisons et un camping à Brugelette

Pairi Daiza s'agrandit encore. Le parc animalier saisit en tout cas toutes les opportunités qui se présentent en matière immobilière.

A la commune, le bourgmestre socialiste, André Desmarlières dresse la liste : " Le moulin de Cambron, la ferme Carton et l'ancienne ferme Implan, trois maisons qui étaient inoccupées et à vendre et puis un compromis vient d'être signé avec le propriétaire du camping de Brugelette, François Xavier Terwagne."

Les 35 habitants devront vider les lieux pour le 31 août 2016, ce qui n'est pas pour déplaire au bourgmestre. " Les normes de sécurité n'étaient plus assurées dans ce camping et j'avais pris une ordonnance de fermeture l'an dernier. Mais le Conseil d’État avait cassé la décision. "

Heureux de voir disparaître le camping

Le propriétaire, lui, reconnaît que Pairi Daiza lui retire une épine du pied :" Depuis des années, la commune devenait de plus en plus exigeante pour remettre le camping aux normes. Depuis huit ans, depuis que j'ai racheté ce camping, les ennuis se sont multipliés pour moi, comme si on voulait vraiment que je vende ce terrain. La semaine dernière, après la signature du compromis, j'ai réuni les habitants et je leur ai signifié qu'il fallait quitter les lieux et tout enlever pour la fin du mois d'août. "
François Xavier Terwagne explique encore qu'il tente de proposer des solutions peu couteuses pour déplacer les caravanes et enlever les chalets, il remboursera aussi les loyers perçus si les habitants quittent prématurément. Il envoie ces jours-ci les lettres recommandées aux locataires.

Des occupants fidèles depuis 30 ans

Sur place, c'est un peu l'hécatombe. Le camping n'est pas de grand luxe, loin de là, mais les habitants semblent s'y plaire. Ils occupent encore 33 caravanes ou chalets en ce moment. Certains sont même là depuis plus de 30 ans.
" Ce sera compliqué de retrouver des logements aux mêmes tarifs, comment voulez-vous qu'on s'en sorte ", explique une dame qui vit là depuis 18 ans. Albert lui y est depuis 15 ans, " on est heureux ici, on vit en liberté, intégrer des logements sociaux ne plait à personne, ici on forme une famille." Jean Pierre, qui joue un peu le rôle de chef de camp dans le camping, reçoit les doléances de tous les locataires : " Je lis beaucoup, je savais qu'avec l'arrivée de Marc Coucke dans le capital de Pairi Daiza, ça allait nous tomber dessus, mais même si on s'y attendait, ça reste un choc... "

700.000 euros pour 15 hectares

Selon nos informations, Eric Domb débourse 700.000 euros pour les 15 hectares de camping, situé en bordure de Dendre. Mais que compte-t-il faire de ce terrain ? " Trop tôt pour le dire " nous répond la porte-parole Françoise Gilson. " Le parc a saisi les opportunités qui se présentaient, pour le reste, mais nous ne sommes pas en mesure de dire ce que tout cela va devenir, peut-être qu'il s'agira d'aménager des logements mais ce n'est pas certain. "

Source : RTBF.

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Voici un plan de la ville pour situer l'ensemble, il y a fort à parier que si les discussions de la gestion de la partie zone naturelle de l'ancienne friche industrielle (sucrerie) évolue en faveur de Pairi Daiza (ça a été évoqué plusieurs fois), l'ancien camping deviendra une sorte de village nature en bordure de cet espace d'étangs. Quand au moulin de Cambron juste en face du parking, ça ferai un joli petit hôtel en surplomb de la rivière dans le style de la brasserie du parc. reste à savoir ou se trouve exactement les 2 fermes dont il est question.


Autre info :
2 passionnés de modélisme se sont lancé avec le soutien du parc dans la construction d'une maquette diorama de 10m x 10m reproduisant le parc dans ses moindres détails à l'échelle 1:87, le résultat sera exposé dans le parc.

[Philippe]

Brugelette : le camping de Pairi Daiza est déjà ciblé par des incendiaires

Depuis le 1er janvier, le camping « Parc & Loisirs » racheté par le parc animalier Pairi Daiza a été victime de trois incendies d’origine criminelle. Trois caravanes, heureusement vides, ont été entièrement détruites. Un ancien locataire mécontent parce qu’il a dû quitter les lieux ? Des mauvais plaisantins ? Un jaloux qui ne veut pas que les démonteurs emportent le métal des caravanes ? « Pas de commentaire », disent les pompiers. La commune dit ne pas être au courant. Le mystère plane autour du camping.

Il reste une douzaine de caravanes occupées sur les 195 parcelles que compte le site du camping de Brugelette situé au bord de la Dendre. Le terrain de 15 ha a été racheté par le parc animalier Pairi Daiza situé à 2 km environ à vol d’oiseau. L’acte authentique a bel et bien été signé, nous a confirmé l’ancien propriétaire François-Xavier Terwagne qui doit encore clôturer le site avant de le confier définitivement à son successeur.

Le camping avait déjà fait l’objet de plusieurs incendies, mais depuis l’annonce de reprise par le parc animalier, ils ont repris de plus belle : trois en moins de trois mois. Est-ce un ancien locataire invité à quitter les lieux avant le 31 août qui a voulu faire connaître son mécontentement ? Dans la région, l’extension du parc animalier n’est pas toujours bien perçue notamment par le monde agricole qui perd des terrains. Mais personne ne se risque à des hypothèses...

Source : Nord Eclair.

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Pour l'instant, Le camping n'appartient pas encore au parc, ça sera à partir du 31 août quand les derniers occupants seront parti. à voir ce qu'ils vont en faire, car il aurait dû faire partie du village nature qui comprenait également la sucrerie mais refusé par la ville.( à voir si le projet de la ville obtient la subvention de la région, c'est pas gagné, il y aura 10 projets de nouveaux quartiers retenus pour toute la wallonie, et vu qu'Eric Domb a proposé un plan B qui ne coûterai rien au contribuable )

Le maire de Brugelette ne voulant pas de ce complexe au bord du village, mais plutôt entre la nationale et la voie de chemin de fer le long de la nouvelle route d'accès au parc.

Dans la région, l’extension du parc animalier n’est pas toujours bien perçue notamment par le monde agricole qui perd des terrains. Mais personne ne se risque à des hypothèses...

Le monde agricole vend ses terrains à prix d'or, un agriculteur qui vend au parc plutôt qu'à un autre agriculteur fait une sacrée plus value. En pleine crise du lait, des chutes de prix dans de nombreuses cultures et l'élevage. Ils peuvent également fournir le parc en paille, foins, céréales... C'est surtout le Bourgmestre et quelques vieux ronchons du village qui ont certains jours plusieurs milliers de voitures sous leurs fenêtres qui râlent.

[Philippe]

Le «quartier nouveau» préféré au projet de Pairi Daiza

Trois projets wallons picards figurent sur la liste dans laquelle le ministre régional d’aménagement du territoire, Carlo Di Antonio, va aller puiser pour accorder son label « Quartiers nouveaux »

Pari eux, celui de l’ancienne sucrerie de Brugelette. Il avait opposé le bourgmestre et le parc animalier Pairi Daiza qui était intéressé par la création d’un éco-village sur le site. C’est finalement le projet de la commune qui est retenu par la Wallonie : le bourgmestre André Desmarlières veut créer un nouveau quartier avec des maisons passibles pour accueillir de nouveaux habitants qui manquent cruellement à cette commune. Comme pour Leuze-en-Hainaut, le projet se fera, label ou pas.

Source : Nord Eclair.

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Rien n'est encore gagné pour la mairie de Brugelette, ils sont préselectionnés mais seulement 10 projets seront aidés par l'état.

Du coté de Pairi Daiza, ces 60ha de friches étaient une option rêvé pour aménager leur parc hotelier. Mais vu le refus du maire, ils achètent des terrains (plus cher) comme le camping, des fermes, des terres agricoles. Lors de l'ouverture, Eric Domb a donné une interview ou il annonçait que son projet aller se faire, 26Ha auraient déjà été acheté pour le réaliser.

[okapi]

La dernière ligne de l'article est explicite: le projet se fera, label ou pas... Reste à savoir si le choix stratégique du maire est le bon et si ce quartier attirera bien la population espérée. J'imagine que le parc paie des taxes foncières et que ce n'est pas négligeable pour la commune, mais ce bourgmestre semble préférer augmenter sa population permanente, un choix sans doute dicté par son désir de maintenir écoles et commerces, inévitablement fragilisés si la population descend en dessous d'un certain seuil... Ce sont peut-être des employés du parc qui s'y installeront!

[Philippe]

Les dernières caravanes quittent le camping de Brugelette

Racheté par Pairi Daiza, le camping Parc et Loisirs ferme ses portes. Les derniers résidents sont partis il y a quelques jours. Ne reste que quelques caravanes à évacuer et d'autres à démolir.

A l'entrée du camping Parc et Loisirs à Brugelette, un transport exceptionnel chargé d'une caravane, ou plutôt d'une maisonnette de 10X4 mètres, manoeuvre pour sortir sans heurt du site. Trois autres caravanes attendent de subir le même sort d'ici ce mercredi 31 août 2014 au soir. Car il faut faire place nette avant que le nouveau propriétaire, Eric Domb et son parc animalier Pairi Daiza, prenne possession du lieu. Après 8 ans de gestion du camping, François-Xavier Terwagne a cédé à l'offre du parc qui lorgnait sur ses 6 hectares, vendus à 750.000 euros. Ca ne se refusait pas...

Mais les dernières années d'exploitation ont laissé un goût amer au propriétaire. En juin 2014, la commune de Brugelette prend un arrêté d'interdiction d'exploitation du camping, qui n'est plus aux normes. François-Xavier Terwagne contre-attaque au Conseil d'Etat, qui casse l'arrêté de la commune. Le propriétaire s'équipe ensuite de nouvelles cabines électriques, " il y a en a eu pour 100 000 euros de travaux de remises aux normes ". Et quand c'était pratiquement fait, " Eric Domb s'est déclaré (candidat acheteur) ", lâche François-Xavier Terwagne. Le patron de Pairi Daiza a-t-il attendu de voir si le camping allait fermer via la voie administrative avant de sortir le portefeuille ? Pour notre exploitant qui n'a aucune preuve, ça en restera au stade de soupçon.

Précarité et solidarité

Dans le deal, François-Xavier Terwagne regrette aussi d'avoir endossé le mauvais rôle de celui qui met les résidents à la porte, ce qui lui a coûté financièrement: certains résidents ont arrêté de payer à la suite de l'annonce de la fermeture. " Que voulez-vous faire face à quelqu'un de précarisé et que vous mettez à la porte? Une telle personne n'a plus rien à perdre. " Car le camping comptait beaucoup de résidents permanents, une centaine à l'annonce de la vente. Beaucoup étaient des personnes à faible revenu ne pouvant se permettre de louer un bien en dur.

Car de la misère sociale, il y en avait dans le camping, des vieilles caravanes inoccupées se retrouvaient squattées par des gens mis à la rue. D'autres arrivaient ici faute de pouvoir se payer plus de confort. Exemple parmi d'autres: " J'ai eu une dame qui n'avait qu'un revenu de 900 euros par mois pour vivre. Comment aurait-elle pu s'en sortir en payant un loyer de 450 euros ? Cette dame est décédée dans mon camping, elle n'avait pas les moyens de se chauffer dans des conditions convenables, elle utilisait un poêle au pétrole et calfeutrait sa caravane. "

Mais d'un autre côté, cette précarité poussait les résidents à s'entraider. " Les gens étaient très proches, c'était une grande famille. L'entente était obligatoire pour s'en sortir, il fallait se connaître. " Certains donnaient un coup de main en bricolage, d'autres ramenaient des surplus des marchés et les distribuaient..." J'ai vécu plein de choses ici ", se souvient Jean-François Terwagne, qui a lui-même vécu dans un camping dans sa jeunesse et en garde un bon souvenir malgré la précarité. Aujourd'hui, c'est son dernier jour avant de remettre les clés à Pairi Daiza et de tourner la page. Réexploitera-t-il un camping un jour ? " Pourquoi pas ? " Mais alors, " avec pas trop de résidents permanents ". Moins bon payeurs que les touristes et qui pouvaient régler certains comptes à coups d'incendies criminels...

Un mois de délai pour la commune

Si les caravanes récentes et en bon état repartent avec la propriétaire, les plus vétustes sont vouées à la destruction. Une dizaine de caravanes sont concernées par le plan HP, habitat permanent, qui cible les personnes résidant en permanence dans un équipement à vocation touristique. Ces personnes sont orientées vers des logements en dur avec une prime de 5.000 euros tandis que la commune reçoit un subside pour démolir les caravanes laissées vacantes, et éviter ainsi qu'elle ne soient à nouveau squattées. Le travail de démolition devait se terminer à la fin du mois, mais comme c'est loin d'être le cas Pairi Daiza a laissé un délai d'un mois à la commune. Qui cherche une entreprise privée pour effectuer la besogne.

Source : L'Avenir.

[abel]

C'est une histoire assez triste, et Pairi Daiza n'a, semble-t-il, pas vraiment le beau rôle dans cette affaire... Après, nous ne savons peut-être pas tout...